Cours 2 Flashcards
(21 cards)
Quels sont les trois champs d’intérêt en psychopathologie ?
- L’observation et l’exploration
- La causalité
- La thérapeutique
Qu’est-ce que l’observation et l’exploration ?
Classer, nommer, relier les faits cliniques.
Il s’agit de comment on classe les différentes pathologies ? On ne s’intéresse pas au pourquoi mais on observe des faits cliniques, on les relies entre eux et on les classe.
Qu’est-ce que la causalité ?
Dégager les facteurs susceptibles de produire les faits cliniques.
On essaie de comprendre les facteurs causals. On s’intéresse aux causes, que sont les facteurs qui vont produire des faits cliniques
Qu’est-ce que la thérapeutique ?
Mise en place de dispositifs ayant pour but de diminuer le symptôme observable ou la souffrance de l’individu.
On s’intéresse à comment est-ce qu’on traite ça ? Ce qu’on traite et la manière dont on envisage le traitement diffère selon les approches.
Le symptôme n’est pas nécessairement corrélé avec la souffrance, certaines personnes sont bien avec leur traitement (épisode maniaque qui dit qu’il était tellement bien même s’il avait des comportements autodestructeurs).
Qu’est-ce que la vision psychanalytique/psychodynamique de la sexualité ?
Vision psychanalytique/psychodynamique : tout le monde est un peu normal et anormal en même temps. On est sur un continuum. Nous emmène à percevoir la personne humaine comme ayant une part d’ombre, des parties moins fonctionnelles. «Toute personne normale n’est en fait que moyennement normale ».
Qu’est-ce que la normalité comme concept statistique ?
Est normal ce qui est observé chez une grande partie des individus.
La plupart des gens sont vêtus, si qqn arrivait sans vêtements, ce serait anormal car la majorité des gens sont habillés. Le problème est qu’on va considérer ce qui est en haut vs en bas de la moyenne sans distinctions (ex : QI).
Qu’est-ce que la normalité comme norme sociale ?
L’anormalité comme «déviance», comme ne répondant pas aux règles de vie en groupe ou à ce qui est attendu dans une situation donnée
On s’habille en public. Pas juste une question de chiffres mais une question de ce que ça suscite aux normes sociales (contexte, culture)
Qu’est-ce que la normalité comme absence de maladie ?
- Quand il n’y a pas de maladies
- Critère qui peut devenir délicat : la dépression fait partie du processus de deuil et c’est donc le cheminement normal. Traverser un deuil implique de traverser qqch de dépressif. Ce serait comme dire qu’être en santé signifie n’être jamais malade. Desfois être en santé va impliqué d’être malade et de pouvoir régresser (certaines personnes vont lutter contre la peine)
- Exemple de la dépression dans le deuil et la mélancolie (Freud, 1915)
- Le faux-self chez Winnicott (1964, 1967) : Observe ça chez des personnes qui sont trop normales (suradaptation à la vie qui cache une grande souffrance). Forme de défense contre l’environnement puisque celui-ci n’est pas adapté pour lui et on doit donc s’adapter à son environnement. Emmène à repenser la normalité. La normalité n’est pas un état de perfection psychique mais une psychée capable d’être en mouvement selon les différentes expériences de vie. Le faux-self se fait inconsciemment.
Vrai ou faux : la santé et la maladie sont des concepts entièrement opposés ?
Faux. La maladie fait parfois parti de la santé. La santé fait aussi partie de la maladie car on a quand même des partie saines. C’est la partie en santé qui va consulter en psychothérapie (la partie qui est capable d’aller chercher de l’aide et parler à l’autre)
La maladie est, parfois, adaptative (être en santé peut impliquer d’être malade…)
Également, santé et normalité ne sont pas nécessairement des équivalence
Qu’est-ce qu’un symptôme ?
Un signe qui est lié à un état (morbide) et qui peut permettre de le déceler
Ex: perte d’appétit, fatigue, tristesse => possibles symptômes d’un état dépressif
Symptômes rapportés par le patient et symptômes observables par le clinicien.
Symptômes a une coche de plus que le signe car on peut les associer à un état. On ne peut pas conclure un état dépressif avec ses symptômes.
Quel est la différence entre un symptôme subjectif et objectif ?
Symptômes subjectifs : rapportés par le patient (je suis triste, j’arrive à rien faire, j’ai pas d’énergie)
Objectifs : observable par le clinicien (tremblements, contact visuel fuyant, pleure)
Qu’est-ce qu’un signe ?
Quelque chose de perçu qui permet de conclure à l’existence d’une autre chose, permet d’identifier autre chose
Ex: bailler est un signe de fatigue
Qu’est-ce qu’un syndrome ?
Regroupement de plusieurs symptômes qui constituent une entité clinique reconnaissable. Permet de dégager des hypothèses diagnostiques
Ex : Qqn qui a des flashbacks, des cauchemars, des épisodes dissociatifs, anxiété : on est pt vers un syndrome traumatique. Intermédiaire entre les symptômes et la maladie comme telle qui nous emmène vers un diagnostic plus précis
Pourquoi le symptôme va avoir une signification différente selon les différentes approches ?
Le symptôme peut être conçu comme qqch qu’on veut traiter mais aussi peut être conçu de manière à comprendre la souffrance de la personne
Les gens qui consultent ont un symptome (le symptome fait souffrir mais emmène aussi à aller chercher de l’aide)
Pourquoi veut-on classer les pathologies ?
- Buts scientifiques (pour la recherche) et pratiques ?
- Permet une communication entre les chercheurs et entre ces derniers et les cliniciens : Pas besoin d’expliquer tout lorsqu’on dit que la personne a un trouble bipolaire (facilite la communication). Peut effacer des spécifités à un individu (tous les patients qui ont un trouble anxieux ne sont pas les mêmes personnes et le trouble ne se manifeste pas de la même façon. Efface la personne derrière le diagnostic). Desfois on peut aussi surdiagnostiquer .
Quelles sont les 2 perspectives de la pathologie ?
Prédictive (pronostic) : pour tel type de pathologie, on peut aller vers ça (se réferer aux connaissances actuelles)
Thérapeutique : qu’est-ce qu’on vient traiter et comment on le traite ?
Quel est l’idéal dans l’encadrement de la démarche de diagnostic ?
Dans l’idéal emmener des questionnements plutôt qu’une fermeture
Quelles sont les 2 types de classification
L’approche descriptive du DSM-5 : fonctionne par description et assemblage de critères
L’approche structurale : on s’intéresse aux différentes structures de personnalité
Qu’est-ce que le conditionnement opérant ?
Le comportement est donc émis par un organisme plutôt que déclenché par un stimulus
Il y a le renforcement et la punition.
Qu’est-ce que le renforcement ?
Le renforcement augmente le taux de probabilité d’apparition d’une réponse.
Renforcement positif/négatif : ne signifie pas de valeurs morales
Positif : on ajoute qqch dans l’environnement (nourriture quand le rat pèse sur le bouton)
Négatif : on retire qqch dans l’environnement (ya un bruit fatiguant et quand on éteint la lumière, le bruit s’arrête)
Qu’est-ce que la punition ?
Diminue le taux de probabilité d’apparition d’une réponse
Punition positive : fessée, contravention
Négative : je te retire le lego si tu frappes ton frère