les différences interculturelles Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la culture ?

A

Elle peut être définie comme l’ensemble des comportements, pensées, attitudes et traditions qui sont partagés par un grand groupe de personnes et qui sont transmis d’une génération à l’autre.
Nos comportements sont souvent influencé par notre culture

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2
Q

Quelles sont les trois modèles généraux de la culture en psychologie ?

A

Le modèle relativiste
Le modèle absolutiste
Le modèle universaliste

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3
Q

Le modèle relativiste

A

Tout dépend du contexte culturel
Donc quand j’étudie le comportement de quelqu’un, je peux le comprendre, uniquement si je prends en compte la culture dans lequel se comportement émerge.
Il n’existe pas une psychologie humaine mais des psychologies humaines
Rejet d’une approche comparative parce que rien n’est comparable

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4
Q

Le modèle relativiste

L’approche Emique

A

intérêt uniquement pour les éléments qui ne se retrouvent que dans une culture particulière

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5
Q

Le modèle absolutiste

A

C’est dire que au contraire, les phénomènes psychologiques sont essentiellement les mêmes peu importe la culture

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6
Q

Le modèle absolutiste

L’approche étique

A

intérêt pour éléments communs à toutes les
Que les étapes de développement sont les mêmes chez tous les être humain, que les types de maladies psychique sont les mêmes quelques soit la culture

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7
Q

Le modèle universaliste

A

Les processus psychologiques fondamentaux sont probablement des éléments que tous les êtres humains partagent mais dont les manifestations sont susceptibles d’être influencées par la culture

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8
Q

Le modèle universaliste

Psychologie interculturelle comparative

A

étude des similarités et des différences au niveau du fonctionnement psychologique individuel entre différentes cultures

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9
Q

Qu’est ce que l’individualisme ?

A

L’individualisme peut être défini comme la tendance à donner une priorité plus importante aux buts personnels qu’aux buts collectifs

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10
Q

Que valorise les sociétés collectivistes

A

Les sociétés collectivistes valorisent le temps passé pour le groupe. Tendance à donner plus d’importance aux buts collectifs qu’aux objectifs personnels.

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11
Q

Triandis (2018)

A

Il va remettre en cause l’opposition individualisme / collectivisme en disant qu’il ne faut pas trop simplifier les choses

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12
Q

Que va alors proposer Trandis en 2018 ?

A
  • En fait il peut y avoir différentes façons de faire d’l’individualisme et collectivisme. Dépend de la manière de percevoir la hiérarchie social…
  • Ces deux dimensions sont indépendantes ! Cela va dépendre de la manière de voir la hiérarchie (vision horizontal vs. Vision verticale).
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13
Q

Selon Trandis il y a plusieurs individualisme et plusieurs collectivisme, lesquels ?

A
  • Individualisme horizontal : relations égalitaires entre les individus valorisation de l’autonomie, de l’indépendance mais les individus ne cherchent pas forcément à acquérir un statut supérieur aux autres…
  • Individualisme vertical : relation inégalitaire entre les individus, valorisation de la supériorité, de l’acquisition de pouvoir, de statut, du prestige, de la richesse, etc.
  • Collectivisme horizontal : priorité aux objectifs communs sans qu’il y ait une hiérarchie marquée ou de valorisation de l’autorité ou du chef…
  • Collectivisme horizontal : priorité aux objectifs communs sans qu’il y ait une hiérarchie marquée ou de valorisation de l’autorité ou du chef…
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14
Q

Panda, singe, banane
Dans cette liste, quels éléments font la paire ?

Notre façon de catégoriser les mots vont varier selon si on a une pensée analytique ou holistique.

Quels sont ces deux modes de penser ?

A

Pensée analytique : le singe et le panda parce que les deux sont des animaux (les objets sont perçus indépendamment de leur contexte).
Pensée holistique : le singe et la banane parce qu’ils appartiennent au même environnement et partagent une relation

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15
Q

Nisbett et Masuda (2003)

A

Des américains et des japonaise doivent mémoriser une scène sur une vidéo

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16
Q

Nisbett et Masuda (2003)

fait varier le fond, la couleur de l’eau, des algues…

A
  • Les Américains font plus attention à des figures distinctes, à des objets isolés situés à l’avant-plan (ex : gros poisson)
  • Les Japonais font également attention à l’arrière-plan (ex : couleur de l’eau), le rapport de l’objet et du contexte.
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17
Q

Nisbett et Masuda (2003)

Fait varier le contexte, avec même décor ou un autre.

A
  • Le changement de décor n’influence pas les performances des Américains pour se rappeler les poissons qu’ils avaient vu avant
  • Quand on change le décor, les Japonais deviennent moins bons pour se rappeler des poissons qu’ils avaient vu avant … (ils avaient mémorisé l’objet et le contexte associé)
18
Q

Nisbett et Masuda (2003)

Explication des résultats

A

Les occidentaux auraient une perception « analytique »

Les orientaux auraient une perception « holistique »

19
Q

Ma et Schoeneman (1997) ont demandé à des étudiants américains et à des kenyans de répondre au test du « Qui suis-je ? »

A

Ça a amené les chercheurs à considérer que nos cultures vont déterminer notre mode de vie.

20
Q

Quels sont les deux types de soi selon Markus et Kitayama, 1991

A

Soi indépendant ou interdépendant

21
Q

Soi indépendant ou interdépendant (Markus et Kitayama, 1991)

Dans les cultures individualistes :

A
  • Les personnes ont une perception indépendante d’eux-mêmes : un soi indépendant. Ils se perçoivent comme distints, autonomes et uniques.
  • Les objectifs personnels (i.e. se distinguer, s’exprimer, s’affirmer) priment sur les objectifs collectifs.
22
Q

Soi indépendant ou interdépendant (Markus et Kitayama, 1991)

Dans les cultures collectivistes :

A
  • Un soi interdépendant. Ils se perçoivent davantage comme membres d’un large réseau dans lequel les relations harmonieuses avec autrui sont plus importantes que l’intérêt personnel.
  • Les objectifs collectifs (i.e. faire partie du groupe, s’intégrer et maintenir des relations harmonieuses avec autrui) priment sur les objectifs personnels
23
Q

Kitayama et al. (1990)

Objectif

A

vérifier que le soi indépendant est relié à une conception de soi unique (différent des autres) et que le soi interdépendant est relié à une conception de soi connectée aux autres

24
Q

Kitayama et al. (1990)

Résultats

A

En Inde la majorité des étudiants pensent qu’eux-mêmes ressemble aux autres, plus que les autres qui ressemble à eux. Et américains pensent plutôt l’inverse

25
Q

Comment les gens expliquent-ils les comportements d’autrui ?

A

2 grands types d’attribution : attribution internes (effort, habilité, traits de personnalité) et attributions externes (la situation, la chance, etc.).

26
Q

L’erreur fondamentale d’attribution

A

Les individus ont généralement tendance à surestimer l’importance des causes internes et à sous-estimer l’importance des causes externes dans l’explication des conduites….

27
Q

Jones et Harris (1967)

A

Pas compris

28
Q

Miller (1984)

A

Il propose une interprétation culturelle :
• Notre vision occidentale du monde nous prédispose à penser que les gens, et non les situations, sont la source des évènements.
• Notre culture renforce de différentes façon une idéologie individualiste (voir la norme d’internalité, méritocratie, éthique protestante).

29
Q

Le biais d’autocomplaisance (Bradley, 1978)

A

Les individus tendent à expliquer leurs réussites (renforcement positif) de façon interne et leurs échecs de façon externe (renforcement négatif).

30
Q

Ce biais d’auto-complaisance est-il universel ?

A

Shikanai (1978) a examiné l’attribution causale d’un succès ou d’un échec à une tâche chez des étudiants Japonais
Plusieurs attributions causales possibles : capacité, effort, difficulté de la tâche, chance.
On ne retrouve pas le biais d’auto complaisance au Japon (bradley, 1978) mais un biais inverse (de modestie)

31
Q

Quelles sont les conséquences en termes de motivation ?

Heine et al. (2001)

A

Ils étudient la réaction face à la réussite et face à l’échec avec des canadiens et des japonais
• P’s reçoivent une feedback de succès ou d’échec (VI) après une tache de créativité.
• Puis ils doivent compléter un test d’intelligence émotionnelle (mais en mettant en route le test, l’expérimentateur explique qu’il y a un problème technique et qu’il doit partir….l’expérimentateur propose de refaire un test similaire à celui du début mais qui ne comptera pas de points.)

32
Q

Quelles sont les conséquences en termes de motivation ?
Heine et al. (2001)
Résultats

A
  • Les canadiens abandonnent rapidement cette nouvelle tâche si on leur a dit qu’ils avaient échoué précédemment, mais pas s’ils ont réussi.
  • Glorification de soi : quand on réussi dans un domaine, et donc qu’il est possible de se valoriser, on s’y intéresse…
  • Les Japonais persistent plus longtemps dans la nouvelle tâche lorsqu’on leur a dit qu’ils avaient échoué précédemment plutôt que réussi.
  • Amélioration de soi : les japonais sont motivés à redoubler d’efforts pour y arriver…
33
Q

A quoi se refaire l’estime de soi fait ?

A

L’estime de soi fait référence à des évaluations positives ou négatives que l’on a sur soi-même
Ce besoin d’une estime de soi positive serait essentiel pour tous les individus (lien fort avec l’ES et la santé mentale…)

34
Q

Est-ce que cette tendance à vouloir se percevoir positivement est une caractéristique de la culture américaine ?

A
  • Selon Heine et al. (1999) le besoin de s’évaluer positivement serait culturel (culturellement appris) et non universel !!! (Approche relativiste….).
  • Pour les US, la construction de soi passe par l’affirmation de soi en tant qu’agent autonome…
  • Pour les Japonais, la construction de soi passe plutôt par l’affirmation des relations sociales auxquelles l’individu est associé.
35
Q

Critique de Sedikides et al. (2003).

A
  • Le besoin d’une estime de soi positive serait universel mais il s’exprimerait sous des formes différentes selon la culture !!
  • Dans les cultures individualistes, la dimension pertinente serait la dimension « agentique ». C’est-à-dire une préoccupation pour l’efficacité personnelle et pour la dominance sociale..
  • Dans les cultures collectivistes, la dimension « communale » serait pertinente. C’est-à-dire une préoccupation pour l’intégration, les relations et l’harmonie avec les autres.
36
Q

Similitudes et différences de comportements entre cultures

Yoshida et al. (1982)

A

• Présentation à des enfants Japonais (7-8 ans; 8-9 ans; 10-11 ans) d’une personne qui commente sa performance athlétique.
• La personne est présentée avec un soi modeste à la moitié des enfants (« j’ai eu de la chance… »). Pour l’autre moitié, la personne est présentée avec un soi de type « augmentation de soi » (« je suis très bon, le meilleur… »).
La tâche des enfants consiste à évaluer la personne sur sa personnalité (« est-ce une bonne personne ? ») et sur sa capacité (« est-une personne qui a des capacités?)
On propose à des enfants de 7 à 11 ans de commenter une performance athlétique.
On fait varier la manière dont l’athlète se présente qql qui a eu de la chance ou le meilleur qui est très bon.

37
Q

Similitudes et différences de comportements entre cultures
Yoshida et al. (1982)
Résultats

A

Quand l’athlète se présente comme quelqu’un de modeste, les 7-8 ans, 8-9 ans, et 10-11 ans, vont le considérer comme étant quelque de bien.
Quand l’athlète s’auto-présente comme « le meilleur », les 7-8 ans, font pas trop de différence. Mais ensuite si => plus ils acquièrent le mode de pensée de la culture (de modestie), plus il pense que la personne qui se présente en se valorisante ce n’est pas quelqu’un de bien.
Quand les enfants le pense modeste, les enfants ont tendance à augmenter leur perception des capacités de l’athlète.
Quand les enfants le considère comme quelqu’un qui s’auto-valore, plus ils grandissent plus ils vont avoir tendance à penser qu’il n’a pas les capacités.
• Davantage valoriser quelqu’un ui se présente comme modeste, et davantage dénigré quelqu’un qui se présente comme supérieur aux autres.

38
Q

Différences culturelles et émotions

A

Expression des émotions varient en fonction du type de culture (collectiviste / individualiste)
La culture transmet des normes d’expressivité qui guident la communication des émotions humaines.

39
Q

Différences culturelles et émotions

Expression des émotions varient en fonction du type de culture (collectiviste / individualiste)

A

Par ex, lorsque les buts ou l’intégrité de la personne sont menacés:
• les émotions de dominance (colère, dégout, frustration, mépris) sont considérées comme légitimes dans les cultures à « indépendance du soi ».
• Inversement, dans les cultures à « interdépendance du soi », ces émotions sont perçues comme dangereuses car elles risquent de perturber l’harmonie interpersonnelle. Ces cultures encouragent plutôt des émotions permettant d’entretenir des relations harmonieuses (honte, culpabilité, sympathie).

40
Q

Différences culturelles et émotions

La culture transmet des normes d’expressivité qui guident la communication des émotions humaines.

A
  • Les émotions répondent à des normes sociales culturellement déterminées prescrivant l’attitude qu’une personne doit adopter face à une situation émotionnelle (enterrement, dispute, entrevue professionnelle).
  • Ces normes, acquises très tôt, affectent l’expressivité émotionnelle de différentes façons : l’individu peut intensifier, ou au contraire, atténuer, voir masquer son expression faciale en la remplaçant par un sourire.
41
Q

Elfenbein et Ambady (2003).

A

• Les participants américains d’origine caucasienne reconnaissent mieux et plus rapidement les émotions exprimées par des visages d’origine caucasienne plutôt que d’origine chinoise.
• Inversement, les participants chinois présentaient de meilleures performances dans l’identification des émotions affichées par des visages de leur propre culture plutôt que par des américains d’origine.
La légitimité sociale à exprimer certaines émotions varient selon les pays.

42
Q

Bilan/conclusion

A
  • Nécessaire et capital de prendre en compte l’influence de la culture lorsque l’on veut comprendre le comportement humain.
  • Attention à ne pas « psychologiser » la culture !! Les psychologues ont eu tendance à supposer qu’une culture collectiviste était nécessairement composée d’individus collectivistes…