ITSS Flashcards
(142 cards)
ITSS: importance de bien connaître cette matière
- Les problèmes d’origine gynécologique dont les écoulements vaginaux et le prurit vulvo-vaginal sont extrêmement fréquents en clinique et peuvent occasionner beaucoup d’inquiétude et d’inconfort chez les patientes.
- Pour certaines causes, comme les ITS, un traitement rapide et efficace est essentiel afin d’éviter la contagion et les complications possibles.
- Il s’agit donc d’un chapitre important de la pratique médicale d’un médecin.
- Pour bien illustrer l’importance des infections transmissibles sexuellement au Québec, voici quelques chiffres en rafales.
ITSS: quelques chiffres
- Pour bien illustrer l’importance des infections transmissibles sexuellement au Québec, voici quelques chiffres en rafales.
- 40 000 personnes reçoivent un diagnostic d’ITS chaque année. Une personne sur cinq est infectée par l’herpès génital.
- Trois personnes sur quatre seront, à un moment ou à un autre de leur vie, infectées par le VPH. Il y a deux fois plus de cas déclarés de chlamydia qu’en 1997.
- Depuis 10 ans, le nombre de cas déclarés de gonorrhée a augmenté de 200%. En 15 ans, le nombre de cas de syphilis est 10 fois plus élevé.
Facteurs de risque des ITS
- Contact sexuel avec une personne infectée d’une ITS
- ˂ 25 ans et être sexuellement actif
- Nouveau partenaire sexuel
- ˃2 partenaires sexuels au cours de l’année précédente
- Relations monogames en série (plusieurs partenaires, toujours un à la fois, échelonnée dans le temps)
- Absence de méthode contraceptive ou utilisation d’une seule méthode non-barrière (contraceptifs oraux, Depo-provera, stérilet)
- Utilisation de drogues injectables
- Relations sexuelles sous l’influence d’alcool ou de drogue
- Pratiques sexuelles à risque : relations oro-génitales, génitales ou anales non protégées, relations sexuelles avec échanges sanguins, y compris le sadomasochisme, partage de jouets sexuels.
- Être travailleur ou client de l’industrie du sexe
- Avoir recours au sexe pour subvenir à ses besoins : troquer les relations sexuelles contre de l’argent, de la drogue, un toit ou de la nourriture.
- Vivre dans la rue, être sans-abri
- Partenaires sexuels anonymes (Internet, saunas, soirées rave)
- Être victime de violence ou d’abus sexuels
- Antécédents d’ITS
Nommez les différentes ITSS
- virus du papillome humain
- herpès génital (HSV)
- chlamydia
- gonorrhée
- syphillis
- trichomonase
- granulome inguinal
- Lymphogranulomatose vénérienne
- hépatite B
- hépatite C
- VIH/SIDA
VPH: nom long
virus du papillome humain
ITSS la plus fréquente
Le virus du papillome humain est l’infection transmise sexuellement la plus fréquente touchant 8 personnes sur 10 quelque part dans leur vie.
VPH: types
Il existe plus de 200 souches différentes dont une quinzaine sont dites de haut risque conférant un potentiel de transformation maligne.
VPH: types de présentations cliniques
- Le virus peut donner une variété de présentations cliniques et toucher plusieurs muqueuses du corps humain, les plus fréquemment touchées étant le col utérin, le vagin, la vulve, l’anus, le pénis et l’oro-pharynx
VPH: souches en cause
Les souches 6 et 11 causent 90% des verrues génitales et oro-pharyngées, alors que les 16 et 18 causent à elles seules 70% des lésions pré-malignes et malignes.
VPH: verrues génitales ou condylomes acuminés - présentation clinique + contagiosité
- Les verrues génitales ou condylomes acuminés se présentent de plusieurs façons et en nombre et volume variables.
- Ils sont très contagieux, souvent asymptomatiques, mais peuvent aussi être incommodants en raison de prurit, leucorrhée associée, saignement parfois et pas très esthétiques.
VPH: prévention
- La prévention demeure la meilleure arme contre ceux-ci et consiste à minimiser le nombre de partenaires différents, éviter les relations à risque dont celles qui occasionnent des abrasions aux muqueuses telles les relations anales ou avec des objets, utiliser les condoms (protection partielle) et se faire vacciner (vaccin bivalent (Cervarix® 16,18), quadrivalent (Gardasil® : 6, 11, 16. 18) (qui n’est plus disponible sur le marché mais qui a servi à vacciner les enfants dans le programme scolaire jusqu’à 2016) et nonavalent (Gardasil 9® : 6,11,16, 18, 31, 33, 45, 52, 58))
Gardasil
La prévention demeure la meilleure arme contre le VPH et consiste à minimiser le nombre de partenaires différents, éviter les relations à risque dont celles qui occasionnent des abrasions aux muqueuses telles les relations anales ou avec des objets, utiliser les condoms (protection partielle) et se faire vacciner (vaccin bivalent (Cervarix® 16,18), quadrivalent (Gardasil® : 6, 11, 16. 18) (qui n’est plus disponible sur le marché mais qui a servi à vacciner les enfants dans le programme scolaire jusqu’à 2016) et nonavalent (Gardasil 9® : 6,11,16, 18, 31, 33, 45, 52, 58))
VPH:
- évolution
- tx
Bien que le VPH soit auto-résolutif dans certains cas, des traitements existent. Les traitements possibles sont multiples et consistent à détruire la lésion avec différents produits ou procédures :
- Ablation
I. Cryothérapie (azote liquide)
II. Acide trichloroacétique 85%
III. Laser
IV. Cautérisation électrique
V. Excision chirurgicale
VI. Podophylline - Immunothérapie
I. Imiquimod 5% (Aldara) ou 3,75% (Vyloma)
VPH: quels sont les tx?
Bien que le VPH soit auto-résolutif dans certains cas, des traitements existent. Les traitements possibles sont multiples et consistent à détruire la lésion avec différents produits ou procédures :
- Ablation
I. Cryothérapie (azote liquide)
II. Acide trichloroacétique 85%
III. Laser
IV. Cautérisation électrique
V. Excision chirurgicale
VI. Podophylline - Immunothérapie
I. Imiquimod 5% (Aldara) ou 3,75% (Vyloma)
Figure 1 : VPH
HSV: nom long
herpès génital
HSV: nom long
herpès génital
Herpès génital (HSV): types en cause
- Infection virale causée par le virus de l’herpès simplex de type 1 et type 2.
- L’infection buccale est le plus souvent causée par le type 1 alors que la génitale est le plus souvent causée par le type 2.
- Toutefois le type 1 cause 20 à 50% des primo-infections génitales.
- C’est un problème de santé publique qui touche 20% de la population.
Herpès génital (HSV): fréquence
- C’est l’infection génitale ulcérative la plus fréquente.
- C’est un problème de santé publique qui touche 20% de la population.
Herpès génital (HSV): présentation clinique
- La présentation clinique est très variable.
- En général, la primo-infection est la plus sévère avec des ulcères génitaux douloureux, de la dysurie, fièvre, lymphadénopathies inguinales douloureuses, céphalée.
- La période d’incubation est de 2 à 7 jours
- Les ulcères sont multiples, souvent bilatéraux, débutent par des papules qui évoluent vers des vésicules, puis des ulcères douloureux.
Herpès génital (HSV): présentation clinique - primo-infection
- La présentation clinique est très variable. En général, la primo-infection est la plus sévère avec des ulcères génitaux douloureux, de la dysurie, fièvre, lymphadénopathies inguinales douloureuses, céphalée.
- La période d’incubation est de 2 à 7 jours.
- Les ulcères sont multiples, souvent bilatéraux, débutent par des papules qui évoluent vers des vésicules, puis des ulcères douloureux.
Herpès génital (HSV): présentation clinique - période d’incubation
La période d’incubation est de 2 à 7 jours.
Herpès génital (HSV): présentation clinique - qu’est-ce qui doit nous faire penser à l’infection chronique
Puisque c’est une infection virale chronique (le virus est latent au niveau des ganglions sensitifs), toute lésion récidivante dans la zone du « boxer » doit nous faire penser à l’herpès génital.
Herpès génital (HSV): présentation clinique - décrire les récidives
- La plupart du temps les récidives sont moins longues et moins sévères et débutent avec un prodrome, c’est-à-dire une sensation de picotement au site des ulcères en devenir.
- Il est important de noter que de 1 à 2% du temps, il y a une excrétion asymptomatique du virus de l’herpès simplex.