Fonctions sémantiques, mnésiques, et spatiales, partie 1 ( cours 5) Flashcards
(137 cards)
Normalement, le cerveau génère spontanément des activités électriques, qui sont synchronisés et réparties par de multiples afférences sous-corticales (ex. thalamus) à la surface du cortex. (thalamus au cortex)
En crise d’épilepsie, l’activité électrique atteint une caractéristique qui se nomme __________________________ qui apparaît dans une population de neurones (focale) ou de façon plus générale dans le cerveau (généralisée)
« paroxystique et asynchrone »
Une crise _______________ peut évoluer en crise généralisée.
focale (partielle)
Explique cette image
Décharges visibles en EEG, normal vs épilepsie, comme un orage
Un trouble épileptique est défini comme une tendance persistante à souffrir de crises épileptiques ________
non-provoquées.
Hémorragies intracrâniennes, hypoglycémie, déséquilibres électrolytiques, etc. peuvent :
PROVOQUER des crises
Prévalence épilepsie:
affecte 4 à 10 personnes / 1000.
◦ Un peu plus H que F.
Cause épilepsie :
Jeunes enfants =
personnes âgées =
Jeunes enfants = syndromes développementaux
personnes âgées = tumeurs, TCC, AVC, maladies neurodégénératives
Étiologie épilepsie inconnue dans _____ des cas (idiopathique).
50%
Peut être associé à : traumatismes, toxines, perturbations éveil-sommeil (privation de sommeil), sevrage de sédatif, drogue, lésions, infections, tumeurs, malformations, plusieurs syndromes associés, …
épilepsie : L’activité est associée à des manifestations cliniques (clonus, toniques-cloniques, absences, etc) qui dépendent _________
du foyer (où) et de la propagation de l’activité.
Les crises d’épilepsie sont également précédées d’une ________
aura
aura
sensation / expérience préalable comme des flashs de lumière ou sensations étranges. Ps: Ils ont essayé de me faire déclencher une crise avec des flash lumineux (aura).
Types de crises d’épilepsie
- Grand mal
- Petit mal / Absence
- Crises partielles
épilepsie : 1. Grand mal
(crise généralisée de quelques minutes)
o perte de conscience brutale, phase tonique de contraction générale des muscles, puis secousses myocloniques;
o succédée par coma plus ou moins prolongé avec respiration bruyante; risque de morsure de la langue et incontinence
o Au réveil, possibilité de déficit neurologique focal quelques heures ou jours (paralysie de Todd)
épilepsie : 2. Petit mal / Absence
suspension de l’activité en cours, yeux vagues, ne répond plus… ressemble à une fuite attentionnelle, on ne peux pas capturer l’attention de la personne, mais l’absence est totale (pas de la distraction); reprise de l’activité immédiate. L’absence peut être très courte (secondes).
épilepsie : 3. Crises partielles
signes dépendent du lieu d’origine (juste savoir de ou va originer la crise)
o Frontale: clonies (secousses motrices) de l’hémicorps
o Préfrontal: confusion brutale et durable, comportements moteurs aberrants
o Cingulaires: rupture de contact, automatismes, état de panique
o Pariétale: paresthésies de l’hémicorps, illusions corporelles et hallucinations visuelles (syndrome d’Alice aux Pays des Merveilles)
o Occipitales: hallucinations visuelles simples ou complexes
o Temporales: variées… étrangeté soudaine, déjà vu, état de rêve, odeurs, émotion, crises clastiques (destruction et agressivité majeures)
o Autres crises existent : pseudo-bulbaire, etc.
Ne pas tout mémoriser les sous-types: seulement les catégories générales grand-mal (généralisée tonique- clonique), absence, et partielle
Syndrome épileptique traité est associé à peu ou beaucoup d’augmentation du risque de mortalité?
Syndrome épileptique traité est associé à peu d’augmentation du risque de mortalité (1.6 à 3x).
Mort subite inexpliquée en épilepsie=
rare (1.2 par 1,000 personnes-années), mais associée aux crises généralisées, nocturnes, résistantes à la médication, ou non-traitées, ex. son cœur arrete de battre
Status epilepticus
état de crises répétés/constantes → dommages cérébraux ou mort (urgence neurologique).
Pronostic épilepsie:
maladie traitable, 80% en rémission prolongée et 50% en rémission complète après cessation du traitement.
◦ Médication anticonvulsive, régime kéto (parfois), chirurgie (si réfractaire)
◦ Associé à bonne hygiène de vie (sommeil, alimentation, éviter drogues/alcool).
État cognitif des épileptiques susceptibles de s’altérer… soit par
◦ le mécanisme de la maladie sous-jacente (tumeur, encéphalopathie infantile, etc.),
◦ médication antiépileptique prolongée perturbe mémoire, jugement, affectivité,
◦ ou dommages cellulaires des crises en soi. (ex; foyer temporal → troubles mnésiques)
Dans un bureau de neuropsychologue, vous pourrez:
o Évaluer le fonctionnement cognitif d’individus épileptiques
o Découvrir une épilepsie (absence) lors d’une évaluation pour un autre motif (ex. TDAH) et référer en neurologie.
Lis un exemple de cas épilepsie
Vous évaluez une fille de 10 ans pour des troubles attentionnels en bureau privé.
Par moment, elle perdrait le fil et serait inattentive pendant quelques secondes. Elle n’aurait pas conscience de ces moments d’inattention, qui sont rapportés par ses proches, mais ceux-ci ont presque mené à des accidents lorsqu’elle a eu un tel moment en vélo.
En classe, elle perdrait des informations importantes en classe, qui doivent lui être répétées. Ses performances scolaires sont légèrement sous la moyenne, sans faiblesses spécifiques marquées.
L’historique de développement comporte un travail difficile et aucune autre particularité.
À l’évaluation, vous remarquez deux moments où elle fixe le vide pendant 5-10 secondes et lorsque vous l’interpellez lors de ces moments, elle ne fournir aucune réaction. Sinon, elle est généralement attentive lors des tâches, peu impulsive, et son comportement est approprié.
Les résultats montrent un potentiel intellectuel dans la moyenne, une capacité d’attention sélective légèrement sous la moyenne, attention soutenue dans la moyenne, et mémoire intègre.
Les résultats aux questionnaires de Conners rempli par ses proches et elle- même montrent de légers signes d’inattention, mais les résultats globaux aux échelles sont sous le seuil clinique.
Impression: TDAH improbable. Possibles épilepsies d’absence. Référer en neurologie. Recommandation ferme de ne pas conduire.
La Maladie de l’adulte jeune
Sclérose en plaques (28-31 ans)
Cause Sclérose en plaques
Cause inconnue mais il s’agit d’un processus inflammatoire médié par réaction immunitaire contre la gaine de myéline des axones du SNC, et éventuellement des axones eux-mêmes, causant séquelles définitives
Associé à des facteurs génétiques (marqueurs HLA, formes familiales) et environnementaux
◦ 2-3 femmes : 1 homme