Iakimova Flashcards

(45 cards)

1
Q

Quels sont les champs d’application de la neuropsychologie clinique ?

A
  • troubles neurocognitifs acquis (avc, TC).
  • tnd
  • troubles psychiatrique
  • expertise médico-légale
  • troubles du comportement
  • pathologies chroniques
  • rétablissement
  • réhabilitation fonctionnelle
  • accompagnement en psychopathologie et psychothérapie.
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2
Q

Que permettent les champs d’applications de la neuropsychologie clinique ?

A

Ils permettent une évaluation, une remédiations et un soutien adaptés aux spécificités cognitives et émotionnelles des patients.

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3
Q

Qui est Henri Hécaen ?

A
  • médecin et neurologue Français du 20°.
  • Consacré toute sa carrière à la neuropsychologie.

En 1949, grâce à ses travaux, il ouvre le champs de recherche de la neurop avant même que le terme ne soit reconnu en France.

  • Article : “le cortex cérébral : étude-neuropsychopathologie”.
  • Il s’intéresse à :
  • dominance hémisphérique et conséquences des lésions sur l’hémisphère droit.
  • des cas cliniques en décrivant des troubles de la cognitions.

1962 : publie un article sur la prosopagnosie et convainc les américains de sa nature organique.

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4
Q

C’est quoi l’approche de la neuropsychologie descriptive et son lien avec la neuropsychologie en psychiatrie ?

A

C’est une approche qui se concentre sur la description fine des profils cognitifs d’un patient à travers des test sstandardisés sans forcément chercher à expliquer les mécanismes ou les causes profondes.

En psychiatrie elle va :
- dresser un état des lieux objectifs des fonctions cognitives.
- identifier des profils cognitifs spécifiques à certaines pathologies.
- aider ) la prise en charge clinique.

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5
Q

C’est quoi l’approche de la neuro-psychopathologique et son lien avec la neuropsychologie en psychiatrie ?

A

C’est une approche qui s’inscrit dans une tradition “médico-clinique”.

Elle vise à relier les troubles cognitifs ) des atteintes cérébrales spécifiques, souvent par l’analyse de cas clinique et les méthodes d’imageries ou d’anatomopathologie.

=> En psychiatrie elle va :
- tenter d’expliquer certains symptômes par des altérations cérébrales sous-jacentes.
- dépasser la frontière entre neurologie et psychiatrie surtout dans le cas où une cause organique est soupçonnée.

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6
Q

C’est quoi l’approche de la psychopathologie cognitive et son lien avec la neuropsychologie en psychiatrie ?

A

C’est une approche plus théorique et mécanistique.

Elle cherche à comprendre les processus cognitifs émotionnels dysfonctionnels à l’origine des troubles psychiatriques.

=> En psychiatrie elle va :
- modéliser comment les symptômes émergent, sont entretenus et se répètent.
- servir de base à des TCC.
- Evaluer le rôle de biais cognitifs, schémas irrationnels ect..

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7
Q

Quels sont les liens pouvant exister entre les troubles neurologiques et psychiatrique.

A

=> Quand les symptômes psychiatriques sont inauguraux et révèlent une maladie neurologique.

=> Quand une pathologie neurologique apparaît sur fond d’une maladie psychiatrique;

=> Quand des symptômes d’allure psychiatrique arrivent en cours d’évolution d’une pathologie neurologique connue. (ce qui impose de chercher un éventuel facteur de décompensation).

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8
Q

Donner un exemple pour quand des symptômes psychiatriques sont inauguraux et révèlent une maladie neurologique.

A

Un patient présente un tableau psychiatrique soudain et sévère qui s’avère être le premier signe de Parkinson.

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9
Q

Donner un exemple pour quand une pathologie neurologique apparaît sur le fond d’une maladie psychiatrique.

A

Chez un patient schizophrène connu, on remarque l’apparition de troubles moteurs cognitifs qui conduisent à un diagnostic d’epilepsie.

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10
Q

Donner un exemple pour quand il y a une survenue de symptômes d’allure psychiatrique au cours de l’évolution d’une pathologie neurologique connue, imposant de rechercher un éventuel facteur de décompensation.

A

Un patient atteint d’épilepsie qui développe un épisode délirant aigu après un sevrage de traitement antiépileptique.

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11
Q

Quand est-ce qu’on peut suspecter une pathologie neurologique en psychiatrie ?

A

=> Quand il y a des troubles inauguraux.
Cela dépend de :
- contexte
- atypie du tableau psy
- signes cliniques associés.

> Contexte : âge tardif, pas d’antécédents psy, antécédents neurologiques, antécédent récent de cancer…

> Atypie du tableau clinique :
Evolutivité rapide des troubles, faible réponse aux antipsychotiques, indifférence de la part du patient.

> Signes cliniques associés :
perte de poids, céphalées inhabituelles, troubles cognitifs associés (désorientation, trouble mnésique ect..)..

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12
Q

Donner des pathologies du chapitre “troubles neurocognitifs” du DSM-5

A

=> Caractérisé par un déficit acquis :
- Maladie d’Alzheimer
- Dégénérescence lobaire frontotemporale
- Maladie à corps de Lewy
- Lésions cérébrales traumatiques
- Usage de substances/médicaments.
- Autre affection médicale
Maladie de Parkinson
- Maladie de Huntington

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13
Q

Qu’est-ce qui caractérise le troubles neurocognitifs léger/ majeurs?

A

=> Une preuve de déficit (modeste/significatif) par rapport à un niveau antérieur reposant sur :
* une préoccupation du sujet, d’un informant fiable ou d’un clinicien concernant un (léger/important) déclin du fonctionnement cognitif.
* Une altération (modeste/ importante) des performances cognitives (reposant si possible sur un test ou un bilan).

=> Les déficits cognitive (n’interfèrent pas/ interfèrent) avec les capacités d’autonomie dans les actes du quotidien.

=> Les déficits cognitifs ne doivent pas survenir exclusivement dans le contexte de l’état confusionnel ni pouvoir être mieux expliqué par un trouble mental.

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14
Q

Citer les domaines de l’évaluation cognitives des troubles neurocognitifs.

A
  • Attention
  • mémoire et apprentissage
  • langage
  • fonctions exécutives
  • cognition sociale
  • capacités visuo-constructives, praxies et gnosies.
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15
Q

Donner deux niveau de sévérité associé à trouble lié à l’évaluation de l’attention

A

=> Léger :
- Les activités normales prennent plus de temps.
- On retrouve des erreurs dans les tâches routinières
- le travail nécessite plus de vérifications

=> Majeur :
- Difficultés dans les environnements avec des stimuli multiples.
- facilement distrait par des évènements de l’environnement.
- difficulté à garder en tête des informations nouvelles.

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16
Q

Donner deux niveau de sévérité associé à trouble lié à l’évaluation des fonctions exécutives

A

=> Léger :
- Effort accru nécessaire pour faire aboutir des projets à étapes.
- peut se plaindre de fatigue majorée après un effort pour organiser, planifier ou prendre des décision.
- Peut dire que les grandes réunions sont plus difficiles car il faut passer d’une conversation à une autre.

=> Majeur :
- Abandonne les projets complexes.
- a besoin de ne se focaliser QUE sur 1 tache
- Compte sur les autres pour s’organiser dans la vie quot.

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17
Q

Donner deux niveau de sévérité associé à trouble lié à l’évaluation de l’apprentissage et de la mémoire

A

=> Léger :
- A des difficulté à se souvenir des évènements récents.
- A besoin de listes pour se souvenir des personnages d’un film/livre en cours.
- S’appuie souvent sur un calendrier.

=> Majeur :
- se répète souvent dans une même conversation.
- Ne peut restituer une simple liste de course.
- Nécessite des rappels fréquents pour orienter une tâche simple.

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18
Q

Donner deux niveau de sévérité associé à trouble lié à l’évaluation des capacités visuo-constructives, praxies et gnosies

A

=> Léger :
- besoin de s’appuyer sur une carte ou autrui pour se diriger.
- utilise des notes ou des suivis pour aller à des endroits diff.
- Se sent perdu et tourne en rond s’il n’est pas concentré sur la tâche.

=> Majeur :
- Difficulté significatives dans les activités familières et dans les déplacements dans les lieux familiers (voiture).
- Souvent confus au crépuscule quand les ombres et la luminosité viennent perturber le perception.

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18
Q

Donner deux niveau de sévérité associé à trouble lié à l’évaluation du langage.

A

=> Léger :
- La personne a des difficultés notables à trouver les mots.
- peut remplacer des mots spécifiques par des mots généraux.
- evite le nom exact des connaissances.

=> Majeur :
- difficultés significatives avec le langage expressif et réceptif.
- utilise des phrases passe-partout
- ne se souvient plus de noms d’amis/proches.

19
Q

Quelles sont les grandes étapes de l’évaluation en neurop ?

A
  • Analyse du dossier médical
  • Sélection des tests appropriés
  • Entrevue avec la victime
  • Entrevue avec l’entourage
  • Evaluation détaillée des fonctions cognitives.
  • Correction des tests.
  • Intégration et interprétations des informations recueillie.
  • Rédaction d’un rapport d’évaluation.
  • Communication des résultats et des recommandations.
20
Q

Donner deux niveau de sévérité associé à trouble lié à l’évaluation de la cognition sociale

A

=> Léger :
- présente de légers changements dans les comportements. (= modif de la personnalité).
- Empathie diminuée.
- Augmentation de l’extraversion/introversion.
- diminution de l’inhibition.

=> Majeur :
- Comportement hors normes.
- Intérêt excessif pour un sujet. en dépit du désintérêt / commentaires directs du groupe.
- Comportement sans tenir compte de la famille/amis.

22
Q

Quel sont les domaines d’évaluations en présence d’un trouble neurocognitif ?

A
  • Corps : lésion
  • fonction : déficience
  • activités : limitations
  • participation : restriction
23
Q

Quels sont les niveau d’intervention en présence d’une lésion ?

A

Réorganisation cérébrale, intervention médicale et neuromodulation.

24
Quels sont les niveau d'intervention en présence d'une déficience ?
Récupération, restauration, rééducation, apprentissage de stratégies de traitement de l'information.
25
Quels sont les niveau d'intervention en présence de limitations ?
Démarches de compensations, mobilisations des aides/aidants.
26
Quels sont les niveau d'intervention en présence de restrictions ?
Mobiliser l'obtention de droits, favoriser l'inclusion sociale et le suivit thérapeutique.
27
On observes quels troubles dans la variante comportementale de la démence frontotemporale ? (DFT)
On observe des comportements : - pseudo-dépressifs - euphoriques/ désinhibés Ils se manifestent par les troubles suivants : - Perte d'empathie - Perte sémantique des mots/objets. - Perte des connaissances sémantiques spécifiques aux personnes. - Compulsions complexes ou pensées rigides. - désinhibition - Perte de mémoire épisodique - Signes de la maladie des motoneurones. - Hyperoralité ou changements alimentaires.
28
Quelles sont les variantes de la démences frontotemporale ?
- Comportementale - Frontale - Temporale gauche - Temporale droite.
29
Quels sont les symptômes (premier plan) de la variante frontale de la DFT ?
- manque de jugement - symptômes dysexécutifs. - apathie - désinhibition
30
Quels sont les symptômes (premier plan) de la variante temporale droite de la DFT ?
- Perte d'empathie - Perte de connaissances spécifiques à une personne. - Processus de pensée rigide et Compulsions complexes.
31
Quels sont les symptômes (premier plan) de la variante temporale gauche de la DFT ?
- Perte sémantique verbale - Perte de connaissance spécifique à une personne. - Processus de pensée rigide et de compulsions complexes.
32
Expliquer à quoi est dû la démence à corps de Lewy
Les corps de Lewy sont principalement constitués de filaments neuronaux et d’une protéine alpha synucléine qui aurait un rôle dans l’apprentissage. ↳ L’accumulation anormale de cette protéine à l’intérieur des cellules nerveuses sous formes d’agrégats de filaments insolubles entraîne la formation de dépôt qui interrompent la communication synaptique.
33
Quels sont les caractéristiques de la démence à corps de Lewy ?
Une symptômatologie fluctuante et dépendante de la localisation des corps de Lewy comme : - développement de troubles neurocognitifs majeurs. - caractéristiques motrices proches du syndrome de parkinson. - troubles neurocognitifs fluctuants. - hallucinations visuelles récurrents, très précises et détaillées.
34
Donner des conséquences psychologiques des lésions cérébrales acquises.
- Atteinte de l'autonomie - Souffrance - Sentiment d'inutilité (= perte de l'utilité sociale) - se sentir comme un "pion qu'on déplace". - apathie - boulimie - problèmes motivations.
35
Donner des conséquences sociales à des lésions cérébrales acquises
- perte de liberté - diminution des interactions sociales - stigmatisation - bouleversement de la famille - difficultés d'insertion sociale - dépendance.
36
Pourquoi on peut parler de handicap invisible suite à un trauma cérébral ?
Car la répercussion d'un trauma cérébral peut se classer en 3 groupes : - cognitive - somatique - thymique/ comportementale. Les 2 dernières sont plutôt visibles alors que la "cognitive" ne se voit pas. Hors les troubles attentionnels, une réduction de vitesse de traitement de l'information ou encore des troubles de la mémoire sont effectivement des handicaps.
37
Quel est le parcours des personnes victimes d'un traumatisme crânien ?
On peut compter 4 grandes étapes : - phase aiguë - soins de suite et de réadaptation. - issue de l'hospitalisation - phase de réinsertion sociale et professionnelle
38
Qu'est-ce que la "phase aigue" dans le parcours de victimes de trauma crânien ?
C'et quand la personne est prise en charge en établissement hospitalier en réanimation/ neurochir.
39
Qu'est-ce que la phase "soins de suite et réadaptation" dans le parcours de victimes de trauma crânien ?
C'est la phase 2 : : - service de réhabilitation rattaché à une structure médicale. - unité d'éveil - unité de rééducation en hospitalistion - unité pour des patients atteints de troubles de la conscience.
40
Qu'est-ce que la "phase de réinsertion sociale et professionnelle" dans le parcours de victimes de trauma crânien ?
phase 4 : Réinsertion dans la vie quot par des associations de patients victimes de trauma cra, ou via des UEROS
41
Qu'est-ce que la "phase issue de l'hospitalisation" dans le parcours de victimes de trauma crânien ?
phase 3 : Les patients qui souffrent de TNC peuvent bénéficier d'une prise en charge à l'hopital de jour : - Si l’état du patient s'améliore, la prise en charge se poursuit en pratique libérale. - des équipes mobiles poursuivent l'accompagnement du patient et proposent une rééducation et une réadaptation
42
À quoi sert la psychothérapie pour des personnes ayant subi un trauma cranien ou d'autre lésions cérébrales acquises ?
La psychothérapie joue un rôle multimodal en intervenant au niveau de : - remédiation cognitive - psychothérapie - approches de modifications comportementales. - réhabilitation sociale - croyance sur le monde et la place du patient sur celle-ci - aider au niveau des expériences choc avant-après. - accompagner sur les croyances changeantes du monde/ remise en question. - accompagner le stress - accompagner les changement des capacités de réflexion et tentative de faire face à ce qui lui est arrivé. + accompagner la famille qui a aussi vécu un bouleversement.
43
Comment on définit un trouble neurocognitif majeur ou léger suite à une lésion traumatique cérébrale selon le DSM5 ?
- Déclin cognitif dans un ou plusieurs domaines constaté par la personne, une personne fiable ou un clinicien. => altération du fonctionnement cognitif. - Survenue suite à un traumatisme crânien dont on a des preuves de lésions cérébrales traumatiques (perte de conscience, amnésie, désorientation, imagerie cérébrale ect..) - Apparition des symptômes immédiatement ou peu de temps après le trauma AVEC PERSISTANCE au delà de la phase aiguë. => trouble léger = n'entraine pas de perte d'autonomie mais peu demander plus d'efforts/ stratégies compenstoires. => Trouble majeur : interfère significativement avec l'autonome dans la vie quot.
44
Quels facteurs influencent la trajectoire de l’ajustement émotionnel et de l’adaptation suite à un handicap lié à une lésion cérébrale acquise ? (article)
- les croyances fondamentales de la personne - la flexibilité cognitive - les réponses émotionnelles initiales (dans les premiers mois/semaines après l'évènement ; déni, rumination, acceptation ; réévaluation de l'événement trauma). - soutient social et relationnel. - sévérité de la lésion et des déficits associés. - les interventions psychologie et cliniques.