Cours 9-10-11 Flashcards

(34 cards)

1
Q

Otto F. Kernberg dit :

A

les traitements qui altèrent les structures psychologiques et l’organisation mentale vont changer les traits de personnalité pathologiques et les perturbations subjectives

Si on change les mécanismes de défense, les symptomes s’en vont. (freud)
Et lui dit; si on change les structures psycho, on va changer les traits de perso.

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2
Q

structures psychologiques c’est quoi

A

Une structure psychologique est une configuration stable et durable de fonctions ou processus mentaux qui organisent le comportement et l’expérience subjective d’un individu
Il s’agit essentiellement de relations d’objet intériorisées (ROI)

ROI: cest la relation avec l’objet (qq ou qqch) qui vient satisfaire la pulsion. Mais habituellement une personne.
ROI: parle des patterns de mémoire émotionnelle

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3
Q

expliquer Les ROI

A
  • Une relation d’objet interne consiste dans un état affectif lié à l’image d’une interaction spécifique entre le soi et une autre personne
    ex. la peur, liée à une image d’un soi petit et terrifié, face à une figure puissante, menaçante et autoritaire

-Les ROI sont formées à partir de l’intégration des dispositions affectives innées et des interactions avec les personnes significatives

Ex: parent invalidant et colérique. Donc quand on va rencontrer qq faché et méchant, ca va laisser des traçes d’objet intériorisé. Il va percevoir l’autre automatiquement méchant. Donc va avoir peur de l’autre, quand cette personne est en colère.

C’est surtout les exp intense qui sont internalisés. Qui vont guider notre vie relationnel comme adulte. Donc les TPB invalitdés, meme quand on est pas necessairement méchant, va qnd mm avoir l’impression qu’on est en colère. Il va tjrs percevoir qqch. Ça biaise comment on voit les relations. Et ce que ça fait desfois, c’est qu’on s’identifie à l’agresseur pcq ça fait moins mal. Donc devient l’agresseur pour les autres.

Chez les borderlines, ça switch rapidement entre être l’agresseur ou être appeuré. Ex: narcissique= prend le rôle constant d’agresseur

Lorsqu’un affect est vécu de façon répétitive dans le contexte d’un type particulier d’interaction, la mémoire affective est organisée pour former des représentations durables et chargées affectivement
Les ROI sont issues d’une interaction complexe entre des interactions réelles et imaginées avec les autres et avec des défenses associées aux deux
Au début, les interactions sont surtout dyadiques, et deviennent triangulaires ensuite (le soi en relation avec deux objets, voir le lien oedipien)

  • Ça va être relatif à la personne qui voit la relation. Ça va dépendre du tempérament et du contexte. Desfois qq avec un parent aimable, mais la personne a un tempéremment difficile, va voir plus souvent le parent comme méchant.
  • oeudipe: avant c’est maman et moi, et après vient une relation triangulaire: papa est dans les jambes. (organisation névrotique)

Les ROI sont intégrées et organisées hiérarchiquement pour former des structures de haut niveau qui organisent la personnalité et le fonctionnement psychologique
ex. l’ensemble des interactions d’interdiction forment le surmoi, femmes soignantes = imago maternelle
La structure psychologique centrale à la personnalité est l’identité (cmt je me perçoit moi et les autres)
i.e. les ROI qui forment la représentation del’expérience de soi et de l’expérience des autres

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4
Q

La personnalité normale Est constituée de 4 éléments:

A

1-Le tempérament (force du ça); concerne particulièrement l’intensité, les rythmes, les seuils des réactions affectives (amygdale); inclut également dispositions perceptuelles, motrices et le contrôle moteur (cervelet)

2-Les aspects des cognitions déterminés de façon héréditaire (force du moi); à un niveau de base, les représentations transforment les affects primaires en expériences émotionnelles complexes; à un niveau supérieur d’intégration, la capacité de «contrôle délibéré» est également liée à l’hérédité; réfère à la capacité de se concentrer sur des éléments d’information importants malgré les distractions, et la capacité d’établir les priorités (fonctions exécutives, CPF)

3-Le caractère (le moi forgé par les interactions); est l’organisation dynamique des patterns de comportement durables, incluant les façons de percevoir et de se lier au monde, qui sont caractéristiques de la personne; inclue le niveau d’organisation des patterns de comportement, le degré de flexibilité des comportements et le caractère adaptatif des comportements; reflète les structures psychologiques sous-jacentes (ROI); en particulier, le caractère est la manifestation comportementale de l’identité;

4-Le système de valeurs intériorisées (surmoi); le degré d’intégration du système de valeurs est la dimension morale ou éthique de la personnalité

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5
Q

La personnalité normale a:

A
  • Une identité intégrée
  • La capacité de vivre un large spectre d’affects
  • Un système mûr de valeurs intériorisées
  • Une gestion appropriée et satisfaisante des motivations sexuelles, de dépendance et agressives; implique l’intégration de la sexualité et de l’affection et la capacité à canaliser l’expression des impulsions agressives (ex. affirmation de soi)
  • Dans la normalité, on a accès à nos émotions. Les parents capotent pas quand on vit de la colère ou tristesse, donc on peut les vivres.
  • on a un surmoi gentil et bienveillant.
  • capable d’aimer quelqu’un et avoir une intimité avec la personne.
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6
Q

identité normale vs pathologique

A

Une identité normale et consolidée correspond à l’expérience subjective d’un sens stable et réaliste de soi et des autres

La forme pathologique de l’identité consiste dans un sens instable, polarisé(clivage) et irréaliste de soi et des autres

L’identité normale est associée à:
un spectre étendu(pas pas de clivage) d’expériences affectives, avec prédominance d’états affectifs positifs
reflétant la prépondérance de motivations centrées sur l’amour et l’affiliation
et avec la prédominance d’opérations défensives s’appuyant sur le refoulement

Par opposition, l’identité pathologique est associée à:
des affects crus, intenses et mal modulés(ex; gateau pas homogène), avec une prédominance d’affects négatifs
reflétant la prépondérance d’agressivité pathologique
et la prédominance d’opérations défensives orbitant autour du clivage

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7
Q

Mécanismes de défense

A

Défenses de haut niveau (névrotiques): viennent appuyer le refoulement (défense principale)
Formation réactionnelle, isolation, annulation, intellectualisation, rationalisation

Défenses primitives: viennent appuyer le clivage (défense principale)
Idéalisation primitive, identification projective, déni, omnipotence, dévalorisation

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8
Q

Faiblesses du moi dans l’OPB

A

Les défenses primitives affaiblissent le moi (faiblesse spécifique)

Cependant, le moi de la PB montre d’autres indices de faiblesse (non spécifiques):
Intolérance à l’angoisse
Absence de contrôle des impulsions
Non développement des voies de sublimation

Utiliser des défenses, ça prend bcp d’énergie. On a donc moins de ressources.
Vulnérabité au niv de l’angoisse, pcq délaissé à l’enfance
Contrôle des impulsiuons: on a été élevé à apprendre à les gérer. Donc si on apprend pas, protège pas pour que la colère soit utilisable.
Sublimation: défense, mais elle est constructive. On utilise notre vie pulsionnelle dans des activités valorisées socialement ex: colère: va jouer au hockey.

Les gens TPB ont de la diff à utiliser leurs ressources pour réussir.

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9
Q

Épreuve de la réalité

A

Définition: Capacité à différencier soi de non soi, de distinguer les stimuli de source intrapsychique vs externe, et de maintenir de l’empathie avec des critères sociaux ordinaires de la réalité

La perte franche de l’épreuve de la réalité se manifeste par des hallucinations et délires

Les patients qui ont une organisation psychotique de la personnalité présentent typiquement une forme de psychose atypique
Ex. trouble délirant; trouble psychotique bref

Leur opinion, pour eux c’est la réalité. N’ont pas la capacité de dire que c’est leur opinion, ils croient que c la réalité.
Ont la surface de la psychose.

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10
Q

Agressivité pathologique

A
  • L’agressivité excessive chez les TP est due à une interaction de l’hérédité et de l’environnement
  • «Quelque soit l’étiologie, nous proposons que c’est l’impact développemental de l’agressivité pathologique qui est responsable de la formation et du maintien de l’organisation de personnalité caractéristique des patients avec un TP sévère et des constellations de traits de personnalité familières qui caractérisent les TP sévères.» (p. 131)
  • La prédominance de l’agressivité renforce le clivage et les défenses associées et nuit à l’intégration des structures mentales, avec fixation de la personnalité à un stade qui précède la consolidation de l’identité
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11
Q

Qualité des ROI: OPN (org. perso. névrotique)

A
  • Enjeux: récupérer le droit et le plaisir à aimer et travailler (to love or not to love) (to succeed or not)
  • Fixation: complexe d’oedipe; interdits importants, avec refoulements
  • Prototype: relations triangulaires (à 3)
  • Agressivité: compétition oedipienne trop menaçante
  • Sexualité: pseudo-hypersexualisation et inhibitions sexuelles; trop proche de l’oedipe
  • TP: hystérique, obsessionnel, dépressif-masochiste
  • > Se distingue de la personnalité saine par la rigidité du caractère (importance des refoulements)

Affect dominant lorsque pathologie névrotique: angoisse.
Névrose: tourne au tour d’oedipe. Enfant 4-6 ans qui passe tt les autres étapes, donc identité intégrée. Il arrive à des enjeux, de ecq papa et maman m’aimenent ou me désapprouvent. Vit des sentiments et voit que maman et papa sont pas daccord avec ces sentiments. Donc va trouver trop prenant de gérer ces émotions, donc va refouler.

Pas des enjeux qui définissent l’existence, mais des enjeux qui définissent si on a des relations sexuelement excitante et si on peut prendre notre placxe dans la vie.

Sexuelement: sont inhibés, pcq leur surmoi dit qu’on a pas le droit.

Seul trouble névrotique = obsessionnel compulsif.

  • TP hystérique: névrotique et pas d’hypersexualité. Ncette sexualité est + hystrionique
  • Dépressive masochiste: enjeu de dépendance : impression de tjrs etre celui qui a la faute, c’est tjrs sa faute, jamais celle des autre. Selon lui, il y a 3 TP qui sont névrotiques, mais dans le dsm il y a juste obsessionnelle comp.
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12
Q

Qualité des ROI: OPB

A
  • Enjeux: trouver la cohérence de soi et des autres dans un univers chaotique, clivé et violent (schizo-paranoïde) (to be good or not be good)
  • Fixation: stade oral; histoire de maltraitance, de frustrations et d’agressivité conséquente
  • Prototype: relations dyadiques (à 2)
  • Agressivité: rage liée aux frustrations précoces
  • Sexualité: contaminée d’agressivité; éléments de perversion (voir le film «La pianiste»); ou inhibitions massives; peut aussi compenser des manques «oraux»
  • TP: tout l’axe II sauf le TP obsessionnel
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13
Q

Qualité des ROI: OPP (org.perso. psychotique

A
  • Similaire à l’OPB; supérieur d’un cran au niveau de la diffusion de l’identité et de l’intensité de l’agression
  • Kernberg n’identifie fait pas vraiment de différences qualitatives avec l’OPB: la différence principale tient à la qualité de l’épreuve de la réalité
  • Vulnérabilité particulière: relations fusionnelles avec risque de «dissolution» ou de perte de l’identité propre (to be or not to be)
  • TP: pas vraiment; plutôt psychose atypique «compensée»
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14
Q

Diagnostic structural c’est quoi

A
  • À l’aide d’un entretien structural qui est axé sur les symptômes, conflits ou difficultés présentées par le patient et la manière spécifique dont il les traduit dans l’interaction ici-et-maintenant avec l’investigateur
  • L’entretien soumet le patient à une certaine tension visant à mettre en lumière l’organisation de sa personnalité

L’entretien dure environ 1h30 et comporte 4 étapes:
1-Évaluation des symptômes
2-exploration de la situation de vie présente (amour, travail, etc.)
3-Évaluation des représentations de la personnalité de soi et des autres
4-Confrontation avec tact des contradictions apparues durant l’entrevue

Cette entrevue fait émerger des ROI
C’est chaud: pcq la personne obligé de parler de représentations.
Bcp de confrontations des incohérences pour évaluer l,épreuve de la réalité. Si la personne est psychotique: elle va mal réagir et se dsorganiser/confuse quand on la remet en question. La borderline, ça va l’aider, elle va reprendre le contact avec réalité. Elle a plus de nuance.
Donc tranche entre l’org psychotique et TPB

Les étapes 3 et 4 sont cruciales. On évalue l’intégration de l’identité et l’épreuve de réalité:
-Par des questions du genre: «Décrivez-moi la personnalité de vos proches de façon à ce que je puisse me faire une image vivante d’eux.» «Décrivez-moi qui vous êtes, votre personnalité, comment elle est unique par rapport à celle des autres, de façon à ce que je forme une image vivante de vous. »

-La façon de réagir aux confrontations permet d’évaluer l’empathie du client avec la perspective du clinicien, la force de l’épreuve de réalité et la capacité d’introspection

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15
Q

Psychothérapie mettant l’accent sur le transfert

A

-«Transference-focused
psychotherapy»

  • Psychothérapie manualisée et soumise à l’investigation empirique
  • 2 rencontres/semaine, pendant 2 à 4 ans, en face à face
  • Établissement d’un contrat rigoureux (ex. suicide)
  • Travail sur le transfert grâce aux clarifications, confrontations et interprétations (du clivage)
  • Utilisation du contre-transfert du thérapeute
  • Objectif principal: augmenter l’intégration de l’identité en favorisant la résolution du clivage

On fait un manuel pcq on veut que tt le psychologues fassent la mm chose. On a pas TOUTES les instructions, mais des pistes pour savoir quoi faire dans telle ou telle situation.
Le travail se fait bcp dans la relation client/patient.
On travail bcp dans la clarification (quest ce que vous voulez dire) interprétattion :( tes fru pcq approche de mes vacances donc tas peur que je t’abandonne?) confrontation ( tantot vous avez dit ça et ça se contredit avec votre propos, pk)

Contrat suicide: on s’engage à ne pas se suicider. SI vous faites une tentative de suicide, ça se peut qu’on arrete la thérapie pour mettre fin à l’utilisation du suicide comme manière de gerer les émotions.

Utlisation du contre-transfert pour gerer les émotions du patient.

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16
Q

La notion de structure selon Bergeret

A

S’inspire d’une métaphore de Freud: si on laisse tomber un cristal par terre, il se brise, mais pas n’importe comment; les cassures se font en fonction de lignes de clivage invisibles extérieurement d’abord mais déterminées de façon originale et immuable dans la structure du cristal avant la rupture
Il en serait de même pour la structure psychique

Ici on parle de structure, mais pas d’org de la personnalité

17
Q

Modèle structural selon bergeret

A

Il existe deux structures stables: la structure névrotique et la structure psychotique
Si la structure est soumise à des pressions internes et externes trop fortes, le «cristal» se brise (la personnalité décompense) en fonction de la structure sous-jacente:

La structure névrotique donnera lieu à une névrose

La structure psychotique donnera lieu à une psychose

Une fois cristallisée, la structure est permanente: il est impossible de passer d’une structure à l’autre

Pour lui, il y a 2 entités stables (névro/psycho)
Quand stable et que tragédie dans notre vie: la personnalité décompense

Quand la personnalité casse : décompense
Structure névrotique donne lieu à une maladie symptomatique qui décompense sur la forme de maladie nevrose avec symptome (TOC etc) donc quand le cristal névrotique casse, = névrose
Quand cristal psychotique casse, donne une maladie psychotique (SZ, élément psychotique dans trouble affectif etc. )

Cela est une diff avec kenberg: quand cristalisé, personnalité est figé à vie.

18
Q

Les états-limites et leurs aménagements selon bergeret

A

Il existe d’autres organisations de la personnalité qui occupent un position intermédiaire entre les structures névrotique et psychotique: les états-limites

Cette organisation est instable (c’est une «astructure») et peut évoluer vers, et se cristalliser définitivement dans, une des deux structures; cette organisation précaire peut également durer toute la vie

Elle comprend un grand nombre d’aménagements, i.e. de façons de s’organiser temporairement (perversion, trouble du caractère, etc.)

Il y a qqch dans le milieu qui n’est pas une structure: état-limite. C’est un état précaire, instable pour la vie a moins que l’état limite se réorganise et se structure. C’est possible, pcq ce n’est pas une structure.
Ce sont des aménagements: comment on aménage la personnalité. C’est ce que la pe4rso développe pour la tenir ensemble. C’est svt des troubles de perso ou du caractère.

On peut pas parler de structure avant l’enfance, ça fige à l’ado.
Les états limites ne vivent pas de période de latence.
Maturité= fixé.

19
Q

Structure névrotique selon bergeret

A
  • Le moi est organisé autour du génital et de l’oedipe
  • Le conflit se joue entre le Ça (pulsions) et le Surmoi à travers le Moi
  • Le refoulement des représentations pulsionnelles domine les autres défenses
  • La libido objectale prédomine
  • Le processus secondaire conserve un rôle efficace respectant la notion de réalité (épreuve de réalité)

Génital= phalique.
Si tt va bien avant, mais là papa maman désapprouve, problème. Entre en conflit su surmoi: j’aime maman et veut etre plus fort que papa. Mais le surmoi dit non, donc conflit.
Refoulement= défense principale.
Libido peut prendre 2 directions: vers
1- les objets = papa et maman
2-libido narcissique: tournée vers le moi, autocentré. Je m’aime moi
Pensée secondaire: pensée rationnelle. S’oppose au processus primaires : irrationnels ex: dans les rêves. Ici, on est dans le rationnel et l’épreuve de la réalité c’est vers la réalité extérieure.

20
Q

États-limites selon bergeret

A
  • Ils souffrent d’une «maladie du narcissisme»
  • Le mode de relation à l’objet est anaclitique
  • Le conflit se joue entre l’Idéal du Moi et le Ça ou la réalité
  • La défense principale est le clivage
  • L’état-limite lutte contre un état de dépression chronique: sans l’objet, il va tomber dans la dépression

Anaclitique : dépendance. (critère 1) enjeu de dépendance dans els états limites.
L’idéal du moi est souvent trop exigent. C’est un peu l’instance du narcissisme.
A cause de leurs prob narcissiques, à cause de leurs limites, ne sont pas capables d’atteindre cet idéal, donc ici le conflit.
Ça prend la présence de l’autre pour se convaincre qu’on est aimable, on est jamais asez bon pour etre aimé.

21
Q

Narcissisme et Idéal du Moi bergeret

A

-L’Idéal du Moi sert une fonction de modèle de ce qu’il faut faire (par opposition au Surmoi et ce qu’il ne faut pas faire); il est fondé sur l’image grandiose du soi de l’enfant et sur l’identification aux figures parentales (parties aimées)

  • L’état-limite aborde ses relations avec des ambitions héroïques démesurées de bien faire pour conserver l’amour et la présence de l’objet
  • Un échec crée la honte ou un dégoût de soi-même et l’angoisse d’abandon

Le narcissisme comme guide: l’état-limite «comprend» qu’il n’est pas assez bon pour être aimé. S’il parvient à l’être, sera aimé (ou pas abandonné). Voir l’effort de logique téléologique pour justifier un amour conditionnel…
Le narcissisme comme compensation: après avoir été invalidé et méprisé, l’é-l s’imagine idéal, ou les autres, pour soulager la honte.

Quand jeune enfant, opn a une grandiosité spontanée, donc tendance à croire qu’on est tout puissant.
On va tenter de ressembler à papa pour plaire à maman donc son idéal va etre de ressembler à papa.
Un peu mode théol;ogique.
Quand on vit un échec, c’est la confirmation qu’on est pas assez bon.

21
Q

Narcissisme et Idéal du Moi bergeret

A

-L’Idéal du Moi sert une fonction de modèle de ce qu’il faut faire (par opposition au Surmoi et ce qu’il ne faut pas faire); il est fondé sur l’image grandiose du soi de l’enfant et sur l’identification aux figures parentales (parties aimées)

  • L’état-limite aborde ses relations avec des ambitions héroïques démesurées de bien faire pour conserver l’amour et la présence de l’objet
  • Un échec crée la honte ou un dégoût de soi-même et l’angoisse d’abandon

Le narcissisme comme guide: l’état-limite «comprend» qu’il n’est pas assez bon pour être aimé. S’il parvient à l’être, sera aimé (ou pas abandonné). Voir l’effort de logique téléologique pour justifier un amour conditionnel…
Le narcissisme comme compensation: après avoir été invalidé et méprisé, l’é-l s’imagine idéal, ou les autres, pour soulager la honte.

Quand jeune enfant, opn a une grandiosité spontanée, donc tendance à croire qu’on est tout puissant.
On va tenter de ressembler à papa pour plaire à maman donc son idéal va etre de ressembler à papa.
Un peu mode théol;ogique.
Quand on vit un échec, c’est la confirmation qu’on est pas assez bon.

22
Q

Relation anaclitique bergevin

A
  • Vient du grec anaklitos: se trouver renversé en arrière, couché sur le dos, de façon passive
  • Le sens dérivé rend compte des mouvements: «se replier sur», «incliner vers», «se coucher contre»
  • La relation d’objet anaclitique constitue une relation de grande dépendance qui demeure vécue et jouée à deux

Pas attachement sécurisé profond. Est attachement insécurisé «calmé» par un autre.
Est essentiellement un état d’invalidation interne chronique qui ne peut être soulagé (dysphorie levée) que par la validation d’un autre (par sa présence seule parfois).

C’est comme si l’objet anaclitique est l’objet qui nous tien. C’est donc la dépendance à l’autre.
La présence de l’autre est suffisante pour croire que l’on vaut quelque chose.

23
Q

Aménagements limites

A

Troubles du caractère
-Sont des «maladies de la relation»; les proches souffrent souvent plus qu’eux
-L’autre est recruté pour jouer un rôle qui compense l’incomplétude anaclitique (addictions interpersonnelles) ou la fragilité narcissique (domination et dévalorisation des autres)
-S’apparente aux troubles de la personnalité du DSM
Perversions
-Il s’agit des perversions sexuelles connues: fétichisme, voyeurisme, etc.
-Le pervers est «un peu» psychotique car il dénie la réalité de la différence des sexes (castration)

Amenagements principaux= troubles du caractère. On met de la broche pour que ça tienne.
L’autre est vu comme une fonction. On s’accroche à l’autre pour se sentir aimable.

Différent du modèle de bergevin: perversion= façon d’aménager. Comme un trouble de perso, mais que l’utilisation de l’autre est encore plus desespérer, c’est encore plus toxique et désesoir. Il y a un élément de psychose dans la perversion.

Fétiche a peur de la différence des sexes. Femmes ont pas de penis= catastrophe, panique totale pcq rappelle que castration existe. Donc le fétiche dit non pas de différence des sexes. Donc relation sexuelle avec le penis (le fétiche est le penis symbolique). On voit donc la coté psychotique dans ce mode de pensée. Le pervers dit que la différence des sexes n’existe pas. Il dit qu’un élément de la réalité qui n’existe pas. Pour lui c’est comme si on peut perdre une partie de notre corps, pcq voit la possibilité de castration.

24
Perversions
D’abord abordé dans le contexte des conduites sexuelles, le terme a ensuite été généralisé aux relations interpersonnelles par les concepts de perversion de caractère ou de perversion narcissique Désigne une utilisation « toxique » de l’autre visant à combler un défaut narcissique essentiel. L’autre devient: - >Une femme phallique (non castrée) afin qu’un homme puisse nier sa propre castration (ex. fétiches) - >Une bonne maman qui n’est pas séparée du sujet, parfois par le biais d’un objet « transitionnel » concrétisé (ex. addictions) - >Une partie de soi méprisable afin qu’une personne puisse nier et extérioriser (et contrôler de l’extérieur) son sentiment d’infériorité Par opposition au conflit intrapsychique du névrotique, est une forme extrême de conflit « interpersonnalisé » Perversion narcissique = harcèlement moral (utilisent leur pouvoir pour écraser qq) cette cible est choisie, pcq veut se prouver qu’il n’est pas inférieur Intrapsychique vs interpersonnel: ex. masochisme moral, où l’autre est perçu comme sadique, vs interpersonnel, où l’autre est recruté et manipulé dans un rôle sadique. Interperso pcq ça se fait pas juste dans sa tête, c’est aussi dans la réalité.
25
Structure psychotique
- Un déni (et non un refoulement) porte sur toute une partie de la réalité - Le conflit se joue entre le Ça et la réalité - Il apparaît un éventail de défenses archaïques, coûteuses pour le Moi - C’est la libido narcissique qui domine: l’objet est fortement désinvesti - Le processus primaire prédomine avec son caractère impérieux, immédiat, automatique Cela fait en sorte qu’on perd l’épreuve de réalité, pcq on déni une partie de la réalité. Processus primaires: irrationnel, façon de penser de l’inconscient, rêve, condensastion = un processus primaire. Le déplaçement: qqch dans un rêve, mais en réalité c’est autre chose. Ex: l’objet signifie une autre chose par déplacement ex: etre dans un garage avec sa blonde, qui est habillé comme sa mère(déplacement maman) . On se sauve pour aller dans les escaliers pcq qq se stationne en parallèle. Le déplacement c’est donc que hier il pratique son stationnement et papa se fache contre lui, donc on voit papa fâché On est fragiles au niv de la pensée et on risque de perdre l’épreuve de réalité.
25
Structure psychotique
- Un déni (et non un refoulement) porte sur toute une partie de la réalité - Le conflit se joue entre le Ça et la réalité - Il apparaît un éventail de défenses archaïques, coûteuses pour le Moi - C’est la libido narcissique qui domine: l’objet est fortement désinvesti - Le processus primaire prédomine avec son caractère impérieux, immédiat, automatique Cela fait en sorte qu’on perd l’épreuve de réalité, pcq on déni une partie de la réalité. Processus primaires: irrationnel, façon de penser de l’inconscient, rêve, condensastion = un processus primaire. Le déplaçement: qqch dans un rêve, mais en réalité c’est autre chose. Ex: l’objet signifie une autre chose par déplacement ex: etre dans un garage avec sa blonde, qui est habillé comme sa mère(déplacement maman) . On se sauve pour aller dans les escaliers pcq qq se stationne en parallèle. Le déplacement c’est donc que hier il pratique son stationnement et papa se fache contre lui, donc on voit papa fâché On est fragiles au niv de la pensée et on risque de perdre l’épreuve de réalité.
26
Défenses primitives
Le déni fait en sorte qu’une partie de la réalité extérieure « n’existe plus »: il peut s’agir de la différence des sexes, de la différence ou non fusion avec un proche Le clivage du Moi compartimente le Moi en parties qui respectent la réalité et en d’autres qui « réinventent » la réalité, de sorte qu’elles peuvent coexister sans fragmenter (complètement) le Moi
27
Structure et normalité
- En psychanalyse, la différence entre normal et pathologique en est une de quantité (et non de qualité) - La normalité est retrouvée chez des individus présentant un état d’adéquation fonctionnelle heureuse au sein d’une structure (névrotique ou psychotique) compensée; ils se défendent contre la décompensation par une adaptation à leur originalité - Les états-limites ne peuvent donc être normaux puisque leur adaptation est toujours précaire - Ces derniers peuvent paraître normaux: ils sont en fait des « pseudo-normaux », des « hypernormaux » ou des « normopathes », qui font preuve d’un aménagement rigide, mais précaire, de leur fonctionnement limite (hypomanie permanente, fonctionnement opératoire, etc.)
28
Structure et symptômes
Distinguer de structure: ->Symptômes: même si une structure décompense sur un mode qui lui est propre, des symptômes isolés peuvent se retrouver d’une structure à l’autre (ex. dépression, compulsions) ->Défenses: même chose – des défenses « névrotiques » peuvent être utilisées par quelqu’un présentant une structure psychotique ->Maladie (état décompensé): voir symptômes Donc: puisque les signes visibles de la psychopathologie ne sont pas strictement réservés aux structures, il est plus prudent de se référer à la structure de la personnalité lorsque l’on parle de névrose ou de psychose
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Structure et symptômes
Distinguer de structure: ->Symptômes: même si une structure décompense sur un mode qui lui est propre, des symptômes isolés peuvent se retrouver d’une structure à l’autre (ex. dépression, compulsions) ->Défenses: même chose – des défenses « névrotiques » peuvent être utilisées par quelqu’un présentant une structure psychotique ->Maladie (état décompensé): voir symptômes Donc: puisque les signes visibles de la psychopathologie ne sont pas strictement réservés aux structures, il est plus prudent de se référer à la structure de la personnalité lorsque l’on parle de névrose ou de psychose
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Dépression névrotique
-Proche d’un travail de deuil; laisse de la place à l’élaboration -Ce qui est perdu: estime de soi dans le sens de « l’amour de l’objet »; la douleur est liée à la perte d’un sentiment de compétence -Associée à un échec, une perte, un abandon, mais à saveur oedipienne (échec des efforts de séduction et de compétition) Le surmoi est sévère
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Dépression limite
- La dépression est narcissique - Ce qui est perdu: le bon objet interne qui n’a jamais été intériorisé de façon permanente; la douleur est liée au sentiment de non valeur ou de honte - Associée à ce qui est considéré comme une perte de l’objet ou un abandon - L’Idéal du Moi est excessivement exigeant et il provoque une honte intense - L’état dépressif chronique et latent est également appelé (vuklnérabilité à la dépression) Que perd l’état-limite? L’autre dont la présence agit comme régulateur ou confirmateur de la valeur. On perd qq qui était là pour confirmer qu’on vallasit qqch pcw on a pas interiorisé un objet calmant et valiorisant. C’est plus fondamental qur dans la névrose. Ici on vaut pas la peine d’etere aimé.
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Dépression psychotique
- La dépression est un effondrement; elle se manifeste par la mélancolie (ou la manie) avec hallucinations ou délires - Ce qui est perdu: l’objet fusionné au moi, donc le moi; la toute-puissance; la douleur est liée à un sentiment profond d’impuissance; la manie est vue comme une défense contre cette perte de toute-puissance - Est associée à des pertes vécues comme des parties importantes de soi (relations narcissiques) - Le « Surmoi » primitif attaque violemment et sadiquement le Moi Relation narcissique: état-limite, l’autre = béquille, l’autre est une partie de soi importante mais accessoire; psychotique, l’autre est comme un organe, donc essentiel pour l’intégrité psychologique. Fusion est donc mineure dans l’état-limite, plus importante dans la structure psychotique. Que perd le psychotique? L’autre dont la présence assure un sentiment de cohésion, de complétude, compense un sentiment d’inexistence. Il perd la relation fusionnelle et le fait qu’il vaut la peine d’exister. C’est la relation fusionnelle qui le tient en morceaux, si pu la il se fragmente et se morcelle. Souffrance d’etre tlm rien est tellement forte qu’il faut se sentir tt puissant pour affronter ça. Surmoi persécute pcq veut nous détruire.