Cours 2-3 Flashcards

1
Q

Quelles sont les différences entre la psychanalyse et l’approche analytique ou psychodynamique?

A

Psychanalyse :
* Formation : Variable de 4 à 10 ans (sur le divan)
* Rythme : 3-4 fois par semaine
* Dispositif : Divan, association libre
* Analyse du transfert : Le contenu analysé est basé sur les mêmes objectifs de travail (commun)

Approche analytique ou psychodynamique :
* Formation : études doctorales
* Rythme : 1 fois par semaine
* Dispositif : face à face, communication libre
* Analyse du transfert : Le contenu analysé est basé sur les mêmes objectifs de travail (commun)

–> Communication libre : en face en face, on a plus d’informations sur les réactions de la personne. Ça fait en sorte que le thérapeute parle un peu plus. Le silence est mieux toléré lorsque le patient est allongé sur le divan. Plus d’implication dans la communication

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2
Q

Comment la psychanalyse « déstabilise »?

A
  • Période de tension dans le domaine
  • Préjugés et mythes sur l’approche peuvent se baser entre autres sur une incompréhension des notions clés

La psychanalyse «déstabilise»
1. «Renoncement» au statut de Toute-Puissance du Moi
- L’homme rationnel
–> On est habitué à avoir une raison derrière, mais on n’est pas dans l’expert, c’est un être unique devant nous. On se place dans une position autre que de savoir ce que le patient devra faire. On ne sait pas.

  1. Remise en question de la notion de normalité
    - Pas catégoriser normal ou pathologique
    –> On recherche davantage le sens
  2. «Renoncement» à la totalité de l’autonomie de l’être humain
    - Une partie de nous nous échappe
  3. Sexualité infantile
    - Curiosité sexuelle selon son niveau de développement
    –> Se dire que ça fait partie du développement
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3
Q

Qu’est-ce que la métapsychologie?

A
  • Terme inventé par Freud pour désigner une théorie du fonctionnement psychique basée sur la psychologie qu’il a fondée, dans sa dimension la plus théorique :
    • Concepts, principes, lois, modèles fondamentaux de la psychanalyse
  • «La métapsychologie est à l’observation des faits psychologiques ce que la métaphysique est à l’observation des faits du monde physique»
    –> Tout ce qu’on peut relever de la thérapie, ce que le thérapeute note/ressent : faits psychologiques
  • Conception de la vie et de l’évolution psychique
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4
Q

Comment Freud passe d’un niveau clinique descriptif à un niveau d’abstraction théorique?

A
  • Propose des modèles de fonctionnement du psychisme humain
    • Ex. terme de «pulsion» : décrire la poussée qui conduit l’être humain à s’alimenter et à procréer
      • 1ères = «pulsions d’autoconservation» (survie)
      • Secondes = «pulsions sexuelles»
  • Il s’exprime en termes généraux et abstraits, ce qui rend la compréhension de ses textes souvent difficile pour les lecteurs peu familiarisés avec l’expérience clinique
  • Mais ne pas perdre de vue que le lien entre théorie et clinique est sans cesse présent dans l’esprit de Freud
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5
Q

Qu’est-ce que la métapsychologie psychanalytique?

A
  • Une conception d’ensemble de la vie psychique :
    • peut «couvrir» tous les aspects et les manifestations de la vie psychique
      • du fonctionnement le plus créatif au plus détérioré
  • Permet de déboucher sur une pratique clinique respectueuse du sujet humain dans sa complexité et sa diversité
  • Théorie référentielle de la majeure partie des cliniciens (tout âge et contexte confondus)
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6
Q

Quels sont les différents niveaux de réalité emboîtés?

A
  • Réalité matérielle (animé, inanimé)
  • Réalité biologique (animé = capacité auto-organisation, auto-production, auto-reproduction
  • Réalité psychique

–> Réalité matérielle : tout ce qui nous entoure. Si on prend ce qui c’est animé, on descend à une réalité biologique
- À l’intérieur de cet objet animé, il y a quelque chose de plus propre à l’humain et c’est la réalité psychique.
* Cette réalité psychique ne se voit pas

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7
Q

Qu’est-ce que la réalité psychique?

A
  • 1er concept de «fondement» de la métapsychologie :
    réalité psychique
  • «Matière» spécifique qui nous habite
    • Une réalité qui présente la même consistance que les autres formes, même si elle n’en a pas la même «matière»
  • Cas particulier de la réalité biologique
  • Défini historiquement dans la philosophie et la psycho par la conscience
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8
Q

Qu’est-ce qui caractérise la réalité psychique?

A
  • Le vivant non seulement s’autorégule, mais il peut aussi développer une «conscience» de cette autorégulation
    • capacité à réfléchir sa capacité «auto»
      • une capacité «autoréflexive»
  • Ce qui caractérise ce niveau de réalité est un processus «auto-méta», ou encore la «pensée réflexive»
  • Attribuée aux activités psychiques en général, celles qui sont conscientes ou celles qui ne sont pas conscientes (ics = capacités non conscientes)

= PENSÉE, PROCESSUS AUTO-MÉTA, RÉFLEXIVITÉ

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9
Q

En résumé, qu’est-ce qui forme la réalité psychique?

A

Toute une série de processus réflexifs (auto-méta) et toute une série de processus de «pensée» échappent à la conscience, mais qui contribuent à donner sa consistance et sa forme à la réalité psychique

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10
Q

Donne un exemple de différents niveaux de réalités.

A

Humain = corps matériel

Propriétés de son enveloppe corporelle ne sont pas les mêmes que les oiseaux et il ne peut voler à l’aide de ses moyens corporels = réalité biologique

Mais il peut avoir le désir de voler comme un oiseau ou craindre de tomber dans le vide. Il peut penser et inventer des «machines à voler» pour y parvenir = Réalité psychique

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11
Q

Est-ce que la réalité psychique est une réalité objective ou subjective selon Freud?

A
  • Dès l’origine des découvertes de Freud, la psychopathologie d’orientation psychanalytique plaide pour l’objectivité des phénomènes et processus psychiques qui agissent dans la vie psychique
    • même si ceux-ci sont inconscients et perceptivement indécelables
      –> Il y a des éléments qui sont stables, capable de décrire la dynamique. On sait ce cause le déséquilibre, capable de décrire des modèles de fonctionnement. Avec tout cela, Freud ce dit qu’il y a une consistance là-dedans.

Ex. Force de l’attraction universelle non plus n’est pas «visible», mais cela ne l’empêche pas d’être objective!

  • Alors que la subjectivité : moins consistante, plus labile, soumise aux caprices du moment
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12
Q

Sur quoi insistons-nous en utilisant le terme de réalité psychique?

A
  • En utilisant le terme de réalité psychique = insistance sur sa consistance propre, sa «résistance» propre, son autonomie propre
  • Réalité psychique :
    • ce sur quoi l’on bute, ce qu’on ne peut négliger sans conséquence
  • L’une des réalités fondamentales de l’être humain
    –> On arrive en rencontre, c’est l’objet de notre intérêt, de notre recherche. C’est dans la réalité psychique qu’on travaille.
  • «On naît, on vit, on meurt, on tue, on jouit en rapport avec la réalité psychique. On signifie le monde et la vie en fonction d’elle» - Roussillon
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13
Q

Comment la réalité psychique est une réalité objective?

A

Est une réalité objective :
* principes, contraintes, lois et effets propres qui conditionnent la manière dont…
- on «vit» les événements,
- on appréhende les relations,
- on leur donne un sens particulier

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14
Q

Qu’est-ce que la réalité psychique produit?

A

Elle «produit» la représentation que nous pouvons nous construire de ce qui se passe en nous ou dans nos relations avec les autres
–> Tout ce que je capte (ce qui se passe en moi et à l’extérieur, comme dans mes relations) se loge à l’intérieur de moi sous forme de représentation.

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15
Q

Comment la réalité psychique est organisée?

A
  • Mais c’est une réalité complexe qui possède une partie cs et une large partie ics, inconnue de la perception directe, et néanmoins active
    • Mais cela demeure organisé et même plusieurs fois «organisé» par différents types de processus
    • Rationalité (processus secondaires) et irrationalité (processus primaires)

–> Conscience : je suis sur mes gardes en rencontrant des personnes. Inconscient : d’où cette méfiance provient.
–> Processus : la façon dont on fait bouger les représentations
* Processus secondaires : à quoi on a accès dans la réalité, ça fait du sens (se retrouve plutôt dans le Moi)
* Processus primaires : Ça bouge de façon irrationnelle (se retrouve plutôt dans le Ça)

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16
Q

Qu’est-ce qu’implique le point d’échappée radicale dans la réalité psychique?

A
  • Possède un point d’échappée radicale (inconscient)
  • Qui interdit de penser qu’elle peut être connue, comprise et saisie en totalité
  • Il reste, et sans doute restera toujours, une zone d’ombre, un point d’énigme interne
  • Cependant, ce constat nous blesse
  • Nous nous défendons contre :
    • l’échappée qu’il impose
    • l’énigme interne qu’il représente
    • les processus ics et la perte de maîtrise qu’il implique
    • la blessure qu’il inflige à notre narcissisme
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17
Q

Comment se défendre face à notre réalité psychique?

A

1ère défense :
* Tenter de «disqualifier» la zone d’ombre de notre fonctionnement psychique, cette part inconnue et énigmatique de nous-même
* On va tenter de l’ignorer, la «refouler», comme si elle n’existe pas
* Défense et protection sont élevées

2ième défense :
* Tenter d’obturer, de suturer la brèche qu’elle représente soit avec des «raisons», des rationalisations qui visent à réduire ou à faire disparaître le caractère énigmatique
- (ex. la fatigue, le tempérament, l’hérédité, le caractère)
* Ce n’est pas impertinent, mais utilisé avant tout pour tenter de recouvrir l’énigme de son sens

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18
Q

Qu’est-ce que nous pouvons faire lorsque nous acceptons la manifestation et la question de l’inconscient?

A
  • Quand nous nous décidons à en accepter la manifestation et la question, nous pouvons :
    • chercher à aborder et à comprendre les particularités de cet autre monde qui nous habite, de cette «autre scène» que nous abritons dans les profondeurs de notre vie interne
    • et commencer à tenter de construire des représentations du sens caché
  • La cs est le seul «organe» dont nous disposons pour connaître ce qui se trame dans notre «for intérieur»
  • La reconnaissance et l’existence d’une partie ics de notre vie psychique est le premier pas de l’interrogation sur son sens, premier moment de son exploration

–> Une fois que le patient accepte, son engagement s’accentue et tente de trouver le sens caché à avec le thérapeute

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19
Q

Comment Freud conçoit l’appareil psychique?

A

Le terme appareil suggère l’idée d’une tâche, voire d’un travail
- L’appareil psychique est vu comme exerçant une action
* sur les excitations ou l’énergie (pulsionnelle),
* sur les représentations qui l’habitent

  • Freud se représente également l’appareil psychique comme un lieu susceptible de loger des contenus psychiques :
    • Représentations, affects, etc.
  • Il différencie des lieux psychiques spécifiques, (plus tard appelés instances), disposés dans un certain ordre, les uns par rapport aux autres
    • Une représentation spatiale devient possible, ainsi qu’une représentation graphique
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20
Q

Quels sont les processus se déroulant dans l’appareil psychique?

A

Freud aborde le fonctionnement de l’appareil psychique lorsqu’il décrit les processus psychiques s’y déroulant

  • Les processus primaires régissent le fonctionnement de l’inconscient
  • Les processus secondaires font loi dans le système perception-conscience
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21
Q

Quels sont les deux modèles différents et successifs que Freud a produit pour l’appareil psychique?

A

On réfère à ces modèles par l’expression topique (freudienne) :
* La 1ère topique freudienne définit 3 systèmes :
l’inconscient, le préconscient et le conscient

  • La 2ième topique freudienne traite de 3 instances :
    le Ça, le Moi et le Surmoi
  • Il est possible de proposer une forme d’intégration de la 1ère topique au sein de la 2ième topique :
    • Même si Freud n’a pas nécessairement cherché à le faire
  • Il est peut-être utile de référer à l’un ou l’autre des deux modèles topiques :
    • Afin d’éclairer des enjeux cliniques
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22
Q

Quelle est la fonction de l’appareil psychique?

A
  • La fonction de l’appareil psychique serait, ultimement, de maintenir au niveau le plus bas possible l’énergie interne
  • À travers différents écrits, Freud évoque divers principes au sujet de cette recherche d’équilibre (homéostasie) et de moindre excitation :
    • Ex. Le principe de constance

–> L’énergie est constamment présente. On utilise l’image d’une rivière qu’on ne veut pas qu’elle déborde, donc on la maintient la plus bas possible. Le plus n’est pas qu’elle soit vide, jusqu’elle soit maintenue à son plus bas.

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23
Q

Qu’est-ce que le principe de constance?

A

La constance est obtenue :
* Par la décharge de l’énergie déjà présente
* Par l’évitement de ce qui pourrait accroître la quantité d’excitations et la défense contre cette augmentation

–> Quand je ne suis pas confronté à des obstacles trop fort, j’ai des besoins de décharge et d’évitement moins présents

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24
Q

Quels sont les trois points de vue que Freud a proposé pour une description métapsychologique du processus psychique?

A
  • Économique
  • Dynamique
  • Topique

–> Pour concevoir la réalité psychique, on la place dans un appareil psychique organisé avec plusieurs niveaux. Pour voir comment ça se passe, on utilise trois points de vue.

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25
Q

Qu’est-ce que le point de vue topique?

A

Considère les processus psychiques sous l’angle de leur appartenance à un appareil psychique conçu comme un ensemble de systèmes différenciés (1ère topique, 2ième topique)

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26
Q

Qu’est-ce que la première topique?

A

La première topique distingue trois systèmes :
- Inconscient
- Préconscient
- Conscient

  • Chacun a sa fonction, son type de processus, son énergie d’investissement et ses contenus représentatifs
  • Entre chacun des systèmes, Freud situe des censures :
    • Qui inhibent et contrôlent le passage de l’un à l’autre des systèmes
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27
Q

Qu’est-ce qui marque l’aspect fonctionnel/spatial de la théorie de l’appareil psychique?

A
  • Le terme de censure marque l’aspect fonctionnel mais aussi spatial de la théorie de l’appareil psychique
  • Freud emploie parfois les images d’antichambre, de frontière ou de gardien
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28
Q

Quel est le rôle de la censure dans la première topique?

A
  • Entre les différents systèmes, l’énergie et les représentations ne circulent pas sans contrôle ainsi la censure est un genre de barrière vigilante qui contrôle l’accès des représentations d’un système à l’autre.
  • Son rôle premier est de sauvegarder l’équilibre.
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29
Q

De quoi est constitué l’inconscient?

A

L’inconscient comme système est constitué de contenus refoulés qui se sont vus refuser l’accès au système préconscient-conscient par l’action du refoulement

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30
Q

Quelle est la définition de l’inconscient?

A
  • Partie la plus archaïque de l’appareil psychique, la plus proche de la source pulsionnelle
  • Son contenu est constitué essentiellement de représentations de ses pulsions
  • L’ics contient donc des représentations qui n’ont jamais été cs ou des représentations qui ont été antérieurement cs qui à la suite de certaines circonstances ont été repoussées dans le monde de l’ics
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31
Q

Quelle est la relation entre l’inconscient et le psychisme?

A
  • L’inconscient freudien est une notion topique et dynamique qui s’est dégagée de l’expérience clinique
  • Le psychisme n’est pas réductible au conscient
  • Certains contenus deviennent accessibles à la conscience, une fois seulement les résistances surmontées
  • Les pensées inconscientes influencent la vie psychique consciente et déterminent la formation des symptômes
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32
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’inconscient?

A
  1. Siège des forces dynamiques qui dirige directement ou indirectement les comportements
  2. Ces forces ics essaient d’exprimer la réalité ics et refoulée de l’individu
    - Les idées ou représentations issues de ces forces ics ne sont pas volontairement évocables et sont difficilement accessibles à l’introspection
  3. L’ics ne contient que des forces de type entièrement irrationnel donc qui n’obéissent à aucun contrôle cs et échappent à toute logique interne ou externe
  4. Les représentations ics ne sont pas soumises au temps et n’ont aucun lien logique avec la réalité immédiate
  5. L’ics est soumis au principe du plaisir qui de sa fonction tend à la satisfaction immédiate des besoins qui sont directement issus des pulsions ics
  6. L’ics ne doit être considéré ni comme immoral, ni comme amoral mais plutôt qu’il ne connaît que la tendance dynamique et la satisfaction ou la non-satisfaction de cette tendance (instinctive)
  7. L’ics est issu d’un certain noyau héréditaire et phylogénétique (instinct) mais pour l’essentiel, il est constitué historiquement au cours de la vie de l’individu et plus précisément pendant son enfance jusqu’à l’adolescence
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33
Q

Quels sont les caractères essentiels de l’inconscient?

A
  • Ses contenus sont des représentants des pulsions
  • Ils sont régis par les processus primaires
  • Fortement investis de l’énergie pulsionnelle, ils cherchent à faire retour dans la conscience et dans l’action
  • Ils ne peuvent avoir accès au système Pcs-Cs que dans des formations de compromis, après avoir été soumis aux déformations de la censure
    –> Compromis : ma mère va être représentée par ma voisine (une poussée de représentations veut monter, mais la censure transforme/déguise cette représentation)
  • Plus particulièrement, des désirs de l’enfance connaissent une fixation dans l’inconscient
34
Q

Que sont les processus primaires?

A

L’énergie s’écoule librement dans le but d’une décharge la plus rapide possible par les voies les plus courtes
- Principe de plaisir

35
Q

D’où provient le terme pulsion?

A

Le terme pulsion a été introduit dans les traductions françaises de Freud pour l’allemand Trieb (trieben = poussée)

Le Standard Edition (traduction en langue anglaise) a préféré le terme instinct, ce qui ne va pas sans contestation

36
Q

Qu’est-ce qu’une pulsion?

A
  • La pulsion est l’un des concepts fondamentaux
  • Elle est ce qui met en mouvement le processus psychique, ce qui provoque le travail psychique
  • La pulsion est ce qui donne le sens, la direction du processus psychique, son vecteur
37
Q

Comment la pulsion influence l’attention de la psyché et la réalité extérieure?

A
  • Ce qui attire l’attention de la psyché, c’est ce qu’elle investit, et elle l’investit en fonction de la pulsion
  • La perception/la réalité extérieure doivent-elles être «pulsionnalisées», investies par la pulsion pour prendre sens
    –> On pulsionnalise en fonction de notre intériorité
38
Q

Comment l’expérience subjective prend un sens?

A
  • L’expérience subjective se présente à la psyché sous la forme d’une «matière première», que la vie psychique va petit à petit travailler, transformer, transposer, pour «produire» le sens
  • Cette «matière première» est hypercomplexe :
    • elle amalgame en une forme première différentes perceptions, différentes sensations, mais aussi différentes «motions pulsionnelles», différents mouvements pulsionnels qui animent celle-ci et représentent la manière dont la psyché investit ce qui se produit, dont elle vectorise (oriente) le «travail psychique»

–> La matière première est ce qu’il y a de plus proche de l’objectivité, c’est la réalité extérieure. Elle est captée par mon système de réalité-conscience (je perçois la lumière, j’ai des sensations en lien avec cette réalité)
–> C’est subjectif ce que ma psyché va faire avec la matière première puis elle va produire un sens (ce que la matière première représente pour moi). Il va y avoir une réalité subjective de la salle de classe que je vois (qu’est-ce que ça me fait vivre, comment je la vois)

39
Q

Comment l’excitation crée un désir?

A

Excitation –> pulsion –> motion pulsionnelle –> désir

–> L’excitation et la pulsion se forment dans l’inconscient. La pulsion se met en mouvement jusqu’au conscient où le désir est créé

40
Q

Qu’est-ce que l’excitation?

A

état de la pulsion peu organisé, peu représenté dans son but, son objet. L’excitation est diffuse, la direction n’est pas très précise, mais il y a néanmoins l’idée d’une tension à évacuer d’une manière ou d’une autre

41
Q

Qu’est-ce que la pulsion (dans le vocabulaire de la vie pulsionnelle)?

A

état de l’excitation vectorisée, organisée vers un but, qui possède une poussée directionnelle

42
Q

Qu’est-ce qu’une motion pulsionnelle?

A

une composante de la pulsion. La plupart du temps, ce que l’on appelle en clinique une pulsion concerne en fait une motion pulsionnelle. La pulsion elle-même est une entité théorique; l’entité clinique est plutôt celle de la motion pulsionnelle, soit la manière dont la pulsion se manifeste

43
Q

Qu’est-ce qu’un désir?

A

poussée pulsionnelle, une motion pulsionnelle appropriée par un sujet, reprise à son compte par le sujet. On peut en effet accepter la poussée pulsionnelle, on se sent alors porteur d’un désir, ou au contraire en refuser la teneur, la représentation ou la force, et la pulsion peut produire une crainte, une menace, une effraction potentielle pour la psyché

44
Q

Comment la notion de pulsion peut être perçue dans une perspective dualiste?

A

Différentes théories des pulsions seront proposées :
* Les pulsions de conservation de l’espèce (pulsions sexuelles) VS les pulsions d’auto-conservation (pulsions du Moi)

  • Les pulsions de vie (sexuelles) VS les pulsions de mort
45
Q

Comment la pulsion est vue dans la théorie freudienne?

A
  • Dans la théorie freudienne, la pulsion est vue comme un concept limite entre le psychisme et le somatique
  • Une force qui attaque l’organisme de l’intérieur et le pousse à accomplir certaines actions susceptibles de provoquer une décharge d’excitation
  • Au plan psychique, elle n’apparaît pas en tant que telle, mais plutôt par ses représentants
46
Q

Quels sont les représentants de la pulsion?

A

Les représentants de la pulsion sont conçus comme une sorte de délégation du somatique dans le psychique :
- Le représentant-représentation (contenu)
- Le représentant-affect (quantum d’affect; énergie)
* Somme d’excitations, énergie d’investissement, force pulsionnelle, poussée, etc.

47
Q

Dans l’étude de la sexualité, Freud a montré que la pulsion sexuelle :

A

Découle d’une source somatique (zone corporelle)

Revêt une poussée (aspect quantitatif)
–> Quantité d’énergie

Prend un objet

Poursuit un but

48
Q

Qu’est-ce que le préconscient?

A
  • Partie très superficielle et très externe qui contient toutes les images, les idées, les souvenirs, les affects qui peuvent être évoqués seulement à la suite d’un certain effort mental
  • Ce qui est implicitement dans l’activité mentale, sans être posé pour autant comme objet de cs
  • ce que l’on peut faire revenir assez rapidement
    Ex. ce que l’on a mangé hier soir
  • Des éléments descriptivement ics mais accessibles à la cs
49
Q

Par quels processus est régi le système du préconscient?

A

Système régi par les processus secondaires
(mais de façon absolue)

50
Q

Que sont les processus secondaires?

A

Utilisation de voies détournées pour satisfaire le désir.
- Principe de réalité

51
Q

Comment l’information circule au préconscient?

A

Le préconscient est séparé de l’ics par une 1ère censure qui ne permet pas aux contenus et processus ics de passer dans le pcs sans subir de transformations

Le préconscient est séparé du cs par une 2ième censure qui sélectionne plus qu’elle ne déforme; sa fonction consistant à éviter la venue à la cs de préoccupations perturbantes (favorise l’exercice de l’attention)

52
Q

Quelle est la différence entre la réticence et la résistance?

A

La réticence est éprouvée devant l’accès à la cs d’éléments pcs tandis qu’une réelle résistance s’opère dans le cas d’éléments ics

53
Q

Qu’est-ce que le conscient?

A

C’est l’ensemble des idées, des images, des souvenirs, des émotions que l’individu est capable d’évoquer d’une façon volontaire et qu’il peut ainsi contrôler selon ses désirs

54
Q

Qu’est-ce que le système de perception-conscience?

A
  • Se situe à la périphérie de l’appareil psychique
  • Reçoit les informations du monde extérieur et du monde intérieur
  • Est conçu comme un système qui ne conserve aucune trace durable des excitations (contrairement aux systèmes pcs et ics)
  • Siège de la vigilance, de l’attention, de la perception
55
Q

Quelles sont les représentations dans le conscient?

A

La représentation de chose :
* Est essentiellement visuelle
* Se relie à l’ics, à la notion de réactivation de traces mnésiques, à la recherche d’identité de perception et aux processus primaires en général
–> - Des images, recherche à être perçu par le conscient

La représentation de mot :
* Est essentiellement acoustique (verbale)
* Se relie aux systèmes pcs-cs, à la recherche d’identité de pensée et aux processus secondaires en général
–> On peut le mettre en mot
–> On veut avoir un sens, recherche le rationnel

56
Q

Comment est introduite la représentation de mots?

A
  • La représentation de mots est introduite dans une conception qui lie la verbalisation et la prise de cs
    • En s’associant à une image verbale, l’image mnésique (représentation de chose) peut acquérir l’indice de qualité spécifique de la cs
57
Q

Qu’est-ce que le passage du processus primaire au processus secondaire implique?

A

La liaison entre les représentations de choses et les représentations de mots

IMPORTANCE DE LA THÉRAPIE

58
Q

Qu’est-ce que la 2ième topique?

A
  • À partir de 1920, Freud élabore un 2ième modèle pour l’appareil psychique
  • Différents motifs interviennent dans cette évolution théorique :
    • Pour comprendre le conflit psychique, faire coïncider l’ics avec le refoulé et la cs du sujet avec le pôle défensif de la personnalité ne suffit plus à rendre compte de la complexité des opérations défensives ics
  • Élargissement du modèle initial (ex. le Surmoi, le Moi)
    1ère topique : censures étanches
    2ième topique : systèmes interconnectés
59
Q

Qu’est-ce que le Ça?

A

Pôle pulsionnel de la personnalité :
* Réservoir des pulsions et des instincts non organisés

  • Il est ouvert à son extrémité du côté somatique
    –> Une partie libérée en montant les censures (se met en mot)
    –> Une partie libérée par le corps, surtout lorsqu’il y a un excès de tensions/pulsions comme un mot de tête, difficultés à s’endormir = SOMATIQUE
  • Ses contenus, expression psychique des pulsions, sont ics
    • En partie, héréditaire et innés
    • En partie, refoulés et acquis
  • Fait partie de l’ics et est régi par le principe du plaisir et les processus primaires
    –> Les pulsions ne sont pas rationnelles
  • Il n’a pas de mode d’organisation spécifique (sinon les processus primaires) et des tendances contradictoires peuvent y coexister
60
Q

Quel est le but du Ça?

A
  • Diminuer ou éliminer les tensions issues des instincts et des pulsions et cela sans tenir compte de la réalité extérieure
  • Point de vue économique :
    • c’est le réservoir premier de l’énergie psychique
  • Point de vue topique :
    • il entre en conflit avec le Moi et le Surmoi
  • Point de vue génétique :
    • il est présent à la naissance et les autres instances en sont des différenciations ultérieures
      –> Un bébé à la naissance, c’est une boule de Ça : s’il a faim, il pleure peu importe l’endroit ou encore le contexte dans lequel il se trouve.
61
Q

Qu’est-ce que le Moi?

A

Représentant des intérêts de la totalité de la personne :
* Instance psychique dont la partie cs régit les fonctions mentales telles que le raisonnement, la mémoire, etc. et une partie des émotions

  • Adaptation de l’individu à la réalité extérieure
  • Le siège de la cs
  • Le lieu de contrôle de la motilité et de la perception
  • Une instance comportant 3 niveaux de cs
    (processus ics, pcs et cs)
  • Un appareil de régulation et d’adaptation à la réalité
    • Principe de réalité
  • Un médiateur qui s’efforce de tenir compte d’exigences contradictoires, de 3 provenances :
    • Du Ça, du Surmoi et du monde extérieur
  • Est l’opérateur des mécanismes de défense (ics)
62
Q

Quel est le but du Moi?

A
  • Jouer le rôle de médiateur entre les pulsions du Ça et les contre-pulsions du Surmoi, et de développer son potentiel et ses aspirations cs
  • Freud précise que l’instance refoulante est le Moi
  • Le Moi ne se définit plus par un type d’énergie pulsionnelle spécifique (comme dans la 1ère théorie des pulsions: pulsions sexuelles vs pulsions du Moi)
    • L’énergie utilisée par le Moi est empruntée au grand fonds commun (le Ça, pôle pulsionnel), mais sous forme notamment d’énergie désexualisée, sublimée

–> On ne définit pas les types de pulsions, on parle du Moi en général comme médiateur
–> Son énergie est emprunté à l’appareil psychique en général.

63
Q

Par quoi se caractérise le Moi?

A

Se caractérise par une recherche d’unité, de synthèse des expériences et des identifications (contrairement aux tendances éparses et contradictoires du Ça)

64
Q

Par quels processus le Moi est-il influencé?

A

Peut être influencé par les processus primaires, même s’il tend à privilégier les processus secondaires (dans son rôle de modérateur et d’inhibiteur des processus primaires)

–> Moi est dans le rationnel et la logique pour analyser le tout, peut être influencé par des processus primaires (ça a été plus fort que moi), mais plus rarement.

65
Q

Comment le Moi est délimité du Ça?

A

Est une instance qui se différencie progressivement du Ça, au contact avec la réalité, mais dont les limites ne sont pas si tranchées avec le Ça
- Le refoulé du Moi communique avec le refoulé du Ça

66
Q

De quoi le Moi est-il le produit résultant?

A

Le Moi est vu comme le produit résultant d’opérations mentales telles l’introjection et l’identification

–> Introjection : je prends quelque chose de l’extérieur et je l’intériorise (maman qui sourit introjecte la réaction de sa mère qui est heureuse de le voir sourire)
* Dans l’idéal, on introjecte des éléments positifs. L’introjection d’éléments négatifs amène une identité fragile

–> Identification : vouloir faire comme des personnes modèles

67
Q

Qu’est-ce que le concept de narcissisme?

A

Le Moi peut faire l’objet d’un investissement pulsionnel de la part du Ça :
- Le concept de narcissisme

–> Avec ce que j’introjecte et les modèles auxquels je m’identifie, je crée ma confiance en soi (narcissisme : je suis bonne pour faire plein de choses)
–> Narcissisme est un concept présent chez tout le monde

68
Q

Qu’est-ce que le Surmoi?

A

Intériorise les exigences et les interdits parentaux :
* Instance psychique issue des interdits parentaux et des valeurs sociales qui indique à l’individu les règles à suivre et les comportements à adopter
–> Le Surmoi intériorise les réactions des parents/société lorsque la personne ne respecte ces interdits et valeurs. Si l’enfant se fait violenter, par exemple, il aura un système très punitif du Surmoi.

  • N’est pas une instance franchement autonome et sa partie ics plonge aussi dans le Ça
    –> Le Surmoi n’est pas infaillible. S’il a de la difficulté à tenir devant le Ça, il se punira ou culpabilisera probablement.
  • Est une partie qui se différencie du Moi et se constitue par intériorisation des exigences et des interdits parentaux :
69
Q

Quel est le rôle du Surmoi?

A

Exerce un rôle de juge ou de censeur à l’égard du Moi
* Rôle de cs morale
* Rôle d’auto-observation
* Rôle de formation d’idéaux

70
Q

Quel est le but du Surmoi?

A

Protéger l’individu entre une invasion massive des pulsions du Ça qui ne respecterait pas le principe de réalité et mettrait en péril l’équilibre psychique de ce dernier

71
Q

Quelle est la constitution du Surmoi?

A
  • Poursuit une séquence d’évolution, celle des instances idéales
    • Moi idéal, Idéal du Moi, Surmoi
  • Ne doit pas être assimilée à une identification à des personnes (les parents), mais plutôt à des instances parentales (le Surmoi des parents)

–> On commence en ayant un Ça, on développe lentement notre identité en devant un Moi.

  • Idéal du Moi : plus sensible à ce que mes parents me transmettent (début 3 ans). Le discours des parents n’est pas nécessairement intégré, mais j’y aspire et je travaille pour y arriver (être poli par exemple) = MODÈLE AUQUEL J’ASPIRE
  • Surmoi : j’ai intégré tout cela. En construction entre 3 et 5 ans. 5-6 ans, c’est plus solide = MODÈLE INTÉGRÉ
    • On intègre les valeurs et les règles que le Surmoi des parents m’on transmis
72
Q

Qu’est-ce que l’idéal du moi?

A
  • Instance psychique qui fait partie des instances surmoïques et qui est liée au modèle auquel le sujet cherche à s’identifier
  • Idéal du moi = aspirations parentales
  • Il naît du besoin d’affection et d’approbation

–> Je veux que mon parent soit fière de moi
–> Ce qui va valoriser, ça va être cette perception de mon Moi idéal à ce moment (à 2 ans, je suis le plus fort, mes souliers courent vite)

73
Q

Quel est le but de l’idéal du moi?

A

Être un point de référence du Moi

–> L’enfant a besoin d’entendre la reconnaissance du parent

74
Q

Qu’est-ce que le point de vue dynamique?

A
  • Envisage les phénomènes psychiques sous l’aspect descriptif du conflit et des forces en présence exerçant une certaine poussée :
    • La poussée étant en dernier ressort d’origine pulsionnelle
  • Met l’accent sur l’opposition entre les forces en présence
    –> Comment ça bouge, s’alterne
  • La psychanalyse apporte une vision dynamique de l’ics (et non pas statique, comme auparavant)
  • Le caractère dynamique de l’ics s’illustre par la notion de formations de compromis
  • Pour être admis dans le cs, le refoulé peut revenir en symptôme ou en empruntant la forme de rêve ou toute autre production de l’ics
75
Q

Qu’est-ce que les rejetons du refoulé?

A
  • Cette expression met l’accent sur l’action dynamique de l’ics :
    • Dont la pression constante a tendance à faire resurgir dans la cs et dans l’action des productions en connexion plus ou moins lointaine avec lui
    • Les dérivés du refoulé deviennent à leur tour l’objet de nouvelles mesures de défense
76
Q

Qu’est-ce que le point de vue économique?

A
  • L’économique étudie la façon dont circule l’énergie psychique sous un angle quantitatif et de la façon dont elle s’investit et se répartie entre les différentes instances
    –> Aspect quantitatif : ça peut être plus intense par moment et moins par d’autres moments.
  • Considère les processus psychiques sous l’angle de la circulation et de la répartition d’une énergie quantifiable
    • L’énergie est susceptible d’augmentation, de diminution, d’équivalence
  • Prend en considération les investissements dans leur modalité, les variables de leur intensité, les oppositions qui s’établissent entre eux (notion de contre-investissement)
77
Q

Comment le principe de plaisir s’inscrit dans le point de vue économique?

A
  • La loi qui régit d’abord l’activité psychique en lui donnant pour but d’éviter le déplaisir et de rechercher le plaisir (décharges pulsionnelles)
    –> Ce qu’on veut, c’est libérer cette tension en trop qui pourrait s’accumuler
    –> Le but est de libérer le surplus (pour s’accorder avec le principe de plaisir)
    –> Appuyer sur des processus primaires puisque ce n’est pas rationnel
  • Notion de plaisir :
    • le plaisir se définit comme une réduction maximum de la tension énergétique, les pulsions ne cherchent qu’à se décharger de la façon la plus immédiate
  • Processus primaire :
    • l’état libre de l’énergie psychique dont le but est de faciliter la décharge des pulsions
78
Q

Quelles sont les caractéristiques du processus primaire?

A
  • Le besoin de décharge et de satisfaction immédiate
  • L’absence de cohérence, de relations logiques
  • La méconnaissance des relations temporelles
  • La méconnaissance du principe de réalité
  • La compulsion de répétition qui obéit, au principe d’identité de perception
79
Q

Comment le principe de réalité s’inscrit dans le point de vue économique?

A

La loi qui assujettit l’activité (énergie) psychique à des règles instaurées par la réalité extérieure

  • Processus secondaire :
    • état lié de l’énergie psychique dont le but est de satisfaire les besoins cs et ics de l’individu en tenant compte avant tout de leur compatibilité avec la réalité
80
Q

Quelles sont les caractéristiques du processus secondaire?

A
  • A pour but de modérer les processus primaires en obéissant, lui, au principe de réalité, à la logique, à la cohérence
  • Obéit au principe d’identité de pensée et non plus à l’identité de perception
81
Q

Comment faire la différence entre le processus primaire et le processus secondaire?

A
  • Le processus primaire vise à retrouver une perception identique à l’image de l’objet résultant de l’expérience de satisfaction du désir
  • Dans le processus secondaire, l’identité recherchée est celle des pensées entre elles
    • Contrôle de la perception
    • Épreuve de réalité
    • Anticipation, ordination temporelle
    • Pensée logique, cohérente, rationnelle
    • Élaboration des représentations par le langage, etc.