Cours 7 Flashcards

1
Q

Depuis les années […], il y a un ressac antiféministe en Amérique du Nord et ailleurs.

A

Depuis les années 80, il y a un ressac antiféministe en Amérique du Nord et ailleurs.

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2
Q

Quel est la critique principale de l’antiféminisme?

A

Le féminisme est allé trop loin et est qualifié en terme d’abus
-> Les hommes vont voir l’acquisition des droits féminins comme brimés et vont amener une idée que les hommes et les femmes ont pas besoin d’être égaux car ils sont complémentaires.

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3
Q

Où se situe la racine du masculinisme?

A

La racine du masculinisme se solidifie dans l’idée de crise identitaire de l’homme, peur de ne plus pouvoir se comporter comme “homme”.

- > On voit une perception de punition, de mise au rancard de la masculinité. 
- > Ils seraient aussi soumis a des injonction paradoxales ou ils seraient soumis à jouer les hommes doux et forts.
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4
Q

Pour les masculinistes, les […] seraient les premières a causer problème, les premières a solidifier le rôle des femmes comme casse couille.

A

Pour les masculinistes, les féministes seraient les premières a causer problème, les premières a solidifier le rôle des femmes comme casse couille.

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5
Q

Selon Dupuis-Déri, qu’est-ce qui montre clairement le privilège des groupes masculinistes

A

Selon Dupuis-Déri, chaque remise en question des groupes en situation de pouvoir est vue comme une crise. Cela montre leur privilège.

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6
Q

Qu’est-ce que les masculinistes proposent contre le féminisme?

A

Chez les masculinistes, on propose un retour à la conception traditionnel de masculinité.
-> Directement en contradiction avec le concept de base du féminisme qui dit que cette conception opprime les femmes.

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7
Q

Selon Dupuis-Déri, le masculinisme est un mouvement réactionnaire qui axe son discours sur quoi? (3)

A

1) La « futilité » et les soi-disant paradoxes du féminisme.
2) Les « effets pervers » du féminisme.
3) La « menace » que poserait le féminisme à l’égard de la famille, du bien-être émotif des hommes et des garçons, etc

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8
Q

Expliquez la menace à la famille que voit le masculinisme dans le féminisme.

A

Le féminisme aurait détruit l’environnement traditionnel familial, l’harmonie traditionnel et ça créerait un malaise identitaire profond chez les garçons qui se traduirait dans la performance scolaire de s garçons jusqu’au suicide des garçons.

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9
Q

Expliquez la futilité/les paradoxes que les masculinistes voient dans le féminisme.

A

“Vous dites vouloir changer, mais ce n’est pas vraiment le cas car vous souhaitez toujours avoir l’homme protecteur”

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10
Q

Quels mouvements, autre que le féminisme, sont pointés du doigt par les masculinistes? (2)

A

1) Mouvement LGBTQ

2) Politically correct

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11
Q

La réaction masculiniste est une critique la place envahissante prise par les femmes dans quels sphères? (4)

A

1) Publique
2) Média
3) Université
4) Monde du travail
ETC

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12
Q

Quel est la mentalité des femmes qui supportent le masculinisme?

A

Beaucoup de femmes ne veulent pas se dire féministes sous-prétexte qu’elles ne sont pas “contre les hommes”, donc le discours masculiniste peut être porté par les femmes.

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13
Q

Quels sont les trois éléments autour desquels s’articulent le discours masculiniste?

A

1) École
2) Cours de justice
3) Suicide

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14
Q

Expliquez la mentalité des masculiniste face à l’école.

A

Les hauts taux de décrochage et faible résultat scolaire serait du aux féministes à cause de la mauvaise estime de soi qu’ils causent, la féminisation des écoles (professeures, directeures). Les garçons ne trouvent pas assez leur place à l’école

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15
Q

Quels sont les arguments de Dupuis-Déry face à la mentalité des masculinistes sur l’école? (5)

A

1) Selon les commissions scolaires, les résultats des hommes et des femmes sont sensiblement les mêmes. On ne voit une différence que entre certaines communautés
2) Le taux de décrochage est élevé, mais diminue depuis l’époque traditionnelle de la famille. C’est plutôt le milieu socio-économique ainsi que le degré d’identification au stéréotype de genre (+ = décrochage) qui influence le décrochage
3) Dans certains milieu, être bon à l’école n’est pas vu comme masculin. Ce qui influence le plus est l’importance donné à l’éducation à la maison et dans la société
4) L’enseignement n’est pas vu comme viril, ni valorisé.
5) Plus grande facilité à réussir sans diplôme pour les hommes (emplois majoritairement masculins)

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16
Q

Quels sont les arguments de Dupuis-Déry face à la mentalité des masculinistes sur les cours de justice? (2)

A

1) En général, les cas se règlent à l’amiable où les hommes ne demandent pas la garde des enfants
2) Les femmes juges sont minoritaires dans la magistrature. Beaucoup d’hommes juges sont traditionnalistes et voit la femme comme LE parent

17
Q

Quels sont les arguments de Dupuis-Déry face à la mentalité des masculinistes sur le suicide? (4)

A

1) Données liées au suicide sont peu fiable, ne permet pas de comparaison entre les différentes sociétés
2) Taux de suicide déjà très élevé en 1950, avant la deuxième vague du féminisme
3) Les hommes homosexuels et autochtones se suicident davantage que les autres hommes. C’est donc la pression liée à l’adhérence au modèle traditionnel et non l’arrivé du féminisme (vulnérabilité, etc.)
4) Les femmes et les hommes ont des taux de tentatives de suicide quasi semblable. Les hommes “réussissent” plus souvent à cause de la létalité de leurs moyens (armes à feux)

18
Q

Quel est la vision du suicide adoptée par les masculinistes?

A

Crise identitaire tellement forte qu’elles pousseraient une bonne partie d’hommes aux suicides, plus qu’aux femmes

19
Q

Quel est le problème périphérique avec la volonté des masculinistes à revenir à un modèle traditionnel de la famille?

A

Ils disent “retour” comme si on l’avait complètement quitter.
Et leur idée
du modèle traditionnel rêve de “l’harmonie” qui y existait, mais ce n’était pas le cas.

20
Q

Quel est le problème avec l’idée que se fait les masculinistes de la complémentarité des sexe ?

A

Implique une naturalisation du genre pour faire accepter certaines injustices

21
Q

Le genre et le sexe ne se résument pas qu’à la féminité, les études du genre et de la sexualité ne devraient pas s’y résumer non plus. De quel type d’étude parle-t-on?

A

Étude des masculinités

.

22
Q

Qu’est-ce que sont les études des masculinités?

A

1) Vise à remettre en question, déconstruire des normes masculines
2) Vont utiliser des outils utilisés en études du genre/féministe pour étudier les masculinités.
3) On va tenter d’appréhender la masculinité comme non-unique et non essentielle, mais comme quelque chose qui est construit par les rapports sociaux qui leur donne des privilèges.
4) On part de la conception relationnel du genre et de la masculinité qui existe en contraste avec la féminité (produit de la bicatégorisation du genre).
5) Ce sont souvent des femmes ou des hommes non hétérosexuel ou queer qui sont en études des masculinité.

23
Q

Qu’est-ce que les études critiques de la masculinité tentent de faire?

A

Les études critiques de la masculinité tente de dénaturaliser le masculin.

24
Q

Pourquoi les études des masculinités ne font pas partie des études féministes?

A

Car les études féministes ont négligé la masculinité, et ce qui a parfois eu comme effet de naturaliser la masculinité

25
Q

Quel est le problème auquel fait face l’étude des masculinités dans la société?

A

Le combat au stéréotype féminin est en quelque sorte valorisé en société maintenant alors que la lutte au stéréotype masculin est perçu comme une attaque de l’H.
-> La publicité encourage la valorisation de la masculinité traditionnel et les femmes aussi.

26
Q

Quel est le prinicipal apport de l’analyse de Connell sur la construction sociale de la masculinité et des privilèges qu’elle crée?

A

S’intéresse au rapport de pouvoir entre les masculinités.

  • > Il y a toujours une masculinité hégémonique qui est créé, (hégémonique - position dominante/pouvoir) et donc à certains moments, certaines formes de masculinités sont privilégiés, mais qui passe néanmoins comme naturels/normales, au détriment d’autres formes possibles de la masculinité.
  • > La masculinité hégémonique est celle qui est supposé garantir une position dominante face aux femmes et face à certaines expressions de la masculinité vue comme déviante

-> Ex: L’homosexualité, surtout stéréotypé, est moins primé et souvent marginalisé au sein de la communauté masculines et souvent dans la communauté gay.

27
Q

Quels sont types de masculinités selon Connell? (3)

A

1) Masculinité marginale
a) Ex: Connelle place l’homosexualité au bas de l’échelle des pouvoir des masculinités, assimilable à la féminité, c’est de la masculinité efféminé.
2) Masculinité complice: Tirent des avantages de la masculinité hégémonique.
a) Ex: Le supporter de football sera valorisé pour écouter, supporter et aimer le sport.
3) Masculinité subordonnée/subalterne: Les subalterne vont en quelques sortes absorbés certains aspects de l’hégémonie pour être “acceptable”

28
Q

Qu’est-ce que les études sur la masculinité?

A

Analyse de sensibilité intersectionnelle de la masculinité

  • > Construction des masculinités en interaction avec la race et la classe
  • > Multiplicité des masculinités
29
Q

Connell et les autres vont dire que la catégorie masculine n’est pas le seul axe de l’homme. Que veut-il dire par cela dans l’idéologie des études sur la masculinité?

A

Connell va dire que pour comprendre le genre, il faut constamment aller au delà du genre (comment le genre est rarement la seule dimension d’identification sociale de l’individu).
-> La masculinité des hommes blancs sont construites face à la socialisation des femmes blanches, mais aussi des hommes noirs, etc.

30
Q

Quel est la différence principale entre les études des masculinités et sur la masculinité?

A

Les études sur la masculinité prend en compte l’intersectionnalité et les masculinités produites depuis les contextes non-occidentaux. Approche pragmatique

31
Q

Pourquoi les études de la blanchité (Critical Whiteness Studies) on commencé à émerger?

A

On est tellement focués à étudié les minorités, on met souvent les majorités dans l’ombre, ce qui a pour effet de les conforter dans leur “normalité”

- > L'hyperinvisibilité de la blanchité, on en parle jamais. On ne spécifie pas blanc, on l'utilise comme la référence de normalité.  On parle de blanc comme servant à produire l'autre comme différent.     - > C'est surtout lors des années 90 qu'on commence à questionner la masculinité et la blancheur!
32
Q

Le masculinisme relève davantage de l’[…]

A

Le masculinisme relève davantage de l’antiféminisme

33
Q

L’étude critique de la masculinité suppose l’analyse et la […] des représentations, des codes et des normes d’une masculinité […].

A

L’étude critique de la masculinité suppose l’analyse et la dénaturalisation des représentations, des codes et des normes d’une masculinité hégémonique.