Heuristiques Flashcards
(53 cards)
Heuristique :
ensemble de règles et de croyances dont la prise ne compte facilite le jugement
Jugement heuristique :
jugement basé sur l’utilisation de ces règles. Privilégié lorsque le jugement est complexe ou lorsque nous sommes peu motivés ou peu capable de traiter l’information en profondeur. Diminue parfois, mais pas toujours l’exactitude.
Préambule : démocratie et persuasion :
mise en place des premiers systèmes politiques démocratique à Athènes, vers le 5ème siècle av. J-C. L’art oratoire prend une place de plus en plus importante dans la vie publique. Il s’agit de convaincre plutôt que de soumettre
Platon distingue deux théories :
- La rhétorique des philosophes : cherche à former l’âme humaine. Se base sur des vérités considérées comme certaines et reflète une conception raisonnée mais éventuellement dogmatique aussi, de la vérité
- La rhétorique des sophistes : cherche à persuader autrui. Se base sur le vraisemblable, le sens commun les préconceptions et reflètent une conception relative de la vérité (e.g. analogies, éléments de langage etc.)
Persuasion dans les arts :
Darius le grand et son arc, Martyre St Sébatien, Le grand Timonier
Persuasion dans les mass media :
Joseph Goebbels
nommé en 1933, ministre de Reich à l’éducation du peuple et à la propagande. Sa mission est de contrôler le secteur culturel et les médias afin de susciter l’adhésion des masses à la politique du régime.
Avantage du mécanisme persuasif :
une fois une audience acquise à une cause, il est utile de la contrôler et mieux l’audience agit comme relais dans sa propagation
L’école de Yale :
analogie du canal de communication (4) :
Pas beaucoup d’approche scientifiques de la Shoa :
- Message doit attirer l’attention avec des mots capteur ou saillance (format, couleur, choc) et accessibilité (fréquence)
- Les mots doivent être compris : simple, répétitif lenteur
- Les arguments doivent être retenus et acceptés (slogans, rimes, mélodie à la rétention)
- Le comportement suit les attitudes si intérêt
La transition cognitive :
Vrai ou faux : L’école de Yale se base sur les théories de l’apprentissage : elle aboutit à une certain nombre de résultats contradictoires. L’essor de la psychologie cognitive a démenti cela.
Faux
elle aboutit à un certain nombre de résultats contradictoires (ex. persuasion plus importante en condition de distraction). L’essor de la psychologie cognitive permettent de rendre compte de ceux-ci
L’approche cognitive s’intéresse
aux activités mentales qui sous-tendent notre représentation du monde. Elle considère que l’on peut comprendre les activités à partir de l’observation de comportements
Principe de base : notre capacité à ______, _______et _____ l’information est limitée et suscite des biais de jugement
encoder, mémoriser et traiter
Acceptation / rejet : message persuasif dépendent du traitement _______appliqué au message et de la _______ et _______du traitement du récepteur
cognitif, capacité, volonté
Modèle du traitement de l’information (IPM -McGuire, 1968)
l’information suit un certain nombre d’étapes dont chacune a un impact sur le comportement de rejet ou d’acceptation du message
________, _________, _________= catégorie de réception. Au-delà de cela, la personne doit mémoriser l’information et la manière dont elle se sent doit être mémoriser.
présentation, compréhension, acceptation
les deux postulats du modèle du traitement de l’information (IPM -McGuire, 1968)
Postulat 1 : probabilité du comportement : produit des probabilités des événements ind. Nécéssite d’intervenir à tous les niveaux. Ex. si 70 % à chaque étape, 17 % de probabilité pour l’obtention du comportement = Attirer l’Attention de manière agressive et diffuser des messages compréhensibles par tous
Postulat 2 : variable de personnalité tendent à jouer des rôles différents sur la réception et l’acceptation du message.
- Anxiété diminue la réception mais augmente l’acceptation
- Intelligence / estime de soi : facilitent la réception mais diminuent l’acceptation
Approche de McGuire : approche novatrice mais qui rencontre un problème :
- Nombre d’étapes ? Développement de modèles à 8 puis à 12 étapes qui intègrent notamment la récupération en mémoire et le rôle des renforcements dans la consolidation du changement du comportement
- Importance primordiale du traitement critique des arguments ? La mémoire des arguments n’est pas corrélée à l’acceptation du message pourquoi ? le modèle ne précise pas l’attitude favorable ou défavorable de l’individu
- Corrélation arguments forts / acceptation = .22 et corrélation faibles et acceptations =.21
Par ailleurs les individus traitent d’autre chose que les arguments.
Approche de la réponse cognitive (Greenwald, 1968) :
L’activité du récépteur est déterminante du changement d’attitude : pensées originales générées par le récepteur (plutôt qu’apprentissage par message)
- Si pensé favorable = acceptation
- Si pensé défavorable = rejet
vrai ou faux : Pensé pas nécessairement liées logiquement au message (méthode du thought – listing) : les personnes doivent verbaliser et dire à voix haute ce qu’il pense. Il faut que les personnes soient à l’aise de dire ce qu’il leur vient à l’esprit durant l’exposition.
vrai
Approche de la réponse cognitive (Greenwald, 1968) :
pensées empruntées au message
pensées adaptées
pensées générées par le récepteur
- Pensées empruntées au message : les personnes répètent ce qu’elles ont entendu dans le modèle.
- Pensé adaptées : en lien avec le message mais exprimé avec d’autres mots (prise de position personnelle)
- Pensées générées par le récepteur = pensées qui n’ont rien a voir
Approche de la réponse cognitive (Greenwald, 1968) :
Si au départ on a une attitude pré-test positive :
les pensées et attitudes positives durant l’exposition. Dans quelle mesure ces pensées vont avoir une susceptibilité à la persuasion ? Corréler catégorie de pensée avec attitude pré-test et post-test
Approche de la réponse cognitive (Greenwald, 1968) :
vrai ou faux : Ce qui détermine notre attitude par rapport a un message, c’est uniquement les pensées qui n’ont rien avoir avec les messages au vu des corrélations = activité cognitive lors de l’exposition du message qui n’a rien avoir avec le contenu du message
vrai
Approche de la réponse cognitive (Greenwald, 1968) :
Degré de contre-argumentation et d’acceptation du message en fonction du degré de distraction (message faible)
la distraction peut augmenter l’acceptation du message persuasif en diminuant les capacités de contre-argumentation
Approche de la réponse cognitive (Greenwald, 1968) :
Rationalité limitée :
si capacité ou motivation limitée, si info surabondante ou trop partielle utilisation de règles heuristiques.
Modèle heuristique-systématique (Chaiken, 1980, 1987)
Principe de suffisance :
recherche d’un équilibre entre l’effort à consacrer au traitement de l’info. Et la satisfaction de motivations particulières (notamment l’exactitude)