Examen éclair Flashcards

(111 cards)

1
Q

arthrose vs arthrite

A

arthrite : + 100 affections touchant articulations
2 principaux types arthrite = arthrite inflammatoire et arthrose (ostéoarthrose)
arthrose = forme plus courante arthrite
arthrose = pas pathologie inflammatoire

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2
Q

définition arthrose

A

plus commune
touche cartilage
peut affecter toutes articulations synoviales
+ fréquent : genou, hanche, rachis cervical et lombaire, interphalangienne doigts (IPD > IPP), trapézométacarpienne, 1ère métatarsophalangienne
focale ou généralisée

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3
Q

épidémiologie arthrose

A

1ère cause incapacité membre inférieur
responsable 80% arthroplastie hanche et 90% genou
rare avant 40 ans et commune après 70 ans
étiologie est multifactorielle
facteurs risques variables en fonction site touché
incidence et prévalence hausse avec vieillissement
prévalence canadienne chez 65 ans et + : 48% femme et 37% homme, chez adulte : 13,6% (4 millions)

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4
Q

prévalence vs incidence

A

prévalence : nombre cas total population définie

incidence : nombre nouveaux cas population définie

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5
Q

facteurs risque arthrose

A

âge : modification qualité cartilage avec âge
sexe : femme + plus touchée, variation selon site
génétique : pas de gène identifié, hérédité rôle à jouer, prédisposition et non mutation génétique
hormone : pas corrélation claire mais femme ménopausée plus touchée (œstrogène)
poids et obésité : stress + élevé
alignement et variabilité biomécanique : alignement sous-optimal diminue congruence
facteurs occupationnels : travail, sport
blessures antérieure : arthrose après trauma = 75% + élevé

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6
Q

caractéristiques du cartilage arthrose

A
cartilage = famille tissu conjonctif
cartilage hyalin
pas vascularisé ni innervé
composé matrice extracellulaire et cellule productrice
MEC = substance fondamentale de fibres
fibre est une protéine = collagène
cellule présente cartilage = chondrocyte
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7
Q

forme de substance fondamentale

A

liquide
semi-liquide
gélatineuse
calcifiée

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8
Q

composition substance fondamentale

A

eau
protéoglycan (glycoaminoglycan GAG soit sulfate de chondroïtine et kératane sulfate)
protéine adhésion

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9
Q

rôle chondrocyte et MEC

A

chondrocyte : production et maintien MEC, assure homéostasie en produisant MEC et détruisant par production protéinase

MEC : responsable résistance aux forces tensiles et compression

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10
Q

composition liquide synovial aux articulations

A

eau
sels minéraux
acide hyaluronique

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11
Q

rôle acide hyaluronique

A
conserver viscoélasticité
réguler quantité eau
transport nutriments
effet anti-inflammatoire
effet anti-douleur
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12
Q

collagène arthrose

A

plusieurs sortes collagène, chaque type = rôle différent
collagène articulation = type II, IX et XI (MEC optimale)
GAG charge négative = permet adhérer molécule eau et les conserver

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13
Q

caractéristiques cartilage sain

A

lisse

ordonné

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14
Q

vieillissement cartilage

A

fissure au niveau matrice de collagène
changement qualitatif GAG : GAG plus courts, moins molécule eau
changement quantitatif chondrocyte et GAG : diminution progressive synthèse après maturation du squelette et vieillissement
conclusion : moins eau et produit moins chondrocyte ce qui modifie structure biochimique et mécanique du cartilage = moins performant (force et résistance)

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15
Q

arthrose = perte capacité des chondrocytes à :

A
  1. synthétiser matrice de bonne qualité en terme de résistance et élasticité (différenciation chondrocyte amène chondrocytes hypertrophiés = irrégularités réparation = moins collagène type II (I, III, VI, X à la place donc moins fort et résistant), moins GAG = moins eau)
  2. maintenir en équilibre synthèse et dégradation cartilage (déséquilibre augmentation protéinase et diminution synthèse TIMP (protection), phase avancée = inflammation membrane synoviale (cytokine) et os sous-chondral)
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16
Q

3 phases arthrose

A

œdèmes et microfissures
fissuration et début érosion
érosion avancé

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17
Q

phase oedème et microfissure

A

oedème MEC avec perte aspect soyeux matrice
microfissure + en + présente
chondrocyte pas réparti également dans matrice
MEC tente réparer = zone prolifération chondrocyte autour zone de microfissure (mauvaise qualité)

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18
Q

phase fissuration et début érosion

A

fissuration + en plus + profondes et suivent fibrilles de collagène
fente verticale en formation
poursuite prolifération des chondrocytes qui forment des grappes autour des fente et à la surface

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19
Q

phase érosion avancée

A

détachement fragments cartilage = inflammation membre synoviale
sclérose os sous-chondral : superposition nouvelles couches os, ostéophyte autour surface, progresse avec la maladie

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20
Q

est-ce qu’un signe inflammation lors arthrose signifie toujours phase avancée?

A

FAUX

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21
Q

présentation clinique arthrose

A

1 articulation ou plusieurs
douleur type mécanique : augmente avec activité et diminue au repos, insidieuse et graduelle
raideur articulaire : difficulté bouger après repos (< 30 mins avant retour optimal)
gonflement, chaleur, diminution amplitude
déformation et instabilité : changement intérieur
crépitation articulaire : sensation palpable ou audible (grincement dent)

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22
Q

investigations arthrose

A

anamnèse (histoire maladie actuelle) : historique sx
examen physique complet : bilan, palpation, observation, recherche signe clinique
bilan sanguin : éliminer maladie inflammatoire ou systémique, arthrose = pas changement sang
imagerie : radiographie, IRM, TDM, TACO, CT-SCAN, écographie, arthrocentèse (ponction liquide synovial)

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23
Q

articulations plus touchées

A

rhizarthrose
coxarthrose
gonarthrose

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24
Q

rhizarthrose

A

atteinte trapézométacarpienne ou trapézo-scaphoïdienne et/ou trapézo-trapézoïdienne
touche plus femme
dégénérescence peut occasionner subluxation du 1er métacarpe et diminution commissure du pouce
déformation en Z (hyperextension métacarpo-phalangienne)

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25
coxarthrose
atteinte coxo-fémorale plus souvent atteinte après genou autant homme que femme influencé par surcharge pondérale et le fait de travailler avec une mise en charge aux membres inférieurs primaire ou secondaire à autre condition : - dysplasie hanche (malformation) - abutement fémoro-acétabulaire - nécrose avasculaire tête fémorale - séquelle de fracture du col et/ou bassin
26
gonarthrose
touche genou : peut être fémoro-tibiale et/ou patellaire plus souvent touchée : 56% québécois souffrant forme arthrite rapportent sx genou prévalence : 15% chez 65 ans et + prévalence USA a doublé 1940 passant 6 à 16% touche davantage femme que homme obésité, instabilité articulaire, déchirure méniscale ou ligamentaire, travail en MEC en flexion peut occasionner déformation en varus ou un déficit extension (flexum)
27
traitement arthrose
``` objectifs généraux : diminuer douleur, incapacité et augmenter qualité de vie, ralentir pas regénérer traitement conservateur (pharmacologie et réadaptation) = résultats optimaux : dépend niveau fonctionnel, localisation, gravité, comorbidité, souvent concluant et suffisant traitements chirurgicaux : après échec du traitement conservateur, genou, hanche, épaule, pouce, cheville/pied = chirurgie courante, demeure minorité ```
28
traitement réadaptation arthrose
multidisciplinaire : ergo, physio, TS, psychologue, kin favoriser auto-prise en charge : usager comprend importance comportement = plus motivé à les modifier 1. éducation, enseignement, adaptation 2. exercice, perte de poids (cadio, actif/passif) 3. aide technique, orthèse, taping 4. modalité alternative et complémentaire
29
traitement pharmacologique arthrose
``` analgésique vente libre : - acétaminophène, AINS, topique ordonnance : - narcotique, AINS, corticostéroïde, magistrale infiltration intra-articulaire : - corticostéroïde, acide hyaluronique ```
30
infiltration intra-articulaire
corticostéroïde : injection avec ou sans guide fluoroscopie, effet quelques jours après, effet long terme variable (jours à mois), pas plus 3 ou 4 par année afin limiter effets secondaires (risque atteinte tissu mou), dure jamais 3 ou 4 mois = questionnement efficacité acide hyaluronique : remplacement ou ajout, but redonner viscoélasticité au liquide synovial et nourrir cartilage, genou
31
traitement chirurgical arthrose
``` ultimement avec échec traitement conservateur plus courantes : arthroplastie arthroscopie résection osseuse ostéotomie arthrodèse ```
32
arthroplastie
réfection chirurgicale articulation avec ou sans implantation d'une prothèse hanche, genou, épaule, pouce et doigts chirurgie 1 jour ou courte durée 1 prothèse peut remplacer 1 surface ou les 2 période réadaptation nécessaire (immobilisation, mouvement progressif, aide technique) patient peut demeurer avec diminution amplitude mais non douloureux donc amélioration global
33
arthroscopie
insertion tube et petits instruments dans articulation via 1 ou plusieurs orifices faits durant opération peut servir résection partie cartilage, synoviale ou exérèse petits fragments osseux ou cartilagineux présents dans articulation peut permettre ménisectomie partielle ou lig croisé peut servir aide diagnostic
34
résection osseuse
enlever partiellement ou complétement os atteints trapézectomie : rhizarthrose, pour éviter recul 1er méta vers scaphoïde, réadap = reprise mvt fonctionnel pouce carpectomie : retrait os du carpe (scaphoïde, lunatum ou triquetrum), lors diminution importante mobilité, permet conserver un léger mvt flexion et extension poignet (entre capitatum et radius)
35
ostéotomie
sectionner partie os pour modifier son axe et le refixer | surtout pied et cheville
36
arthrodèse
fixer articulation pour diminuer douleur dernier recours pour patient avec douleur et limitation mobilité plus fréquent poignet, doigt et cheville articulation fixée dans position plus fonctionnelle possible
37
ostéochondrose
touche jeune de moins de 20 ans (croissance osseuse non complétée) problème de croissance localisé os, plaque de croissance et/ou cartilage hyper ou hypo ossification ou problème de nutrition ou vascularisation os pathologie non inflammatoire (atteinte peut occasionner inflammation)
38
4 pathologies liées à ostéochondroses
maladie Legg-Calve-Perthes maladie Osgood-Schlatter maladie Scheuermann ostéochondrite disséquante
39
maladie Legg-Calve-Perthes
découle trouble vasculaire au niveau du fémur occasionnant ischémie au niveau tête fémorale et éventuellement nécrose origine idiopathique affectant enfant et jeune symptôme vers 4-8 ans population caucasienne plus touchée avec incidence annuelle 8,8/100000 chez enfants de moins de 15 ans 4 fois plus garçons que filles 3 ou 4 phases
40
4 stades maladie Legg-Calve-Perthes
nécrose avasculaire : densification noyau épiphysaire tête fémorale, peut apparaitre plus petit, durée : 7mois fragmentation : début fracture sous-chondrale, tête peut s'aplatir, durée 8 mois réossification : apparition nouvel os, tête reformée peut avoir déformation, durée jusqu'à 18 mois remodelage : tête complétement réossifiée, remodelage se poursuit jusqu'à l'âge adulte avec +/- déformation, durée 18 mois et +
41
présentation clinique maladie Legg-Calve-Perthes
claudication (boiterie) à la marche douleur type mécanique diminution amplitude articulation active et passive à la hanche
42
investigations maladie Legg-Calve-Perthes
radiographie | IRM
43
traitement maladie Legg-Calve-Perthes
analgésie pour courte période réadaptation : améliorer amplitude, favoriser congruence, augmenter force, diminuer douleur, mobilisation renforcement abdo et dos, immobilisation ou absence MEC pour courte durée chirurgie : 25% atteints, ostéotomie acétabulum ou tête visant à améliorer congruence, long terme = plus risque coxarthrose
44
maladie Osgood-Schlatter
touche tubérosité tibiale antérieure, blessure surutilisation causée par tension continue et répétée sur le ligament patellaire stress chronique plaque de croissance conduit irritation et inflammation réorganisation osseuse touche sportif (sport avec saut, course, flexion répétée) garçons plus touchés que filles (sauf fille sportive) incidence plus élevée puberté 13-15 gars, 11-13 fille
45
présentation clinique maladie Osgood-Schlatter
douleur sous patella au niveau tubérosité tibiale antérieure douleur augmentée par activité et diminuée au repos gonflement local ou bosse perceptible au niveau tubérosité boiterie possible
46
investigations maladie Osgood-Schlatter
histoire et examen physique historique sport pratiqué radiographie (imagerie latérale)
47
traitement maladie Osgood-Schlatter
traitement conservateur : enseignement, éducation famille et enfant modification mode de vie glace et repos en phase plus aigue genouillère pour diminuer douleur médication pour diminuer douleur exercice et renforcement : étirement passif quad et ischio. renforcement quad
48
maladie de Scheuermann
cyphose thoracique origine idiopathique chez enfant et adolescent arrivé : 8 à 12 ans, cas plus sévère entre 12 et 16 ans étiologie multifactorielle
49
présentation clinique maladie de Scheuermann
dos voûté, cyphose thoracique diminution amplitude articulaire niveau rachis et cage thoracique douleur
50
investigations maladie de Scheuermann
examen physique radiographie (visualiser croissance vertébrale) IRM (si risque atteinte nerveuse)
51
traitement maladie de Scheuermann
traitement conservateur exercice postural renforcement musculature extenseurs du rachis restriction sport à charge axiale, étirement ischio /abdo soulager douleur = médicament corset si squelette immature et progression importante chirurgie si échec traitement conservateur ou risque compression nerveuse/médullaire
52
ostéochondrite disséquante
affecte partie os à l'intérieur de l'articulation cause : diminution vascularisation partie os causée par trauma direct ou stress répétés toutes articulations peuvent être touchés, 75% des cas = genou touche adolescent et jeun adulte (10-20 ans), sportif plus fréquent chez garçons que filles
53
présentation clinique ostéochondrite disséquante
peut demeurer asymptomatique au début ou lors reconstruction complète os symptômes plus significatifs lorsque os se détache et se retrouve dans cavité : inflammation avec angiogenèse, souris articulaire pouvant amener blocage du genou ou dérobade même sans inflammation, peut avoir douleur diffuse avec œdème, diminution amplitude et force
54
investigations ostéochondrite disséquante
examen physique radiographie IRM scintigraphie osseuse
55
traitement ostéochondrite disséquante
si diagnostic précoce ou squelette immature : conservateur : activité restreinte (diminution jusqu'à arrêt complet et même absence MEC) si échec traitement conservateur ou présence souris articulaire : chirurgie (arthroscopie)
56
compositions os
tissu osseux = tissu conjonctif composé matrice extracellulaire + cellule produisant MEC contient collagène type I et phosphate de calcium richement vascularisé et innervé composé : 80% os cortical (compact) constituant partie externe 20% os trabéculaire (spongieux) partie centrale tissu osseux se renouvelle constamment remodelage touche 20% os cortical et 80% os spongieux, taux remodelage annuel 10%
57
fonctions tissu osseux
``` soutenir corps permettre locomotion protéger organes abriter moelle osseuse servir réserve calcique ```
58
ostéoblaste vs ostéoclaste
ostéoblaste : production et synthèse os stocker et emmagasiner le calcium ostéoclaste : résorption et destruction matrice osseuse, dégradation matrice osseuse permet réabsorption par système de ses composantes dont calcium
59
remodelage osseux permet de :
optimiser structure os en réponse stress mécanique renouveler vieux tissu osseux afin de prévenir lésions de fatigue remplir fonction métabolique en mobilisant calcium
60
masse osseuse
correspond quantité tissu osseux dans squelette densité masse osseuse (DMO) = masse minérale par unité de volume d'os pic de masse = fin maturation squelettique pic atteint à 30 ans et stabiliser pour 10 ans puis perte 0,3-0,5% par année, femme ménopausée 3-5% par an
61
facteurs influençant DMO
hérédité : explique 50-85% variation sexe : homme > femme ethnicité : noire > blanc et asiatique nutrition : apport calorique global, protéique endocrinien : stéroïde sexuel, GH, parathormone mécanique : activité physique, poids corporel exposition facteurs de risque : tabagisme, excès alcool
62
ostéoporose
maladie osseuse métabolique caractérisée par faible densité de masse osseuse risque accru de fracture perte osseuse devient plus rapide que perte normale modification densité os, architecture et contenu en protéine plus grand défi demeure au niveau des fractures
63
épidémiologie ostéoporose (prévalence)
2.2 millions canadiens 40 ans et plus (11.9%) 80% femmes risque diagnostic double tous les 5 ans entre 40 et 60 ans sous-diagnostiquée
64
épidémiologie ostéoporose (fractures ostéoporotiques)
plus courantes que crise cardiaque, AVD et cancer seins combinés associés morbidité, mortalité et coûts importants fardeau économique 4.6 milliards 130000 fractures avant-bras (radius distal), hanche, rachis, humérus, bassin 147/100000 fractures hanche -> 1/4 décès
65
facteurs de risque ostéoporose et fractures de fragilisation (non modifiables)
``` faible DMO âge avancé femme (facteurs hormonaux) ethnicité historique familial autres conditions médicales prise prolongée médication ```
66
facteurs de risque ostéoporose et fractures de fragilisation (modifiables)
habitudes de vie (tabac, prise alcool, sédentarité) alimentation (déficience calcium < 400 mg/jour, phosphore, vitamine D) faible poids corporel
67
présentation clinique ostéoporose
maladie silencieuse, non douloureuse fracture avant-bras, rachis, hanche, humérus, bassin fracture fragilisation, stress ou atraumatique : impact peu significatif apparition insidieuse et a/n rachis : déformation (perte hauteur, cyphose dorsale accentuée et diminution amplitude) radiographie ne fonctionne pas tjrs : perte 30-40% DÉPISTAGE précoce vis ostéodensitométrie
68
ostéodensitométrie
absorptiométrie binénergétique rayons X -> DXA technique plus utilisée pour calculer DMO densité en g/cm2 émission photons en direction os -> absorbé par os plus os est dense, plus photons absorbés 2 sites investigués : rachis lombaire et hanche 2 scores : cote Z et T
69
différence cote T et Z
cote T : résultats comparés avec jeune adulte en bonne santé de même ethnie et même sexe, permet de déterminer si perte osseuse se fait plus rapidement que prévue, calculé en écart-type, -2.5 = ostéoporose et entre -1 et -2.5 = faible DMO (ostéopénie) cote Z : résultats comparés avec personne même âge et même sexe, utilisé pour enfant, homme de < 50 ans et femme pré-ménopausée, < ou égal 2 = faible DMO
70
traitement préventif ostéoporose
prévention = meilleur traitement test devrait être fait à : femme et homme > 65 ans femme ménopausé et homme de 50 à 64 ans avec des facteurs de risque de fracture homme et femme - de 50 ans atteints maladie ou trouble lié perte osseuse ou faible masse osseuse
71
traitement ostéoporose
``` objectifs : traiter et diminuer risque fracture interdisciplinaire : éducation diminution risque de chutes nutrition et habitudes de vie médication ```
72
traitement ostéoporose - éducation et réduction chute
enseignement et compensation AVQ-AVD | adaptation domicile et assurer environnement sécuritaire
73
traitement ostéoporose - nutrition
``` apport suffisant en calcium et vitamine D recommandé prendre un supplément vit D 9-18 ans : c 1300, d 600 18-50 ans : c 1000, d 400 à 1000 50 et + : c 1200, d 800 à 2000 ```
74
traitement ostéoporose - changement habitudes
encourager arrêt tabagique exercices recommandés : avec MEC sont encourager puisqu'ils stimulent production osseuse, assurer d'éviter risque de chute sport à prioriser : activité aérobique avec MEC : marche/escalier/danse entrainement force : gym, poids, haltère, élastique exercice équilibre : tai chi, danse, yoga
75
traitement ostéoporose - médication
biphosphonate (alendronate) : diminue activité ostéoclaste, F ménopausée, H à risque ou utilisant stéroïde teriparatide (parathormone, forteo) : stimule ostéoblaste, ostéoporose sévère ou tx inefficace denosumab (prolia) : empêche développement et activation ostéoclaste, F ménopausée, H ostéo MSRE (raloxifène) : remplacement oestrogène stimuation ostéoblaste, F ménopausée avec ostéo hormonothérapie (oestrogène) : traiter sx ménopause, pas 1er choix, courte période
76
maladie de Paget
ostéodystrophie acquise bénigne caractérisée par remodelage osseux excessif et accéléré matrice osseuse fragile et déformée 2ème maladie métabolique osseuse plus fréquente peut toucher 1 os ou plusieurs os bassin, crâne, rachis lombaire, os longs comme fémur et tibia
77
épidémiologie maladie de Paget
prévalence 1 et 3% population 40 ans et plus (64-69 ans) demeurent asymptomatiques prévalence augmente avec âge prévalence plus élevée en europe, austalie et nouvelle-zélande, rarement diagnostiquée chez noir et pays scandinaves et asie homme plus touché 1:3
78
étiologie maladie de Paget
cause précise inconnue distribution géographique actuelle et présence histoire familiale suggèrent facteur génétique facteurs environnementaux
79
3 phases maladie de Paget
1. phase ostéolytique : activité accrue ostéoclaste, résorption osseuse accélérée et excessive 2. phase mixte : activité anormale ostéoclaste amène recrutement accéléré ostéoblaste, production accéléré nouveau tissu osseux mais anarchique et désorganisé, fragile, très vascularisé 3. phase tardive : minéralisation tissu osseux produit, aspect sclérotique (mauvaise qualité)
80
présentation clinique maladie de Paget
``` asymptomatique, découverte fortuitement (bilan sanguin), 58% étaient symptomatiques sx + fréquents : douleur activité et aussi au repos déformation osseuse fracture ou fissure osseuse, compression nerveuse arthrose hydrocéphalie hypoacousie ```
81
investigations maladie de Paget
radiographie : épaississement cortical, zone hypodense os trabéculaire, identifier 3 phases, os arqués et fracture scintigraphie osseuse : voir étendue lésion, zone chaude (foncée) en raison augmentation vascularisation biochimie : phosphatase alcaline élevée (marqueur remodelage accélérée, présent 85% patient) biopsie osseuse : métastase ou sarcome
82
traitement maladie de Paget
asymptomatique = surveillance médication : biphosphonate (diminution remodelage, diminution ostéoclaste, effet douleur) chirurgie orthopédique : correction déformation, réduction fracture, décompression nerveuse, remplacement articulaire réadaptation : post chirurgie, traitement douleur
83
ostéomalacie
maladie métabolique os adulte caractérisée par carence en vitamine D amenant un défaut minéralisation os nouvellement formé excès matrice osseuse non-minéralisée appelé ostéoïde carence vitamine D enfant = rachitisme ramollissement de os
84
causes de carence en vitamine D
exposition soleil ou apport nutritionnels insuffisants métabolisme anormal vitamine D résistance à la vitamine D
85
étiologie ostéomalacie
- exposition au soleil ou apport nutritionnel insuffisant - métabolisme anormal vitamine D3 (défaut activation vit D, insuffisance rénale chronique, dysfonction hépatique, rachitisme type I niveau synthèse) - résistance vitamine D (rachitisme type II niveau récepteur)
86
fonctionnement vitamine D3
vit D3 provient rayons UV et certains aliments vit D2 provient alimentation origine végétale 2 vitamines doivent être activées pour remplir fonction 1ère hydroxylation = foie pour devenir calcitriol 2ème hydroxylation = rein pour devenir calcidiol vit D activé = minéralisation os
87
présentation clinique ostéomalacie
``` asymptomatique = début maladie sx plus courants : douleur diffuse MI (augmenter en MEC) oedème et douleurs articulaires ostéopénie déformation osseuse ou fracture fragilisation faiblesse musculaire démarche antalgique (atteinte hanche et MI) ```
88
investigations ostéomalacie
anamnèse sur exposition au sol et apport nutritionnel symptomatologie radiographie ou scintigraphie (déminéralisation) bilan sanguin (anomalie biochimique) biopsie (plus fiable pour documenter surface ostéoïde, vitesse et stade)
89
pseudofracture, zone de Looser ou syndrome de Milkman
présence de lamelles fibreuses déminéralisées en forme de ruban
90
traitement ostéomalacie
combler carences en vit D, calcium et phosphore rachitisme héréditaire = supplément vit D activé réadaptation : en fonction déficit, traitement douleur
91
fractures
signifie interruption, séparation parties lésion osseuse (rupture partielle ou complète os) résulte impact ou stress : force externe ou qualité os os moins adapté à absorber force de torsions
92
épidémiologie fractures
fractures périphériques : + élevé homme moins 45 ans + élevé femme plus de 45 ans (ostéoporose) variable en fonction des sites de fracture
93
classification fractures
``` localisation type en rapport avec squelette en relation avec tissus mous en relation avec mobilité ```
94
classification fractures - localisation
proximale distale médiane (diaphysaire)
95
classification fractures - type
``` transverse oblique spirale avulsive (déplacement fragment os) épiphysaire (atteinte plaque de croissance) partielle (en bois vert) stress ```
96
classification fractures - en rapport squelette
simple impactée (enfoncée) comminutive (plusieurs morceaux)
97
classification fractures - relation avec tissus mous
fermée | ouverte
98
classification fractures - relation avec mobilité
stable instable déplacée ou non
99
classification Salter-Harris
``` type I : plaque croissance seulement type II : plaque croissance + métaphyse type III : plaque croissance + épiphyse type IV : plaque croissance + épiphyse + métaphyse type V : écrasement plaque croissance ```
100
étapes guérison fractures
1. formation hématome 2. inflammation 3. formation cal mou 4. formation cal osseux 5. remodelage
101
formation hématome
6 à 8 premières heures post fracture circulation sanguine interrompue mort cellulaire déclenche angiogénèse
102
inflammation
angiogénèse | infiltration cellulaire : phagocyte et ostéoclaste = destruction et évacuation tissus lésés
103
formation cal mou
fibroblaste issu du périoste se transforme en chondroblaste | production collagène et cartilage
104
formation cal osseux
4 à 6 semaines migration ostéoblaste du tissu osseux sain environnant transformation tissu cartilagineux en os trabéculaire
105
remodelage
3 à 6 mois | os compact remplace os trabéculaire en périphérie
106
présentation clinique fractures
trauma (impact sur os) douleur oedème changement coloration (ecchymose, hématome) déformation visible diminution amplitude articulaire membre inférieur (MEC difficile et douloureuse)
107
investigations fractures
histoire trauma examen physique (palpation, amplitude active/passive) radiographie TACO/IRM si suspicion fracture non visualisé sur radio
108
traitement fractures
immobilisation (plâtre, orthèse, botte Samson) traitement douleur (médication, glace) chirurgie (fracture déplacée et/ou ouverte, réduction ouverte ou fermée, utilisation matériel osthéosynthèse)
109
différence entre réduction ouverte ou fermée
ouverte : ouverture tissu mou pour mettre en place fixation fermée : mise en place fixation par image radiologique ou fluoroscopique
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complications fractures
``` atteinte vasculaire, nerveuse ou tendineuse infection (fracture ouverte) non-union fracture perte amplitude articulaire douleur chronique oedème résiduel syndrome douloureux régional complexe ```
111
réadaptation fractures
discussion chirurgien ou médecin (début consolidation, beaucoup variable) rôle important (atteinte au rendement) immobilisation = diminution articulaire, force, MEC et proprioception objectif : permettre de regagner capacités fonctionnelles et rétablir autonomie AVQ/AVD