Cours 9 Flashcards
Quelle est la définition de l’hypotension orthostatique ?
Une diminution soutenue d’au moins 20 mm Hg de la pression artérielle systolique (PAS) ou d’au moins 10 mm Hg de la pression artérielle diastolique (PAD) dans les trois premières minutes qui suivent le passage de la position couchée (cinq minutes au repos) à la position debout ou au relèvement d’une table basculante jusqu’à un angle minimal de 60 degrés.
Plus marquée le matin→la pression élevée en position couchée → déplétion du volume intravasculaire par l’augmentation de la production d’urine pendant la nuit.
Qu’est-ce que l’hypotension postprandiale ?
hypotension qui peut survenir en position debout, assise ou couchée, moins de deux heures après le début d’un repas
Surtout Parkinson r/à dysautonomie secondaire.
Quelle est la prévalence de l’hypotension orthostatique chez les personnes âgées ?
- 6% des personnes vivant dans la communauté
- jusqu’à 70% des personnes en institution
Qu’est-ce que l’hypertension de décubitus ?
- Seuils de 150 mmHg pour la PAS et de 90 mm Hg pour la PAD en position couchée
- 50 % des patients avec une HTO (lorsqu’on traite HTO : ne nous stresse pas si < 180)
Quelles sont les différentes étiologies de l’hypotension orthostatique ?
SNA anormal (prob. neurogène)
- Dysautonomie primaire: atrophie multisystème, Parkinson, POTS
- Dysautonomie secondaire: DB, amyloïdose, trauma médullaire
SNA normal (prob. non-neurogène)
- Médicaments: diurétiques, vasodilatateurs, antidépresseurs tricycliques….
- Déplétion volémique: diarrhée, vomissements, saignement GI, post-prandial
- Autres: sepsis, DC diminué (sténse aortique, cardiomyopathie), trb endocrinien (phéochromocytome..), vasodilatation excessive (mastocytose…)
Quelles sont les étapes pour dépister l’HTO chez la personne âgée ?
- Laisser le patient en position décubitus x 5 minutes
- Mesurer la PA et le pouls après 5 min en décubitus
- Faire lever le patient
- Mesurer la PA et le pouls après 1 et 3 minutes en position debout
- Interroger le patient sur sx d’HTO
Que faut-il considérer/évaluer sur la FC lors du dépistage de l’HTO ?
- Une variation < 15 bpm laisse supposer une étiologie neurogène
- Une variation ≥ 15 bpm laisse supposer une étiologie non-neurogène
Augmentation p/r à la FC de base
** prendre en compte les facteurs confondants empêchant l’augmentation réflexe de la FC, tels que la médication, notamment les BB, BCC non-DHP et les comorbidités (stimulateur cardiaque, bloqueur cardiaque)
Quelles sont quelques unes des mesures non-pharmacologiques pour l’HTO ?
Transmission de connaissances au patient:
- expliquer patho, sx, facteurs aggravants
- tenir un journal quotidien des TA et FC associées
Facteurs précipitants:
- Éviter boissons/repas chauds
- Évier efforts pendant défécation (éviter constipation)
Interventions nutritionnelles:
- prendre plusieurs petits repas faibles en glucides et éviter les gros repas
- Maintenir hydratation adéquate (1,1,5L d’eau/jour)
Interventions physiques:
- Se lever lentement, par étape
- Mettre une compression aux MI ou à l’abdomen pendant la journée, au moyen de bas de support (idéalement ad cuisses) ou ceinture abdominale. Référer le patient à un spécialiste pour avoir matériel bien ajusté. Minimise l’accumulation de sang périphérique.
Quelles sont les CI aux bas de compression ?
- patients présentant des signes d’ischémie des jambes due à une maladie vasculaire périphérique
- lésions cutanées étendues aux membres inférieurs
Que devons-nous vérifier avant la prescription de bas de compression ?
On veut présence de pouls pédieux préalablement (écouter avec doppler: on veut biphasique, bien frappé, régulier).
MAIS pour être sûre on peut faire vasc. lab
Que vise-t’on comme niveau de compression pour les bas de compression ?
La + haute compression tolérée par le patient est probablement la + bénéfique.
Normalement on vise : 15-30 mmHg
Léger: 10-20 mmHg (varicosités mineures, jambes fatiguées/douloureuses, oedème léger pieds/chevilles/jambes)
Modéré: 20-30 mmHg (varicosités modérées à sévères, oedème modéré, phlébite, suivant ablation veineuse)
Quelle est la posologie recommandée pour l’utilisation de liquide comme tx de l’HTO ?
Prise rapide de 500 ml d’eau en 2-3 minutes.
Une prise le matin et PRN dans la journée (ex. avant de se lever ou aux repas)
Ne pas se coucher 2h post-prise pour éviter hypertension de décubitus
Effet: pourrait augmenter la TAS de 30 mmHg en 5 minutes et la TAD de 20 mmHg x 2 h
Quelle est la posologie recommandée pour l’utilisation de chlorure de sodium comme tx de l’HTO ?
Ajouter de 2,3 à 4,6 g de NaCl par jour à la diète N.
1-2 g de NaCl PO BID à TID
Dose Max (avec alimentation): 6-10g par jour
1 cuillère à thé de sel = 2,3 g de sodium
Préférable d’administrer le matin et au repas de midi pour limiter l’hypertension de décubitus.
Évaluation conjointe en nutrition recommandée.
Calibrer natrémie.
Quelles sont les recommandations pour le tx pharmacologique de l’HTO neurogène ?
Midodrine = seul Mx avec indication officielle au Canada
- Agoniste alpha 1 adrénergique
- Débuter 2,5 mg PO DIE à TID
- CI: bloc cardiaque, HTA non-contrôlée, IRA, phéocromocytome, rétention urinaire, thyrotoxicose
Fludrocortisone = utilisation hors indication fréquente au Canada
- Minéralocorticoïde synthétique
- Débuter 0,1 mg PO DIE
- CI: IC, infection fongique systémique, hypoalbuminémie
- Contrôler les ions 4 semaines après l’introduction, si N on peut le laisser comme ça sans recalibrer. Si anomalie: refaire qsemaine ou retirer la molécule r/à risque atteinte neurocognitive IMP
On voit parfois les 2 ensemble et c’est ok car pas même mécanismes d’action.
Comment monitore-t’on les PÂ traitées pour de l’HTO ?
- Mieux réagir aux sx d’HTO (sx bien gérés)
- Maintenir une autonomie fonctionnelle
- PAS > 90 mmHg
- PAS < 180 mmHg
- Peut tolérer des PA + élevées afin d’atteindre une capacité fonctionnelle adéquate
Le risque d’AVC augmente à partir de quelle valeur de TAS ?
150 mmHg
Quelles sont les étapes de prise en charge de l’HTO chez la PÂ ?
1) Renseigner le patient et son entourage et encourager la mise en place de mesures non-pharmaco
2) Déterminer les causes médicales
3) Rechercher causes médicamenteuses
4) Déterminer les objectifs de tx
5) Renforcer l’application des mesures non-pharmaco et rationaliser la Mx
6) Introduire les tx non-pharmaco
7) Instaurer ou ajuster un tx pharmaco
On introduit midodrine/florinef si atteinte neurogène (ex. parkinson) OU si inefficacité/impossibilité du retrait des Mx en cause
Ex: Domperidone + Sinemet tjrs ensemble pour limiter ES de Sinemet (donner pilules en même temps)
8) Adapter régulièrement les objectifs et les traitements selon la condition du patient
Comment mesure-t’on la TA couchée debout ?
TA couchée-debout 0-1-3 temps variabales (matin, midi, soir) à 3 moments. OU en clinique 1 seule valeur = ok surtout si symptômatique.
Quelle est la définition d’incontinence urinaire ?
L’incontinence urinaire est définie comme tout symptôme d’écoulement involontaire d’urine.
Quel est le syndrome gériatrique le + négligé et pourquoi ?
L’incontinence urinaire car Mx utilisés pour régler l’incontinence ont bcp d’ES dont effets antichollinergiques et augmentation de la rétention et peu efficaces dans la plupart des types d’incontinence
Quels sont les types d’incontinence urinaire ?
- D’urgence: sensation imminente de perte d’urine favorisée par un élément déclencheur (ex. eau du robinet qui coule)
- Liée à la rétention chronique ou par regorgement: perte constante d’urine avec la sensation de vidange vésicale incomplète
- D’effort ou de stress: perte d’urine lors d’hyperpression abdominale (augmentation subite ou marquée de la pression abdominale ex. toux, éclat de rire, éternuements)
- Fonctionnelle: difficulté à se rendre aux toilettes
- Mixte: présence à la fois d’incontinence d’urgence et d’effort
Quelles sont les étiologies possibles de l’incontinence d’urgence ?
- Neuro: AVC, TNC majeur, hydrocéphalie à pression N, atrophie multisystémique, Parkinson, tumeur cérébrale, lésion moelle
- Autres: Mx, infection urinaire, cancer de la vessie, endocrinopathie, IC, breuvages (café, thé, alcool, > 2L liquide/jour), idiopathique
Quelles sont les étiologies possibles de l’incontinence liée à la rétention chronique ou par regorgement ?
- Neuro: lésion moelle, neuropathie périphérique, atrophie multi-systémique, sclérose en plaque
- Autres: Mx, post-infection urinaire, anatomique, idiopathique, alitement prolongé, HBP
Quelles sont les étiologies possibles de l’incontinence d’effort ou de stress ?
- Post-prostatectomie
- Mx
- Insuffisance sphinctérienne