diabete Flashcards
(42 cards)
statistiques sur le diabete
Touche environ 650 000 personnes au Québec
Environ 200 000 de ces personnes ne le savent pas!
1 personne diabétique pour 2 personnes à risque
43% souffre d’embonpoint ou d’obésité
70% mourront de maladies cardio-vasculaires
Ceux qui en souffrent diminuent leur espérance de vie de 5 à 10 ans
Le nombre grandissant de cas entraîne de lourdes conséquences pour la société, surtout si l’on considère que 40 % des personnes diabétiques présenteront des complications débilitantes, voire mortelles.
L’OMS prévoit que le nombre de diabétique doublera d’ici 2025
Il est estimé à près de trois milliards de dollars par année, en coûts directs et indirects à l’ensemble de la société québécoise
complications du diabete
Le diabète est l’une des principales causes de cécité, d’amputations non-traumatiques, d’insuffisance rénale et un facteur important de maladies cardiovasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux.
Gestion normale de la glycémie insuline/glucagon
Chez une personne normale la concentration sanguine de glucose est très étroitement contrôlée. Sa concentration varie entre 3.8 et 6.6 mmol/l. En bas de 2.8 mmol/l, le patient peut perdre conscience. Lorsque le glucose sanguin est trop élevé, l’insuline est sécrétée et ramène le glucose à un niveau normal, inversement, un abaissement de glucose sanguin stimule la sécrétion de glucagon qui rehausse la concentration de glucose sanguin.
Insuline
Sécrétée par le pancréas
Hormone hypoglycémiante
Favorise le transport de glucose à travers la membrane cellulaire
Transforme le surplus en glycogène stocké au foie
Favorise la conversion du glucose excédentaire en graisse
Évite l’utilisation des protéines comme source d’énergie
Glucagon
Sécrété par le pancréas
Hormone hyperglycémiant
Mobilise le sucre entreposé sous forme de glycogène au foie pour répondre au besoin des cellules en glucose entre les repas
les hormones qui augmente la glycemie
Cortisol (Produites par les surrénales)
Épinéphrine ou adrénaline (Augmentation de la glycémie & de la résistance à l’insuline)
Hormone de croissance (Sécrétée par l’hypophyse)
Régulation de glucose
La prévention ou la correction de l’hypoglycémie est le résultat de deux composantes :
La 1ére réponse mesurable de la diminution du glucose sanguin est la suppression de la sécrétion d’insuline. Le rôle de l’insuline est d’empêcher la production de glucose et de promouvoir son utilisation comme substrat énergétique. Elle conduit également à l’entreposage des nutriments ingérés comme le glycogène, les graisses et les protéines.
La seconde est l’augmentation des hormones de contre-régulation : c’est-à-dire le glucagon, l’épinéphrine, l’hormone de croissance et le cortisol. Il y a alors production de glucose pour maintenir une concentration suffisante pour le fonctionnement normal du cerveau ; les lipides sont utilisés comme substrats énergétiques par les autres tissus corporels.
Diabète
Définition
Élévation de la glycémie au-dessus de la normale, de façon
constante ou occasionnelle, causée par un déficit ou une résistance insulinique. Le diabète est un état qui empêche l’organisme d’utiliser adéquatement l’énergie contenue dans la nourriture. L’insuline produite par le pancréas, assure le transport du glucose du sang vers les cellules. Lorsque le pancréas ne sécrète pas ou pas assez d’insuline ou encore si l’organisme ne parvient pas à l’utiliser adéquatement, le diabète se développe.
Peu importe la cause du diabète, le glucose s’accumule dans le sang et les cellules de l’organisme n’obtiennent pas l’énergie dont elles ont besoin, elles sont donc comme en état de jeûne.
Diagnostic
Les critères de diagnostic se fondent sur les seuils glycémiques. Fait soit par glycémie à jeun (plus grand ou égal à 7.0mmol/l). Soit par glycémie aléatoire (plus grand ou égal à 11.1mmol/l) avec polyurie, polydipsie et perte de poids. Soit par un test d’hyperglycémie orale provoquée, c’est-à-dire , une glycémie mesurée 2 heures post ingestion de 75g de glucose (plus grand ou égal à 11.1mmol/l). Chacun de ces critères doit être confirmé par l’un ou l’autre critère un autre jour pour établir un diagnostic définitif.
Trois signes majeurs d’un début de diabète
Polyurie
Polydipsie
Polyphagie
Polyurie et polydipsie et Polyphagie explication physiopatho
Si la glycémie s’élève au dessus du seuil rénal, environ 9.9 mmol/l , le sucre devra être excrété par les urines. Cette perte de sucre s’accompagnera d’une perte d’eau. Cette augmentation marquée du volume et de la fréquence des urines est souvent le 1er symptôme du diabète. Cette perte d’eau amènera une déshydratation de l’organisme et produira une soif intense
Même si le sang est saturé de sucre, les cellules ne peuvent l’utiliser à cause du manque d’insuline. L’organisme déclenchera alors le réflexe de la faim. Une faim exagérée constitue un autre symptôme du diabète.* Même si la personne mange plus, les cellules restent privées d’énergie. Pour recevoir le glucose dont elles ont besoin, elles tentent de dégrader les lipides de l’organisme. La décomposition des graisses pourra se traduire par un amaigrissement significatif
Types de diabète
Diabète type 1 (juvénile)
Diabète type 2
Diabète gestationnel
Diabète secondaires ou spécifiques
Type 1
Le diabète de type 1 se manifeste soit dès l’enfance, à l’adolescence ou chez les jeunes adultes. Il se caractérise par l’absence totale de la production d’insuline. Les personnes diabétiques de type 1 dépendent d’injections quotidiennes d’insuline pour vivre. Il est présentement impossible de prévenir ce type de diabète. Les recherches s’effectuent principalement vers la compréhension des
mécanismes détruisant les cellules responsables de la production d’insuline.
Type 2
Le diabète de type 2 se retrouve généralement chez les individus âgés de 40 ans et plus. Malheureusement, depuis quelques années, on constate que ce type de diabète apparaît chez des personnes de plus en plus jeunes. Chez certaines populations à risque, il peut apparaître dès l’enfance.
Chez certaines personnes, la production d’insuline est insuffisante. Chez d’autres, l’insuline sécrétée n’accomplit pas son travail adéquatement, entraînant l’augmentation du taux de sucre dans le sang.
La très grande majorité des personnes diabétiques (90 %), souffrent de ce type de diabète.
Gestationnel
Le diabète de grossesse se manifeste pendant la grossesse, généralement vers la fin du 2e trimestre et au cours du 3e. Il est aussi connu sous le nom de diabète gestationnel. Dans 90 % des cas, il disparaîtra après l’accouchement.
Le diabète gestationnel (4 à 6 % des grossesses) affecte à la fois le bébé et la mère. L’enfant risque d’être plus gros que la normale et risque de faire un diabète plus tard. Chez la mère, la présence du diabète accroît les risques d’infections, augmente le niveau de fatigue et peut causer des complications lors de l’accouchement.
Le diabète de grossesse se traite et se contrôle par une saine alimentation, et l’adoption d’une bonne hygiène de vie. Si, malgré ces changements, le diabète n’est pas bien contrôlé, l’utilisation d’insuline deviendra nécessaire car l’emploi d’antidiabétiques oraux est contre-indiqué lors d’une grossesse.
Secondaires ou spécifiques
Un diabète secondaire à certaines maladies pancréatiques, endocrinopathies et certaines infections
Dû à des défauts génétiques, prédisposent résistance à l’insuline et
éventuellement, diabète types 2 :
Fibrose kystique
Syndrome de cushing
Rubéole congénitale
Traitement
L’insuline : hormone qui a un rôle important dans le maintient de la
glycémie, elle permet au glucose sanguin d’entrer dans les cellules de
l’organisme et informe le foie pour qu’il diminue sa production de
glucose, ces deux actions ont pour effet de faire baisser la glycémie.
Les insulines sont principalement fabriquées en laboratoire selon une technique dite biogénétique, c’est-à-dire à partir de bactéries ou de levures programmées génétiquement pour produire de l’insuline.
Antidiabétiques oraux
Ce sont des médicaments pris par la bouche et ils font baisser la glycémie. Ils sont utilisés dans le tx du diabète de type 2 lorsque le plan d’alimentation, l’activité physique et la perte de poids ne sont pas suffisant pour normaliser la glycémie.
Hypoglycémiants
Stimulent la sécrétion d’insuline par les cellules bêta du pancréas
Normalisent la gluconéogenèse à long terme
Augmentent la sensibilité des tissus à l’insuline
Antihyperglycémiants
Permettent de diminuer l’hyperglycémie sans causer d’hypoglycémie lorsque le médicament est utilisé seul
Catégories d’insulines
Humaines : Identiques à l’insuline produite par le pancréas humain
Exemple : Humulin, Novalin,…
Analogues : Apparentées à l’insuline produite par le pancréas humain, toutefois, la structure de ces insulines à été légèrement modifiée par rapport à l’insuline humaine afin de leur donner de nouvelles propriétés
Exemple : Humalog, Novorapid, Lantus…
Il existe 6 types d’insulines : 1- à action très rapide 2- à action rapide 3- à action intermédiaire 4- à action prolongée 5- mélange d’action très rapide et intermédiaire 6- mélange d’action rapide et intermédiaire
L’aspect de l’insuline : limpide, trouble ou blanc selon type utilisé
6 classes de médicaments antidiabétiques oraux
Hypoglycémiant oraux : sulfonylurées, méglitinides, dérivés d’acide aminé
Antihyperglycémiants oraux : biguanides, thiazolidinediones, inhibiteurs des alpha-glucosidases
3 type d’Antihyperglycémiants
Biguanides : inhibent la gluconéogenèse hépatique
Thiazolidinediones : diminuent la résistance périphérique à l’insuline des cellules musculaires et adipeuses
Inhibiteurs alpha-glucosidases : inhibent l’enzyme responsable de la transformation des sucres complexes
Circonstances qui pourraient augmenter la glycémie chez une personne diabétique :
Excès d’aliments
Insuffisance d’antidiabétiques oraux
Manque d’activité physique
Maladie qui devient incontrôlable
Prise d’insuline insuffisante
Omission d’une dose d’insuline
Développement d’une résistance à l’insuline via les anticorps
Maladie bénigne : rhume, grippe, gastroentérite ont tendance à augmenter la glycémie
Décongestionnant oraux contiennent un ingrédient qui peut avoir un effet hyperglycémiant
Certains médicament contiennent du sucre
Acidose diabétique
Complication chez les diabétiques de type 1 principalement.
Se caractérise par une hyperglycémie et une accumulation de corps cétoniques dans le sang. La réduction de la quantité de glucose qui pénètre dans les cellules oblige le corps à utiliser les lipides. Ce sont ces derniers qui seront métabolisés à la place des glucides, produisant des déchets métaboliques acides, les corps cétoniques (cétones). Les corps cétoniques s’accumulent dans le sang causant une baisse du pH sanguin.
Pour accélérer le processus, le système nerveux déclenche une respiration rapide et profonde (Kussmaul) pour tenter d’évacuer le plus de gaz carbonique possible afin d’augmenter le pH.
L’acidocétose peut provoquer une grande fatigue, des douleurs abdominales, No + Vo, soif intense, changement de l’état de conscience, confusion, sans soins, il perturbe l’activité cardiaque, la respiration et le système nerveux entraînant le coma et la mort
Manifestations cliniques
Hyperglycémie :
Polyurie
Soif
Fatigue
Polyphagie
Sécheresse des muqueuses
Odeur cétonique de l’haleine (fruitée)
Hyperpnée (Kussmaul)
No + Vo
Douleurs abdominales
Arythmies cardiaques
Hypotension, signes de choc
Coma
Hypoglycémie
Diminution de la concentration sanguine de glucose à un niveau qui provoque habituellement des symptômes consécutifs à la privation de sucre au niveau du système nerveux central.
La baisse du glucose sanguin perçu par les récepteurs centraux du glucose dans l’hypothalamus, stimule le système nerveux sympathique qui commande alors la libération d’adrénaline par les surrénales, agissant ainsi sur le foie, les muscles squelettiques et le tissu adipeux en facilitant la glycogénolyse (Transformation du glycogène en glucose). La baisse du glucose sanguin stimule également la libération du glucagon par les cellules alpha des îlots pancréatiques