Endocrinologie Flashcards
(11 cards)
Hyperprolactinémie : causes
Troubles hypophysaires
Prolactinomes:
Microadénomes (<10 mm): 90%
Macroadénomes (>10 mm): 10%
Maladie de Cushing
Acromégalie
Syndrome de la selle turcique vide
Irradiation crânienne
Troubles systémiques
Hypothyroïdie
Insuffisance rénale chronique
Insuffisance hépatique
Convulsions
Sarcoïdose
SOPK
Tumeurs sécrétant des œstrogènes
Lésions de la paroi thoracique
Physiologiques
Grossesse
Allaitement
Sommeil paradoxal
Stress
Médicaments
Antipsychotiques
Antidépresseurs tricycliques
Inhibiteurs de la monoamine oxydase
Métoclopramide
Réserpine
Vérapamil
Méthyldopa
Hyperprolactinémie : ATP très pourvoyeurs
Rispéridone
Palipéridone
Amisulpride
Halopéridol
Sulpiride
Pimozide
Flupentixol
Zuclopenthixol
Hyperprolactinémie : ATP peu ou non pourvoyeurs
Aripiprazole
Clozapine
Quétiapine
Olanzapine
Hyperprolactinémie : manifestations
Hypogonadisme hypogonadotrope (inhibition de la sécrétion de GnRH + effet direct au niveau de la gonade)
Dysfonction sexuelle : diminution de la libido, de l’excitation et de l’orgasme
Acné
Hirsutisme
Galactorrhée
Gynécomastie
Réduction de la densité osseuse
Hyperprolactinémie : investigations
Prolactinémie :
Tous les ans sous ATP
Avant et après changement d’ATP
Test de grossesse
Rechercher
Céphalées et troubles visuels
Signes cliniques d’hypothyroïdie
Fonction rénale
Fonction hépatique
TSH, T4
Si persistance sans cause évidente :
IRM pituitaire
Avis spécialisé
Si persistance et ostéoporose, rechercher :
ATCD de fractures personnels ou familiaux
Taux de vitamine D
Tabac
Alcool
Hyperprolactinémie < 2500 mIU/L sous ATP : CAT
ATP = cause probable
Pas d’intervention systématique en absence d’hypogonadisme, de gynécomastie ou de galactorrhée
Si nécessité d’intervention
Réduction de la dose si possible (dose-dépendance incertaine)
Changement pour un ATP moins pourvoyeur si possible
Adjonction d’aripiprazole : 5 à 10 mg/j
Inefficace en cas d’hyperprolactinémie sous amisulpride
Agoniste dopaminergique (ex. bromocriptine) envisageable à faibles doses
Traitement hormonal de l’hypogonadisme envisageable mais pas efficace sur les autres symptômes
Hyperprolactinémie > 2500 mIU/L sous ATP : CAT
Recherche prolactinome et avis spécialisé
Hyperprolactinémie : risque relatif d’ostéoporose dans la SCZ
2,5x
Risque de fracture augmenté de 72%
Multifactoriel : tabac, alcool, sédentarité, carence en vitamine D
Hyperprolactinémie : risque relatif de cancer du sein dans la SCZ
Augmenté mais contribution de l’hyperprolactinémie incertaine
Diabète : définition type 2 (OMS)
HbA1c > 6,5% (48 mmol/mol)
ou
Glycémie à jeun > 7 mmol/L (126 mg/dL)
ou
Glycémie > 11,1 mmol/L (200 mg/dL) 2 heures après ingestion de 75 g de glucose
ou
Glycémie > 11,1 mmol/L (200 mg/dL) au hasard
Diabète : définition prédiabète selon OMS
HbA1c entre 6 et 6,4% (42 et 48 mmol/mol)
ou
Glycémie à jeun entre 5,5 et 7 mmol/L (100 à 125 mg/dL)
ou
Glycémie entre 7,8 et 11,1 mmol/L (140 à 199 mg/dL) après ingestion de 75 g de glucose