cours 8 Flashcards
(38 cards)
Le concept de soi c’est quoi
Représentation mentale de soi qui inclut l’ensemble d’attributs, d’aptitudes, d’attitudes et de valeurs qui nous définissent
concept de soi: qui nous sommes en tant que personne
→ lien à faire avec le dev de la personnalité (pas la mm chose par contre)
Théorie psychosociale d’Erik Erikson Le développement du concept de soi déf
Le développement du concept de soi favorise le sens d’initiative chez l’enfant
-Engouement à réaliser de nouvelles tâches
-Capacité à participer à des activités avec des pairs
-Volonté de découvrir ce qu’ils peuvent faire avec l’aide d’adultes
→ ils ont du fun à découvrir leur compétences et habiletés
→ à ce stade il peut vivre bcp de culpabilité
Évolution du concept de soi
1.Basé sur des caractéristiques observables
-Apparence physique
-Possessions
-Comportements quotidiens
ex: si on demande a un enfant de se décrire il va dire j’ai 4 ans, je suis grand, j’ai des poupées et je sais me brosser les dents
2.Basé sur la description des états internes/psychologiques
-Émotions
-Attitudes
-Traits de personnalité
ex: je suis content d’aller au parc, je suis gentil
3.Émergence de l’estime de soi –>l’évaluation globale que l’on émet par rapport à notre valeur et les sentiments associés à cette évaluation. Cette évaluation peut être émise pour différentes sphères
(p. ex. : apparence, compétences académiques, etc.).
-En raison des limites au niveau du développement cognitif, l’estime de soi chez les enfants d’âge préscolaire n’est pas solide et est souvent erronée
-plus raffiné, plus abstrait → auto-évaluation de ses différentes compétences
→ c’est pas un concept solide, pas vrm défini et comporte bcp d’incohérence, enfants on souvent tendance à surestimer leurs compétences et habiletés et sous-estimer la difficulté d’une tâche
ex: sur estimer leur force et sous estimer à quel point qqchose est lourd
→ le rôle des adultes est de renforcer l’estime d’une manière réaliste donc pas que l’enfant est un super héro, faut ajuster leurs attentes mais aussi les supporter dans leurs habiletés, faire de l’étayage
Les influences du concept de soi
1.La relation avec les parents
-Attachement sécure → pcq parent est plus sensible, ils vont refléter à l’enfant ce qui le caractérise
-Lien sensible et chaleureux parent-enfant
2.Les conversations avec les parents
-Style élaboratif (c-à-d., centré sur les états internes de
l’enfant) ex: dis à papa pourquoi tu pleurais? pcq j’ai peur des chiens → nommer ce qui se passe: permet à l’enfant de penser aux choses qu’il aime et aime pas
les deux mènent à
—>Développement d’un
concept de soi précoce, cohérent etstable
Le développement émotionnel étapes
1.La compréhension
des émotions
2.L’autorégulation
émotionnelle
3.Les émotions liées
conscience de soi
La compétence émotionnelle
capacité à exprimer, réguler et comprendre son
expérience émotionnelle et celle des autres.
Cela nécessite: Une compréhension de la théorie de l’esprit
–>→ comprendre que moi jpeux avoir émo, l’autre aussi et nous deux on peut vivre la mm chose
La compréhension
des émotions
1.Développement d’ une compréhension des
causes, conséquences et des signes comportementaux liés aux émotions de base
-Mon ami est triste parce qu’il a perdu son jouet
-Cette compréhension s’explique par un
développement cognitif
2.Explications basées sur des facteurs externes, puis sur des facteurs internes
–enfant va comprendre que son ami est triste et va pouvoir émettre un hypothèse sur pourquoi son ami est triste → explication souvent qqchose externe, qqchose qui peut être perçu → ils ont de la difficulté à baser sur des causes internes
→ plus tard il va être capable de trouver raisons internes comme oh il est triste pcq il pense à son chien qui est mort
3.Difficulté à interpréter des signaux incohérents
en lien avec les émotions
-Exemple du vélo brisé et visage signalant la joie
–>ex: image d’un enfant et un vélo brisé→ si enfant a un sourire et a un vélo brisé il va pas comprendre
→ mais avec dev il va comprendre que c’est pas nécessairement incohérent pcq enfant sourit dans la photo pcq papa a dit quil va lui acheter un nouveau vélo
La compréhension
des émotions–>Facteurs favorisant la compréhension des émotions
1.Conversations chaleureuses et élaborées parent-enfant
-Rôle des parents : identifier et expliquer les émotions
–>Favorise un plus grand vocabulaire des émotions chez
l’enfant
→ quand parent prend temps pour expliquer ça aide à avoir plus grand vocabulaire affectif et aide aussi à mieux comprendre ses émotions
→ adulte qui vont plus loin dans la compréhension des émotions ex: tu a l’air fâché mais je peu voir qu’ils y a un peu de tristesse cachée la dedans
2.L’attachement sécure
-Permet des échanges parent-enfant sur les émotions
-Parents qui sont en mesure de répondre de façon sensible aux
émotions de l’enfant
-Les études concluent que les enfants avec un attachement
sécure comprennent mieux les émotions
→ parent qui vont mieux tolérer ce que l’enfant exprime au niveau des émotion: attachement sécure
L’autorégulation
émotionnelle def
L’autorégulation émotionnelle : stratégies employées pour ajuster nos états
émotionnels à un niveau adéquat nous permettant d’
atteindre nos objectifs
L’autorégulation
émotionnelle 1. Les acquis qui favorisent l’autorégulation
- Les acquis qui favorisent l’autorégulation
-Le développement du langage→ le langage est très important dans la capacité à s’autoréguler
-La compréhension des émotions→ nommer l’émotion aide à se calmer → passer de qqchose qui est dans l’agir et le mettre dans mots
-Le développement des fonctions exécutives
L’autorégulation
émotionnelle: 2.Utilisation de stratégies pour apaiser l’expérience des émotions négatives
2.Utilisation de stratégies pour apaiser l’expérience
des émotions négatives
-Restrictions des entrées sensorielles: ex boucher ses oreilles ou cacher leurs yeux (quand regarde film d’horreur), se parler à soi meme ex: calme toi, ça va aller
-Se parler à soi-même
-Changements de buts: ex: il veut jouer avec ses amis mais amis veulent pas alors il change son but il veut pas jouer avec ces amis là, il veut jouer avec autres amis
-Réparation du lien: réparer un conflit interpersonnel ex: partager un jouet à la place qu’il y ait une chicane
—>enfants plus jeunes vont davantage utiliser des stratégies comportementales (ex: restriction des entrées sensorielles) et plus vieux stratégies cognitives, interpersonnelles ils vont plus loin que le comportement
–>L’efficacité de ces stratégies augmente avec l’âge
–>Lié au déclin des crises
L’autorégulation
émotionnelle: Autorégulation et compétences sociales
-Capacité à fausser leur vraie émotion
-Capacité à inhiber une émotion négative pour en afficher une plus positive afin de favoriser de meilleures relations
L’autorégulation
émotionnelle: Les facteurs qui influencent les capacités
d’autorégulation
-Les gains quant aux fonctions exécutives (p. ex. : l’inhibition)
-Le tempérament
→ enfants avec tempérament difficile ont de moins bonnes capacité d’autorégulation
-Le modelage des parents
→ modelage: si parent réagit à la détresse de l’enfant en criant c’est pas bon ça aide pas pour l’autorégulation
-Les stratégies offertes par les parents
→ streatégies: offrir stratégies comme t’as ton toutou , t’a ta veilleuse etc
Les émotions liées à
la conscience de soi
émotions impliquant un impact positif ou négatif envers soi (p. ex. : la fierté, la culpabilité, la honte, etc.)
–>L’enseignement parental est essentiel pour le développement des émotions liées à la conscience de soi
À faire: Se concentrer sur la manière dont l’enfant
pourrait mieux agir/faire quelque chose
–>L’enfant vivra un niveau adapté de culpabilité ou de fierté
→ pour le dev de la culpabilité il faut que le parent soit sensible, un parent qui est punitif et dénigrant va développer une culpabilité qui est pas adéquate chez l’enfant il va intérioriser un dénigrement
→ à la place se concentrer sur ce qui aurait pu mieux etre fait→ donner des coups c’est mauvais, à la place tu peux…
→ ça va aussi affecter comment l’enfant vit ses autres émotions de second ordre comme la fierté→ faut que ça soit équilibré
À éviter: Commenter de façon répétitive sur la valeur de l’enfant et les actions/réalisations de ce dernier
–>L’enfant vivra des niveaux élevés de détresse (p. ex. : symptômes dépressifs,
colère, sentiment d’être inadéquat)
Les émotions liées à
la conscience de soi: l’empathie
L’empathie : habileté à comprendre et ressentir l’état
émotionnel d’ une autre personne
→ c’est pas une émotion mais une habileté
→ habileté … tout en gardant une certaine distance émotionnelle, pas se laisser emporter
-Le développement d’une meilleure compréhension des
émotions favorise l’empathie chez les enfants d’âge préscolaire
-Plus développé chez les enfants avec un attachement sécure
→ plus développé dans attachement sécure pcq habitués à ce que leurs parents soient attentifs et eux aussi empathique envers l’enfant
-Favorise des liens sociaux positifs
-Parents punitifs/enfants ayant subi de la maltraitance
–>Faibles habiletés empathiques
→ parent qui sont très punitifs→ pas sensibles ont moins tendance a s’intéresser au monde affectif de l’enfant alors enfant moins empathique
Les émotions liées à
la conscience de soi: Comportements prosociaux
Comportements prosociaux : ensemble d’actions bien
intentionné visant un gain bénéfique pour autrui (p.
ex. : partager son jouet)
-Favorisé par l’empathie
-Favorise des liens sociaux positifs
La validation des émotions
et le rôle des parents
→ très important
→ certains parents le font naturellement mais bcp mm si ce sont des parents attentifs et tout sont pas capable de le faire
À faire:
1.Lorsque l’enfant exprime des émotions difficiles, il faut l’écouter et lui permettre
de les exprimer
–Écouter l’enfant de façon attentive → souvent parent ont pas bcp de temps ou patience pour être complètement là et écouter de manière attentive
ex: ok t’es vrm en colère → enfant voit que parent comprend quil a une émotion
→ important de le faire mm si on croit que la crise est exagérée→ pour l’adulte ça peut etre insignifiant mais pour l’enfant c’est reaaaaal —> c’est pas la faute de l’enfant il fait pas exprès
–Accueillir le sentiment à l’aide d’un mot ou son
–Nommer l’émotion
–Utiliser l’imaginaire
2.Ceci, même si on croit que c’est exagéré ou qu’on n’est pas d’accord
À éviter:
1.Certains parents ont tendance à invalider l’émotion de l’enfant
→ c’est ok de poser des questions mais si on est toujours en train de bombarder de questions pour comprendre ça peut etre invalidant
-Négation de l’émotion
-Conseil
-Questions
-Défense de l’autre personne:ex: parent dit que l’ami avait raison et pas l’enfant, enfant va etre encore plus triste
-Pitié:pitié démontre quon regarde la personne de haut et ça peut faire sentir que ce qu’il vit c’est
Le développement
du jeu social
À l’âge préscolaire, il y a une augmentation des compétences liées aux
relations avec les pairs (p. ex. : les ami.es)
-Une meilleure conscience de soi et une meilleure capacité à comprendre et à communiquer leurs émotions favorisent le développement social
-Le développement des styles de jeu est fondamental au développement des liens
avec les pairs
-Mildred Parten (1932) a conceptualisé le développement du jeu social en 4 styles sur un continuum développemental en trois étapes
4 styles de jeu social
Solitaire
–>Activité nonsociale
-L’enfant est inoccupé,
est un observateur ou
est dans une activité
solitaire
Interaction limitée
–>Jeu parallèle
Jeu qui présente peu
d’interactions, mais
durant lequel un
enfant s’engage côte à
côte à la même
activité qu’un autre
–> intéraction limitée, mais enfant s’engage dans une activité cote a cote avec un camarade (photo 1) ou ex: regarder l’autre jouer, ils vont pas se parler
→ si un des enfant cesse son jeu l’autre continue
Véritable interaction sociale
1.Jeu associatif: Jeu durant lequel les enfants participent à des activités séparées, mais
échangent des jouets et
commentent sur le
comportement de
l’autre
–>présence d’intéraction mais enore dans un jeu qui est moins élaboré que le jeu coopératif
→ si un des enfants arrête de jouer l’autre va continuer mais on perd une interaction, on perd une richesse dans le jeu, perd dans le plaisir ressenti dans le jeu
2.Jeu coopératif: Jeu durant lequel les enfants ont un objectif commun, comme la
mise en scène d’un scénario (jeu symbolique)
Le développement
du jeu social: les styles de jeu et l’âge
-Les enfants d’âge préscolaire plus vieux peuvent osciller entre les styles de jeu
ex: retour au jeu parallèle pour prendre une « pause » des jeux qui demandent plus d’interactions et de coopération (jeu associatif et jeu coopératif)
-Le développement d’
un style de jeu plus avancé n’empêche pas aux enfants
de s’engager dans un style antérieur
–>y’a pas de régression si l’enfant décide de faire des jeux de styles antérieurs comme solitaire, c’est pas inquiétant
-Les enfants d’âge scolaire s’engagent autant dans des activités solitaires que
dans des jeux sociaux et coopératifs
→ y’a pas un jeu qui est plus fréquent que l’autre, fréquences similaires
-Le jeu social peut être catégorisé selon le niveau de maturité cognitive
Catégorie de jeu en fonction
de la complexité cognitive
1.Jeu fonctionnel : Mouvements moteurs simples et répétitifs avec ou sans un objet. Fréquent durant les deux premières années.
2.Jeu de construction: Création ou construction de quelque chose. Fréquent entre 3 et
6 ans. –> jeu de création
- Jeux symbolique/sociodramatique : Reconstitution de scénarios fondés sur des éléments du
quotidien ou sur l’imagination. Fréquent entre 2 et 6 ans.
–> bcp plus complexe
4.Jeu de règles : Jeu ayant des règles, une structure un objectif comme la victoire. Se développe vers 5/6 ans.
–>une structure est établie, y’a des objectifs pour atteindre la victoire
→ complexité plus poussée, faut qu’il y ait un accord entre tous les participants sur les règles n shit
→ lié au dev cognitif pcq il faut se rappeler des regles et tout
Les activités non-sociales inquiétantes
-Errance sans but –> genre il s’occupe pas avec un jouet ou il marche et a pas de but
-Observation constante du jeu de ses pairs sans se joindre à eux
-Le jeu fonctionnel qui implique une activité motrice immature/répétitive –> ex: constamment cogner des blocs ensemble
Les enfants réticents et qui observent le jeu des autres sans s’y joindre –> caractérsitiques
-Tempérament timide/inhibé
–> peur des contextes de socialisation
-Parents surprotecteurs/qui les critiquent ou contrôlent leur jeu
—>ex: à quoi ils devraient jouer, parent va jouer avec l’enfant mais va tout controler ce qui se passe dans le jeu→ enfant dev pas capacité à jouer sans parent
-Présentent une immaturité, sont impulsifs, ont des difficultés émotionnelles et vivent du rejet
—>Les garçons sont plus à risque de vivre du rejet que les filles (socialisation et genre)
→enfants impulsifs souvent jeunes garçons→ impact sur comment les paire vont les percevoir→ vont vivre plus de rejet que les filles par exemple→ ils vont déstabiliser le jeu et c’est plus perturbateur que quand c’est des filles → ça va trop créer de chaos dans le jeu
le jeu solitaire
pas toujours inquiétant!
-Certains enfants préfèrent jouer seuls, mais présentent de bonnes habiletés sociales
lorsqu’ils jouent et peuvent développer des amitiés positives, mais…
–>Les garçons sont plus à risque de vivre du rejet que les filles (socialisation et genre)
→ un gars qui joue tout seul est vu comme étant plus atypique alors enfants qui voient ça et qui sont très conscients des étiquettes de genre (garçons sont plus sociables) vont le rejeter encore plus