le bon usage du médicament Flashcards

1
Q

définition simple du bon usage du médicamentà l’utilisation ?

A

l’utilisation :
- du bon médicament
- à la bonne dose
- forme galénique adaptée (goutte déconseillée pour parkinson)
- pendant la durée nécessaire
- pour un patient donné
- qui le tolère correctement

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2
Q

quels sont les acteurs qu’implique un bon usage et la bonne utilisation du médicament ?

A
  • le médecin, qui prescrit, conseille et éduque son patient
  • le pharmacien, qui délivre, conseille et éduque son patient sur la façon de prendre le traitement
  • le patient, qui consomme le médicament
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3
Q

dequoi tenir compte pour l’utilisation correcte du médicament ? comment est dite l’utilisation de médicament ?

A

c’est un “art” difficile car il faut tenir compte des :
- caractéristiques du médicaments cad connaitre la pharmacologie
- caractéristiques du patient
- caractéristiques de la maladie
- connaissances du médecin surtout
- leur caractère dynamique (évolution dans le temps)

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4
Q

à quoi correspond le mésusage ?

A

à toute utilisation du médicament non conforme au résumé des caractéristiques du produit (RCP)

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5
Q

qu’est-il plus simple pour donner une définition d’un médicament ?

A

donner une définition en miroir du bon usage en traitant du mésusage

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6
Q

qu’est-ce qui a changé sur les données des médicaments et depuis quand ?

A

depuis 2017 il y a une base de données publique hébergée par le ministère de la santé sur internet à double entrée. mise en place par toutes les institutions concernées par l’usage des médicaments.
base gratuite, indépendante et accessible par tous

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7
Q

sur quoi peut s’appuyer le médecin pour se guider dans sa pratique ?

A

sur des référentiels qui sont des recommandations pour le bon usage du médicament

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8
Q

quels sont les grands types de référentiels ?

A
  • les officiels, qui émanent des instances de régulation :
    HAS ;
    ANSM
  • non officiels, qui proviennent :
    De sociétés savantes regroupées autour d’une spécialité médicale qui se mettent d’accord sur la prise en charge de certains troubles de cette spécialité ;
    De groupes d’experts, indépendamment des sociétés savantes établissent des recommandations sur la prise de médicaments ;
    D’un seul expert, qui rédige des recommandations pour les maladies rares notamment.
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9
Q

quels sont les objectifs des référentiels ?

A

afin de tenir à jour (notion dynamique) :
- informer ou former :
le médecin ; le patient
- préciser l’usage d’une classe de médicaments, cad poursuivre l’évaluation du rapport B/R dans la pratique courante
- intégrer les données économiques, pour répondre aux contraintes financières

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10
Q

quelles limites présentent les référentiels ?

A
  • leur grande hétérogénéité
  • qualitative
  • quantitative
  • il n’y en a pas pour toutes les maladies, ne sont pas exhaustives
  • objectifs variés
  • l’actualisation nécessaire pour suivre les avancées rapides du domaine de la santé (risque d’une recommandation obsolète)
  • les commanditaires divers, qui sont à la fois des personnes et des entités, d’où une grande hétérogénéité de la qualité des recommandations développées
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11
Q

qu’est-ce que la médecine fondée sur les preuves ?

A

c’est un processus systématique de recherche, d’évaluation et d’utilisation des résultats contemporains de la recherche pour prendre des décisions cliniques (cad utile pour le patient)

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12
Q

quelles sont les expressions synonyme du terme de médecine fondée sur les preuves ?

A
  • médecine factuelle (=basé sur les preuves)
  • evidence based medicine (EBM)
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13
Q

pour quels cas la médecine fondée sur les preuves est utilisée ?

A

pour les cas compliqués, pour lesquels on ne trouve pas de réponse Das les référentiels

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14
Q

à quoi renvoie la médecine fondée sur les preuves pour apporter une solution au patient ?

A

à une démarche en 4 étapes :

1) formuler une question clinique claire du problème posé par un patient

2) rechercher dans la littérature scientifique les articles cliniques appropriés susceptibles de correspondre aux caractéristiques de la maladie de mon patient

3) évaluer de façon critique l’évidence en ce qui concerne la validité et l’utilité de l’article

4) mettre en application les résultats utiles dans la pratique clinique, sur le patient, si les étapes précédentes ont été concluantes

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15
Q

comment est définie la iatrogenèse ?

A

comme l’ensemble des conséquences néfastes sur l’état de santé individuel ou collectif de tout acte ou mesure pratiqué ou prescrit par un professionnel habilité et qui vise à préserver, améliorer ou rétablir la santé

“iatrogénie”

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16
Q

qu’est-ce qu’une partie de la iatrogénie est ?

A

est celle induite par les médicaments c’est la iatrogénie médicamenteuse. toute iatrogénie ne se regroupe pas autour de la iatrogénie médicamenteuse

17
Q

qu’est-ce qui explique que la France soit particulièrement exposé aux conséquences de iatrogénie médicamenteuse ?

A

la iatrogenèse médicamenteuse est proportionnelle à la consommation de médicaments. donc problème d santé public puisque estimé à l’origine :
- de 120.000 hospitalisations/an
- entre 8.000 et 13.000 décès/an (plus que les accidents de la route)
> on est donc très très loin des accidents de la route

18
Q

quels sont les conséquences de la iatrogénie médicamenteuse ?

A
  • inefficacité du traitement
  • effets indésirables graves ou non
  • toxicité liée au surdosage
  • pharmacodépendance (=addiction)
  • mise en jeu du pronostic vital
  • décès…
19
Q

cause direct est indirect des médicaments ?

A

direct = overdose
indirect = fracture car prise de somnifère puis chute

20
Q

âge est effet indésirable ?

A

études du département de pharmacologie de bordeaux ont montré que plus l’âge est avancé, plus on a de risques de contracter un effet indésirable

si on ajuste courbe en fonction nombre médicaments, on voit que c’est le nombre de médicaments qui en est la cause et non l’âge

personnes âgés n’ont pas plus de risque de développer un effet indésirable que les personnes jeunes

21
Q

qu’es-ce qu’est donc la iatrogénie médicamenteuse ?

A

l’ensemble des conséquences néfastes pour la santé des médicaments prescrits/ ou utilisés, incluant l’automédication

22
Q

de quoi la iatrogénie médicamenteuse peut être la conséquence ?

A

d’un mauvais usage des médicaments :
- lié au(x) professionnel(s) de santé : médecin, pharmacien, infirmier
- lié au patient ou son environnement : conjoint, parents

23
Q

quels éléments peut concerner le mauvais usage mettant en cause le médecin ?

A
  • mauvaise indication, d’un mauvais diagnostic (35% patients commence traitement lévothyrox sans dosage TSH alors qu’il est obligatoire pour diagnostiquer hypothyroïdie)
  • non-respect d’une contre indication
  • non-respect du terrain (prescription non adaptée au patient : cefepime (antibiotique) risque de troubles de la vigilance et de la conscience pouvant aller jusqu’au coma si on n’adapte pas les doses en fonction de l’élimination rénale du patient)
  • erreurs posologie mal écrits (excessive donc toxique, insuffisante donc inefficace : usage répété/prolongé kétamine peut provoquer des complications biliaires et hépatiques graves
  • association dangereuse (interaction)
24
Q

qu’est-ce que le mauvais usage du pharmacien ?

A

erreur de délivrance, qui peut envoyer à :
* mauvais médicament donné
- homonyme, confusion de nom (d’où l’importance de la DCI, confusion entre lamictal et lamisil
- problème de mode de rangement dans l’officine
- mauvaise lecture de l’ordonnance sans confirmation auprès du médecin
* confusion de dosage adulte/enfant

25
Q

mauvais usage de l’infirmer ?

A

peut se rapporter à plusieurs erreurs de l’exercice hospitalier ou libéral :
- erreur administration (mauvais médocs)
- erreur voie d’administration (injectable au lieu orale)
- erreur de technique de préparation (dilution donc erreur dans les doses)
- erreur de patient (=identitovigilance : patient change lit, chambre)

26
Q

mauvais usage provenant du patient ou de son entourage ?

A
  • mauvaise observance du traitement (en terme de dose, durée ou façon d’être pris…)
  • mauvaise utilisation du traitement (mauvaise voie d’administration)
  • recours à l’automédication improvisée, sans avis médical ou pharmacien
  • recours automédication improvisée par le recours à des médicaments recommandés par le seul avis de l’entourage
27
Q

exemple de mauvais usage chez enfant ?

A
  • problème des pipettes : les parents ne doivent pas les mélanger
  • disettes spécifiques à une voie d’administration (auriculaire, oculaire)
28
Q

comment peut aussi survenir l’iatrogénie médicamenteuse ?

A

malgré le respect du on usage du médicament, avec notamment la survenue d’effets indésirables, ou réactions de type B

29
Q

comment les effets indésirables sont quelques fois évitables ?

A

quand ils sont en relation avec une erreur, mais :
ces derniers sont imprévisibles, car émanent de divers mécanismes (particularités spécifiques du patient : réaction allergique, prédisposition enzymatique retentissant sur le métabolisme du médicament)

30
Q

à quoi renvoie donc la iatrogenèse médicamenteuse ?

A

° iatrogénie médicamenteuse inévitable
- lié événements imprévisibles
° iatrogenèse médicamenteuse évitable
- liée éléments prévisibles, dus à des négligences , des imprudences, des erreurs des acteurs impliqués (professionnels de santé et patients)