Cours 7 Flashcards
(31 cards)
Pourquoi les autoévaluations sont-elles importantes en évaluation psychométrique ?
Parce qu’elles reflètent la réalité subjective de la personne évaluée.
Pourquoi les autoévaluations ne sont-elles pas suffisantes à elles seules ?
Elles peuvent manquer de validité prédictive ou être influencées par des biais.
Que permet l’ajout d’évaluations par des informateurs ?
D’obtenir une validité incrémentielle (prédictive)
- engagement et performance au travail
- différents problèmes d’adaptation
- troubles de personnalité
Pourquoi deux informateurs peuvent-ils donner des résultats très différents ?
Parce qu’ils observent la personne dans des contextes différents.
Quel informateur prioriser lorsque les résultats divergent ?
La personne évaluée elle-même (ex. l’enfant pour son propre vécu).
Pourquoi prioriser l’autoévaluation lorsque les résultats des informateurs divergent ?
Parce qu’elle reflète directement la réalité perçue par la personne.
Quels sont les deux principaux schémas d’intégration des scores ?
- Schéma complexe
- Schéma simple
Quelle est la caractéristique du schéma complexe ?
Chaque informateur a un poids différent selon le type de problème.
Donne un exemple d’utilisation du schéma complexe.
Donner plus de poids aux enseignants pour des problèmes d’attention.
Pourquoi le schéma complexe est-il peu utilisé en pratique ?
Car valeur ajoutée limité et exige une excellente connaissance scientifique.
Comment fonctionne le schéma simple ?
Tous les informateurs ont le même poids.
Qu’est-ce qu’un score significatif selon le schéma simple ?
Un score est significatif si n’importe quel informateur atteint le seuil (critère).
Quel type d’erreur le schéma simple privilégie-t-il éviter ?
Les faux négatifs (manquer un vrai trouble).
Le schéma simple donne lieu à + de faux positifs
Pourquoi l’accord entre informateurs est-il souvent faible ? 3 raisons
- Le contexte d’observation : attentes différentes mènent à des comportements différents (école vs maison)
- Le type de problèmes évalués :
- comportements observables (extériorisés), épisodiques (intériorisés) ou difficiles à observer (ex : pensées suicidaires) - L’âge des individus évalués :
- Le niveau d’accord entre les évaluations des informateurs diminue avec l’augmentation de l’âge des jeunes évalués (pas nécessairement vrai pour l’âge adulte)
Quel type de comportements présente généralement un meilleur accord inter-juge ?
Les comportements observables comme les comportements extériorisés.
Quel type de comportements a un accord plus faible ?
Les comportements épisodiques (intériorisé) ou difficiles à observer.
Les versions des tests sont-elles toujours identiques selon les évaluateurs ?
Même avec la même méthode (ex : questionnaire), les items sont parfois différents (versions différentes selon l’évaluateur ; version parent vs version enseignant du ASEBA)
Quel type de problème est mieux détecté par les adultes ?
Les problèmes extériorisés (visibles).
Quel type de problème est plus souvent rapporté par les jeunes eux-mêmes ?
Les problèmes intériorisés (anxiété, humeur, etc.).
Quel est l’effet de l’âge sur la fidélité des autoévaluations ?
Elle augmente avec l’âge.
Quelle est la première question à se poser lors d’une convergence/divergence entre informateurs ?
Y a-t-il des variations réelles de comportement selon le contexte ? (Variabilité situationnelle)
Donne un exemple de variation réelle de comportement selon le contexte
Un enfant attentif à la maison mais inattentif à l’école.
Quelle est la deuxième question à se poser lors d’une convergence/divergence entre les informateurs ?
Y a-t-il une variation de sévérité clinique ?
Plus la convergence entre les informateurs est forte, plus cela suggère la présence d’une sévérité clinique
Quelle est la troisième question à se poser lors d’une convergence/divergence entre les informateurs ?
Y a-t-il des spécificités liées à l’informateur ?