la formation d'impression Flashcards

1
Q

En combien de temps se fait on un avis sur une personne ?

A

En 100 ms

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Q

Pourquoi a t on besoin de se faire un avis rapide sur une personne ?

A

Point de vue évolutif: chercher à savoir si menace, risque de nuire

Permet aussi de guider nos comportements, réactions à l’égard de cette personne.

Nos impressions vont déterminer un ensemble de processus psychologiques.

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3
Q

Sur quoi reposent nos impressions ?

A

3 sources d’influence, critères sur lesquels s’appuyer:

Hehman et al. 2018
Caractéristiques de la cible
Caractéristiques du perceveur
Interaction cible x perceveur

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4
Q

Que sont les caractéristiques de la cible ?

A

Apparence, contexte, morphologie, humeur.

Plus visage néoténiques plus personne jugée digne de confiance et moins menaçante. Mais considérée inapte ou incompétente pour postes à responsabilité (en inversement pour les autres visages).

Livingston & Pearce (2009) chefs entreprise noirs. Si précision chef entreprise moins compétent mais plus sympathique. Pas cet effet chez blancs et femmes et si pas cher entreprise.

Digne de confiance = atout pour préservation du groupe.

Lopez et al. 2018: contexte lié à la cible

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5
Q

Que sont les caractéristiques du perceveur ?

A

Personnalité, motivation, état émotionnel, contexte
Si sensation compétition diminue aspect chaleur (Russell et Fiske 2008)
Si en groupe, cibles perçues moins menaçantes (Fessler et Holbrook 2013b)

Feldman Hall et al. 2018 importance des expériences passées. Jeu de la confiance. Plus confiance a personne qui ressemble à personne de confiance rencontrée. Participants catégorise éléments de visage et amène à penser que tel profil appartient à catégorie confiant ou non.

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6
Q

Que sont les caractéristiques cible x perceveur ?
Interaction des deux
Lopez et al. 2018

A

Contexte dans lequel les participants regardent la vidéo (pas effet) puis multitâches
Si personne multitâche est influencée par le contexte et perçoit la personne comme non consciencieuse (car font plusieurs choses en même temps traitent pas correctement info)

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7
Q

Que sont les caractéristiques cible x perceveur ?
Contexte de temps de guerre
Lausten et Peterson (2008)

A

interaction entre orientation politique et manière de percevoir texte. Gauches plus réceptifs au message quand visage efféminé et droits quand visage plus marqué de testostérone.

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8
Q

Quel est le poids des premières informations sur la formation d’impression ?

A

Présenter même caractéristiques mais dans un ordre différent.
=> Effet de primauté: premiers traits présentés influencent tout le reste.

=> Associé à biais de confirmation. On sera plus attentif aux éléments confirmant ce que l’on pense même quand ambiguïté.
Interprétation en fonction des attentes.

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9
Q

Quel est le poids des premières informations sur la formation d’impression ?
Snyder et Swann 1978:

A

présentent individus en fonction extraversion et introversion. Puis sujets doit poser question à l’individu. Questions orientées en fonction attentes. Attentes guident l’interaction et chercher à confirmer celles ci.

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10
Q

Quel est le poids des premières informations sur la formation d’impression ?
Snyder et al. 1977.

A

Personnes attractives = extraverties. Présentation de photo de femmes +- attractives. Puis devront discuter avec. Juges extérieurs observent. Quand attente attractive personne jugée plus extravertie. Hommes posent questions visant à confirmer cela.

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11
Q

Quelles sont les informations ayant le plus de poids dans la formation d’impression ?

A

Premières informations - effet de primauté.

Traits centraux

Traits négatifs

Appartenances catégorielles

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12
Q

Quel est le poids des informations négatives sur la formation d’impression ?

A

Expérience avec un trait qui se distingue. Le négatif a un impact fort et guide le reste, donnent p’Y d’informations sur ce qu’est la personne.

Informations négatives plus diagnostiques que les traits positifs.

Avec des traits négatifs individus ont moins besoin de traits. L’information négative est suffisante pour se faire une impression.

Biais de négativité.

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13
Q

Quel est le poids des traits centraux sur la formation d’impression ?

A

Même traits sauf celui central. Peuvent changer l’impression entière. Les traits précédents ne seront pas interprété de la même manière en fonction du traits central.

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14
Q

Quel est le poids des appartenances catégorielles sur la formation d’impression ?
Rosenberg et al. 1968

A

Classer traits de personnalité sur deux continuum: la sociabilité, la chaleur et la compétence.

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15
Q

Fisk et al. 2002 2007.

A

Hypothèse sur la raison de cette catégorisation. En rencontrant individu première chose venant à l’esprit est la primauté de chaleur et afin de savoir si cette personne nous veut du mal. Puis on établit un jugement de compétence.

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16
Q

Quel est le modèle de Fiske et Neuberg 1990 du processus de formation d’impression ?

A

Impressions en grande partie déterminées par informations dites catégorielles (font référence à son appartenance à une catégorie sociale).

Les informations que l’on possède sont individualisantes (qualités spécifiques de la personne) et catégorielles (qualités non spécifiques comme appartenance à diverses catégories).

D’abord rencontre personne que l’on va catégoriser (dans catégorie initiale). Si peu d’intérêt (peu de ressource, pas l’envie) pour la personne impression reste sur cette catégorie initiale puis on lui infère les caractéristiques de cette catégorie.

Si intérêt (ressources) tentative de confirmer son appartenance catégorielle.

Si encore plus intérêt et si tentative de confirmation ne convient pas (car informations complémentaires ou contradictoires) on va recatégoriser la personne. Si cette catégorie convient on peut s’arrêter là.

En apprenant à la connaître on obtiendra de plus en plus d’informations. Ainsi uniquement dans cette situation on pourra faire une impression individualisée, basée sur caractéristiques propres à la personne.

Nous allons donc de la simplicité et former une impression avec le moins d’effort possible. Pour faire une impression individualisée demande plus d’effort, de temps.

17
Q

L’impression subjective est elle une réalité objective ? Se trompe t on dans nos jugements ?

A

Brunswick 1956. Avec photos (soldats). Estimer degré de sociabilité et degré d’intelligence.

Est-ce que cela est réellement lié au degré d’intelligence et de sociabilité du soldat ?
Donc mesure objective et subjective.

Une personne sociable est jugée moins compétente.
Mais aussi un trait positif attire d’autres traits positifs. Effet de halo.

Dans étude intelligente jugé aussi sociable. Fort consensus chez participants. Mais aucune équivalence entre jugement et réalité. Pas de lien entre sociabilité et compétence.

18
Q

Pourquoi partage t on les mêmes inférences ? Pourquoi avons nous un fort consensus sur une personne ?

A

Consensus culturel: correspondance entre caractéristiques physiques et qualités sociales, intellectuelles. Film, séries renforcent cette correspondance.

Pseudo science entre attribuant personnalité a caractéristiques physiques.
Phrénologie, morphopsychologie, graphologie

19
Q

Dans quelle mesure l’attractivité génère un ensemble d’effets psychologiques et sociales ?

A

Si attractive => possède aussi caractéristiques positives.

Dans monde travail plus est attractive: plus de chance d’être embauchée, surévaluation du potentiel (si personne réussi c’est dû à elle et pas à la situation), plus de traits socialement désirables, travail estimé de meilleure qualité.

Homme attractif: plus de chance d’être embauché
Femme attractive: plus de chance par rapport à femme non attirante pour emploi typiquement féminin ou pour emploi niveau hiérarchique plus faible.

Heilman 1983: propose hypothèse d’un manque de correspondance (lack of fit). Car beauté accentue attributs liés au sexe et selon le caractère sexuellement typé du métier.