INTRA Flashcards
Quelle est la différence entre un travailleur autonome et un salarié ?
Un travailleur autonome travaille pour lui-même et n’a pas d’employeur, alors qu’un salarié est lié par un contrat de travail et est sous l’autorité d’un employeur.
Pourquoi un travailleur autonome ne peut-il pas être syndiqué ?
Parce qu’il n’est pas un salarié au sens du Code du travail, donc il ne peut pas faire partie d’une unité d’accréditation syndicale.
Qu’est-ce qu’un représentant de l’employeur ?
C’est un salarié (ex. gestionnaire, cadre) qui agit au nom de l’employeur pour gérer d’autres employés.
Pourquoi un représentant de l’employeur ne peut-il pas faire partie d’un syndicat de salariés ?
Parce qu’il représente l’employeur et pourrait avoir un conflit d’intérêts avec les travailleurs syndiqués.
Selon l’article 1 du Code du travail, qu’est-ce qu’un salarié ?
C’est une personne qui travaille sous l’autorité d’un employeur, reçoit un salaire et ne contrôle pas l’organisation de son travail.
Pourquoi la définition de salarié est-elle importante en droit du travail ?
Parce qu’elle détermine qui peut être syndiqué et bénéficier d’une convention collective.
Qui n’est pas considéré comme un salarié selon le Code du travail ?
Les travailleurs autonomes et les représentants de l’employeur (gestionnaires, cadres).
Pourquoi un travailleur autonome ne peut-il pas être syndiqué ?
Parce qu’il travaille de manière indépendante et n’a pas de lien de subordination avec un employeur.
Pourquoi un représentant de l’employeur ne peut-il pas être inclus dans un syndicat de salariés ?
Parce qu’il agit au nom de l’employeur et pourrait créer un conflit d’intérêts.
Qu’est-ce que l’accréditation syndicale ?
C’est le processus permettant à un syndicat de devenir officiellement le représentant des salariés auprès de l’employeur.
Pourquoi est-il interdit de parler aux employés pendant leurs heures de travail pour les convaincre d’adhérer au syndicat ?
Pour éviter toute pression et garantir un choix libre des employés.
Quelles sont les étapes à suivre avant de déposer une demande d’accréditation ?
. Identifier les employés concernés.
. Parler aux employés hors des heures de travail.
. Ne pas faire d’intimidation pour recruter des membres.
. Faire signer les cartes syndicales et percevoir la cotisation de 2 $.
Quel montant les employés doivent-ils payer lorsqu’ils adhèrent à un syndicat ?
Une cotisation de 2 $ pour obtenir leur carte syndicale.
Que peut faire un employeur si un syndicat veut s’accréditer dans son entreprise ?
Il ne peut pas empêcher ses employés de se syndiquer, mais il peut exprimer son opinion tant qu’il ne fait pas de menaces ou de représailles.
Quand un syndicat peut-il déposer une demande d’accréditation ?
Lorsqu’il a obtenu au moins 50 % d’adhésion des employés visés.
Où doit être envoyée la demande d’accréditation ?
Elle doit être déposée au Tribunal administratif du travail (TAT).
Pourquoi la date de réception de la demande d’accréditation est-elle importante ?
Parce que certaines protections légales s’appliquent à partir de ce moment (article 25 alinéa 3 du Code du travail).
Quelles sont les conséquences immédiates de la réception d’une demande d’accréditation ?
L’employeur ne peut plus modifier les conditions de travail des employés concernés (article 59 du Code du travail).
Que se passe-t-il après le dépôt d’une demande d’accréditation ?
Le Tribunal administratif du travail mène une enquête pour vérifier si le syndicat est représentatif.
Quels sont les droits des employés en matière de syndicalisation ?
Ils ont le droit de se syndiquer sans crainte de représailles.
Selon l’article 12 du Code du travail, qu’est-ce qu’un employeur ne peut pas faire ?
Il ne peut pas menacer, intimider ou pénaliser un employé pour son engagement syndical.
Pourquoi un employeur ne peut-il pas modifier les conditions de travail après une demande d’accréditation ?
Parce que l’article 59 du Code du travail impose un gel des conditions de travail dès la réception de la demande d’accréditation.
L’employeur peut-il exprimer son opinion sur la syndicalisation ?
Oui, mais sans menaces ni représailles contre les employés concernés.
Quelles sont les actions interdites par l’article 13 du Code du travail ?
L’employeur ne peut pas financer ou tenter de contrôler un syndicat.