Cours10 Flashcards

(27 cards)

1
Q

Quels sont les changements entre la période préscolaire et l’enfance (6-12 ans)?

A

 Capacité de pensée logique et systématique
 Intégrer plusieurs informations différentes
 Habileté à percevoir la réalité sous-jacente en dépit des apparences superficielles
 Capacité de traitement de l’information: contrôle sur attention & mémoire
 Expertise: connaissance spécifique à des domaines
 Métacognition : capacité de réfléchir à sa propre réflexion, de penser à ses processus de pensée.

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2
Q

Qu’est-ce que le concept de conservation comme grand développement cognitif entre 6 et 12 ans?

A

Idée de base: les quantités demeurent les mêmes en dépit de transformations de leur apparence superficielle.
À 10 ans, la plupart des enfants comprennent la conservation des quantités physiques telles que (Figure 11.1, page 383):
 nombre
 longueur
 aire
 masse
 volume liquide

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3
Q

Quelle est l’approche du traitement de l’information sur la conservation?

A

 La théorie du traitement de l’information offre une explication basée sur les changements dans les procédures mentales (règles) que les enfants utilisent pour arriver à des solutions
 D’abord, les règles sont erronées
 Puis, apparaissent les vérités contingentes: basées sur les sens (quantité d’eau égale lorsque l’eau revient dans le 1er verre)
 C’est seulement lorsque les enfants utilisent des règles basées sur les “vérités nécessaires” (absolues) qu’ils peuvent maîtriser la conservation
 Exemple de vérité nécessaire: même si l’apparence de quelque chose change, sa quantité demeure la même si rien n’y a été ajouté ou enlevé
 Ex.: attendre l’autobus en file ou regroupés
 1) réponse erronée
 2) réponse correcte s’il peut compter les gens (donc, utiliser la vérité contingente)
 3) vers 10 ans: réponse correcte immédiate en raison d’un raisonnement correct (basé sur les nécessités logiques)

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4
Q

Qu’est-ce que l’habileté de classification?

A

 Selon Piaget, à l’âge préscolaire l’enfant peut faire de la classification, mais de manière primitive, selon une dimension à la fois
 Ce serait avec le déclin de la centration (âge scolaire) que l’enfant pourrait comprendre des systèmes de classification plus complexes

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5
Q

Qu’est-ce que la classification hiérarchique?

A

Système de classification dans lequel les items sont catégorisés selon une hiérarchie de classes subordonnées et supra-ordonnées.
 Les classes sont relatives les unes aux autres, i.e., elles sont subordonnées ou supra-ordonnées les unes par rapport aux autres
 Les subordonnées sont incluses dans les supra-ordonnées. Ainsi, on peut appartenir à deux classes: si on fait partie de la subordonnée, on fait nécessairement partie de la supra-ordonnée.
 Les saumons sont des poissons, les poissons sont des êtres vivants. Tous les saumons sont des poissons. Le saumon est à la fois un poisson et un être vivant.
 De même, les grands-pères sont tous des pères, les pères sont tous des hommes. Mon grand-père est donc à la fois un grand-père et un père, et il est aussi un homme.
 L’inverse n’est pas nécessairement vrai: les éléments de la supra-ordonnée ne sont pas tous inclus dans la subordonnée
 Certains poissons ne sont pas des saumons.
 Certains hommes ne sont pas des pères, d’autres sont des pères sans être des grands-pères.
 Il s’agit donc d’un système à plusieurs niveaux; il faut dépasser la centration pour le maîtriser
 À l’âge scolaire, l’enfant comprend de mieux en mieux ceci, mais seulement au sujet d’objets concrets; les principes abstraits sous-jacents leur échappent

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6
Q

Qu’est-ce que la classification par matrice?

A

Système de classification dans lequel les items sont catégorisés simultanément selon deux dimensions indépendantes, telles la forme et la couleur.
 L’inverse n’est pas nécessairement vrai: les éléments de la supra-ordonnée ne sont pas tous inclus dans la subordonnée
 Certains poissons ne sont pas des saumons.
 Certains hommes ne sont pas des pères, d’autres sont des pères sans être des grands-pères.
 Il s’agit donc d’un système à plusieurs niveaux; il faut dépasser la centration pour le maîtriser
 À l’âge scolaire, l’enfant comprend de mieux en mieux ceci, mais seulement au sujet d’objets concrets; les principes abstraits sous-jacents leur échappent
 Au préscolaire, l’enfant remarque une seule dimension: camion vs. étoile; rouge vs. bleu
 Il y a transition au début de l’âge scolaire: d’abord selon une dimension (ex.: forme), puis sub-divise selon l’autre dimension (ex.: couleur)
 Vers 8-9 ans: l’enfant peut considérer les deux dimensions à la fois

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7
Q

Qu’est-ce que les habiletés attentionnelles?

A

 En comprenant la nature de l’attention comme ressource limitée, les enfants d’âge scolaire deviennent de plus en plus organisés et sélectifs pour utiliser leur attention: ils développement des stratégies pour diriger et maintenir leur attention à l’endroit approprié et pour diminuer les distractions.
 Les différences individuelles deviennent plus apparentes pendant ces années: certains enfants sont beaucoup plus habiles que d’autres à utiliser leurs ressources attentionnelles.

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8
Q

Quelles sont les habiletés de mémoire?

A
Le développement de la mémoire à l’âge scolaire implique des changements dans:
	la capacité de mémoire
	la connaissance
	les stratégies de mémoire
	la méta-mémoire
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9
Q

Qu’est-ce que la capacité de mémoire?

A

Implique la quantité d’information pouvant être emmagasinée en mémoire.
 Capacité à long terme: à peu près illimitée
 Mémoire à court terme: capacité limitée, qui augmente pendant l’enfance.
 Ceci est dû en partie à l’augmentation du rythme et de l’efficacité du traitement de l’information
 Développement cérébral: myélinisation
 Pratique

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10
Q

Qu’est ce que la connaissance?

A

Mémoire au sens large:
Terme de Piaget pour la quantité totale de connaissance contenue dans les structures d’entreposage à long terme.
Ces connaissances favorisent grandement la mémoire et l’apprentissage en procurant un cadre dans lequel emmagasiner les nouvelles informations.
Si l’enfant peut intégrer les nouvelles informations à l’intérieur d’un cadre de référence déjà établi, il est beaucoup plus susceptible de s’en rappeler.

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11
Q

Quelles sont les stratégies de mémoire?

A

Stratégies mnémoniques : Comportement intentionnel visant à améliorer la mémoire.
Répétition : Stratégie mnémonique de se répéter l’information de nombreuses fois.
Organisation : Stratégie mnémonique d’arranger l’information de nombreuses fois.
Élaboration : Stratégie mnémonique de créer des connections entre les items à mémoriser, verbalement ou visuellement.
L’utilisation de ces stratégies augmente grandement en fréquence et en efficacité pendant l’enfance (dès 7 ans) et même l’adolescence.

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12
Q

Quelles sont les 3 types de déficiences dans l’utilisation que font les enfants des stratégies de mémoire?

A

Déficiences de médiation : Incapacité à utiliser une stratégie même lorsque suggérée par un adulte.
Déficiences de production : Ne pas utiliser une stratégie spontanément, mais le faire lorsque c’est recommandé.
Déficiences d’utilisation : Utiliser une stratégie spontanément, mais sans bénéfice de performance.
La séquence des déficiences correspond au niveau de maîtrise de la stratégie. Elles disparaissent lorsque la stratégie est tout à fait maîtrisée.

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13
Q

Qu’est-ce que la méta-mémoire?

A

connaissance de la mémoire et des processus de mémoire.
 Une fois que les enfants réalisent que les stratégies mnémoniques améliorent le rappel, ils sont plus susceptibles de les utiliser.
 Beaucoup d’enfants de 5 et 6 ans peuvent penser à une seule stratégie; les enfants plus vieux peuvent penser à davantage.
 Les enfants connaissent de mieux en mieux leur propre capacité de mémoire.

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14
Q

Qu’est-ce que l’expérience d’apprentissage didactique?

A

Situation lors de laquelle une personne qui maîtrise déjà un problème enseigne une solution à un apprenti.
 Les expériences didactiques sont souvent procurées par des adultes
 Parents, professeurs, entraîneurs, moniteurs, etc.
 Les expériences didactiques peuvent aussi être procurées par d’autres enfants
 Enfants plus vieux que l’apprenti
 Enfants du même âge, mais plus avancés que l’apprenti sur cet apprentissage particulier

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15
Q

Qu’est-ce que l’expérience d’apprentissage coopérative?

A

Situation lors de laquelle des apprentis de niveaux de connaissance et d’habileté similaires interagissent, partagent des idées, et découvrent les solutions d’eux-mêmes.
 L’apprentissage se fait en échangeant des idées, en partageant et discutant les idées de chacun pour ensuite s’entendre sur la solution à privilégier
 Se produit généralement lorsque toutes les personnes impliquées sont égales dans leur maîtrise du problème
 La clé est qu’il n’y a pas d’effort délibéré de l’un des partenaires d’enseigner quelque chose aux autres; l’apprentissage se fait naturellement, au fil des échanges

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16
Q

Quelles sont les différences individuelles dans le développement cognitif?

A

 Les différences quant au rythme du développement cognitif existent dès les premiers mois de la vie
 C’est toutefois à l’âge scolaire que ces différences deviennent plus évidentes, en raison du contexte objectif que constituent l’école et les exigences de réussite associées

17
Q

Quelles sont les tests d’intelligence?

A

 Premier test par Binet en France au début du 20e siècle
 Besoin: prédire la performance scolaire et la nécessité d’assistance
 Révision: le Stanford-Binet.
 Maintenant: les échelles de Wechsler (WPPSI, WISC, WAIS) Ensemble de tests de rendement intellectual

18
Q

Qu’est ce que le quotient intellectuel?

A

Méthode pour quantifier la performance à un test d’intelligence.
 À l’origine: basé sur la notion d’âge mental
 Âge moyen où les enfants performent au niveau observé chez cet enfant
 Si l’enfant performe au même niveau que la moyenne des enfants de 12 ans: âge mental de 12 ans
 Cette méthode précise de calcul n’est plus utilisée, mais la logique demeure: le QI est une comparaison de la performance d’un enfant au test à la performance moyenne des enfants de son âge
 Généralement divisé en QI verbal et QI non-verbal

19
Q

Qu’est-ce que l’intelligence académique?

A

Capacité intellectuelle mesurée par la performance à des tâches souvent incluses dans les tests de QI ou rencontrées à l’école.

20
Q

Qu’est-ce que l’intelligence pratique?

A

Capacité intellectuelle telle que reflétée par une bonne performance dans les contextes naturels quotidiens non académiques (résolution de problèmes concrets)

21
Q

Quelles sont les intelligences multiples développées par Gardner?

A

Linguistique : Compréhension et utilisation du langage
Musicale : Habileté avec la création de musique
Logique-mathématique : Pensée et raisonnement logiques au sujet des quantités
Spatiale : Compréhension du positionnement des objets dans l’espace
Corporelle-kinesthésique : Habileté avec tout ce qui comporte des mouvements corporels complexes
Intrapersonelle : compréhension de ses propres sentiments et motivations
Interpersonelle : compréhension des sentiments et motivations des autres

22
Q

Qu’est-ce que la théorie triarchique de Sternberg?

A

Sternberg analysait les facteurs qui contribuent à rendre un comportement intelligent ou non.
Élément componentiel (QI classique) : Habiletés de traitement de l’information utilisées pour résoudre des problèmes.
Élément expérientiel : Connaissances préalables qui affectent comment un individu approche un problème.
Élément contextuel : Circonstances dans lesquelles un choix est fait ou une action est prise.
 Cette théorie nous rappelle que l’intelligence est plus que les habiletés de raisonnement abstrait typiquement mesurées par les tests d’intelligence; ce qui rend un comportement intelligent dépend aussi de l’expérience de l’individu, et du contexte où se présente le problème
 Malheureusement, on possède peu d’outils aussi bien validés que les tests de QI pour mesurer les aspects proposés par Sternberg (ou par Gardner), donc on mesure souvent seulement le QI, et non les autres aspects de l’intelligence.

23
Q

Quelle est l’origine des différences quant au QI?

A

 On a documenté des influences tant génétiques qu’environnementales sur le QI.
 L’influence génétique implique plusieurs gènes.
 L’influence environnementale implique plusieurs élément pré- et post-nataux: contaminants, nutrition, soins médicaux, stimulation cognitive, interactions sociales…
 En bout de ligne le QI résulte d’interactions complexes entre les influences génétiques et environnementales

24
Q

Qu’est-ce que la stabilité du QI?

A

 La stabilité du QI augmente avec l’âge, est assez faible avant l’arrivée à l’école.
 Dès l’école élémentaire, les tests d’intelligence mesurent des aspects relativement stables du fonctionnement cognitif.
 Plus les enfants vieillissent, plus les tests de QI deviennent de bons prédicteurs du QI adulte.

25
Qu'est-ce que les scores de QI prédisent?
 En général, les tests de QI sont de très bons prédicteurs du succès scolaire.  Le QI à l’enfance peut parfois prédire le succès à long-terme dans les emplois demandant la pensée abstraite.  Prédisent peu l’intelligence pratique.
26
Qu'est-ce que le biais culturelle au sujet de l'intelligence?
Le biais culturel peut affecter la performance aux tests de QI de plusieurs façons:  Aisance avec la langue  Connaissance des références culturelles (ex.: empan de chiffres 514)  Différences culturelles quant à l’importance accordée aux différentes dimensions de l’intelligence  Contexte dans lequel le test est administré (ex.: se faire poser des questions par un adulte qui prend des notes)  L’intelligence “pure” est quasi-impossible à mesurer; la performance à un test de QI mesure l’intelligence académique ET l’aisance de l’enfant dans ce contexte de testing particulier AINSI que ses expériences préalables, influencées par sa culture  Les tests permettent de bonnes comparaisons à l’intérieur d’une culture ou sous-culture.  Les comparaisons inter-culturelles relèvent pratiquement de l’impossible.
27
Quelles sont les avancées cognitives à l'âge scolaire?
 L’enfant ne devient pas drastiquement différent sur le plan cognitif; il raffine des habiletés qui avaient déjà commencé à se développer: conservation, contrôle de la mémoire et de l’attention, classification, etc.  Ces habiletés deviennent plus robustes et l’enfant les utilise de façon plus délibérée et plus généralisée  Les différences individuelles deviennent plus marquées et vont continuées de s’accroitre à l’adolescence.