Cours 8 - Trouble de l'humeur Flashcards
(50 cards)
Quels sont les 2 types de dépression?
- Unipolaire : dépression clinique, la dépression de façon générale, caractérisée ou unipolaire. Tous des synonymes pour les besoins du cours. ***Examen
- Bipolaire: Dépression proprement dit avec des périodes maniaques
Pourcentage de la pop qui va avoir l’expérience de dépression au cours de leur vie?
5-17% de la pop qui va avoir l’expérience de dépression au cours de leur vie, assez répandu dans la société
Pourquoi les femmes sont 2x plus susceptibles de souffrir de dépression que les hommes (hypothèses)?
Femmes sont plus enclines à exprimer leurs émotions, rôle plus passif contrairement aux hommes qui doivent être colérique, les femmes overthink plus (pensée), les hommes pensent à l’action. Plus on analyse notre état, plus ça nous amène dans un état de dépression (rumination), les femmes ont plus tendance à faire cela. Relation entre dépression et hormones (menstruations, grossesses). Femmes ont + tendance à suivre un régime alimentaire pour atteindre le corps parfait, quand coupe l’apport calorique, effet sur l’humeur, + irritable, + déprimé. Seulement des hypothèses, pas de réelles réponses.
Que rentre dans les symptômes émotionnels de la dépression?
Émotionnels: gêné, inquiet pour l’avenir, toujours triste, je sens que je ne vaux rien et je me sens coupable, à fleur de peau, le cœur gros, pas de joie de vivre, perte d’intérêt dans les fonctions biologiques (manger, sexe, affection)
Que rentre dans les symptômes cognitifs de la dépression?
Cognitives: Pensées négatives envers soi, éléments de la vie et le futur (triade négative), manque d’estime de soi, échec dans la vie et penses qu’ils en sont la cause, pense que la vie va continuer à être misérable pour toujours.
Que rentre dans les symptômes somatiques de la dépression?
Somatiques: perte appétit, perte poids ou gain poids, sommeil perturbé (insomnie ou hypersomnie), problèmes érection, perte d’intérêt sexuel (femme), devient + centré sur lui-même, + attentif à notre corps (+ susceptible d’attraper maladies quand dépressif)
Que rentre dans les symptômes motivationnels de la dépression?
Motivationnel: Juste se lever, s’habiller devient difficile parfois impossible, ralentissement psychomoteur (quand extrême dépression, l’individu ne montre pas de signe de vie, dos courbé)
Critère A du trouble dépressif caractérisé:
Un épisode dépressif caractérisé se définit par la présence d’au moins cinq des symptômes suivants, pendant une période d’au moins deux semaines, représentant un changement par rapport au fonctionnement antérieur.
Dans le critère A quel au moins des symptômes doivent être présents et les autres possibilités?
Au moins un des deux siuivant:
1. Humeur dépressive présente presque toute la journée, presque tous les jours, signalée par la personne ou observée par les autres (chez l’enfant ou l’adolescent, cela peut se manifester par une irritabilité)
2. Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités, presque toute la journée, presque tous les jours.
Les autres qui peuvent compléter:
3.Perte ou gain de poids significatif, ou diminution ou augmentation de l’appétit.
4.Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
5. Agitation ou ralentissement psychomoteur observable par les autres.
6. Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée.
8. Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer, ou indécision.
9. Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires récurrentes, tentative de suicide ou plan précis.
Est-ce que la dépression est un construit?
Oui
Contient les symptômes associés à la dépression
-Critère diagnostic prend notre compréhension du construit de la dépression.
Dans le DSM-5 au niveau de la dépression, ont-ils ajoutés des niveaux de sévérité?
A rajouté différente sévérité pour paraitre plus dimensionnel, mais se rend compte en clinique que rajoute pas nécessairement une dimension, car encore dépressif ou non dépressif
Quels sont les troubles bipolaires et apparentés?
Trouble bipolaire de type 1
Trouble bipolaire de type II
Trouble cyclothymique
Trouble bipolaire ou apparenté induit par une substance/un médicament
Trouble bipolaire ou apparenté dû à une autre affection médicale
Trouble bipolaire ou apparenté non spécifié
*Tous ces troubles ensemble, environ 4,5% de la population. Mais trouble bipolaire de type 1 environ de 1% (distribution égale entre les deux sexes), bcp moins fréquent que trouble unipolaire.
Quels sont les troubles dépressifs existants?
Trouble disruptif avec dysrégulaton émotionnelle
Trouble dépressif caractérisé (dépression majeur, unipolaire, etc)
Trouble dépressif persistant (dysthymie)
Trouble dysphorique prémenstruel
Trouble dépressif induit par une substance/un médicament
Trouble dépressif dû à une autre affection médicale
Autre trouble dépressif spécifié
Trouble dépressif non spécifié
*Les chiffres varient dans la pop (entre 5-17), car dépend mesure quels troubles dépressifs
Pour un diagnostic de trouble bipolaire de type 1, quels critères d’un épisode manique doivent être réunis?
A. Une période nettement délimitée d’humeur anormalement et durablement élevée, expansive ou irritable, et d’augmentation anormale de l’activité ou de l’énergie orientée vers un but, pendant au moins une semaine (ou **n’importe quelle durée si une hospitalisation est nécessaire), présente la majeure partie de la journée, presque tous les jours
B. Pendant cette période de perturbation de l’humeur et d’augmentation d’énergie, au moins 3 des symptômes suivants (ou 4 si l’humeur est seulement irritable) sont présents de façon marquée et représentent un changement notable par rapport au fonctionnement habituel :
1.Estime de soi exagérée ou idées de grandeur
2.Réduction du besoin de sommeil (ex. : se sentir reposé après seulement 3 heures de sommeil)
3.Plus grande loquacité, besoin de parler constamment
4.Fuite des idées ou sensation subjective que les pensées défilent
5.Distractibilité (l’attention est facilement attirée par des stimuli extérieurs non pertinents)
6.Augmentation de l’activité orientée vers un but (social, professionnel, sexuel, etc.) ou agitation psychomotrice
7.Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (ex. : achats excessifs, comportements sexuels à risque, investissements irréfléchis)
Critères du DSM-5 pour diagnostiquer un trouble bipolaire de type II?
*Ce trouble se définit par l’alternance de périodes dépressives majeures et d’épisodes hypomaniaques, sans jamais avoir eu d’épisode maniaque (sinon, ce serait un trouble bipolaire de type I)
*Voir leurs propres critères
A. Il faut avoir au moins un épisode hypomaniaque et au moins un épisode dépressif caractérisé.
B. Il ne doit jamais y avoir eu d’épisode maniaque.
Comment est caractérisé un épisode hypomaniaque?
A. Une période nettement délimitée d’humeur anormalement et durablement élevée, expansive ou irritable, et une augmentation persistante de l’activité ou de l’énergie orientée vers un but, pendant au moins 4 jours consécutifs, présente la majeure partie de la journée, presque tous les jours.
B. Pendant cette période, au moins 3 (ou 4 si l’humeur est seulement irritable) des symptômes suivants doivent être présents de façon marquée et représenter un changement net par rapport au fonctionnement habituel :
Estime de soi exagérée ou idées de grandeur
Réduction du besoin de sommeil (ex. : reposé après 3 heures de sommeil)
Plus grande loquacité, pression à parler constamment
Fuite des idées ou impression subjective que les pensées défilent
Distractibilité (attention détournée facilement par des stimuli extérieurs)
Augmentation de l’activité orientée vers un but (sociale, professionnelle, sexuelle…) ou agitation psychomotrice
Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (ex. : dépenses inconsidérées, comportements sexuels à risque, décisions impulsives)
E. L’épisode n’est pas suffisamment sévère pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou social, ni pour nécessiter une hospitalisation, et il n’y a pas de caractéristiques psychotiques.
*Période manique, mais amoindrie. Ce qui différencie les deux est le critère E. HOSPITALISATION JAMAIS NÉCESSAIRE ET JAMAIS DE SYMPTÔMES PSYCHOTIQUES, sinon c’est une manie
Vrai ou faux: Diagnostic différentiel facile à faire entre cyclothymique et bipolaire de type 2
Faux
Diagnostic différentiel difficile à faire entre cyclothymique et bipolaire de type 2. Pourquoi?
-Les personnes avec un trouble cyclothymique ont souvent des hauts et des bas moins intenses, mais fréquents, ce qui peut ressembler à des hypomanies.
-Les épisodes dépressifs peuvent presque remplir les critères d’un épisode dépressif majeur, sans les atteindre.
-Au début de l’évolution du trouble, il est parfois trop tôt pour confirmer un trouble bipolaire II, et le tableau est encore cyclothymique. Le diagnostic peut changer avec le temps.
*Le trouble cyclothymique est souvent considéré comme une forme « atténuée » ou « subsyndromique » du trouble bipolaire.
Il peut évoluer, avec le temps, vers un bipolaire de type II ou même type I.
Quels sont les différents symptômes (motivationnels, émotionnels, cognitifs et somatiques) de la bipolarité?
1) Motivationnels: Euphorie (de bonne humeur), irritabilité, hyperactivité, activités nombreuses et intrusives, gambling, conduites d’auto dangereuses
2) Émotionnels: peut se mettre à pleurer quand pas content
3) Cognitives: Ne voit pas les limites, idées grandioses, ne voit pas les conséquences négatives de ses comportements, fuites des idées, facilement distraits, délusionnels (prétendent avoir des amis célèbres), pensées noires ou blanches (tu es mon meilleur ami ou je t’hais)
4) Somatique: bcp énergie, toujours sur le go, plein de plans. Durée des cycles maniques et dépressifs ne sont pas toujours pareils.
Qu’est-ce qu’une dépression dysthymique?
-Aussi appelé trouble dépressif persistant
- Lié au principe de dépression unipolaire. Niveau de dépression pas aussi profond qu’une dépression unipolaire, mais dure pendant environ 2 ans (symptômes de dépression)
-C’est un trouble dépressif chronique, moins intense qu’un épisode dépressif majeur, mais beaucoup plus long et insidieux.
-Une humeur dépressive présente la majeure partie de la journée, plus d’un jour sur deux, pendant au moins deux ans (ou au moins 1 an chez les enfants/adolescents)
Qu’est-ce que le trouble cyclothymique?
Ressemble à dépression bipolaire. Période de dépression pas aussi profond que dépression unipolaire avec phases psychomaniques, mais moins intense que dépression bipolaire. 2 ans avant de poser diagnostic aussi. Implique période hypomaniaque.
-Périodes alternées d’humeur élevée (hypomanie) et d’humeur dépressive (dysthymie), durant au moins 2 ans (1 an chez les enfants et adolescents), avec des symptômes présents pendant plus de la moitié de la durée et sans plus de 2 mois consécutifs sans symptômes.
Théorie psychodynamique de la dépression :
1) Freud émis que le potentiel de dépression apparait tôt
dans l’enfance .
fixation au stade oral serait engendrée par un manque
ou un excès de gratifications dans l’enfance
sa maturation psychosexuelle étant interrompue ,
cette
personne peut devenir excessivement dépendante d’autrui
pour préserver son estime de soi .
2) La dépression serait le résultat d’une colère qui est dirigée vers nous-même, enragé par notre propre personne (introjection). Serait associé à l’investissement d’énergie psychique. Le problème arrive lors de la perte dans lequel on avait investit notre énergie (peut être quelqu’un comme peine d’amour ou mort). Ex: notre père qui buvait au volant et se tue lors d’un accident d’auto. On est triste mais aussi fâché contre la personne. L’investissement qu’on avait en notre père est maintenant dehors, alors on incorpore cet investissement dans nous et on incorpore donc notre colère ce qui se manifesterait dans une dépression (symptômes de dépression).
Théorie béhaviorale de la dépression :
Impuissance acquise. Situation qui devient traumatique, peut importe ce qu’on fait, ça n’aide pas la situation. Donc tendance à réduire ces efforts qui nous induit dans une dépression. Perd des renforçateurs dans notre environnement. Conditionnement opérant ou classique et ensuite incorporation d’une vision cognitive (pas juste la perte qui est importante, mais aussi à quoi/qui on l’attribue, l’interprétation).
Théorie cognitive de la dépression:
École basée sur nos pensées. Beck pense qu’au cours de l’enfance/adolescence, l’exposition à la perte ou l’attitude dépressive d’un parent, à une succession de tragédies, au rejet par des pairs a pu activer des schémas dépressogènes (vision négative du monde). Ces schémas se réactivent chaque fois que les déprimés rencontrent de nouvelles situations qui ressemblent aux circonstances ayant entouré l’acquisition de ces schémas. Ces schémas négatifs entretiennent ce que Beck a appelé la triade cognitive négative (moi, expériences, futur) vision positive ou négative (triade négative explique la dépression: croyances fondamentales ex: tout le monde doit m’aimer, schémas/croyance négatives, biais cognitifs). Influences sur nos perceptions. Quand les 3 sont affectés, amène une dépression (3 systèmes dérangés, triade négative). Le thérapeute va explorer ces pensées négatives, le confronte avec des situations dans lesquelles le patient n’a pas échoué pour lui montrer qu’il n’est pas un échec total.
Théorie bio-médicale de la dépression:
Bio-médicale: Quelque chose d’anormal dans le fonctionnement de notre cerveau. Imbalance des neurotransmetteurs responsables de la dépression. Norépinéphrine transmet message au neurone numéro 2. Après, le neurone 1 réabsorbe la norépinéphrine. Monoamine oxydase est envoyée dans la fente synaptique et détruit la norépinéphrine présente dans la fente synaptique. La dépression serait donc causée par un manque de norépinéphrine (neurone 1 recapture trop ou monoamine recapture trop).
*Théorie cognitive et biomédicale les + prometteuses