Heuristiques Flashcards

(53 cards)

1
Q

Heuristique :

A

ensemble de règles et de croyances dont la prise ne compte facilite le jugement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Jugement heuristique :

A

jugement basé sur l’utilisation de ces règles. Privilégié lorsque le jugement est complexe ou lorsque nous sommes peu motivés ou peu capable de traiter l’information en profondeur. Diminue parfois, mais pas toujours l’exactitude.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Préambule : démocratie et persuasion :

A

mise en place des premiers systèmes politiques démocratique à Athènes, vers le 5ème siècle av. J-C. L’art oratoire prend une place de plus en plus importante dans la vie publique. Il s’agit de convaincre plutôt que de soumettre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Platon distingue deux théories :

A
  • La rhétorique des philosophes : cherche à former l’âme humaine. Se base sur des vérités considérées comme certaines et reflète une conception raisonnée mais éventuellement dogmatique aussi, de la vérité
  • La rhétorique des sophistes : cherche à persuader autrui. Se base sur le vraisemblable, le sens commun les préconceptions et reflètent une conception relative de la vérité (e.g. analogies, éléments de langage etc.)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Persuasion dans les arts :

A

Darius le grand et son arc, Martyre St Sébatien, Le grand Timonier

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Persuasion dans les mass media :

Joseph Goebbels

A

nommé en 1933, ministre de Reich à l’éducation du peuple et à la propagande. Sa mission est de contrôler le secteur culturel et les médias afin de susciter l’adhésion des masses à la politique du régime.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Avantage du mécanisme persuasif :

A

une fois une audience acquise à une cause, il est utile de la contrôler et mieux l’audience agit comme relais dans sa propagation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

L’école de Yale :

analogie du canal de communication (4) :

A

Pas beaucoup d’approche scientifiques de la Shoa :

  1. Message doit attirer l’attention avec des mots capteur ou saillance (format, couleur, choc) et accessibilité (fréquence)
  2. Les mots doivent être compris : simple, répétitif lenteur
  3. Les arguments doivent être retenus et acceptés (slogans, rimes, mélodie à la rétention)
  4. Le comportement suit les attitudes si intérêt
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

La transition cognitive :

Vrai ou faux : L’école de Yale se base sur les théories de l’apprentissage : elle aboutit à une certain nombre de résultats contradictoires. L’essor de la psychologie cognitive a démenti cela.

A

Faux

elle aboutit à un certain nombre de résultats contradictoires (ex. persuasion plus importante en condition de distraction). L’essor de la psychologie cognitive permettent de rendre compte de ceux-ci

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

L’approche cognitive s’intéresse

A

aux activités mentales qui sous-tendent notre représentation du monde. Elle considère que l’on peut comprendre les activités à partir de l’observation de comportements

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Principe de base : notre capacité à ______, _______et _____ l’information est limitée et suscite des biais de jugement

A

encoder, mémoriser et traiter

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Acceptation / rejet : message persuasif dépendent du traitement _______appliqué au message et de la _______ et _______du traitement du récepteur

A

cognitif, capacité, volonté

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Modèle du traitement de l’information (IPM -McGuire, 1968)

A

l’information suit un certain nombre d’étapes dont chacune a un impact sur le comportement de rejet ou d’acceptation du message

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

________, _________, _________= catégorie de réception. Au-delà de cela, la personne doit mémoriser l’information et la manière dont elle se sent doit être mémoriser.

A

présentation, compréhension, acceptation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

les deux postulats du modèle du traitement de l’information (IPM -McGuire, 1968)

A

Postulat 1 : probabilité du comportement : produit des probabilités des événements ind. Nécéssite d’intervenir à tous les niveaux. Ex. si 70 % à chaque étape, 17 % de probabilité pour l’obtention du comportement = Attirer l’Attention de manière agressive et diffuser des messages compréhensibles par tous

Postulat 2 : variable de personnalité tendent à jouer des rôles différents sur la réception et l’acceptation du message.

  • Anxiété diminue la réception mais augmente l’acceptation
  • Intelligence / estime de soi : facilitent la réception mais diminuent l’acceptation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Approche de McGuire : approche novatrice mais qui rencontre un problème :

A
  • Nombre d’étapes ? Développement de modèles à 8 puis à 12 étapes qui intègrent notamment la récupération en mémoire et le rôle des renforcements dans la consolidation du changement du comportement
  • Importance primordiale du traitement critique des arguments ? La mémoire des arguments n’est pas corrélée à l’acceptation du message pourquoi ? le modèle ne précise pas l’attitude favorable ou défavorable de l’individu
  • Corrélation arguments forts / acceptation = .22 et corrélation faibles et acceptations =.21

Par ailleurs les individus traitent d’autre chose que les arguments.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Approche de la réponse cognitive (Greenwald, 1968) :

A

L’activité du récépteur est déterminante du changement d’attitude : pensées originales générées par le récepteur (plutôt qu’apprentissage par message)

  • Si pensé favorable = acceptation
  • Si pensé défavorable = rejet
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

vrai ou faux : Pensé pas nécessairement liées logiquement au message (méthode du thought – listing) : les personnes doivent verbaliser et dire à voix haute ce qu’il pense. Il faut que les personnes soient à l’aise de dire ce qu’il leur vient à l’esprit durant l’exposition.

A

vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Approche de la réponse cognitive (Greenwald, 1968) :

pensées empruntées au message
pensées adaptées
pensées générées par le récepteur

A
  • Pensées empruntées au message : les personnes répètent ce qu’elles ont entendu dans le modèle.
  • Pensé adaptées : en lien avec le message mais exprimé avec d’autres mots (prise de position personnelle)
  • Pensées générées par le récepteur = pensées qui n’ont rien a voir
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Approche de la réponse cognitive (Greenwald, 1968) :

Si au départ on a une attitude pré-test positive :

A

les pensées et attitudes positives durant l’exposition. Dans quelle mesure ces pensées vont avoir une susceptibilité à la persuasion ? Corréler catégorie de pensée avec attitude pré-test et post-test

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Approche de la réponse cognitive (Greenwald, 1968) :

vrai ou faux : Ce qui détermine notre attitude par rapport a un message, c’est uniquement les pensées qui n’ont rien avoir avec les messages au vu des corrélations = activité cognitive lors de l’exposition du message qui n’a rien avoir avec le contenu du message

A

vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Approche de la réponse cognitive (Greenwald, 1968) :

Degré de contre-argumentation et d’acceptation du message en fonction du degré de distraction (message faible)

A

la distraction peut augmenter l’acceptation du message persuasif en diminuant les capacités de contre-argumentation

23
Q

Approche de la réponse cognitive (Greenwald, 1968) :

Rationalité limitée :

A

si capacité ou motivation limitée, si info surabondante ou trop partielle utilisation de règles heuristiques.

24
Q

Modèle heuristique-systématique (Chaiken, 1980, 1987)

Principe de suffisance :

A

recherche d’un équilibre entre l’effort à consacrer au traitement de l’info. Et la satisfaction de motivations particulières (notamment l’exactitude)

25
Modèle heuristique-systématique (Chaiken, 1980, 1987) Le degré de confiance faible, traitement plus systématique du message si
- Degré de confiance faible, traitement plus systématique du message - Degré de confiance rapidement satisfait ex. implication limitée, traitement heuristique Ex. une opinion consensuelle est une opinion correcte, les produits innovants sont plus performants
26
vrai ou faux : La motivation porte généralement sur l’exactitude mais ne peut pas porter sur le fait d’avoir une attitude conforme à celle de son groupe social.
faux, elle peut porter sur le fait d'avoir une attitude conforme à celle de son groupe social Ex. - Faible motivation : attitude change en direction de celle (prétendument) du groupe sur base d’un échantillon de 10 ou de 1000 étudiants. - Forte motivation : attitude change en direction de celle (prétendument) de son groupe, mais seulement sur base de 1000 étudiants
27
vrai ou faux Des facteurs contextuelles peuvent augmenter notre capacité ou motivation à traiter l’info. De manière systématique ex. plus grande sensibilité à la qualité d’un message (traitement plus systématique) après l’ingestion de caféine
vrai
28
Modèle relativement comparable : le modèle de probabilité d’élaboration (Petty & Cacioppo, 1986)
lorsque la motivation et ou la capacité à traiter en profondeur un message diminuent, il devient de moins en moins probable que le changement d’attitude soit sensible à la qualité de l’argumentation, et il devient de plus en plus probable que le changement d’attitude soit sensible à des indices périphériques
29
Changement d’attitude en fonction de la nature des arguments en condition de forte et faible implication et changement d’attitude en fonction de la nature des indices d’expertise en condition de forte et faible implication :
- Si faible implication : les indices périphériques devraient être importants mais les arguments moins (moins d’importance de la qualité de l’argumentation mais plus sur la source du message). - Inverse si forte implication
30
Exemple d’indices :
expertise présumée de la source, sympathie envers la source (personne qu’on apprécie mais pas argument de qualité), saillance perceptuelle de la source (visage plus ou moins grand), attirance physique envers la source, réactions de l’audience, longueur du message, nombre (plutôt que qualité) du message
31
Exemples de facteurs influençant la motivation à traiter le message :
implication envers le thème, besoin de cognition (aime casse-tête, plus traitement central au lieu de périphérique), motivation de l’exactitude et humeur (+ motiver à traiter quand on est triste, quand heureux plus distrait)
32
Exemples de facteurs influençant la capacité à traiter le message (5)
niveau de distraction, vitesse du message, expertise, degré d’intelligence, humeur
33
vrai ou faux : Humeur impact uniquement la motivation et non l'indice
faux, impact les deux
34
Acceptation du message en fonction de l’humeur et de la qualité des arguments :
la joie diminue la probabilité d’un traitement central du message : + sensible à la qualité des arguments quand on est triste - Humeur : rappel autobiographique - Message : inscription au rôle
35
Voie centrale / systématique ou heuristique /périphérique ?
- Se poser la question du niveau des différentes variables (implications, capacité de traitement) - Se poser la question de la durabilité souhaitée du changement d’attitude. Attitudes moins stables, plus sensible à contre-argumentation si formés de manière heuristique / périphérique
36
- Voie centrale :
si arguments trop faibles, contre-argumentation et rejet. Si argument trop complexe, pas compris et voie périphérique emprunter (donc équilibre)
37
- Voie périphérique :
réexposer régulièrement la cible aux indices (car changement éphémère donc il faut le répéter petit à petit)
38
vrai ou faux : Les personnes sont stupides. Utilisation de règles simplifiés de jugement évitable car la capacité et la motivation sont toujours maximales (fatigue, surabondance d’info. Distraction, manque d’implication)
faux, pas toujours maximal
39
vrai ou faux : Graphique : la personne n’est généralement pas motivée + capable. Si c’est le cas, traitement globalement positif ou négatif. Si neutre = indice périphérique de jugement puis changement ou non d’attitude.
vrai
40
vrai ou faux : structure cognitive sera potentiellement modifiée donc on va atteindre un changement d’attitude d’une autre nature (plus périphérique) donc central. Changement périphérique d’attitude est parfois suffisant si on ne veut pas trop approfondir.
vrai Ex. marchandage dans la rue. Si on nous demande de mettre panneaux photovoltaïques on va y réfléchir beaucoup plus et il faut que la personne soit motivée et capable, et donne une réponse rapidement. Si une condition manque, il n’y a pas de changement d’attitude
41
Certains mécanismes persuasifs piègent l’individu sur base de sa compétence conversationnelle. Donnez des exemples :
ex. avez-vous l’h – oui mais il faut la montrer ou contient 1.2 % de Polyphénols !!!! oui mais c’est quoi ?
42
Heuristiques et prise de décision : exemple avec les cartes :
Ex. 100 cartes 80 % rouge 20 % noir, on va avoir tendance à choisir 1 fois sur 5 une carte noire mais en réalité les choses retournent toujours au même donc il faudrait choisir toujours rouge
43
Modèles prescriptifs = / modèles descriptifs du comportement :
souvent limite motivationnelles, intellectuelles ou attentionnelles pour traiter l’info. Utilisation d’heuristique de jugement. Souvent utiles mais peuvent biaiser le jugement. Mieux comprendre ces biais permet de mieux prévoir la conduite humaine.
44
vrai ou faux : La prise de décision implique un jugement probabiliste. Quelle est la probabilité que ce traitement porte ses fruits, que ces études me plaisent, que cette relation me rend heureuse… Jugement difficile à réaliser. Utilisation d’heuristiques, parmi lesquelles l’heuristique de représentativité, l’heuristique d’accessibilité (cf. également biais rétrospection), le biais d’ancrage et d’ajustement
vrai Ex. Linda : guichetière dans une banque ou guichetière dans une banque féministe= on va prendre le choix 2 mais la probabilité est plus grande que ce soit juste une guichetière dans une banque, lancé fort pour avoir 6 au dé. Croyance ex. tronc d’arbre, signe astrologique etc.
45
1. Entravent de développement des connaissances :
ex. ulcère, difficile de croire que c’est une bactérie car on a toujours cru que c’était causé par le stress donc on ne voulait pas nous l’avouer, couper le yogourt et voir un fruit ou le chocolat fait par l’artisane (fait avec amour mais non)
46
2. Influence notre consommation :
ex. on va manger davantage de popcorn si le size est plus grande. Même lorsque le popcorn est meilleur, les personnes avec un plus grand sac vont en manger plus que ceux avec un petit sac. Indice externe pour donner sens ex. il faut tout manger – maman
47
3. Influencent nos jugements :
- ex. lorsqu’on demande a des individus pour qui ils voteraient entre 2 personnes sans connaître leur partie, ils vont choisir en fonction du look (lequel qui a l’air le plus compétent) et cela est corrélé avec les résultats de l’élection, Rachida Dati qui enlève la bague pour plaire a la classe moyenne etc. - ex. Les individus qui ont davantage des traits africains, seront davantage accusé plus gravement. De plus, entre un individu métis et un noir, le noir aura plus de chance d’avoir la peine de mort. Surtout si la victime est blanche. Si les deux sont noirs, il y a moins d’impact. - Ex. manipulation TF1, ils devaient annoncés qu’ils avaient fait des manipulations de l’information mais utilise une voie monotone, n’articule pas, montre des scènes non représentatives donc enlève l’importance et l’attention sur l’info.
48
Heuristique d’accessibilité :
ce qui est facilement imaginable est probable ex. si on demande leur opinion de la satisfaction concernant le système de santé et que l’on fait passer quelqu’un qui tousse au même moment, on va davantage y faire attention ou montrer gagnant à lotto mais c’est très rare au final donc pas accessible.
49
Rôle des médias :
insister sur les événements exceptionnels rend ceux-ci très accessible, ce qui augmente le sentiment qu’ils sont fréquents. Ils vont montrer davantage les choses qui sortent de l’habitude (et souvent négatif). Lorsqu’on en parle davantage, cela va être plus imaginable. Impact de la preuve anecdotique. Si on parle de statistique, difficilement imaginable (abstrait), on prend plus en compte ce qu’on peut imaginer
50
Ex. sondage sur des objets présentant le plus de germes :
on a la croyance que les toilettes publiques ont le plus de bactérie, alors on le classe en premier mais pourtant ce serait les jeux pour enfant, que de base, on ne croit pas que ce serait ça.
51
Recherche : attitude sur l’euthanasie en fonction du type et du nombre d’arguments générés (ps aux attitudes modérés) : lorsqu’on
lorsqu’on demande trop d’argument positif, on aura moins tendance a être pour l’euthanasie que si on dit que quelques raison et le contraire pour les arguments négatifs. Car il y a un conflit entre cognitif et métacognitif. De base, plus on se forme une image et c’est évocable on va y croire mais notre attitude est différente lorsqu’il y a trop d’argument, on n’en trouve pas assez donc on croit qu’on n’est pas aussi favorable que voulu par exemple. Ex. avec technique de vente colonne (trouve les 7 qualités de l’autre auto)
52
Hindsight bias (biais de rétrospection) :
lorsqu’un évènement intervient, il est jugé évident a posteriori. Peut susciter jugements d’incompétence et sentiments de colère…
53
Ancrage et ajustement :
on entame son jugement sur la valeur la plus accessible – on corrige insuffisamment.