cours 8-9 Flashcards
(15 cards)
Limites du diagnostic catégoriel
-Un TP n’est pas qualitativement différent de la personnalité normale
Le niveau de handicap varie aussi de façon continue (Dans le dsm, le niv handicap: on doit entrer dans la case, mais en vrai c’est pas vrai. Ex: 5/9 critères pour être diagnostiqué, mais si 4? Pas malade? Ben oui, ça peut être problématique même à ça. Donc on doit tenir compte de cette dimensionnalité là. C’est un continuum. C’est vrai pour tous les troubles. )
-Les catégories sont limitées:
Elles sont arbitraires (valides?)
Elles ne sont pas exhaustives (trop de non-spécifié)
Elles ne sont pas homogènes (256 façons d’être TPB
-Elles se recoupent trop (comorbidité)
-Solution: un modèle dimensionnel?
Modèle à facteurs vs concordance à un prototype
Le NEO-PI-R
Ce n’est pas fait pour générer un diagnostic. Le diagnostic = on fait la différence entre le normal et le pathologique. On doit voir quand est-ce que c’est significatif cliniquement
Le participant répond à 240 questions sur une échelle en 5 points: de fortement en désaccord à fortement d’accord. Forment 5 domaines (NEOAC), 30 facettes
Diagnostic des TP avec le NEO
Processus en 4 étapes:
-Donner une description de la personne en fonction des 5 domaines et 30 facettes
- Identifier les problèmes, difficultés et handicaps qui sont associés à chaque trait
- Évaluer jusqu’à quel point ces difficultés sont significatives cliniquement
- Évaluer si la constellation des traits correspond à un profil reflétant un TP
**Aux étapes 1 et 2, on différencie les traits de personnalité des problèmes qu’ils entraînent
Ex. N1 – anxiété: les individus sont craintifs, inquiets, nerveux, tendus; ils peuvent être excessivement craintifs et vivre un état d’anxiété diffuse
- Les deux premières étapes sont utiles pour planifier un traitement, quelque soit le diagnostic
- Elles ne nécessitent pas la prise d’une décision arbitraire quant à la présence ou non d’un trait pathologique
->Modèle 5 facteurs: les 2 premières sont des infos utiles. On a rien fait d’arbitraire. On a un raisonnement statistique, mais on ne dit pas qu’à un moment c’est pathologique.
1ère: on dresse une zone que c’est normal, élevé, très bas et signification pour chaque zone
- Si un clinicien a besoin d’une «fausse catégorie» de diagnostic de TP, il passe à l’étape 3: identifier un seuil pathologique
- Peut être un score T > 70 ou < 30 (comme le retard mental, défini par un QI < 70); ces seuils varieraient en fonction des domaines – le névrosisme étant plus facilement associé à la psychopathologie
- Un trait serait considéré comme pathologique que s’il est associé à une perturbation du fonctionnement (ex. un score à l’axe V < 60)
- Il peut être utile de considérer des constellations de traits qui reflètent une entité diagnostique (ex. le TPB); plutôt que de donner tous les scores de l’individu, on résume le profil par une étiquette diagnostique
- L’étape 4 consiste dans la comparaison des scores d’un individu à un profil prototypique d’un TP
- 2 méthodes: corrélations des scores d’un individu aux profils entiers ou seulement pour les facettes spécifiques à un TP
Corrélation aux profils prototypiques EXAMEN
- De façon générale, la recherche montre que le niveau de correspondance entre les scores de patients ayant un TP et le profil typique est faible à moyen
- Faut s’y attendre puisque les prototypes sont rares (et chimériques)
-Aussi, le profil de traits est autre
chose que la série de symptômes décrits par le DSM
->Le questionnaire évalue la personnalité, non les symptômes
->Les catégories diagnostiques sont arbitraires (c’est justement l’argument d’une approche dimensionnelle: on s’en passerait!)
Critiques de l’évaluation par traits
- Les 4 (big-4) ou 5 (big-5) facteurs sont tirés d’une compréhension «profane» de la personnalité («psychologie de l’étranger»)
- Le langage de tous les jours n’est pas suffisamment différencié pour aborder la complexité de la psychopathologie
- Ce niveau de contenu ne permet pas d’aborder ce qu’un clinicien entraîné peut connaître de la psychopathologie
Étranger: on parle avec un langage de tous les jour pour parler de qqch qui peut être très compliqué. Étranger pcq connaissance superficielle de la personne
Aussi, n’aborde pas les processus de la perso. Ex: colère: est ce que t’es en colère et tu te contrôle, ou t’es incapable de gérér ta colère
-Les énoncés n’abordent pas les processus psychologiques
Par exemple: être modérément hostile: la personne vit-elle un niveau modéré d’hostilité ou est-elle très hostile mais a du mal à reconnaître ou à exprimer son hostilité à cause d’un conflit
-La formule autorévélée minimise également la possibilité d’évaluer des processus et contenus implicites d’un sujet
Classification HiTOP
-Hierarchical Taxonomy Of Psychopathology
-Consortium de chercheurs qui cherchent à construire une classification basée sur des données
quantitatives
-Approche dimensionnelle, avec plusieurs niveaux d’observation, du plus spécifique (symptôme) au plus général (spectres – ou facteurs)
-Fondé sur une approche de la recherche utilisant des analyses factorielles de mesures de symptômes et de traits de
personnalité
-Une mesure diagnostique idéale engloberait un large ensemble de symptômes et de traits
Intériorisé: névrosisme
Extériorisé: consciencieux, agréable (en négatif)
Facteur «p»
-Serait un facteur situé à un niveau supérieur aux spectra ou facteurs
Rendrait compte d’éléments communs à la plupart des troubles mentaux (plus général que le névrosisme)
-Un peu comme le facteur «g» en intelligence
Serait un indicateur dimensionnel de la sévérité de la psychopathologie
Avec éléments psychotiques aux niveaux élevés
-Explication?
Névrosisme; Dérégulation émotionnelle; Déficits intellectuels; Troubles de la pensée (épreuve de la réalité)…
Facteur «g» et TPB
-Lorsque l’on ne considère que les TP, des analyses factorielles dégagent également un facteur général ou «g»
-Les critères du TPB constituent la base de ce facteur
Et aucun critère du TPB ne présente de contribution spécifique
- Ceci a amené ces auteurs à affirmer que les critères du TPB:
- > Représentent les critères généraux des TP (critère A du DSM)
- > Constituent les éléments d’un facteur «p» chez les TP
- > Reflètent l’Organisation de Personnalité Borderline (à la Kernberg)
G: général de la psychopatho dans la personnalité
- Donc le facteur général de la psychopatho correspond au TPB.
- Kernberg: presque tous les TP se retrouvent dans cette organisation
Approche évaluant la concordance à un prototype
Cette approche remet en question les modèles catégoriels (DSM) et dimensionnels (Big-5)
Elle met l’accent sur les processus cognitifs (de catégorisation) des cliniciens
Elle avance que les individus tendent à «satisfire» (mélange de satisfaire et suffire – satisfice en anglais) quand vient le temps de poser un jugement clinique
Les cliniciens procèdent naturellement au diagnostic par une comparaison de leur client au prototype d’un trouble mental
comment?
On présente un portrait pur d’un trouble de personnalité au clinicien
Cette description prototypique est présentée dans un paragraphe plutôt que dans une liste et elle est plus riche psychologiquement et plus détaillée que les ensembles de critères du DSM, ce qui permet au diagnosticien de former une représentation psychologiquement cohérente du syndrome dans laquelle les comportements et expériences internes sont liées de façon signifiante
Pour effectuer un diagnostic, le clinicien score la similarité générale ou concordance entre un patient et le prototype à l’aide d’une échelle à 5 points, considérant le prototype comme un tout plutôt qu’en comptant les critères.
Approche évaluant la concordance à un prototype
Cette approche remet en question les modèles catégoriels (DSM) et dimensionnels (Big-5)
Elle met l’accent sur les processus cognitifs (de catégorisation) des cliniciens
Elle avance que les individus tendent à «satisfire» (mélange de satisfaire et suffire – satisfice en anglais) quand vient le temps de poser un jugement clinique
Les cliniciens procèdent naturellement au diagnostic par une comparaison de leur client au prototype d’un trouble mental
comment?
On présente un portrait pur d’un trouble de personnalité au clinicien
Cette description prototypique est présentée dans un paragraphe plutôt que dans une liste et elle est plus riche psychologiquement et plus détaillée que les ensembles de critères du DSM, ce qui permet au diagnosticien de former une représentation psychologiquement cohérente du syndrome dans laquelle les comportements et expériences internes sont liées de façon signifiante
Pour effectuer un diagnostic, le clinicien score la similarité générale ou concordance entre un patient et le prototype à l’aide d’une échelle à 5 points, considérant le prototype comme un tout plutôt qu’en comptant les critères.
Prototype de la personnalité borderline
Les personnes qui présentent ce syndrome de personnalité vivent des émotions qui tendent à s’emballer jusqu’à devenir hors de contrôle, menant à des extrêmes d’anxiété, de tristesse, de rage, d’excitation, etc. Elles tendent à se sentir malheureuses, déprimées ou abattues(dysphorie) . Elles tendent à se sentir inadéquates, inférieures ou un échec. Elles tendent à craindre qu’elles vont être rejetées ou abandonnées par ceux et celles qui sont importants émotionnellement. (critère 1)
Elles ne sont pas capables de s’apaiser ou se réconforter en état de détresse; elles ont besoin de la relation avec quelqu’un d’autre pour s’aider à réguler leurs affects. Elles tendent à se sentir impuissante ou à la merci de forces hors de son contrôle. Elles tendent à se sentir en colère ou hostile (que ce soit consciemment ou non). (critère 8) Elles tendent à être anxieuses. Elles tendent à réagir aux critiques par des sentiments de rage et d’humiliation. Elles tendent à être ouvertement nécessiteuses (needy) ou dépendantes; elles ont un besoin excessif de réassurance ou d’approbation. (critère 1)
Elles tendent à se sentir incomprises, maltraitées ou victimisées. Elles tendent à devenir irrationnelles lorsque des émotions fortes sont suscitées; elles peuvent montrer un déclin notable du niveau de fonctionnement habituel. Elles tendent à s’impliquer dans des luttes de pouvoir. Elles tendent à «catastrophiser»; elles ont une propension à voir les problèmes comme étant des désastres, sans solution, etc.
Leurs émotions tendent à changer rapidement et de façon imprévisible. Elles n’ont pas une image stable de qui elles sont ou voudraient devenir(critère d’identité) (ex. leurs attitudes, valeurs, buts et sentiments à propos de soi sont instables et changeants). Elles tendent à se sentir exclues ou comme des étrangères; elles sentent qu’elles ne font pas partie du groupe. Elles tendent à exprimer une colère intense et inappropriée, non proportionnelle à la situation. (critère 8)
Modèle des TP proposé pour le DSM-5
(mais rejeté – placé en section III)
Premières versions du travail du Work Group soumises à commentaires sur le site web de l’APA en 2010, ‘11, ’12
Changements importants d’une version à l’autre:
Proposition, et retrait, d’une approche par correspondance à un prototype
Élimination, et retour, du type narcissique
La révision de mai 2012 a été retenue
Et ajoutée au DSM-5 dans la section III: Emerging measures and models
Type de trouble de la personnalité, 6 types ont été conservés du DSM-IV
Borderline Obsessif-compulsif Évitant Schizotypique Antisocial / dissocial Narcissique
*Tout ce qui n’est pas dans les 6 traits, on diagnostique de non spécifique,et on nome les traits qui sont présents
Type de trouble de la personnalité, 6 types ont été conservés du DSM-IV
Borderline Obsessif-compulsif Évitant Schizotypique Antisocial / dissocial Narcissique
*Tout ce qui n’est pas dans les 6 traits, on diagnostique de non spécifique,et on nome les traits qui sont présents
TPB: Présentation des caractéristiques:
Les caractéristiques typiques du TPB sont l’instabilité de l’image de soi, des buts personnels, des relations interpersonnelles et des affects, accompagnée d’impulsivité, de prise de risques et / ou d’hostilité.
Les difficultés caractéristiques apparaissent dans l’identité, la direction de soi, l’empathie et / ou l’intimité (critère A) ainsi qu’avec des traits pathologiques dans le domaine de l’affectivité négative et aussi de l’antagonisme et / ou la désinhibition (critère B)