L3.2 : CM Mme Salès Flashcards

1
Q

Quelle est la signification du travail ? Et quelles en sont les conséquences ?

A

Au départ, le travail avait une connotation négative. En effet, à l’époque les personnes de haut rang ne travaillaient pas seulement les “paysans” ou autre (les “petits gens”) travaillaient.

Depuis le 19ème siècle, cette connotation a changé pour devenir positive. On va maintenant voir le travail comme une marchandise (Marx) avec l’idée que je vais avoir un salaire proportionnel au travail que je fournis. De plus dans la même idée, le travail va me permettre d’indiquer ma valeur sociale, parce que plus je gagne d’argent plus je travail et mieux je travaille.

Cette connotation positive du travail va avoir pour conséquence une dévalorisation de la personne qui ne travaille pas. Perdre son travail va alors entraîner une perte de son statut social (celui de travailleur) et une baisse d’estime de soi.
Étude : 1 groupe étiqueté de chômeur et l’autre d’adulte. Les personnes étiqueté chomeur obtiennent un moins bon score de compréhension de texte.
Lorsque la personne s’associe au statut de demandeur d’emploi, elle va automatiquement baisser ces compétences, ce qui va entraîner des difficultés pour trouver un emploi et la faire entrer dans un cercle vicieux.

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2
Q

Que fait un psychologue du travail et où intervient-il ?

A

Elle s’intéresse à l’individu et aux groupes d’individus au sein d’une organisation de travail. Le psychologue du travail a plusieurs rôle tel que : participer à l’élaboration, à l’accompagnement et la mise en œuvre des stratégies de l’organisation de travail en relation avec des problématiques de Ressources Humaines ainsi que vérifier les confirmité des conditions de travail et du bien être des salariés.

Le psychologue du travail peut aussi intervenir lors de l’orientation et de l’insertion professionnelle, de conseil et d’appui aux fonctions RH mais aussi dans les formations, les recrutements et autre.

Le psychologue du travail intervient dans de nombreuses structures telles que : les collectivités, Structures publiques ou associatives, les Organismes d’Enseignement, les Organismes de santé, les cabinets privés et les entreprises.

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3
Q

Qu’est-ce que le code de déontologie du psychologue ?

A

Le code de déontologie du psychologue est un ensemble de 6 principes qui permet de fixer un cadre au psychologue et de justifier une certaine façon de procéder auprès des pairs. Ce code est régis par six principes qui sont les suivants :
* Respect du droit de la personne : ex discrétion
* Compétences : le psychologue ne doit pas faire quelque chose pour laquelle il n’a pas été formé. Il est tenu de s’auto-informer sur les évolutions de cette science
* Responsabilité et autonomie : responsable des outils qu’il utilise et il est autonome dans la présentation des résultats
* Rigueur : se tenir informer des évolutions
* Intégrité et probité : neutralité, distance, devoir de discrétion
* Respect du but assigné : fixer un cadre et ne pas le dépasser

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4
Q

Qu’est-ce qu’une attitude ?

A

L’attitude est un ensemble de cognitions (connaissances, croyances, idées) organisées en réseau structuré par polarité (affects, opinions) positive, négative ou neutre.

Une attitude va avoir plusieurs caractéristiques tel que :
* Sa direction/ valence : positive ou négative
* Son intensité : plus ou moins forte
* Sa centralité : plus ou moins importante
* Son accessibilité : force du lien existant entre l’attitude-objet

De la même façon, l’attitude va avoir plusieurs fonctions qui sont les suivantes :
* Epistémique : connaissance des objets sociaux, ou des événements signifiants
* Adaptative : permet de réagir immédiatement à quelque chose et savoir quoi en penser
* Défense du soi : grâce à l’attitude on peut avoir des mécanismes de défense, de protection du soi

On peut mesurer l’attitude de façon directe avec une échelle explicite par exemple, mais on peut aussi le faire de façon indirect grâce à des indicateurs.

Au travail, on va observer 4 attitudes principales qui sont : la motivation, la satisfaction, l’implication ou l’engagement.

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5
Q

Qu’est-ce que la motivation ?

A

La motivation est l’ensemble des forces qui agissent sur une personne pour la pousser vers un objectif.

La motivation est aujourd’hui un concept très étudié en psychologie du travail, ce qui a fait ressortir différentes théories tel que : la théorie X et Y de McGregor (1960), ou encore la théorie de l’autodétermination (TAD) ou self Determination Theory SDT (Déci & Ryan, 1985).

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6
Q

Qu’est-ce que la théorie X et Y de McGregor (1960) ?

A

Cette théorie part du principe qu’il existe deux groupes d’individus différents au travail :
* X : préfère être contrôlé, est passif, a peur des responsabilités, manque d’initiative, déteste le travail -> le management se fait donc par le controle et la contrainte
* Y : préfère la liberté d’action et le contrôle de soi, est autonome dans son travail, cherche les responsabilités, fait preuve d’initiative et cherche à être productif, est appliqué dans son travail -> le management se fait par la récompense, l’autonomie et la créativité (mettre le salarié en position de défis)

Le danger de ce modèle est que le manager va trier son équipe en mettant chaque individu soit en X, soit en Y. Ce tri va entraîner le fait que le X va avoir moins de tâches et des tâches plus simples et que l’on va donner beaucoup plus de tâches aux individus Y. On va alors se retrouver avec une équipe totalement déséquilibré avec une partie qui ne fait pas grand chose pendant que l’autre se retrouve surchargée -> déséquilibre organisationnel.

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7
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’autodétermination (TAD) ou self Determination Theory SDT (Déci & Ryan, 1985) ?

A

C’est modèle intégratif qui s’appuie sur les besoins de l’individu. Cette théorie part du principe que l’individu à besoin de se sentir à l’origine de ces comportements. Choisir librement ces actions lui permet de satisfaire différents besoins tel que :
* Besoin de compétence : besoin de monter en compétence, d’être compétent et d’acquérir des compétences
* Besoin d’autonomie : lui donne la satisfaction du travail accomplie
* Besoin de relation ou d’affiliation social : rentrer en relation avec les autres, avoir un soutien

La satisfaction de ces besoins va entrer le bien-être de l’individu.
Quand on rentre dans le modèle, on observe trois formes de motivations qui dépendent de la force des besoins d’autodétermination et qui amène l’individu à être autodéterminé ou a-déterminé.
* Motivation intrinsèque : le travail est accompli volontairement pour la satisfaction et le plaisir ressenti, pour l’intérêt qu’il présente en lui-même et en l’absence de récompense extérieure -> autodétermination ++
* Motivation extrinsèque : le travail est accompli car il permet de répondre à des fins instrumentales, obtenir des avantages ou éviter des conséquences négatives qui ne sont pas directement en relation avec l’activité de travail -> Autodétermination +/-
* Amotivation : absence de motivation. Les comportements sont automatisés, accomplis sans envie -> Autodétermination 0

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8
Q

Qu’elles sont les formes de régulation de la motivation extrinsèques ?

A

La motivation extrinsèque a 4 formes de régulation qui sont plus ou moins externes :
* Externe : peur d’un événement négatif, désir de récompense
* Introjectée : caractéristiques personnelles
* Identifiée : recherche de l’atteinte d’un but précis
* Intégrée : recherche d’une satisfaction globale, motivation instrumentale intégrée à une motivation supérieure

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9
Q

Quel est le lien entre motivation intrinséque et motivation extrinséque ?

A

Lorsque la motivation extrinsèque est renforcée, la motivation intrinsèque diminue
Lorsqu’un individu reçoit une récompense tangible pour son travail la motivation intrinsèque diminue.

Pour renforcer la motivation intrinsèque, il faut satisfaire les besoins psychologiques.
Pour ne pas renforcer la motivation extrinsèque, il faut éviter de faire ressentir de la culpabilité aux collaborateurs, avoir recourt aux menaces, manipuler les collaborateurs en leur offrant des récompenses contingences et leur donner des ordres de façon autoritaire

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10
Q

Comment mesure-t-on la motivation ?

A

Au moyen d’échelles standardisées et validées. Différentes dimensions : chaque dimension permet de spécifier différents aspects (=facteurs) de la motivation :
* Intrinsèque : dépend de l’individu
* Extrinsèque : dépend de l’environnement de travail
* A-motivation : sans motivation

Exemple d’items pour chaque type de motivation :
* Intrinsèque : Parce que j’éprouve du plaisir et de la satisfaction à apprendre de nouvelles choses.
* Extrinsèque : Parce que le fait de réussir des études avancées me permet de me sentir important à mes yeux
* A-motivation : J’ai eu de bonnes raisons pour faire des études avancées, mais maintenant je me demande si je dois continuer.

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11
Q

Qu’est-ce que la satisfaction au travail ?

A

Avant, la satisfaction était définie par un : état émotionnel agréable ou positif résultant de l’évaluation faite par une personne de son travail, ou de ses expériences de travail.

Plus récemment, la satisfaction a été définie par une : attitude évaluative, résultat d’un processus de jugement par lequel le salarié évalue (condamne ou apprécie) sa situation de travail.

Elle se construit en 3 dimensions : cognitive (ce que sait ou croit savoir l’individu à propos de son travail), affective (sentiments et émotions ressentis à l’égard de son travail) et conative (dispositions de l’individu à agir, à ses intentions d’actions vis-à-vis du travail).
Les stratégies comportemantales ou cognitives permettent d’augmenter la satisfaction ou de diminuer l’insatisfaction :
* Stratégies comportementales : agir sur la situation pour diminuer l’insatisfaction
* Stratégies cognitives : changer ses attentes pour diminuer l’insatisfaction
* Stratégies affectives : nier les aspects négatifs de la situation vécue

Deux ensembles de facteurs à l’origine de la satisfaction : personnels (juniors et seniors + (U); masculin +, Niveau scolarité +, Personnalité+), et orgaisationnels (reconnaissance +, climat de travail +, salaire +, niveau d’emploi+)

Les conséquences de la satisfaction au travail sont l’augmentation de la performance, une baisse de l’absentéisme, et une baisse du Turnover (= sur un même poste de travail on considère le nombre de personne qui vont arriver en rotation).

Elle est mesurée à l’aide de la MSQ : Minnesota Satisfaction Questionnaire. On distingue deux dimensions dans ce questionnaire : les facteurs personnels et les facteurs organisationnels.

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12
Q

Quels sont les déterminants de la satisfaction selon le modèle Multifactoriel de Durieu (2000) ?

A

Ces éléments se divisent en 3 groupes :
* Le poste : évolution professionnelle, rémunération, autonomie, rapport travail/hors travail (équilibre vie pro/vie perso)
* L’organisation : moyens matériels, définition du rôle, ambiance, informations sur la politique adoptée
* Environnement : positionnement de l’entreprise, conjoncture sectorielle

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13
Q

Qu’est-ce que l’implication ogaisationnelle ?

A

L’implication attitudinale est un processus par lequel les individus évaluent leur relation avec l’organisation de travail
L’implication comportementale est un processus par lequel les individus s’engagent peu à peu dans l’organisation.

Approche attitudinale de l’implication : un état psychologique qui caractérise la relation d’un individu avec son organisation de travail et qui influe sur ses comportements au travail. -> modèle théorique de Allen et Meyer

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14
Q

Expliquer le modèle théorique de Allen et Meyer (1997).

A

Un modèle tridimensionnel : 3 dimensions ou composantes :
- Implication affective : envie de partager les buts et les valeurs de l’organisation + engagement envers les réalisations des objectifs de l’organisation, fournir des efforts au profit de l’organisation + attachement affectif envie de rester membre de l’organisation -> Orientation active et positive envers l’organisation.
- Implication normative : Sentiment d’obligation de rester travailler dans l’organisation Devoir moral, loyauté + adhésion aux normes de l’entreprise + achèvement d’un projet déjà engagé -> Rester fidèle à ses engagements moraux, reconnaissance envers l’organisation, sentiment d’obligation morale jusqu’à ce que sa dette soit pleinement acquittée.
- Implication cognitive, de continuité ou calculée : connaissance qu’a l’individu des coûts associés à son départ de l’organisation/ faiblesse des alternatives + connaissance des Investissements matériels et immatériels engagés + Niveau de performance atteint et importance accordée à cette performance pour l’image de soi -> éprouver le sentiment de développer des investissements risquant d’être perdus en partant (cf. théorie des avantages comparatifs de Becker, 1960)

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15
Q

Qu’est-ce que l’implication, l’attachement et l’engagement organisationnel ?

A

Implication : Etat psychologique établissant un lien spécifique entre l’individu et son organisation de travail (Mathieu & Zajac, 1990)
Attachement, lien affectif entre l’individu et son organisation, l’individu internalise et adopte les perspectives de l’organisation, (Mathieu & Zajac, 1990)
Engagement, comportement d’investissement personnel dans l’organisation (School, 1981)
3 conditions sont nécessaires pour qu’un salarié s’implique dans son organisation (Thévenet, 2002) :
- La cohérence fondamentale, relevant de la connaissance de la stratégie et des objectifs de l’entreprise ;
- La réciprocité, c’est-à-dire l’engagement de l’entreprise vis-à-vis de ses salariés à travers les politiques de rémunération, la reconnaissance, la prise en compte des besoins individuels, etc. ;
- L’approbation, soit l’identification des salariés à leur entreprise.

Il existe plusieurs déterminants de l’implication et de l’intention de partir comme : les facteurs individuels et les facteurs organisationnels.

L’implication au travail se mesure à l’aide de l’échelle d’Allen et Meyer. Elle comprend au total 18 items et reprend les trois dimensions de l’implication (6 par dimension) :
- Implication affective : « je serais très heureux(se) de finir ma carrière dans cette entreprise »
- Implication normative : « je me sens membre à part entière de cette entreprise »
- Implication calculée : « rester dans cette entreprise est autant affaire de nécessité que de désir »

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16
Q

Qu’est-ce que la citoyenneté organisationnelle ?

A

C’est l’ensemble des comportements au travail qui ne relèvent pas du rôle ou des tâches prescrites de l’emploi occupé, c’est-à-dire de son contrat ; ces comportements relèvent plutôt d’un choix personnel, de sorte que leur omission n’implique pas de sanction.

Elle comprend 7 dimensions :
* Altruisme : Comportements d’entraide et de soutien, Aider spontanément un collègue qui rencontre un problème
* Sportivité : Tolérer les inévitables inconvénients du travail sans se plaindre, Ne pas se plaindre des conditions de travail
* Loyauté organisationnelle : Faire preuve d’allégeance à l’organisation et aux supérieurs, Tenir un discours favorable à l’organisation
* Conformité organisationnelle : Accepter et respecter les règles et procédures en jeu au sein de l’organisation
* Vertu civique : Comportement citoyen au sein de l’organisation, Manifestation d’un intérêt général pour l’organisation
* Développement personnel : Engagement volontaire dans des actions de formation, Se tenir informé des innovations concernant son domaine
* Initiative individuelle : Volonté de faire plus que ce que l’on doit faire, Se dépasser, être créatif

Les comportements de citoyenneté organisationnelle conduisent à une augmentation des performances et de la compétitivité quand les facteurs de citoyenneté organisationnels sont nombreux.

Les comportements de citoyenneté organisationnelles sont mesuré à l’aide de l’échelle dimensionnelle de Padsakoff et MacKensie (1994), ou encore de l’échelle Globale de Camerman & Vandeenbergue, 2002, et Podsakiff et al. 2000 ; Adaptée en français : Dagot & Voisin, 2008.

17
Q

Qu’est-ce que la justice orgaisationnelle ?

A

Perception qu’un salarié a de la manière dont il est traité (de façon équitable ou inéquitable) dans son organisation de travail = justice ou injustice organisationnelle
=> Attitude au Travail (Motivation, Implication, Satisfaction…) (Greenbers, 1993 ; Finkelstein, Oberle, Gachenot, 2006 ; Finkelstein & Truchot, 2006)

Il y a 3 processus :
* Calcul des contributions comparativement aux rétributions (justice distributive : théorie de l’équité) ; Je calcule ce que je reçois pas rapport à ce que j’ai donné
* Evaluation des procédures qui ont conduite à la prise de décision et à l’attribution des résultats (justice procédurale) ; J’analyse la manière dont les choses se sont déroulées
* Ressenti de la qualité des traitements interpersonnels (justice interactionnelle) ; J’exprime ce que je ressens sur la manière dont on m’a considéré

-> Un exemple d’étude : FALL (2014)

18
Q

Qu’est-ce que la justice distributive ?

A

Théorie de l’équité = balance en trois temps:
➡Applique un principe de proportionnalité (=équilibre entre rétributions (1) et contributions (2))
➡Difficile à dire donc se fait comparativement à une autre personne dans la même situation.
➡Repose sur 2 processus: la comparaison sociale + dissonance cognitive.

Principe de proportionnalité
- Balance que l’individu va faire (= équilibre) qui s’applique en comparaison avec d’autres
individus.
- Théorie de la comparaison sociale: quand incertitude pour savoir ce qu’on vaut on se
compare avec des caractéristiques comparables (champs de comparaison), on se compare
avec des gens qu’on estime comparable.
- Contribution (=profit personnel : Salaire reçu, Diplôme obtenu, Pouvoir reconnu, Prestige reconnu, Qualité de vie ressentie,…) vs rétribution (=investissement : Intensité de l’effort, Temps consacré, Sacrifices consentis, Barrières franchies (ex. discriminations subies),…).

Le principe de proportionnalité s’applique en comparaison avec d’autres individus:
- Le point de comparaison: un collègue ou un référent fictif ou voire l’individu ellui-même dans le
passé ou dans un futur idéal (« si j’avais pris cette autre opportunité, j’aurais eu de meilleures
rétributions… » effet plafond de verre: on peut plus progresser professionnellement) (Kulik &
Ambrose, 1992).
- Rétributions ou profit d’autrui // Contributions ou investissement d’autrui
- Si plateau plat: justice est faite, il est satisfait

Dissonance cognitive car d’un côté je contribue beaucoup mais faible rétribution et je reste
quand même -> rationalisation d’abord en…:
1. Application d’une des 3 règles / principes suivantes:
1. Règle du besoin (solidarité): le bien ou rétribution est distribué aux individus qui en ont le
plus besoin (=principe d’équité.
2. Règle du mérite ou de la proportionnalité (équité): le bien est distribué aux plus
méritants en proportion de leurs contributions. (ici principe d’équité (souvent confondu
avec égalité)= donner plus à ceux qui donne le plus). Mais sur quoi ça se base? Rareté?
Charge de travail? ou stéréotypes, discriminations,…
3. Règle d’égalité (égalité): les individus reçoivent de manière égale quelle que soit leur
contribution (tout le monde reçoit les mêmes rétributions quelque soit la contribution)
‣ Toutes ces règles sont idéologiques, qui peuvent se traduisent en politique, certains qui
tendent vers l’égalité d’autre l’équité. Selon celle à laquelle on adhère on considèrera la
balance plate ou pas. Et donc personne ne se mettra d’accord sur la meilleure règle, le
sentiment d’injustice peut apparaître dans les 3.Rétributions (= profit
personnel):
le salaire reçu, le diplôme
obtenu -> les biens matériels
potentiellement compensé si
pouvoir reconnu, le prestige
reconnu, la qualité de vie au
travail ressentie, etc -> les
bénéfices psychologiques.

Contributions (=
investissement):
intensité de l’effort (=charge
de travail), temps consacré (au
travail + transport), sacrifices
consentis (ex:ramener du
travail à la maison), barrières
franchies (ex: discriminations
subies)

  1. Si sentiment d’injustice (quelque soit le raisonnement de l’individu qui fait conclure par
    injustice) → dissonance cognitive (Festinger, 1957) écart entre ce sentiment et le fait de
    rester dans le job → rationalisation → ici processus de rééquilibrage (Peretti, 2004) il peut:
    - Modifier les critères d’évaluation des contributions et des rétributions:
    - Changer de point de comparaison (descendante: moins bien loti que ellui soit
    ascendante: quelqu’un qui s’en sort mieux -> dissonance encore plus forte donc:)
    - Mettre en œuvre des comportements pour réduire les écarts (diminuer ses
    contributions (désengagement organisationnel), faire entendre son point de vue (rh,dépôt de plainte pour discrimination), comportement de retrait, quitter l’entreprise).
    - En terme de management très difficile il faut rentrer dans la logique de la personne. Le
    psychologue du travail
19
Q

Qu’est-ce que la justice procédurale ?

A

Justice procédurale : L’individu a le sentiment d’avoir été entendu, d’avoir pu exprimer son point de vue.
1/ sur la décision prise par l’autorité
2/ et/ou sur le processus qui a mené à la décision prise par l’autorité.

Les 6 critères de sentiment de justice d’une procédure – Greenderg (1976,1980)
Stable : elle est consistante dans le temps et elle est appliquée à tout le monde de la même façon
Objective : elle ne repose pas sur des préjugés ou des biais personnels
Vraie : les informations utilisées pour prendre la décision sont exactes
Adaptable : il est possible de corriger la décision en fonction de nouvelles informations
Renseignée : tous les critères pertinents ont été pris en compte
Respectant valeurs : les procédures sont fondées sur l’éthique actuelle de la société

20
Q

Qu’est-ce que la justice interactionnelle ?

A

Définition : sentiment des salariés d’être bien traité lors de la mise en place de procédures dans le travail par l’autorité managériale
Justice interpersonnelle : sentiment de dignité et de respect perçus
Justice informationnelle : présence d’explications et d’informations exactes et pertinentes sur les raisons de la procédure.

La justice organisationnelle INTERACTIONNELLE : qu’est-ce qui est considéré comme juste ?
Bies & Moag, 1986, Colquitt 2001, Greenberg 1993
Versant interpersonnel
- Lorsque la hiérarchie traite les salariés avec dignité et respect
- Lorsque la hiérarchie ne profère pas de remarques préjudiciables ou discriminantes
Versant informationnel
- Lorsque la hiérarchie communique pour justifier le pourquoi des procédures et des décisions
- Lorsque la hiérarchie tient ses promesses et ne ment pas

21
Q

Qu’est-ce qu’a montré l’étude de FALL (2014) sur la justice organisationnelle ?

A

La justice organisationnelle agit positivement sur la motivation intrinsèque => H1 validée
La justice organisationnelle contribue à une forte reconnaissance au travail => H2 partiellement validée – effet non significatif de la justice procédurale sur la reconnaissance.
La reconnaissance des supérieurs est positivement associée à la motivation intrinsèque au travail => H3 validée
L’interaction de la justice avec la reconnaissance des supérieurs est positivement et significativement associée à la motivation intrinsèque.

Conclusion : Implications managériales
La justice interpersonnelle, la justice informationnelle et la justice distributive favorisent la motivation intrinsèque au travail.
Leviers managériaux :
* Distribuer les ressources de l’organisation de façon juste donner en proportion des contributions comparativement aux collègues. Eviter le favoritisme dans la répartition des primes, avantages en nature, responsabilités, promotions, offres de formations…
* Améliorer les relations interpersonnelles, la qualité de l’information communiquée : information communiquée doit être claire, sincère et donnée au bon moment

22
Q

Quelle est l’échelle de mesure de la justice organisationnelle ?

A

Echelle de Colquitt (2001) composée de 20 items. Elle comporte 4 dimensions :
1- Justice procédurale : « On vous laisse exprimer vos opinions et sentiments lors des procédures de prise de décision. » « Les procédures de prise de décision sont conformes aux normes éthiques et morales. »
2- Justice informationnelle : « Votre supérieur explique de façon exhaustive les procédures de prise de décision utilisées au sein de votre organisation de travail. » « Votre supérieur adapte sa façon de communiquer à propos des procédures de prise de décision en fonction des besoins de chacun. »
3- Justice distributive : « Les récompenses que vous recevez sont pertinents par rapport au travail que vous fournissez. » « Les récompenses que vous recevez sont justifiées, compte tenu de vos performances. »
4- Justice interactionnelle/ interpersonnelle : « Votre supérieur vous traite poliment. » « Votre supérieur s’abstient de vous faire des remarques ou des commentaires inappropriés. »

23
Q

Selon le modèle de la valorisation sociale des groupes de Tyler et Lind (1992), entre quels besoins sont partagés les salariés ?

A
  • Besoin de reconnaissance (améliorer leur situation) (=standing) : besoin de politesse, de dignité, de respect de la part de la hiérarchie. « On pourrait au moins nous demander notre avis avant de changer les horaires. »
  • Besoin de neutralité (=neutrality) : besoin d’être traité de manière égalitaire (sans préjugés). « Moi on m’a dit la veille des vacances à la rentrée tu seras sur le secteur 4, c’est à 25km de chez moi ! Je n’ai pas eu le choix, j’ai dû y aller, mais je sais que ma collègue, elle j’ai appris qu’elle avait refusé et elle a pu rester sur son secteur »
  • Crainte d’être exploité (=trust) : besoin de percevoir une stabilité dans les décisions de la hiérarchie. « Avant c’est les plus ancien qui choisissaient leur secteur, aujourd’hui ça dépend, et ça ça m’énerve, moi quand je suis arrivée j’ai dû attendre mon tour, maintenant les autres me passent devant. »
24
Q

Lorsqu’un individu ressent une injustice dans son travail, quels sont les 3 réactions différentes qu’il peut avoir ?

A
  • Acceptation : loyauté (Meyer, Colon & Nowakowski, 2005) : l’individu accepte les décisions organisationnelles, même si elles sont contraignantes (ex : réorganisation du travail, changement d’outils de production, changement de procédures, pointage des heures, diminution des salaires, etc.) et qu’elles sont perçues comme injuste. Le salarié cherche à conserver de bonnes relations avec son entreprise en supposant que ces mesures sont transitoires ou parce qu’il n’a pas le choix
  • Retrait : comportements de retraits ou de départ (Skarlicki & Folger, 1997) : l’individu est passif face à l’organisation. Il se désengage, il n’est plus proactif, il s’absente plus fréquemment, il manifeste son intention de partir de l’organisation. L’individu ressent de la déception envers l’organisation.
  • Comportements contre-productifs : (Ambrose, Seabright & Shminke, 2002) : l’individu cherche à nuire à l’organisation cela se manifeste par du sabotage organisationnel, des vols, des violations de règles (protocoles), il a des conduites d’agression verbale ou physique envers ses collègues ou supérieurs. L’individu est en colère. En ayant ce comportement on voit comment mon travail est important. Ce sont des salariés qui sont pousser à faire ça pour se faire entendre. Les personnes vont être repéré et être licencié pour faute grave.