Cours 7 Flashcards

(27 cards)

1
Q

expliquer dissociation

A

-Les troubles dissociatifs sont caractérisés par une disruption de, et/ou une discontinuité dans, l’intégration normale de la conscience, la mémoire, l’identité, l’émotion, la perception, la représentation du corps, le contrôle moteur et le comportement (DSM-5, p. 291)
-Ses manifestations vont du normal au pathologique: être dans la lune jusqu’aux manifestations du DSM
Métaphoriquement, ce mécanisme agit comme un disjoncteur pour gérer les excès d’intensité émotionnelle
-La dissociation a une valeur adaptative à court terme, en «séparant» l’individu de l’expérience traumatique

Quand on vit un trauma, il y a qqch qui coupe à qq part. on peut couper sensoriellement avec notre émotion ou notre mémoire. Donc on peut faire qqch sans se rendre compte qu’on le fait.

Valeur adaptative: si gros accident, on se coupe émotionnellement pour pouvoir aider une autre personne. Se faire manger par un lion et on se ressens rien.

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2
Q

expliquer dépersonnalisation/déréalisation critères et définir le terme

A

A. Expériences prolongées ou récurrentes de dépersonnalisation, de déréalisation, ou bien des 2:

Dépersonnalisation: Expériences d’irréalité, de détachement, ou bien d’être un observateur extérieur de ses propres pensées, de ses sentiments, de ses sensations, de son corps ou des ses actes (ex. altérations perceptives, déformation de la perception du temps, impression d’un soi irréel ou absent, indifférence émotionnelle et/ou engourdissement physique)

Déréalisation: Expériences d’irréalité ou de détachement du monde extérieur (ex. les personnes ou les objets sont ressentis comme étant irréels, perçus comme dans un rêve, dans un brouillard, sans vie ou bien visuellement déformés)

B. Pendant les expériences de dépersonnalisation ou de déréalisation, l’appréciation de la réalité demeure intacte différence entre épreuve de la réalité et expérience de la réalité On sait qu’on est pas dans la réalité et que ce n’est pas normal. C’est notre sensation de la réalité qui est altéré, et on le sait que c’est altéré

C. Les symptômes sont à l’origine d’une détresse cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaine importants

D. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (ex. abus de drogues, médicament) ou à une autre affection médicale (ex. épilepsie)

E. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental, comme une schizophrénie, un trouble panique, trouble dépressif caractérisé, un trouble stress aigu, un trouble stress post-traumatique ou un autre trouble dissociatif

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3
Q

quelle est la position de Jerome Kroll sur le TPB comme variante du TSPT

A

le TPB est essentiellement un TSPT puisque la plupart des borderlines ont une histoire d’abus

Le TSPT/borderline présente des troubles cognitifs caractéristiques d’un TSPT

La personne qui présente un TSPT/borderline souffre avant tout d’un **trouble du «flot de la conscience» **puisqu’elle est condamnée à revivre les événements traumatiques dans ses relations interpersonnelles

L’instabilité et l’intensité est considéré comme de la reviviscence des traumas.

Des images ou souvenirs traumatiques s’imposent au borderline sous la forme d’inlassables commentaires négatifs sur soi, de l’anticipation d’expériences d’abandon et d’agression et des sentiments anxieux, dépressifs et de colère concomitants

L’instabilité de l’identité, l’intolérance à la solitude et l’autodestruction seraient également associés aux expériences d’abus et à la dissociation

Le vécu émotionnel post-traumatique est une autre façon d’expliquer l’équivalence psychique de Fonagy.
Comme si la mémoire traumatique ne s’est pas intégré à l’identité.

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4
Q

expliquer le TSPT complexe et ses caractéristiques

A
  • Un traumatisme peut être moins focalisé et plus durable que dans le TSPT
  • Les effets sur l’individu d’un tel trauma sont différents et ils sont à la base de la proposition d’une catégorie diagnostique nouvelle: le TSPT complexe (TSPT-C)
  • Le TSPT-C diffère du TSPT principalement par la *perte d’un sens de soi cohérent
  • Le TSPT-C n’est pas encore inclus dans le DSM (pcq ça mélange bcp de choses et difficile de ne pas mélanger avec borderliine.)
  • ex: abus fréquents. Ça dure longtemps et plus subtile. C’est souvent plus interpersonnel: genre des gens qui ont fait des abus.
  • ça vient avoir un impact sur notre identité. Mais trauma, après la maitrise de l’impact du trauma, son identitée est quand meme stable.
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5
Q

comment se développe le TSPT-C

A

-Le TSPT-C provient du fait d’être soumis à un contrôle totalitaire pendant des mois ou des années
Par exemple: otages, prisonniers de guerre,
survivants de cultes, abus physique ou sexuel
durant l’enfance
-Surtout lorsqu’il se prolonge durant plusieurs phases du développement, le trauma peut compromettre la sécurité de l’attachement
Pas juste des reviviscences pointues, affecte
comment on se sent avec soi-même et les autres

Attachement: autrement dit, l’atteinte n’est pas seulement émotionnelle-cognitive et pointue (des symptômes visibles, identifiables), elle touche également la façon de se sentir et d’être avec soi-même et les autres.

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6
Q

quelle sont les altérations associées au TSPT-C

A

De la régulation des affects
Ex. dysphorie persistante, préoccupations suicidaires chroniques, autoagression, colère explosive en alternance avec colère inhibée

De la conscience
Ex. épisodes dissociatifs transitoires, dépersonnalisation / déréalisation

De la perception de soi
Ex. sentiment d’impuissance, de honte, de culpabilité, de blâme de soi

De la perception du perpétrant
Ex. préoccupation de la relation avec perpétrant, impression qu’il a tout le pouvoir, idéalisation

De la relation avec les autres
Ex. isolation et retrait, recherche d’un sauveur, méfiance persistante, échecs répétés de se protéger (victimisation)

Du système de sens
Ex. perte de la foi, sentiment d’impuissance et de désespoir

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7
Q

infos générales sur les TP

A

-Touchent 10-15% de la population
-Les TP ne sont plus considérés comme des troubles différents des autres troubles mentaux
-L’ancienne différenciation de l’axe II (TP) et de l’axe I n’est plus maintenue
Pour chaque trouble, les critères sont énumérés par ordre d’importance diagnostique dans le manuel
-On peut avoir jusqu’à 256 formes de TPB. Donc très varié.
-Pour voir la sévérité : nb de critères, ou tu vois ton patient

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8
Q

Autres TP spécifiés / non-spécifiés Concerne 2 situations, lesquelles

A

Le pattern de personnalité rencontre les critères généraux pour un TP et des traits de différents TP sont présents, mais les critères ne sont pas rencontrés pour un TP spécifique

Le pattern de personnalité rencontre les critères généraux pour un TP, mais l’individu est considéré comme présentant un TP qui n’est pas inclus dans le DSM-5
Ex. personnalité passive-agressive, dépressive

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9
Q

Comorbidité avec les TP

A

-Selon Gunderson, 90-97% des TPB ont au moins un autre TP

-Pour ce qui est des troubles spécifiques, les résultats dépendent de l’échantillon clinique et de la façon d’évaluer le TP (ex. entrevues cliniques vs semi-dirigées)
Les troubles les plus fréquents sont:
->La personnalité évitante (45,3%)
->La personnalité dépendante(38,6%)

-D’autres troubles du cluster B sont également fréquents (histrionique, narcissique, antisocial)

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10
Q

définir La personnalité évitante

A

Mode général d’inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugement négatif d’autrui qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes:

1-Le sujet évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d’être critiqué, désapprouvé ou rejeté

2-Réticence à s’impliquer avec autrui à moins d’être certain d’être aimé

3-Est réservé dans les relations intimes par crainte d’être exposé à la honte ou au ridicule

4-Craint d’être critiqué ou rejeté dans les relations sociales

5-Est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d’un sentiment de ne pas être à la hauteur

6-Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres

7-Est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s’engager dans de nouvelles activités par crainte d’éprouver de l’embarras

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11
Q

définir La personnalité dépendante

A

Besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et «collant» et à une peur de la séparation, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:

1-Le sujet a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseillé de manière excessive par autrui

2-A besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie

3-A du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation (ne pas tenir compte d’une crainte réaliste de sanctions)

4-A du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation)

5-Cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables

6-Se sent mal à l’aise ou impuissant quand il est seul par crainte exagérée d’être incapable de se débrouiller

7-Lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin

8-Est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d’être laissé à se débrouiller seul

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12
Q

Modèle de Gunderson Organise les troubles du TPB en quatre domaines:
lesquels:

A

Psychopathologie affective
Psychopathologie cognitive
Psychopathologie du comportement ou de l’impulsion
Psychopathologie interpersonnelle

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13
Q

définir la psychopathologie affective selon Gunderson

A
  • Dysphorie intense et chronique(**ici dysphorie et non dépression)
  • Réactivité de l’humeur ou labilité affective (critère 6)
  • Sentiments chroniques de solitude, d’ennui ou de vide (critère 7)
  • Sentiments chroniques de colère ou comportements colériques (critère 8)
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14
Q

définir Psychopathologie cognitive selon Gunderson

A

Problèmes cognitifs (critère 9 - élargi)

  • Problèmes troublants mais non psychotiques: idées surévaluées de manque de valeur ou culpabilité, expériences de dépersonnalisation ou déréalisation, méfiance et idées de référence non délirantes
  • Symptômes psychotiques ou quasi-psychotiques: délires et hallucinations transitoires, circonscrites(petits épiodes) et plutôt basées sur la réalité
  • Véritables idées délirantes et hallucinations: rares et presque toujours dans un contexte de dépression psychotique
  • Troubles de l’identité importants (critère 3)
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15
Q

Prévalence des symptômes cognitifs/perceptuels chez les TPB

A
  • dépresonnalisation (30-85%)
  • déréalisation (30-92%)
  • expériences paranoïdes (32-100%)
  • illusions visuelles (77-88%)
  • idées de référence (49-74%)
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16
Q

définir Psychopathologie du comportement selon Gunderson

A
  • Automutilation (critère 5)
  • Suicidalité (critère 5)
  • Autres formes d’impulsivité (2 ou +): abus substance, trouble alimentaire, promiscuité, explosions verbales, bouffée de dépenses, conduite automobile dangereuse (critère 4)
17
Q

expliquer suicidalité selon Gunderson

A
  • Est la spécialité comportementale du borderline
  • Est de forme chronique chez le TPB (par opposition à la nature épisodique chez le déprimé majeur)
  • 70% (46%-92%) des patients font des tentatives, en moyenne plus de 3
  • Mène à la mort dans 10% des cas
18
Q

expliquer automutilation selon Gunderson

A
  • Comportement retrouvé chez environ 65% des personnes ayant un TPB (50%-80%)
  • Habituellement répétitif: plus de 41% des cas font plus de 50 automutilations

-Se couper est le comportement le plus fréquent
Suivi par se frapper, se brûler, se mordre

  • Ces comportements ont plusieurs fonctions
  • La relation entre automutilation et suicide est paradoxale: l’AM est un facteur de protection et de risque de compléter le suicide, mais peut aussi le favoriser: Paradoxe: AM est «petit suicide» et si fonction est obtenue, besoin de suicide diminue. Mais si pas efficace, augmente dysphorie et suicide devient la solution.

Si l’automutilation satisfait la tension, ça réduit le risque de suicide, mais si satisfait pas, va augmenter les risques de suicide

19
Q

quelle est la fonction principale des comportements d’automutilation selon Gunderson

A

Pour vivre de la douleur physique – pour surmonter une souffrance psychique (59%)

20
Q

quelle est la fonction principale des comportements d’automutilation selon Gunderson

A

Pour vivre de la douleur physique – pour surmonter une souffrance psychique (59%)

21
Q

expliquer psychopathologie interpersonnelle selon Gunderson

A
  • Relations intenses, instables, qui changent rapidement entre l’idéalisation et la dévalorisation (critère 2)
  • Efforts désespérés pour éviter un abandon réel ou imaginé (critère 1)
  • Dévalorisation
  • Manipulation
  • Attitude exigeante (demandingness)
  • Sentiment que les choses lui sont dues (entitlement)
  • Régressions du traitement (réactions thérapeutiques négatives)
  • Relations spéciales
  • Dépendance et contre-dépendance
  • Distorsions de la vérité
  • Tendances sadomasochistes (relations qui sont toxiques genre qq qui fait mal et l’autre subit)
21
Q

expliquer psychopathologie interpersonnelle selon Gunderson

A
  • Relations intenses, instables, qui changent rapidement entre l’idéalisation et la dévalorisation (critère 2)
  • Efforts désespérés pour éviter un abandon réel ou imaginé (critère 1)
  • Dévalorisation
  • Manipulation
  • Attitude exigeante (demandingness)
  • Sentiment que les choses lui sont dues (entitlement)
  • Régressions du traitement (réactions thérapeutiques négatives)
  • Relations spéciales
  • Dépendance et contre-dépendance
  • Distorsions de la vérité
  • Tendances sadomasochistes (relations qui sont toxiques genre qq qui fait mal et l’autre subit)
22
Q

Suggestions pour améliorer l’homogénéité du diagnostic de TPB

A
  • Il y a 256 façons d’être borderline (combinaisons possibles de 5, 6, 7, 8 ou 9 critères sur 9)
  • Selon Zanarini, on pourrait augmenter le nombre de critères (6 ou 7 sur 9) (pour que les gens se ressemblent plus)
  • On pourrait également faire en sorte qu’au moins un des critères provienne de chacun des 4 secteurs centraux de la pathologie borderline (affectif, cognitif, comportemental/impulsif, interpersonnel)
23
Q

Nommer et définir les types de TPB

A

Le borderline découragé (dépressif):
-inclut des traits évitants, dépressifs ou dépendants; est soumis, loyal et humble; se sent vulnérable et est en danger constant; se sent désespéré, déprimé et impuissant

Le borderline pétulant (agressif):
-inclut des traits de négativisme (passif-agressif); impatient, agité, entêté, défiant, maussade, pessimiste et plein de ressentiment; facilement blessé et désillusionné

Le borderline impulsif:
-inclut des traits histrioniques et antisociaux; capricieux, superficiel, inconstant, facilement distrait, frénétique et séducteur; a peur de la perte, devient agité, sombre et irritable; potentiellement suicidaire

Le borderline autodestructeur:
-inclut des traits dépressifs ou masochistes; retourne contre soi, autopunitif et colérique; les comportements conformistes, déférents et mielleux se sont détériorés; davantage tendu et d’humeur changeante; suicide possible

24
Niveaux de sévérité du TPB
Le niveau de sévérité peut changer dans le temps. - Le nombre de critères obtenus est une façon de déterminer l’intensité du TPB - Les patterns de comorbidité sont également des indicateurs pronostics importants (ex. avec traits dépendants vs avec traits antisociaux) - Le niveaux d’organisation de la personnalité permet également de situer les borderlines sur un continuum de sévérité (à venir: niveaux intermédiaire ou bas de Kernberg) - Les borderlines sont plus ou moins atteints en fonction de l’endroit où ils sont vus (hospitalisé, en clinique externe, en bureau privé; voir diapo de Westen)
25
les troubles de la personnalité qui n’entrent pas dans les cases du DSM
-Un peu plus de 60% des personnes vues en clinique pour un trouble de la personnalité reçoivent un diagnostic de TP non-spécifié -Les 10 TP ont tendance à se limiter à des troubles sévères et il ne couvre pas les formes moins extrêmes mais cliniquement significatives Par exemple: -Problèmes avec l’intimité et l’engagement dans les relations proches -Difficulté avec l’affirmation de soi et l’expression de la colère -Tendance à devenir déprimé -Problèmes d’estime de soi
26
mesures diagnostiques du TPB
-Meilleur moyen c’est l’entrevue structurée C’est avec l’entrevue structuirée qu’on a un diagnostic -Avec ces questionnaires, on n’arrive PAS au diagnostic dsm