Le modèle de Van Dijk et Kintsch Flashcards

1
Q

Le modèle de Van Dijk et Kintsch était innovateur, car il a introduit une nouvelle façon de concevoir la compréhension en lecture. Qu’est-ce qui a changé grâce à leur modèle?

A. La compréhension n’est plus une activité simple, qui se fait d’un seul bloc. Cette activité procède par étapes.
B. La compréhension n’est plus abordée comme étant la mise en mémoire d’un texte. C’est la construction d’une représentation mentale.
C. La compréhension n’est plus une activité mécanique, c’est une activité cognitive.

A

La compréhension n’est plus abordée comme étant la mise en mémoire d’un texte. C’est la construction d’une représentation mentale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Le modèle étudié décrit le processus de compréhension comme l’élaboration de 3 niveaux de représentation. Dans l’ordre, quels sont-ils?

A. 1) Microstructure, 2) Macrostructure, 3) Modèle de situation
B. 1) Surface, 2) Sémantique, 3) Modèle de situation
C. 1) Surface, 2) Structures, 3) Modèle de situation

A

1) Surface, 2) Sémantique, 3) Modèle de situation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Le premier niveau de représentation réfère à la surface du texte. Il comprend les mots du texte et la syntaxe utilisée. Concrètement, qu’est-ce que ça veut dire?

A. Le lecteur s’attarde aux couleurs, à la qualité du papier, au format du document écrit.
B. Le lecteur reconnait le sens des mots, de même que ce que veut dire chacune des phrases si elles sont prises séparément.
C. Le lecteur reconnait les mots et leur forme, les règles d’agencement des mots, de même que la ponctuation, le découpage en paragraphes, par exemple.

A

Le lecteur reconnait les mots et leur forme, les règles d’agencement des mots, de même que la ponctuation, le découpage en paragraphes, par exemple.

À ce niveau, le lecteur traite le lexique (les mots) et leur organisation en phrase (la syntaxe) de même que les éléments paralinguistiques (la ponctuation, par exemple).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Vrai ou faux ?

“Niveau sémantique” et “base de texte” sont utilisés de façon interchangeable pour désigner le 2e niveau de représentation.

A

Vrai

Ces 2 expressions sont interchangeables.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qui suis-je?
Je suis la combinaison d’un prédicat, d’arguments et d’autres éléments qui viennent les préciser (modificateurs, temps, lieu).

A. La phrase.
B. La proposition.
C. La base de texte.

A

La proposition

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quand le lecteur lit un texte, il réalise une analyse sémantique du texte et de sa structure. C’est le 2e niveau de représentation. Cette structure est décomposée en 2 niveaux. Quels sont-ils?

A. Hiérarchie et phrases.
B. Microstructure et macrostructure.
C. Surface et sens

A

Microstructure et macrostructure.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qui suis-je?
Je corresponds à la structure locale du texte et je me compose de propositions (c.-à-d. d’un prédicat et d’arguments).

A. Macrostructure
B. Structure sémantique
C. Microstructure

A

Microstructure

Elle est obtenue grâce au traitement individuel de chaque phrase du texte. Les propositions qui en découlent sont ensuite intégrées à la mémoire à long terme pour usage ultérieur.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Complétez la définition suivante en choisissant les mots qui remplacent correctement les […]:

“La macrostructure correspond à une série de [..1..] hiérarchiquement organisées qui représente la structure [..2..] du texte”.

A. 1) propositions 2) globale
B. 1) microstructures 2) de la base
C. 1) phrases 2) locale

A

1) propositions 2) globale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Pour quelle raison un texte dont la titraille est déficiente (c.-à-d. dont les titres, sous-titres ou intertitres sont absents ou mal conçus) est plus difficile à comprendre?

A. Parce que ces éléments sont des indices textuels de la macrostructure. Le lecteur a donc plus de difficulté à la repérer.
B. Parce que ces éléments sont des indices textuels du modèle de situation. Le lecteur a donc plus de difficulté à construire une image de ce qu’il est en train de lire.
C. Parce que ces éléments sont des indices textuels de la surface du texte. Le lecteur a donc plus de difficulté à reconnaître les mots du texte.

A

Parce que ces éléments sont des indices textuels de la macrostructure. Le lecteur a donc plus de difficulté à la repérer.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Vrai ou faux?
Quand la macrostructure n’est pas explicite dans un texte, elle peut être dérivée en suivant certaines règles.

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Les règles encadrant l’extraction d’une macrostructure qui n’est pas explicite ne sont pas discutées dans le texte. Cependant, on sait que ces règles doivent satisfaire 2 principes: 1) la pertinence relative de la proposition et 2) son implication. Qu’est-ce que ça veut dire?

A. Une proposition est pertinente si elle peut être reliée à celles qu’il vient de lire (c’est relatif à son environnement dans le texte); elle est nécessaire à la signification du texte (elle est impliquée dans la construction du sens).
B. Une proposition est pertinente si elle peut être reliée à celles qu’il vient de lire (c’est relatif à son environnement dans le texte); elle insiste ou rappelle des éléments déjà évoqués (son implication est récursive).
C. Une proposition peut être pertinente pour un lecteur mais pas un autre (elle est relative); elle est nécessaire à la signification du texte (elle est impliquée dans la construction du sens).

A

Une proposition est pertinente si elle peut être reliée à celles qu’il vient de lire (c’est relatif à son environnement dans le texte); elle est nécessaire à la signification du texte (elle est impliquée dans la construction du sens).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Vrai ou faux?
Selon les auteurs, “la macrostructure joue un rôle majeur dans la mémorisation et la compréhension d’un texte, particulièrement lorsque les textes sont longs.”

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Comment s’appelle le 3e niveau de représentation du modèle de Van Dijk et Kintsch ?

A. Surface
B. Modèle de situation
C. Sémantique

A

Modèle de situation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

En gros, en quoi consiste la construction du modèle de situation?

A. C’est la base du texte telle que s’en souvient le lecteur.
B. C’est la base du texte que le lecteur bonifie grâce à ses propres connaissances et expériences.
C. C’est la base du texte à laquelle le lecteur ajoute sa vision d’une situation idéale (modèle).

A

C’est la base du texte que le lecteur bonifie grâce à ses propres connaissances et expériences.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Combien de propositions ces phrases contiennent-elles?

Le chaton escalada la clôture verte.

A

1

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Combien de propositions ces phrases contiennent-elles?

Le camion que Suzanne conduisait s’écrasa.

A

2

17
Q

Dans l’exemple de l’étude de Forster présenté à la page 71, on explique que 2 phrases qui contiennent le même nombre de mots peuvent ne pas demander le même effort de traitement. Pourquoi?

A. Parce que certaines phrases sont pertinentes et d’autres pas.
B. Parce que certains mots sont connus du lecteur alors que d’autres ne le sont pas.
C. Parce que l’unité de traitement du texte est la proposition, non la phrase. Une phrase qui contient plus de propositions sera plus difficile à traiter.

A

Parce que l’unité de traitement du texte est la proposition, non la phrase. Une phrase qui contient plus de propositions sera plus difficile à traiter.

18
Q

Dans l’expérience de Guindon et Kintsch (p. 73), le fait que les participants réagissent plus rapidement aux paires de mots extraits de la 1re phrase d’un paragraphe démontrerait quoi?

A. Ça démontre que, même sans le lui demander explicitement, le lecteur focalise automatiquement son attention sur la 1re phrase des paragraphes, ce qui sert à construire la macrostructure.
B. Ça démontre que la macrostructure est plus importante pour la compréhension que la microstructure.
C. Ça démontre la plausibilité de l’effet de récence.

A

Ça démontre que, même sans le lui demander explicitement, le lecteur focalise automatiquement son attention sur la 1re phrase des paragraphes, ce qui sert à construire la macrostructure.

19
Q

Dans l’expérience réalisée par Lorch, Lorch et Mathews (p.73-74), on constate que le lecteur accorde plus de temps aux phrases tirées d’un texte hiérarchiquement organisé, et encore plus si on donne la consigne au lecteur de résumer le texte. Quelle conclusion peut-on tirer de cette expérience?

A. Que les différences de temps sont trop faibles (moins d’une demi-seconde) pour être concluantes.
B. Qu’un texte hiérarchiquement organisé est moins efficace à lire parce que c’est plus long.
C. Qu’on peut renforcer la construction de la macrostructure en donnant au lecteur une tâche à réaliser, comme résumer, comparer ou critiquer un texte.

A

Qu’on peut renforcer la construction de la macrostructure en donnant au lecteur une tâche à réaliser, comme résumer, comparer ou critiquer un texte.

20
Q

Vrai ou faux?
La base de texte et le modèle de situation se construisent indépendamment.

A

Vrai

C’est la conclusion à laquelle arrivent Perrig et Kintsch dans leur expérience où les participants doivent répondre à des questions après avoir lu les descriptions d’une ville (pages 74-75).

21
Q

Quelles sont les propriétés structurales du modèle de situation?

A. Il sert de base aux inférences.
B. Il est flexible.
C. C’est une reconstruction.
D. Il sert de base pour évaluer la cohérence.
E. Il est fragmentaire.

A

C’est une reconstruction.
Il est fragmentaire.

22
Q

Quelles sont les propriétés fonctionnelles du modèle de situation?

A. Il sert de base aux inférences.
B. Il est flexible.
C. C’est une reconstruction.
D. Il sert de base pour évaluer la cohérence.
E. Il est fragmentaire.

A

Il sert de base aux inférences.
Il est flexible.
Il sert de base pour évaluer la cohérence.

23
Q

Vrai ou faux?
Les connaissances du lecteur et ses objectifs de lecture jouent un rôle prépondérant dans la compréhension du texte.

A

Vrai