DOULEUR CHEZ L’E Flashcards
(34 cards)
Définir la douleur
Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable
d’une atteinte tissulaire réelle ou potentielle ou décrite comme telle
Caractéristiques de la réaction à la douleur chez le trottineur et l’E d’âge préscolaire
- Pleur bruyamment et crie
- Expression verbale (aïe, ça fait mal)
- Mouvement de jambes violents
- Demande que la procedure arête
- Manque de cooperation (contention
physique) - S’accroche au parent
- Anticipe la douleur
Caractéristiques de la réaction à la douleur chez le nourrisson
- Rétracte la zone stimulée
- Pleur bruyamment
- Expression faciale de douleur ou
colère
Caractéristiques de la réaction à la douleur chez l’E d’âge scolaire
- Peut adopter le comportement du
trottineur ou de l’enfant d’âge préscolaire - Comportement qui reflète la douleur
pendant la procédure - Anxieux
- Tente de gagner du temps (attends une
minute, je ne suis pas prêt) - Crispé
Caractéristiques de la réaction à la douleur chez l’adolescent
- Moins de protestations verbales
- Moins d’activités motrices
- Peut dire que ça fait mal
- Tension musculaire, mais
contrôle son corps - Diaphorèse
Types de mesure et leur contexte d’application: indicateurs physiologiques, mesures comportementales, auto-évaluation, évaluation multidimensionnelle, évaluation qualitative
En présence de douleur, modification:
* Rythme et fréquence cardiaque
* Fréquence respiratoire
* Pression artérielle
* Saturation
* Moiteur des paumes
Conséquences d’une douleur non soulagée
- Absentéisme à l’école
- Incapacité à se concentrer
- Difficulté à intégrer un groupe d’amis
- Affecte les SV
- Nausées et vomissements
- Rigidité musculaire
- Rétention urinaire
- Atélectasie
- Constipation
- Anorexie
- Iléus
- Immobilité
- Anxiété
Facteurs influant sur le soulagement de la douleur
- Type de médication
- L’anxiété/ le stress
- Expériences de douleur antérieures
- Facteurs sociaux, culturels en environnementaux
(hôpital) - Facteurs psychologiques (absence des parents, peur
de l’inconnu)
Méthodes non-pharmacologiques de soulagement de la douleur: méthodes physiques, stratégies cognitive-comportementales, approches complémentaires et parallèles
- Méthodes physiques:
- Massages
- Application de chaleur ou de froid (ATTENTION!)
- Méthodes cognitivo-comportementales:
- Distraction
- Relaxation
- Rêve éveillé dirigé
- Hypnothérapie
- Stimulation cutanée
- Approches complémentaires:
- Acupuncture
Méthodes complémentaires de soulagement de la douleur procédurale chez le nourrisson
Les méthodes les plus efficaces:
* Emmaillottement (sentiment de sécurité)
* Bercer dans les bras
* Stimulation orotactile (suce)
* Administration du sucrose
* Kangourou sur le parent
* Anesthésie topique
Conditions d’administration du sucrose et des analgésiques topiques
Sucrose: * Clientèle:
* Moins de 1 an (valider le poids)
* Valider les contre-indications (Ex: contre-indiqué si NPO)
Anesthésie topique: * Clientèle:
* Toute clientèle pédiatrique à partir de 34 semaines
(valider le poids)
* Valider les contre-indications (ex: peau lésée,
muqueuses, ponction capillaire…)
Classes de médicaments indiquées et les voies d’administration privilégiées chez l’E
- Analgésiques non-opioïdes
- Analgésiques opioïdes
- Médicaments adjuvants
-
** ASA NON RECOMMANDÉ **
PO, IV et IR
Facteurs physiologiques prédisposant l’E au surdosage et à la dépression respiratoire
Âge : moins de 6 mois
Obésité
Prise d’opiacés depuis moins d’une semaine
(patient naïf aux opiacés)
Polypharmacie / toxicomanie
Consommation récente alcool / drogues
Douleur intense qui cesse subitement
Apnée du sommeil
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Maladie pulmonaire
Traumatisme crânien
Trouble neurologique central /
atteinte neuromusculaire
Pédiatrie : maladies métaboliques
outil de mesures comportementales (FLACC)
- Utile pour mesurer la douleur chez les nourrissons ou les
enfants qui ne parviennent pas à communiquer leur douleur. - Âge:
- 0 à 4-6 ans
- En présence d’un handicap cognitif ou état cognitif
altéré (ex: postop immédiat) - Pour les enfants de 4 à 6 ans, peut être combiné avec
une autoévaluation avec l’échelle des viages si la
compréhension le permet. - Utiliser en cas de doute de la compréhension d’un autre
outil - Comprend 5 catégories de comportements:
- Visage
- Jambes
- L’activité
- Les pleurs
- La consolabilité
Autoévaluation
Évaluation de la douleur par l’enfant lui-même (Mots, chiffres, dessins):
* Échelle des visages FPS-R
* Échelle numérique 0-10
* Échelle visuelle analogue
* PQRSTU
* Échelle d’autoévaluation de la qualité de la douleur chez l’enfant (EAQDE)
évaluation multidimensionnel
- Permet une évaluation qualitative et quantitative:
- PQRSTU
- EAQDE
Échelle de FLACC
- Visage
- Jambes
- Activité
- Pleurs
- Consolabilité
Dans quelle mesure est-il utile d’utiliser l’échelle de FLACC?
Lorsque l’E n’a pas les capacités langagières pour communiquer sa douleur.
Quels indicateurs physiologiques peuvent aider à compléter l’évaluation?
- PA
- FC
- FR élevée
- Saturation diminué
Avant que ne vous quittiez la chambre, le père de Malik, inquiet, vous demande que vous administriez une dose de morphine à son fils puisqu’il pleure et dit qu’il a mal. On ne devrait pas le laisser souffrir ainsi.
Que répondez-vous au père de Malik?
Je rassure le père quant à l’efficacité du Tylénol que Malik vient de recevoir, en tant qu’analgésique. Je lui dis également qu’une évaluation de l’intensité de la douleur de Malik sera faite à intervalles réguliers.
Si le score de douleur augmentait à 4/10 et que Malik ne semblait pas soulagé par le Tylénol, une dose de morphine pourrait alors être administrée.
Quelle stratégie cognitivo-comportementale lui suggérez-vous d’adopter auprès de Malik?
La distraction est une stratégie efficace et appropriée pour un enfant de 18 mois comme Malik. Son père peut lui chanter une chanson, l’amuser avec un jouet familier ou musical, lui faire regarder des dessins animés.
La relaxation est aussi appropriée. Je peux lui suggérer d’installer Malik dans ses bras pour qu’il puisse le bercer.
Quel est l’impact d’une douleur aiguë non-soulagée?
Elle a des répercussions physiologiques telles que la tachycardie, la tachypnée, une augmentation de la TA, une augmentation de la consommation d’O2 par les tissus, la rétention urinaire, des nausées et vomissements, l’atélectasie, l’anorexie, la constipation, la rigidité musculaire et l’immobilité.
Pourquoi la dose de Morphine PO est différente de la dose IV?
Un opioïde oral est absorbé rapidement par le tube digestif et est partiellement métabolisé par le foie avant d’atteindre la circulation centrale. Donc, la dose PO sera plus élevée pour combler la perte.
Pourquoi la Morphine est-elle prescrite IV et PO plutôt que S/C?
En pédiatrie, les voies privilégiées sont les voies IV et PO pour éviter les injections, qui sont souffrantes et anxiogènes pour les enfants.