Examen final questions plus difficiles Flashcards

1
Q

épidémiologie polyarthrite rhumatoïde

A

touche 1% population canadienne de 16 ans et +
environ 374 000 individus
2 à 3 x plus les femmes que hommes
prévalence et incidence augmente avec âge

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

auto-immunité et auto-anticorps polyarthrite rhumatoïde

A

maladie inflammatoire origine auto-immune
inflammation induite de façon constante par présence auto-anticorps
présence de ces anticorps est une aide diagnostic et facteur prédictif évolution maladie
auto-anticorps significatifs sont facteur rhumatoïde et auto-anticorps anti peptide citrulliné

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

épidémiologie arthrite juvénile idiopathique

A

prévalence : 0.1%, 6200 enfants moins 16 ans Canada
incidence : 1000 nouveaux cas entre 2016-2017
incidence et prévalence augmentent avec âge
touche fille que garçon

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

pronostic arthrite juvénile idiopathique

A

variable (40-60% maladie inactive/rémission, 30% limitation fonctionnelle, 30-50% présente synovite active)
vision (15% perte visuelle importante, 10% perte vision 1 oeil)
mortalité augmentée ( 4 à 14x plus élevé, 25 à 50% nécessitent chirurgie)
pronostic plus sombre (présence FR ou anti-CCP, présence HLA-DR4)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

spondylite ankylosante

A

inflammatoire chronique touchant rachis et sacro-iliaque, associé atteinte oculaire, cardiaque, intestinale
fait partie famille spondylarthropathie
inflammation et angiogénèse au niveau articulation touchée amenant néo-formation osseuse (fusion progressive articulation touchée) = ankylose significative
présence enthésite (inflammation insertion tendon, ligament, capsule)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

épidémiologie spondylite ankylosante

A
prévalence 0.5-1% population canadienne
homme + que femme 2 : 1
davantage jeune adulte entre 15 et 30 ans
incidence diminue après 40 ans
peut avoir débutée enfance via AJI
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

pathophysiologie spondylite ankylosante

A

partiellement compris
lien avec HLA-B27 (90% sont porteurs (5-15% population), 30% susceptibilité développer maladie)
rôle à jouer antigène lymphocyte T
séronégative au niveau FR
auto-anticorps attaquent cellule ligament, tendon fixé au os dans articulation vertébrale, cause érosion os et néo-formation osseuse amenant fusion graduelle os

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

présentation clinique spondylite ankylosante

A

26 ans âge moyen
douleur lombaire et/ou fesse (insidieuse, douleur alterne entre gauche et droite, augmente au repos, nuit et diminue activité, irradiation peut descendre MI)
raideur (diminution mobilité active rachis et bassin, mobilité passive sacro-iliaque diminuée et douloureuse)
arthrite périphérique (main, poignet, genou, épaule, douleur, oedème, rougeur, chaleur, dactylis)
atteinte extra-articulaire (uvéite 30-40%, intestin 10%, psoriasis 10-20%, coeur, poumon, rein)
évolution (augmentation raideur rachis, diminution amplitude rachis et costo-vertébral)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

épidémiologie rhumatisme articulaire aigu

A

incidence mondial 19/100000, amérique nord < 10/100000
incidence diminue pays développés (sauf autochtone ou indigène)
1er épisode entre 5 et 15 ans (pic pharyngite streptococcique)
rare avant 3 ans et après 21 ans
taux de récidive de groupe A est proche de 50%
cardiopathie rhumatismale chronique = 300000 mort/an

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

présentation clinique rhumatisme articulaire aigu

A
  • histoire infection streptocoque bêta hémolytique groupe A (fièvre, mal gorge, présent 2-3 sems avant)
  • atteinte articulaire (polyarthrite migratrice, inflammation synoviale au niveau grosse articulation)
  • atteinte cardiaque (cardite intérieur vers extérieur, peut provoquer cardiopathie rhumatismale chronique)
  • atteinte peau (nodule, rash, erythème)
  • SNC (chorée, mvt involontaire, anormal, incontrolable)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

investigations rhumatisme articulaire aigu

A

critère Jones modifié (valide 1er épisode)
majeur :
cardite, chorée, érythème, polyarthrite, nodule
mineur :
polyarthralgie, vitesse sédimentation protéine C élevée, fièvre > 38,5, irrégularité ECG
diagnostic = 2 majeurs ou 1 majeur + 2 mineures + test positif streptocoque groupe A

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

facteurs de risque arthrite septique

A

âge : > 60 ans, < 10 ans
comorbidité : diabète, PAR, insuffisance hépatique et rénale avec dialyse, cancer
médication : corticostéroïde, immunosuppresseur
alcoolique chronique, toxicomanie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

traitement arthrite septique

A

antibiotique (intra-veineux, comprimé oral)
chirurgie (drainage, lavage, débridement, plus complexe en cas de prothèse)
immobilisation (rarement, gestion douleur ou tissu mou)
analgésie
réadaptation (en fonction des atteintes)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

épidémiologie Goutte

A

prévalence entre 1 et 2% population générale
prévalence augmente avec âge (80 ans et + = 7-8% homme et 4% femme, et augmentation après ménopause = oestrogène évacuer urate)
incidence a doublé depuis 20 ans
homme plus touché

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

facteurs de risque tendinopathie

A

surutilisation : microtraumatisme répété, pire si présence vibration, avec force
âge : prévalence augmente avec âge
sexe : homme plus à risque
obésité : atteinte MI
génétique : histoire, affection systémique comme maladie auto-immune, métabolique, endocrinien ou autre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

physiologie traumatisme tendineux

A

charge physiologique <4% = bonne capacité auto-guérison
4-8% étirement = atteinte 1 ou plusieurs faisceaux
>8-10% = risque rupture complète
peut varier en fonction du tendon et individu

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

pathophysiologie tendinopathie

A

multifactorielle
trauma : impact provoque déchirure partielle fibre et tendon n’arrive pas à réparer
surutilisation : force tension dépasse capacité physique = micro-déchirure
biomécanique inadéquate : augmente tension fibre
prise médicament : tendon plus faible comme fluoroquinolone (antibio), statine (crestor)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

tendon sain vs tendinopathie

A

sain : faisceau ordonné et parallèle de fibres de collagène de type 1 majoritairement, pas de matrice évidente, ténocyte peu apparent et peu actif, peu vascularisation à cause condition stable
tendinopathie : collagène type 3, fibre discontinue et désorganisée, augmentation matrice et changement consistance, ténocyte hypertrophié et peu compétent, néovascularisation nouveau vaisseau sanguin + augmentation fibroblastique, moins stable et + vulnérable

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

présentation clinique tendinopathie

A

douleur au début et après activité (pas pendant, selon gravité, peut devenir chronique)
douleur palpation : insertion tendon, moins proéminent et difficile à palper, fibrose, épaississement, crépitement
oedème
douleur en mise en tension : étirement ou contraction
perte amplitude et perte force

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

traitement tendinopathie

A

repos relatif (pas immobilisation, cesser activité qui provoque douleur, cesser activité exigeant mvt répétitif, diminuer douleur pour reprendre activité)
glace
AINS
cortisone
chirurgie (si rupture complète, après échec tx conservateur, dépend facteurs et impact fonctionnel)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

traitement en réadaptation tendinopathie

A

conserver amplitude active et passive
correction biomécanique
renforcement (excentrique, force tension nécessaire pour réparation et remodelage adéquat)
orthèse
thérapie par onde de choc (shockwave) = stimuler guérison

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

épidémiologie troubles douloureux épaule

A

problème fréquent : 3ème motif consultation pour affection du SMS (1 = lombalgie et 2 = cervicalgie)
incidence annuelle 11.2/1000
prévalence jusqu’à 20% population

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

pathophysiologie syndrome abutement

A
espace sous acromiale = 10-15mm au repos
accrochage ou compression
classification :
abutement primaire extrinsèque, intrinsèque
abutement secondaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

pathophysiologie abutement antéro-supérieur

A

accrochage des tendons contre surface inférieure du 1/3 antérieur acromion et lig coraco-acromial
flexion épaule et rotation médiale
3 stades : oedème et hémorragie, fibrose, altération osseuse acromion et tubercule
forme acromion 1 = plat, 2 = courbé, 3 = crochu
73% des cas = type 3

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
pathophysiologie abutement postéro-supérieur
accrochage entre tendon, rebord post cavité glénoïde et labrum postérieur 120 ABD, extension, rotation latérale extrême
26
présentation clinique syndrome abutement
douleur type mécanique : augmentation avec élévation, arc mvt douloureux pas limitation franche amplitude diminution force avec élévation douleur mise en tension coiffe décollement scapula (perte stabilité dynamique rythme) atrophie (douleur = perte force + perte rythme = fonte musculaire) sensation accrochage arc mvt entre 45 et 120
27
investigation syndrome abutement
diagnostic clinique +++ (médecin mais avec physio), mvt provoquant douleur (fin ABD si rotation médiale ou latérale), faiblesse musculaire (supra-épineux : ADB résistée en rotation médiale, infra-épineux et petit rond : mvt résisté en rotation latérale, subscapulaire : décoller main du dos) radiographie, échographie, IRM = aide diagnostic différentiel
28
traitement syndrome abutement
1ère question : structure touchée et importance atteinte phase aigue : diminuer douleur et inflammation, repos, glace, médication ensuite : améliorer amplitude, contrôle scapula, rythme, augmenter force coiffe, exercice finalement : améliorer vitesse réaction, puissance et proprioception ensemble MS pour retour travail, exercice possibilité chirurgie = acromioplastie
29
rupture coiffe des rotateurs
déchirure tendineuse coiffe : 1 ou plusieurs muscles (supra ++), traumatique, sur-utilisation (tendino ou SAE) classification : côté articulaire (1 cm insertion humérus) ou côté acromial, transfixiante (traverse tendon complet) rétraction tendon : partie reliée au muscle si rupture complète
30
épidémiologie rupture coiffe des rotateurs
``` plus fréquente chez 50 ans et plus prévalence augmente avec âge étiologie multifactorielle facteurs contributifs : insuffisance vasculaire syndrome abutement épaule instabilité GH trauma variabilité anatomique ```
31
pathophysiologie rupture coiffe des rotateurs | insuffisance vasculaire
vascularisation des 2 côtés : ventre + insertion osseuse vascularisation pauvre mais présente point de rencontre 2 systèmes : 2 systèmes créent une zone centrale moins vascularisée cette zone = à 1 cm insertion du tendon au niveau humérus = zone rupture fréquente
32
pathophysiologie rupture coiffe des rotateurs | SAE
forme acromion ostéophyte et irrégularité arche ossification arche surface rugueuse ligament coraco-acromial débalancement musculaire et raideur (diminution compression tête, augmentation translation et migration tête en supérieur et/ou antérieur, tendons deviennent des élévateurs au lieu stabilisateurs = augmente effet accrochage et dégénérescence tendon
33
pathophysiologie rupture coiffe des rotateurs | instabilité gléno-humérale
historique dislocation antérieure traumatique déchirure labrum supérieur (traumatique) stress intense sur structure musculaire = migration tête humérale
34
présentation clinique rupture coiffe des rotateurs
plusieurs causes mais présentation idem historique trauma ou douleur progressive (chute, coup, processus dégénératif) difficile différence entre SAE + tendinopathie vs rupture coiffe incapacité à : douleur mobilisation, perte amplitude active, perte force
35
investigation rupture coiffe des rotateurs
examen physique | examens complémentaires tendinopathie
36
facteurs influençant traitement rupture coiffe des rotateurs
``` structure coiffe rotateurs sx âge condition de santé occupation et niveau activité rétraction tendineuse ```
37
traitement conservateur rupture coiffe des rotateurs
PAS pour jeune patient avec rupture traumatique enseignement (sur patho, récupération, attente, conservation autonomie) adaptation (garder objet courant proche, aide technique) médication (douleur, AINS) modalité antalgique (TENS, glace, chaleur) exercices (correction biomécanique, passif/assisté/actif, renforcement, thérapie manuelle)
38
épidémiologie capsulite rétractile
prévalence 2% population générale prévalence plus élevée, jusqu'à 10-12% population diabétique cas bilatéraux observés dans 6-17% des cas peut toucher autant MS dominant que non-dominant
39
pathophysiologie capsulite rétractile
articulation GH permet éventail mvt -> nécessite volume articulaire important 1/3 à 1/4 tête humérale en contact cavité -> nécessite stabilisation importante tissu mou raideur tissu capsulaire + diminution quantité liquide synovial = diminution volume rétraction fibres = perte élasticité = perte mvt mvt limité autant activement que passivement affaiblissement complexe GH inférieur changement fibrotique/inflammation chronique/ prolifération fibroblastique (+ fibroblaste, + collagène type 3, présence cytokine)
40
présentation clinique capsulite rétractile
phase 1 : pré-rétractile (douleur actif + passif, diminution mvt, douleur au repos, 3 mois) phase 2 : rétractile 1ère partie (pire phase, diminution amplitude, douleur repos et nuit, fin mvt rigide, + mois) phase 3 : rétractile 2ème partie (contracture s'accentue, perte mvt pire, diminution graduelle douleur) phase 4 : régressive (résolution sx et douleur, augmentation mobilité, remodelage, plusieurs mois)
41
investigation capsulite rétractile
repose essentiellement examen physique radiographie et IRM : évaluation espace GH, intégrité structure, fracture, rupture coiffe, calcification) arthrographie et distension : injection produit contraste afin établir gravité rétraction, volume normal pouvant être contenu dans capsule est environ 13 ml, épaule en capsulite tolère habituellement 10 ml, intervention utilisé comme traitement, aide diagnostic différentiel
42
traitement conservateur capsulite rétractile
soulager douleur, améliorer/maintien amplitude médication orale : AINS, analgésie, corticostéroïde infiltration ou distension capsulaire : sous fluoroscopie, corticostéroïde réadaptation : exercice actif/passif, étirement capsule, mobilisation, thérapie manuelle, adaptation activité
43
traitement chirurgical capsulite rétractile
mobilisation passive sous anesthésie (arthrolyse) : anesthésie régionale tout MS gelé essaie étirer fibre capsulaire en bougeant articulation sans douleur demeure rare, atteinte tendon = pourrait nuire guérison pas possible si ostéoporose, bonne efficacité, contre-indications : tendino, rupture coiffe, diabète, ostéopénie arthroscopie : bonne option si échec ou contre-indication arthrolyse, plus grand contrôle sur relâche, plus invasif, peu utilisé, efficace
44
épidémiologie luxation épaule et instabilité gléno-humérale
incidence annuelle 8-24/ 100 000 plus fréquent chez jeunes 18 à 25 ans moins fréquent après 40 ans
45
pathophysiologie instabilité antérieure traumatique
trauma initial luxation (chute en ABD et rotation latérale MS ou coup postérieur) trauma initial amène lésion éléments stabilisateurs statiques dont guérison incomplète = origine des récidives lésion Bankart : bris glénoïdale antérieur et capsule antérieur fracture Hills-Sachs : encoche niveau tête humérale plus patient jeune = plus risque de récidive
46
présentation clinique luxation épaule et instabilité gléno-humérale (1er épisode traumatique)
histoire de chute, blessure sportive, accident travail avec bras en ABD et rotation latérale douleur et incapacité importante déformation perte amplitude spasme signe neurologique et vasculaire (nerf axillaire ou plexus brachial, spasme, signe neuro-vasculaire à surveiller régulièrement après trauma et réduction luxation)
47
présentation clinique luxation épaule et instabilité gléno-humérale (si récidive)
répétition épisode luxation (complète ou subluxation) antécédent luxation épaule invalidant (peut survenir à tout moment) risque atteinte nerveuse ou vasculaire + risque plus élevé arthrose précoce après 2ème épisode = risque grimpe à 80%
48
investigation luxation épaule et instabilité gléno-humérale
examen physique/manoeuvre instabilité histoire trauma historique mvt qui a créé instabilité test (degré et direction) radiographie : position tête, présence fracture IRM ou arthro-IRM : explorer atteinte bourrelet glénoïdien et ligament voir si déchirure)
49
présentation clinique épicondylite du coude
douleur mécanique (aussi au repos et nuit) palpation épicondyle douloureuse mise en tension douloureuse Manoeuvre de Cozen : extension poignet résistée reproduit douleur épicondyle latérale test de Mills : passivement : mvt pronation AB + extension coude + flexion poignet + déviation radiale pas investigation nécessaire (sauf suspicion cervico-brachialgie) pronostic : très bon, plus prise en charge rapide = meilleur pronostic, sx peuvent durer jusqu'à 2 ans
50
traitement épicondylite du coude
conservateur : médical : analgésie et AINS systémique ou topique, infiltration corticostéroïde réadaptation : massage, étirement passif, renforcement excentrique, orthèse (repos, bracelet épicondylien, ajustement poste travail) chirurgie : désinsertion épicondylien
51
physiopathologie épitrochléite
dégénérescence tendineuse épitrochléens mvt répétitif en flexion mais aussi pronation fléchisseur radial et rond pronateur ++ posture contraignante sollicitation répétée amène phénomène surcharge causant microdéchirure
52
présentation clinique épitrochléite
douleur mécanique (préhension et flexion poignet) palpation épitrochlée douloureuse mise en tension douloureuse (mvt flexion, extension passive) atteinte nerf ulnaire (singe neuropathie, calcification épicondyle médial) amplitude complète pas investigation nécessaire, examen clinique suffisant pronostic très non, prise en charge tôt, chronique = jusqu'à 3 ans
53
traitement bursite olécrânienne
conservateur : glace, compression, AINS, protéger coude, éviter appui, réduire activité nécessitant coude chirurgie : ponction +/- infiltration corticostéroïde, chirurgie bursectomie si récurrent et persistant, exérèse bourse
54
présentation clinique et investigations entorse et luxation coude
``` histoire trauma douleur sensation instabilité déformation oedème important perte amplitude spasme lésion vasculaire ou neurologique (ulnaire) radiographie (éliminer fracture, voir avant et après) ```
55
traitement entorse et luxation coude
réduction (remise en place par traction axiale, légère sédation) immobilisation courte durée si luxation (diminuer douleur, prévenir récidive, 2-3 semaines max, 90 flexion) réadaptation : débuter mobilisation progressive si entorse ou agressive si luxation ankylose fréquente (flexum 5-30) chirurgie : pas avant 12 mois post trauma, rare, si ankylose, arthrolyse
56
épidémiologie ténosynovite de DeQuervain
femme plus qu'homme 4;1 35-55 ans travailleurs manuels ou dextérité pouce index femme enceinte (3ème trimestre) ou jeune maman trauma coup sur face radiale poignet
57
pathophysiologie ténosynovite de DeQuervain
variabilité anatomique : 20% présentation dite normale court extenseur plus mince que long ABD court extenseur est absent gaine dans 5-7% long ABD peut avoir 2 à 3 et + tendons accessoires présence septum entre 2 tendons chez 40% gens et 63-73% chez gens opérés surutilisation mécanique long ABD stabilisateur lors geste préhension
58
épidémiologie fracture du radius
très fréquente 25% fracture pédiatrique 18% chez adulte (ostéoporose) jeune adulte = accident, haute vélocité, plus complexe 73% sont extra-articulaires (moins risque arthrose)
59
traitement en réadaptation fracture du radius
tx conservateur/fixateur externe/broche de Krischner : surveiller complication + mobilité des doigts, réadaptation mobilité et force poignet post retrait de plâtre ou fixateur, augmentation graduelle plan de tx (actif -> passif -> renforcement selon tolérance) tx post ROFI : mvt habituellement permis 10-14 jours après chirurgie, orthèse + programme exercice, sevrage graduel orthèse 4-6 semaines, augmentation graduelle plan tx
60
complications fracture du radius
``` syndrome douloureux régional complexe (15% fracture poignet, douleur disproportionnée, raideur, oedème, allodynie) atteinte tendineuse/neurovasculaire (avec plaque important bouger rapidement long fléchisseur pouce) non-union (nouvelle chirurgie avec greffe osseuse) raideurs persistantes (si fracture intra-articulaire) ```
61
présentation clinique fracture du scaphoïde
histoire trauma examen physique (douleur palpation, compression axiale pouce) radiographie (fracture non diagnostiquée 15% des cas, répété chaque 1-2 semaines, immobilisation en prévention) TACO et IRM plus précis
62
traitement médical fracture du scaphoïde
conservateur : trauma aigu, non déplacé, fracture distale ou mid-scaphoïde immobilisation par plâtre : 6-8 semaines plâtre type spica, 6 semaines à 6 mois orthèse spica faible vascularisation = longue guérison chirurgical : atteinte pôle proximal et risque nécrose élevé, déplacée ou angulation des 2 fragments, atteinte ligamentaire ajoutée, retard consolidation, technique : vis compressive ou broche, greffe osseuse au besoin
63
traitement réadaptation fracture du scaphoïde
sevrage plâtre et mobilisation contrôlée via port orthèse raideurs importantes vu immobilisation prolongée mobilité et renforcement graduelle reprise activité / adaptation (jeune et active)
64
présentation clinique entorse poignet
douleur palpation et aux mvts oedème perte amplitude (flex-ext-pro-sup-dév) augmentation amplitude accessoire (mobilisation passive entre 2 os) diminution force de préhension (si os carpe pas stable, peuvent pas transmettre force muscle AB vers main)
65
traitement entorse poignet
chirurgie : ligamentoplastie (réparation ligament si trauma aigu, reconstruction ligament par auto ou allo-greffe) débridement arthroscopique (si déchirure chronique, permet amélioration sx douloureux) arthrodèse (fixation, solution extrême si patient a bcp de douleur et perte force et mobilité) orthèse / immobilisation plâtrée (minimum 6-8 semaines) réadaptation (raideur résiduelle importante, reprise graduelle du mvt)
66
épidémiologie maladie de Dupuytren
incidence et prévalence varient bcp selon étude : prévalence 9% homme et 3% femme prévalence plus élevée dans population caucasienne Europe Nord et Amérique du Nord touche plus homme que femme (équilibre avec âge) incidence augmente avec âge (très rare avant 40 ans) main droite plus fréquemment atteinte que la main gauche
67
facteurs de risque maladie de Dupuytren
``` hérédité (70%) âge (prévalence avec âge) sexe (homme > femme, femme + tardif et moins sévère) épilepsie diabète alcoolisme et patho hépatique désordre vasculaire VIH travailleur manuel ```
68
physiopathologie maladie de Dupuytren
aponévrose palmaire main = tissu conjonctif composé matrice extracellulaire et de cellules pathogénèse maladie est partiellement comprise et diffère d'une étude à l'autre pathophysiologie plus soutenue fait état augmentation de myofibroblaste, cellule habituellement prédominante lors réparation tissu lésé présence excessive de myofibroblaste cause surproduction de collagène, augmentation densité aponévrose, adhésion cellulaire et formation contracture élément déclencheur demeure inconnu
69
présentation clinique maladie de Dupuytren
``` 45% bilatéralité douleur ou non incapacité variable peut augmenter risque de blessure 4-5ème doigts + touchés progression : nodule, bride, déformation ```
70
épidémiologie ténosynovite nodulaire
adulte : 6%, 58 ans, pouce, majeur et annulaire enfant : pouce, bilatérale possible, cause non définie, congénitale possible, peut amener un flexum irréductible au niveau IP pouce
71
traitement conservateur ténosynovite nodulaire
efficace sur atteinte légère but : diminuer glissement tendineux au niveau poulie dans le but de réduire inflammation membrane synoviale et épaississement structure immobilisation orthèse (nuit, MCP, IPP, IPD doigt atteint, peu efficace si nodule perceptible) repos relatif : éviter mvt répétitif AINS : oral ou topique
72
traitement médical ténosynovite nodulaire
infiltration cortisone : au niveau poulie A1, efficacité 50-94%, moins efficace diabète, combinée ou non avec orthèse de nuit chirurgie : ouverture poulie A1, technique aiguille, technique ouverte, efficacité 60-100%
73
lésions tendineuses + séquelles
``` atteintes plus sévères au MS incidence est difficile à définir touche population plus jeune longue période réadaptation risque de séquelle élevé : 20-30% conservent des séquelles adhérence tendineuse, rupture tendineuse (5-10%), perte mobilité ou force, douleur chronique ```
74
présentation clinique lésions tendineuses
guérison : ténocyte peu réparation, peu vascularisé collaboration patient = diagnostic plus facile mvt partiel ou douloureux = rupture partielle évaluer fléchisseur superficiel isolé
75
réadaptation lésions fléchisseurs
``` retrouver fonction optimale orthèse exercices trouver zone sécuritaire passif -> actif assisté -> actif ```
76
complications lésions tendineuses
``` adhérence tendineuse (mouvement actif incomplet, empêcher extension complète, solution = ténolyse qui consiste a dégager le tendon) rupture tendon (chirurgie reprise) infection (plaie) diminution fonction (perte amplitude, perte force) ```
77
traitement lésions extenseurs (particularités)
index et petit doigt possède leur extenseur moins grande zone d'excursion (très peu excursion en distal MCP, tendon lacéré demeure au même endroit sans se rétracter) rétinaculum des extenseurs en zone 7 (permet bonne transmission force des muscles AB vers doigts, atteinte change vecteur de force sur extenseur, comme une poulie, mvt tendon en zone 5 = impact sur les autres tendons
78
doigt maillet
déficit extension IPD trauma fermée 90% des cas tx : conservateur 90%, orthèse IPD, réadaptation selon protocole précis, chirurgie déformation en col de cygne = complication
79
atteinte zone 5 lésions extenseurs
lésion spontanée : PAR, en lien avec dégénérescence tendon excursion plus grande : immobilisation, zone 5 = impact sur les autres tendons, immobilisation poignet réadaptation : orthèse 4-6 semaines, programme
80
diagnostic neuropathies communes au membre supérieur
``` histoire trauma examen physique voir nerf si chirurgie ouverte bilan musculaire évaluation sensibilité EMG ```
81
atteinte nerf médian
canal carpien lacération, fracture radius distal main de singe manoeuvre de phalen
82
facteurs de risque épitrochléite
``` mouvement avec effort en flexion (poignet et main) mouvement répétitif activités soutenus de préhension sport (golf, tennis, baseball) mouvement visser-dévisser ```
83
entorse et luxation coude
coude = très stable lésion plus fréquente est par compression axiale avec rotation atteinte structure latérale plus à risque : lig collatéral radial -> capsule latérale -> capsule antérieure -> capsule postérieure luxation plus souvent postérieure complexe ligament ulnaire = dernière structure lésée
84
facteurs de risque ténosynovite nodulaire
50 ans et plus femme plus touchée diabète, hypothyroïdie, PAR, ménopause, obésité tunnel carpien, Dupuytren, DeQuervain mvt répétitif, préhension fréquente avec charge lourde
85
épidémiologie cervicalgie et cervico-brachialgie
cervicalgie : 67% canadiens au moins 1 épisode cervico-brachialgie : incidence annuelle 83/100000 prévalence 220/100000 incidence augmente avec âge
86
facteurs de risque cervicalgie et cervico-brachialgie
``` femme comorbidité détresse psychologique et faible soutien social type activité trauma antérieur ```
87
épidémiologie lombalgie et lombo-sciatalgie
``` lombalgie : prévalence à vie (60-70% gens seront touchés), prévalence augmente avec âge, 30% ensemble des lésions indemnisées CNESST, maux de dos 1ère cause incapacité au travail chez les moins de 45 ans, 3ème cause chez les plus de 45 ans durée sx : 16% 1 semaine 50% 1 mois 6-7% permanente lombo-sciatalgie : prévalence à vie, 40% ```
88
physiopathologie cervicalgie, cervico-brachialgie, lombalgie et lombo-sciatalgie
phase aigue : 97% du temps, il y a un problème mécanique, posture, atteinte (disque, facette, trou de conjugaison, compression ou irritation racine nerveuse), faiblesse musculaire, instabilité phase chronique : mal compris, trouble mécanique résiduel, mais aussi multifactorielle pouvant exacerber douleur, facteurs psychosociaux (insatisfaction travail, peu scolarisé, dépression, kinésiophobie), stress
89
drapeaux rouges cervicalgie, cervico-brachialgie
``` > 50 ans antécédant personnel ou familial cancer perte de poids inexpliquée douleur plus d'un mois douleur non soulagé au repos pas amélioration après 3 mois trouble démarche et coordination étourdissement, dysphagie. dysarthrie drop attack (dérobade MI suite rotation brusque du cou mais sans perte de conscience) ```
90
drapeaux rouges lombalgie et sciatalgie
< 18 ans ou > 55 ans trauma important douleur plus 1 mois, constante et progressive, nocturne, non soulagée au repose, thoracique et abdominale pas amélioration au tx antécédant de cancer ou immunosupprimé perte poids inexpliquée/diminution état général trouble démarche ou coordination faiblesse bi-quadrilatérale, signe queue de cheval
91
investigations cervicalgie, cervico-brachialgie, lombalgie, sciatalgie
``` radiographie IRM (si drapeaux rouges, suspicion tumeur ou infection, corrélation imagerie et examen clinique importante) électromyographie (éliminer atteinte nerf périphérique) ```
92
traitement médical cervicalgie, cervico-brachialgie, lombalgie, sciatalgie
médication orale : analgésie, relaxant musculaire, AINS, antidépresseur (chronique) infiltration : cortisone, botox, épidurale (interlaminaire ou neuroforaminal) chirurgie : arthrodèse et remplacement disque (rare) neuromodulation : neurostimulation, thérapie intrathécale
93
traitement réadaptation phase aigue | cervicalgie, cervico-brachialgie, lombalgie, sciatalgie
but : soulager douleur, mobiliser précocement afin éviter cercle vicieux douleur chronique éducation (reprise graduelle, prévenir déconditionnement, perte musculaire, cercle vicieux) exercices (posture, maintien amplitude) chaleur/glace, ultrason, TENS éviter immobilisation prolongée
94
sténose spinale
diminution calibre canal rachidien secondaire à une hypertrophie osseuse ou ligamentaire localisée, segmentaire ou généralisée fréquente en lombaire mais possible en dorsal/cervical claudication neurogène et/ou compression radiculaire ou polyradiculaire syndrome queue de cheval évidence compression en imagerie colonne
95
claudication neurogène
douleur et difficulté à la marche ou activité (moins force et endurance) caractère progressif atteinte selon durée activité souvent bilatérale proximale à distale (douleur et faiblesse) diminution distance marche augmentation douleur en station debout diminution douleur en flexion et augmentation distance de marche
96
présentation clinique sténose spinale
lombalgie (douleur, lourdeur, fatigue MI, douleur absente assis et augmentation en extension ou debout) déficits neurologiques bilatéraux (engourdissement, picotement, faiblesse, diminution réflexe) claudication neurogène (soulagement rapide au repos)(< de 5 mins) évolution lente suive post 4 ans (70% stable, 15% sx augmente, 15% sx diminue)
97
investigation et traitement sténose spinale
IRM (position debout si possible) tx voir lombalgie médication et réadaptation chirurgie si douleur et incapacité sévère, déficit neurologique (queue de cheval)
98
traitement réadaptation 2ème temps | cervicalgie, cervico-brachialgie, lombalgie, sciatalgie
but : soulager douleur, éviter chronicité, restaurer fonction, viser retour travail et activité ÉDUCATION (comprendre importance rester actif, reprise graduelle, améliorer habitude de vie) exercice, renforcement thérapie manuelle/traction (physio,ostéo) adaptation poste de travail, réadaptation socio-prodessionnelle
99
traitement réadaptation phase chronique | cervicalgie, cervico-brachialgie, lombalgie, sciatalgie
``` but : remettre patient en action, favoriser reprise activité, favoriser auto-prise en charge ÉDUCATION désensibilisation cerveau face à la douleur approche interdisciplinaire (bio-psycho-sociale) ```
100
épidémiologie sténose spinale
incidence annuelle 1/1000 prévalence augmente avec âge indication fréquente chirurgie chez 65 ans et +
101
conflit fémoro-acétabulaire | présentation tenaille
partie antérieure acétabulum couvre trop tête fémorale | pathophysiologie probable : microtraumatisme répété induise croissance os à la base du labrum qui plus tard ossifie
102
présentation clinique conflit fémoro-acétabulaire
``` douleur insidieuse dans aine surtout en flexion test de conflit positif : faire mvt activement, reproduire vive douleur aine et grand trochanter, flexion + rotation médiale + ADD diminution amplitude boiterie antalgique (trendelenburg) ```
103
présentation clinique CAME
diminution flexion globale + rotation médiale à 90 flex douleur s'étend jusqu'au grand trochanter début sx vers 30 ans (ou avant) touche homme atteinte bilatérale (50% des cas), 1 hanche plus symptomatique
104
traitement conflit fémoro-acétabulaire
conservateur : douleur (médication orale, infiltration cortisone), modification activité, correction biomécanique, réentrainement progressif chirurgical : arthroscopie, résection ostéoplastie col fémoral, acétabuloplastie, prothèse totale hanche
105
traitement fracture hanche
chirurgie inter-trochantérienne (enclouage hanche) col fémoral (enclouage hanche, hémiarthroplastie/arthroplastie totale, prothèse complète privilégiée) traitement multidisciplinaire hospitalisation MEC selon condition (décision médicale, toe touch 50%, 100%) retrouver rendement ou optimiser autonomie, transfert, escalier, aide marche PRN, adaptation AVQ, AVD
106
présentation clinique et traitement nécrose avasculaire tête fémorale
asymptomatique si symptomatique demeure non spécifique : douleur augmentée en MEC raideur diminution amplitude articulaire à la radio : fracture peut apparaitre plus tard en cas de doute : IRM si peu avancé = immobilisation relative/surveillance sinon arthroplastie
107
traitement blessure et claquage musculaire | phase initiale
72 premières heures = inflammatoire dure 4 jours buts : arrêter hémorragie, soulager douleur, diminuer oedème, éviter aggravation modalités : GREC : glace/repos/élévation/compression absence MEC, AINS courte durée contre-indiqué : ultrason, massage profond, chaleur, étirement
108
pronostic blessure et claquage musculaire
grade 1 : très favorable, moins 2 semaines grade 2 : favorable, formation cicatrice fibreuse, 4 à 8 semaines grade 3 : favorable si muscle synergiste sinon chirurgie, formation cicatrice fibreuse, 6 à 12 semaines complications possibles : hématome enkysté (tuméfaction intramusculaire, demeure douloureux) myosite ossifiante (formation tissu osseux au niveau muscle)
109
épidémiologie lésions méniscales
incidence annuelle 60-70/100000 homme plus touché 2.5 : 1 trauma sportif plus souvent (68-75% des cas) ménisque médial = plus touché (corne postérieure) pathophysiologie : force cisaillement/torsion/compression sur fibrocartilage est supérieure à sa résistance souvent associé à arthrose et lésion LCA
110
présentation clinique lésions méniscales
histoire trauma (sportif mais vieillissement, microtraumatisme répété = latéral + touché) douleur mécanique (interligne méd, squat, hyperextension) oedème blocage (déplacement morceau déchiré) dérobement (inhibition réflexe, douleur aigue flexum) examen clinique (douleur compression, 90% cas examen clinique = suffisant IRM au besoin
111
présentation clinique lésions ligamentaires
histoire trauma (localisation douleur, mvt produit) douleur et incapacité immédiate atteinte LCA = 70% des cas gonflement oedème ecchymose diminution amplitude augmentation amplitude accessoire ou lors mise en tension des ligaments atteints diminution capacité MEC LCA = examen tiroir antérieur + rotation médiale tibia LCP = examen tiroir postérieur
112
traitement lésions ligamentaires
grade 1 : 7-10 jours tx et restriction grade 2 : 6-12 semaines tx + restriction tx conservateur : repos, immobilisation, analgésie, AINS, attelle, MEC selon tolérance avec aide marche réadaptation : exercice actif pour récupérer amplitude, renforcement, proprioception, rééducation grade 3 : chirurgie LCA : rupture = tx conservateur en premier et évaluer les besoins LCM = orthèse articulée pour stabiliser genou réadaptation, retour sport 6 à 12 mois
113
présentation clinique entorse cheville
``` douleur et incapacité immédiate sensation déchirure gonflement oedème ecchymose perte amplitude physiologique augmentation amplitude accessoire ou au test MET diminution MEC ```
114
traitement fracture cheville
tx conservateur : si pas de déplacement = immobilisation et absence MEC pour 6-12 semaines réduction ouverte en chirurgie si déplacement ROFI (plaque et vis, vis) immobilisation et absence MEC variable peut aller jusqu'à 12 semaines
115
réadaptation fracture cheville
persistance douleur, diminution amplitude, incapacité fonctionnelle = fréquent diminution flexion dorsale et difficulté de marche ankylose importante oedème chronique fréquent exercice (MEC et gain amplitude +++)
116
facteurs de risque nécrose avasculaire tête fémorale
``` fracture col chirurgie luxation corticostéroïde diabète cancer et radiothérapie (destruction ostéoblaste) ```
117
traitement blessure musculaire et claquage | phase de réparation et de remodelage
buts : soulager douleur, favoriser cicatrisation, prévenir chronicité, réduire risque récidive modalités : mobilisation progressive sans douleur, renforcement retour aux activités normales : pas oedème, pas instabilité, amplitude > 80% normale, force près de 80% normale, absence douleur
118
fréquence amputations
DI = 30/100000 a | ratio MI/MS = 2.4/1 - 16/1
119
amputations membres inférieurs
tous moignons peuvent être appareillés mais avec certaines préférences quantaux hauteurs union 1/3 moyen - 1/3 inférieur, éventuellement tout 1/3 moyen = recherche bras levier le plus long possible sans atteindre 1/3 inférieur pour pouvoir placer genou prothéique avec amélioration apportée dans appareillage, désarticulation genou est une option intéressante
120
malformations congénitales | déficiences terminales
``` transversales (perpendiculaire axe corps) : - amélie : absence membre - hémimélie : absence extrémité membre paraxiales (long axe corps) : - hémimélie : absence extrémité membre ```
121
malformations congénitales | déficiences intercalaires
touchent section membre qui est insérée entre 2 autres sections paraxiales : - hémimélie : absence partie segment moyen 1 membre avec préservation partielle ou totale extrémité - phocomélie : atrophie segments moyens membre
122
conditions associées
``` diabète insuffisance cardiaque cancer paralysie PAR déficience sensorielle psoriasis santé mentale, neurologique, musculosquelettique tabagisme/alcoolisme ```
123
complications amputations
peau : dermatose, blessure, greffe cicatrice : adhérence, situation, retard guérison musculature : atrophie, flexum (15 genou, 30 hanche) vascularisation : réparation fantôme douloureux névrome, hypersensibilité ostéophytes
124
dystrophies musculaires
origine du terme provient apparence du muscle au microscope biopsie musculaire montrant des changements dystrophiques fibre musculaire de grosseur et coloration différente dite hétérogène architecture dérangée foyers de nécrose er dégénérescence (macrophage) tissu adipeux fibrose
125
protéines du cytosquelette
permettent maintien intégrité structurale du muscle contre forces de contraction au niveau membrane cellulaire ancrent les structures internes du muscle à la matrice extracellulaire
126
pathophysiologie dystrophie
si une des protéines impliquées est déficiente : ancrage défectueux défaut membrane cellulaire et intégrité sarcolemme favorise : sortie composants cytoplasmiques, influx Ca, destruction de fibres cycle dégénération - régénération qui s'épuise dégénérescence musculaire progressive
127
pathophysiologie dystrophinopathies
protéine dystrophine déficiente : très grosse protéine, 5 domaines située surface cytoplasmique du sarcolemme aussi présente an cerveau
128
dystrophie musculaire de Duchenne | incidence
1 sur 3500 nouveau-nés masculins
129
dystrophie musculaire de Duchenne | atteinte gastointestinale
mégacolon volvulus malabsorption dilation gastrique aigue
130
dystrophie musculaire de Duchenne | atteinte orthopédique
rétraction tendons Achille scoliose contractures : genou, hanche, MS
131
investigations dystrophie musculaire de Duchenne
CK 10000 à 20000 (dosage sanguin) CK diminuent avec progression maladie, masse musculaire décline - électromyogramme (unité motrice type myopathique, faible amplitude, courte durée, polyphasique) - biopsie musculaire (changement dystrophique, fibre musculaire taille variable, foyers nécrose et régénération, tissu conjonctif et adipeux) - coloration immunohistochimique : monoclonaux dystrophine - test génétique
132
dystrophie musculaire de Becker | investigations
``` dosage CK : 400-5000 biopsie musculaire (changement moins marqué, coloration dystrophine diminuée) test génétique (même gène mais type et emplacement différent) ```
133
dystrophies musculaires des ceintures | présentation clinique
début variable : 1 = adulte 2 = enfance sévérité variable : plus sévère forme récessive progression variable : plus lente dans formes dominantes faiblesse prédomine an ceinture MI >MS épargnent + souvent : muscle visage, mvt extra-oculaire, muscle pharyngé) pseudohypertrophie mollet variable (forme récessive) cardiomyopathie moins fréquent CK variable normal à 20000 (récessive > dominante)
134
dystrophies musculaires des ceintures | sarcoglycanopathies
plus fréquents des sous-types près de 70% des LGMD à début dans enfance LGMD2D > LGMD2E > LGMD2C > LGMD2F
135
dystrophies musculaires des ceintures | formes plus sévères
``` ressemblent DMD début avant 5 ans perte ambulation vers 12 ans CK 10000 à 20000 pseudohypertrophie mollet, contracture, scoliose cardiomyopathie moins fréquente décès vers 20 ans ```
136
dystrophies musculaires des ceintures | investigations
dosage CK élevé récessif > dominant EMG : myogène biopsie : changement dystrophique non-spécifique, immunohistochimie disponible pour détecter sarcoglycans, calpain, dysferline test génétique
137
dystrophie facioscapulohumérale (Landouzy-Dejerine) génétique
transmission autosomique dominante mais sporadique dans 20% des cas (mutation novo) chromosome 4 (4q35) délétion (taille délétion proportionnelle sévérité) sévérité augmente avec génération
138
dystrophie facioscapulohumérale | présentation clinique
début 10-50 ans (souvent à adolescence) faiblesse musculaire an visage précoce (incapable siffler, gonfler joue, vider fond cuillère, yeux entrouverts, sourire, air bête) préservation muscle extra-oculaire, bulbaire, pharyngé, respiratoire faiblesse muscle ceinture scapulaire (deltoïde préservé, décollement omoplate, ext > flex) faiblesse MI dorsiflexion pied, psoas + quad
139
dystrophie facioscapulohumérale | présentation clinique atteinte non-musculaire
``` surdité neurosensorielle fréquente syndrome de Coat (télangiectasie + décollement rétine) HTA labile intelligence normale trouble cardiaque rare ```
140
dystrophie facioscapulohumérale | investigations
CK : N ou légèrement augmenté EMG : myopathique dans muscle atteint biopsie musculaire : changement dystrophique non-spécifique test génétique : faire emblé suspicion clinique
141
dystrophie myotonique de Steinert | incidence
1 : 8000 | F = H
142
dystrophie myotonique de Steinert | présentation clinique
``` variable dépend nb de répétitions N = 5- 27 < 800 = début âge adulte moins sévère > 1500 = début période néonatale, plus sévère ```
143
dystrophie myotonique de Steinert | forme classique
début ado à 50 ans faiblesse distale peut s'étendre cou, musculature proximale visage typique : allongé, atrophie masséter, temporal, diplégie faciale, lèvre supérieure en alcôve dysphagie, dyspnée, somnolence, cataracte, endrocrinopathie, calvitie, trouble cognitif, muscle extra-oculaire, myotonie, atteinte cardiaque, réponse ventilatoire
144
dystrophie myotonique de Steinert | forme congénitale (transmission maternelle)
``` hypotonie succion faible, difficulté déglutition diplégie faciale arthrogrypose (contracture) insuffisance respiratoire (fatale 25% des cas) retard mental 75% retard moteur myotonie (plus tard) ```
145
dystrophie myotonique de Steinert | investigations
``` dosage CK : légèrement élevé EMG : myogène, myotonie biopsie musculaire test génétique IRM cérébrale (épaississement voûte crâne, atrophie cérébrale, hypersignaux T2) ```
146
dystrophie myotonique de Steinert | traitement
``` myotonie : dilantin tégrétol procaïnamide mexiletine ```
147
dystrophie oculopharyngée | présentation clinique
``` début 40-60 ans ptose palpébrale diminution des MEOs (asymptomatique) dysphagie dysphonie faiblesse s'étend ; cou, visage, mastication, ceinture ```
148
dystrophie oculopharyngée | traitement
chirurgie ophtalmologique pour ptose myotomie crycopharyngée gastrostomie