Le rachis Flashcards

1
Q

Connaître l’anatomie du rachis

A

La colonne vertébrale est notre squelette axial et se situe entre C1 (première vertèbre cervicale) et le coccyx. Nous allons nous attarder surtout aux segments mobiles, c’est-à-dire aux segments cervical, dorsal, ou thoracique et au segment lombaire.

La colonne vertébrale est constituée de 32 ou 34vertèbres ou structures équivalentes selon votre coccy. Elle comprend 7 vertèbres cervicales, 12 vertèbres dorsales ou thoraciques et 5 vertèbres lombaires.

Les segments cervical, dorsal ou thoracique et lombaire sont les trois segments non fusionnés de notre colonne vertébrale. S’y ajoute 5 vertèbres sacrées fusionnées formant le sacrum et le coccyx (vestige) composé de 3 à 5 osselets irréguliers selon l’individu

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2
Q

Quels sont les 3 principaux rôles de la colonne vertébrale?

A

Support

Support de la tête, du tronc et des quatre membres par l’intermédiaire des ceintures scapulaire et pelvienne.

Protection

De la moelle épinière (SNC) et de la queue de cheval (SNP).

Rigidité et flexibilité

Il y a peu de mouvement entre deux vertèbres adjacentes mais l’ensemble de ces mouvements «segmentaires» permet une amplitude considérable (flexion antérieure, extension, circumduction, flexions latérales et rotations droite / gauche).

Les segments cervical et lombaire correspondent aux deux segments les plus mobiles. Le segment dorsal ou thoracique est moins mobile, entre autre, en raison de la présence de la cage thoracique.

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3
Q

Quelles sont les 4 courbures physiologiques du rachis dans le plan sagital?

A
  • La lordose cervicale
  • La cyphose dorsale ou thoracique
  • La lordose lombaire
  • La cyphose sacrée (sacrum et coccyx)

* Ces courbures se développent au cours de la vie intra-utérine et au cours de l’acquisition du contrôle de la tête, de la position assise, de la station debout et de la marche. Ces 4 courbures sont compensatrices et répartissent le poids du corps le long d’une verticale qui croise les jonctions (ou charnières) cervicothoracique, thoracolombaire et lombosacrée.

Au niveau thoracique, la cyphose résulte d’une disparité entre les hauteurs antérieure et postérieure des corps vertébraux. Au niveau lombaire, la lordose est due à la différence de hauteur antérieure et postérieure du disque intervertébral. *

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4
Q

Nommer 2 anomalies des courbures physiologiques dans le plan sagittal

A
  • Cyphose accentuée
  • Perte ou hyperlordose
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5
Q

Nomme une anomalie des courbures physiologiques dans le plan frontal

A

Déviation scoliotique (attitude scoliotique ou scoliose).

* Il serait plus juste de parler de rotoscoliose, car la «vraie» scoliose comporte une rotation des vertèbres impliquées dans la déviation. *

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6
Q

Décrire la vertèbre typique

A

La vertèbre typique comprend deux parties: le corps vertébral et l’arc postérieur. L’arc postérieur a une structure plus complexe que le corps vertébral. Il forme le canal spinal ou canal rachidien. Il comprend les pédicules, les lames, les apophyses épineuses, les apophyses transverses et les facettes articulaires supérieure et inférieure.

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7
Q

Décrire le cancal spinal

A

Le canal spinal ou canal rachidien contient et protège la moelle épinière (SNC) et la queue de cheval (SNP).

Dès le début du troisième mois de vie intra-utérine, la colonne vertébrale croît plus vite que la moelle et celle-ci voit son extrémité caudale remonter graduellement dans le canal spinal. Les derniers segments de la colonne ne contiennent donc que des racines nerveuses (queue de cheval; SNP).

Chez l’adulte, le sac dural atteint le 2e niveau SACRÉ, mais la moelle s’arrête à la 2e vertèbre lombaire ou plus haut chez la plupart des gens (94%). Chez certaines personnes, la moelle se termine à des niveaux plus bas; on parle de moelle basse et ceci est à considérer entre autre lors de certaines techniques en anesthésie.

Comme la moelle se termine habituellement vis-à-vis L2, une lésion neurologique suite à une fracture, luxation, tumeur ou toute autre lésion médullaire au-dessus de L2 versus en –dessous de L2 n’aura pas du tout les mêmes conséquenses ni les mêmes séquelles potentielles ni le même prognostic.

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8
Q

Nommer 1 anomalie du canal spinal

A

Lorsque la dimension du canal est inférieure à la normale, on parle de sténose du canal spinal. La sténose peut être congénitale ou acquise.

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9
Q

Décrire le trou intervertébral ou foramen

A

Le trou intervertébral ou foramen (ne pas confondre avec le foramen transverse, exclusif aux vertèbres cervicales) est délimité par les pédicules, la capsule et les facettes articulaires et le ligamentum flavum (ligament jaune) d’une part et par le disque intervertébral et le ligament longitudinal postérieur d’autre part.

Le trou intervertébral ou foramen livre le passage, de chaque côté et à chaque niveau, au nerf rachidien, aux vaisseaux et aux branches nerveuses destinés aux structures adjacentes.

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10
Q

Décrire les facettes articulaires

A

Les facettes articulaires s’orientent selon divers plans d’une région à l’autre de la colonne vertébrale selon leurs axes de mouvement.

Ces structures sont impliquées dans la stabilité intrinsèque de la colonne vertébrale.

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11
Q

Quelles sont les vertèbres les plus vulnérables aux pathologies mécaniques?

A

Les zones de transitions entre les segments des vertèbres

  • Occipito-cervicale
  • Cervico-dorsale (thoracique)
  • Dorso(thoraco)-lombaire
  • Lombo-sacrée

Les vertèbres présentent des différences entre chacun des segments (vertèbre cervicale ≠ vertèbre dorsale ou thoracique ≠ vertèbre lombaire) mais aussi par rapport à leurs semblables au sein d’un même segment tout simplement pour s’adapter à la morphologie des vertèbres des segments sus et sous-jacents au niveau des charnières.

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12
Q

Décrire le rachis cervical

A

Le rachis cervical comprend 7 vertèbres. Ces vertèbres sont de dimension réduite car elles supportent un faible poids corporel contrairement aux vertèbres dorsales et surtout contrairement aux vertèbres lombaires.

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13
Q

Décrire la vertèbre C1

A

C1 (Atlas) supporte le crâne

Cette vertèbre s’articule avec le crâne (condyles occipitaux) et permet des mouvements de flexion et d’extension (mouvement oui)

C1 n’a pas de corps vertébral. Cette vertèbre est formée de deux arcs (antérieur & postérieur) et de deux masses latérales. Elle pivote autour de l’odontoïde (structure importante de l’axis) entraînant un mouvement de rotation (mouvement non)

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14
Q

Décrire la vertèbre C2

A

L’odontoïde est une structure importante de C2. La majeure partie de celle-ci serait en quelque sorte le corps vertébral de C1 (embryologie).

Une fracture, luxation ou instabilité au niveau de C1-C2 suite à un traumatisme doit être recherchée avant toute manipulation ou mobilisation de la tête. Car à ce niveau, une atteinte médullaire peut être lourde de conséquences allant jusqu’à la tétraplégie ou même le décès.

* Par ailleurs, il existe une autre particularité concernant C1 et C2; il n’y a pas de disque intervertébral entre ces deux vertèbres. *

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15
Q

Décrire les vertèbres C3 à C7

A

Elles n’ont pas de surnom.

Le corps vertébral est presque rectangulaire et sa face supérieure est concave transversalement et surmontée latéralement d’un bec osseux appelé uncus (crochet).

D’une vertèbre cervicale à l’autre se forme, de chaque côté, une série d’articulations synoviales appelées articulations uncovertébrales ou articulations de Luschka dont la présence, près du trou intervertébral ou foramen complique les rapports anatomiques avec les éléments nerveux qui franchissent cet orifice.

Bien que l’uncus soit une structure exclusive au rachis cervical, le foramen ou trou intervertébral est commun au rachis cervical et aux autres segments du rachis.

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16
Q

Quelles sont les particularités de la vertèbre C7?

A

Les apophyses épineuses cervicales sont bifides (fendues en 2 parties) sauf au niveau de C7. Il s’agit d’une variante de la normale et non d’une fracture.

Les apophyses transverses ou structures équivalentes au niveau de C1 et de C2 sont percées d’un trou transversaire ou foramten transvère, passage de l’artère vertébrale sauf au niveau du trou transversaire de C7.

La septième vertèbre cervicale est plus facilement palpable en raison de son apophyse épineuse proéminente.

Chez < 2% de la population, il est possible de retrouver au niveau de C7, une ou deux côte(s) surnuméraire(s), droite et/ou gauche. Sur le plan clinique, une côte surnuméraire peut être une des étiologies du syndrome du défilé thoracique. (Voir lexique pour la définition du défilé thoracique)

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17
Q

Décrire le rachis dorsal ou thorasique

A

Le rachis dorsal comprend 12 vertèbres. Il est le segment le moins mobile des segments non fusionnés de la colonne vertébrale en raison, entre autre, de la présence de la cage thoracique.

La vertèbre dorsale ou thoracique est habituellement utilisée pour décrire la vertèbre « typique ».

Les apophyses épineuses au niveau du segment dorsal sont plus longues que les apophyses épineuses cervicales. Elles sont aussi fortement obliques vers le bas, si bien que leur extrémité, palpable en surface, se superpose aux niveaux sous-jacents (à considérer lors de l’examen palpatoire du rachis dorsal).

Au niveau du segment dorsal (thoracique) comme à tous les segments non fusionnés, on retrouve des articulations facettaires. Mais on retrouve également d’autres typesd’articulations exclusives au rachis dorsal (thoracique). Ce sont les articulations costo-vertébrale (entre la côte & le corps vertébral) et costo-transverse (entre la côte & l’apophyse transverse). Ces articulations peuvent, elles aussi, être des sites de douleurs potentielles.

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18
Q

Décrire le rachis lombaire

A

Le rachis lombaire comprend 5 vertèbres. Le corps vertébral lombaire est de plus grande dimension ayant un plus grand poids à supporter.

La pars interarticularis ou isthme est cette partie du pédicule et de la lame vertébrale, située entre l’apophyse articulaire supérieure et l’apophyse transverse d’une part, et l’apophyse articulaire inférieure et l’apophyse épineuse d’autre part. C’est le siège de la spondylolyse et du spondylolisthésis isthmique. C’est au niveau lombaire que ce site anatomique a le plus d’importance sur le plan clinique.

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19
Q

Quelles sont les articulations au niveau du squelette axial?

A

À l’exception de l’atlas (C1) et de l’axis (C2) qui sont particulières, les vertèbres s’articulent entre elles par leurs corps vertébraux par l’intermédiaire du disque intervertébral (articulation discovertébrale) et leurs facettes articulaires au nombre de deux (droite & gauche).

Les facettes articulaires sont parfois appelées articulations facettaires postérieures ou articulations interapophysaires ou zygapophysaires.

Autres articulations

  • Cranio-cervicale (occiput & C1)
  • Uncovertébrales (exclusives au rachis cervical)
  • Costo-vertébrales et costo-transverses (exclusives au rachis dorsal)
  • Sacro-iliaques (sacrum & os du bassin)
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20
Q

Nommer 3 structures permettant de maintenir les vertèbres ensemble?

A
  • Ligaments
  • Disques intervertébraux
  • Musculature
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21
Q

Quel est le rôle des ligaments?

A

Les ligaments sont des structures impliquées dans la stabilité extrinsèque de la colonne.

Ce sont des stabilisateurs dits « statiques ».

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22
Q

Nommer 8 ligaments du rachis

A
  • Ligament nuchal (ligamentum nuchae)
  • Ligament transverse et ligament alar
  • Ligament longitudinal antérieur
  • Ligament longitudinal postérieur
  • Ligament jaune (ligamentum flavum)
  • Ligaments interépineux, sus-épineux
  • Ligaments intertransversaires
  • Ligament ilio-lombaire
23
Q

Qu’est-ce que le disque intervertébral?

A

Il s’agit d’un complexe fibrocartilagineux formant l’articulation entre deux corps vertébraux (articulation disco-vertébrale). Il est relié aux corps vertébraux adjacents par les plateaux vertébraux et les fibres de Sharpey.

Il augmente la mobilité de la colonne. Il agit comme amortisseur permettant d’absorber plusieurs des chocs mécaniques subis par la colonne vertébrale et comme «répartiteur» de pression.

La hauteur des disques varie le long de la colonne vertébrale et atteint ses plus grandes dimensions entre les vertèbres lombaires et on sait pourquoi !

24
Q

Quelles sont les 2 composantes des disques intervertébraux?

A
  • Le nucleus pulposus «contenu»
  • L’annulus fibrosus «contenant»
25
Q

Décrire le nucleus pulposus

A

Le nucleus pulposus est une substance gélatineuse (fibres de collagène, protéoglycanes, hyaluronidases et molécules protéiniques).

Son rôle est de résister et de redistribuer les forces compressives au niveau de la colonne. Le contenu hydrique du nucleus pulposus diminue avec l’âge.

La déshydratation du disque intervertébral est un des premiers signes de dégénérescence de notre colonne vertébrale et cela apparaît bien avant 55 ans

26
Q

Décrire l’annulus fibrosus

A

L’annulus fibrosus est une structure lamellaire complexe et élastique, très résistante. Il est formé de lamelles fibreuses concentriques.

Dans chacune des lamelles, les fibres s’étendent entre deux corps vertébraux voisins suivant une direction oblique qui est la même pour toutes les fibres de la même lamelle fibreuse.

Les fibres des lamelles voisines ont une obliquité inverse. Les fibres du disque intervertébral sont obliques parce qu’elles doivent s’orienter dans le sens des tractions auxquelles elles sont soumises.

L’obliquité des fibres des disques intervertébraux n’est pas la même à tous les niveaux de notre colonne vertébrale en raison des divers stress subis par les différents segments du rachis.

27
Q

Décrire la vascularisation du disque intervertébral

A

Le disque est peu vascularisé. La vascularisation du disque se limite à une faible portion au pourtour de l’anneau fibreux et au point de contact avec la moelle osseuse des corps vertébraux sus et sous-jacents.

Le mécanisme de nutrition est principalement un mécanisme de diffusion. Le disque se nourrit par échanges métaboliques avec les structures avoisinantes, et ces échanges sont favorisés par les mouvements du rachis.

28
Q

Décrire l’innervation du disque intervertébral

A

L’innervation du disque intervertébral normal est plutôt discrète et se limite au pourtour de l’annulus.

29
Q

Quel est le rôle des muscles du rachis?

A

Les muscles sont impliqués dans la stabilité extrinsèques de la colonne vertébrale. Ils sont des stabilisateurs dits «dynamiques». Ils sont le moteur de nos mouvements.

Au cours de la phylogénèse et de l’ontogénèse, les fibres musculaires les plus superficielles du dos se sont réunies en longs faisceaux et les fibres les plus profondes forment les muscles les plus courts.

30
Q

Quels sont les muscle cranio-cervicaux?

A

Groupe des fléchisseurs (flexions antérieure et latérales)

Sternocléïdomastoïdien

Muscle superficiel du cou innervé par le NC XI et des branches de C3 et de C4. Le SCM a un mouvement combiné de flexion antérieure, inclinaison ipsilatérale et rotation controlatérale. La contracture ou spasme de ce muscle est responsable du vice de posture lors du torticolis congénital. Il faut préciser cependant que lorsque la tête est déjà en extension, la contraction simultanée des SCM droit et gauche accentue le mouvement d’extension.

Trapèze

Muscle superficiel du cou innervé par le NC XI et des branches de C3 et de C4. Le trapèze permet une inclinaison ipsilatérale (flexion latérale) de la tête et du cou, de même que la rotation controlatérale. La contraction bilatérale entraîne l’extension de la tête et du cou.

Scalènes

Muscles profonds du cou. Les scalènes (antérieur, moyen & postérieur) sont tendus de la colonne cervicale jusqu’aux deux premières côtes. Ils sont de puissants fléchisseurs latéraux de la colonne cervicale et permettent également une légère rotation controlatérale. En contraction bilatérale, les scalènes sont aussi d’excellents fixateurs de la colonne cervicale. Ils sont innervés par des branches des nerfs rachidiens cervicaux (C5 à C8). Les scalènes sont aussi des muscles respiratoires (inspiration).

Sur le plan clinique, les scalènes antérieur et moyen peuvent être un des sites de compression dans le syndrome du défilé thoracique.

Longissimus capitis et cervicis

Muscles profonds du cou pouvant mobiliser la tête sur la colonne

Groupe des extenseurs ( relient la tête, la colonne, les côtes et les omoplates. Ils sont innervés par des branches des nerfs rachidiens cervicaux et dorsaux.) :

Trapèze (Contraction bilatérale)

Splénius de la tête et du cou (Splénius capitis & cervicis)

Les splénius rejoignent le ligament nuchal et les apophyses des dernières vertèbres cervicales et des premières vertèbres thoraciques (C4 à D5).

Semi-épineux de la tête et du cou (Semispinalis capitis & cervicis)

Les semi-épineux (semispinalis) sont sous-jacents aux précédents et s’attachent aux apophyses des vertèbres cervicales et dorsales également.

Droits postérieurs, obliques, intertransversaires et interépineux

Muscles plus profonds. Les intertransversaires et interépineux sont essentiellement des stabilisateurs du segment mobile intervertébral.

31
Q

Quels sont les muscles dorsolombaires?

A

Groupes des fléchisseurs :

Abdominaux

  • Grand droit (Rectus abdominis)
  • Oblique externe (Grand oblique)
  • Oblique interne (Petit oblique)
  • Transverse (Transversus abdominis)

Psoas (hanche fixée)

Carré des lombes (Quadratum lomborum)

Stabilisateur du bassin et fléchisseur LATÉRAL. Sa contraction bilatérale entraîne plutôt un mouvement d’extension)

Groupe des extenseurs :

Transversaire épineux ou multifidus

Erector spinae

32
Q

Quelles sont les 7 structures nerveuses de la colonne vertébrale?

A
  • Moelle
  • Racines nerveuses
  • Nerfs rachidiens
  • Branches ventrales dorsales ou antérieures postérieures
  • Ganglion rachidien
  • Conus médullaire
  • Queue de cheval
33
Q

Décrire la vascularisation de la moelle épinière

A

Bien que le disque intervertébral peut vivre avec une vascularisation plutôt discrète. Il n’en va pas de même pour ce qui est de la moelle épinière et de la queue de cheval. La moindre perturbation du système vasculaire et ce, même de courte durée peut avoir de lourdes conséquences parfois permanentes.

Les artères de la moelle proviennent du réseau artériel périmédullaire, contenu dans la pie-mère (méninge). Ce réseau est formé par les artère spinale antérieure (1) et spinales postérieures (2) et par des rameaux spinaux latéraux.

34
Q

Quelle est la physiologie biomécanique du rachis?

A

La mobilité du rachis est déterminée principalement par l’orientation des facettes

  • C’est la colonne cervicale qui est le segment le plus mobile. Le rachis cervical bouge dans toutes les directions.
  • La configuration des facettes articulaires dorsales permet plus de flexion que d’extension. Elle permet surtout la rotation et la latéroflexion, qui sont cependant limitées par la cage thoracique.
  • Au niveau lombaire, il existe surtout un mouvement de flexion et d’extension, et très peu de rotation et de latéroflexion.

Les facettes « supportent » une plus grande charge (subissent plus de stress mécanique) en station debout qu’en position assise. En position assise, les facettes sont « en pause-café » supportant aucune charge significative. Et à l’inverse, la pression intradiscale est plus élevée lorsqu’on est assis que lorsqu’on est debout

Ce qui nous amène à dire que les douleurs lombaires à prédominance discogénique seront habituellement pires en position assise tandis que les lombalgies à prédominance facettaire seront habituellement pires en position debout.

La contrainte discale est augmentée en flexion antérieure du tronc et la contrainte a|n des facettes est augmentée, quant à elle, lors de l’extension du tronc.

↑ FLEXION = ↑ PRESSION INTRADISCALE & ↓ STRESS FACETTES

↑ EXTENSION = ↓PRESSION INTRADISCALE & ↑ STRESS FACETTES

Ces derniers points sont à considérer lorsque vous signez un retour au travail pour votre patient lombalgique (restrictions & limitations fonctionnelles temporaires ou permanentes). Donc, le diagnostic, la tolérance dans différentes positions, l’état fonctionnel … peuvent guider et orienter les conditions du retour au travail de votre patient(e) en fonction des tâches qu’il ou elle doit accomplir.

35
Q

Quels sont les 11 éléments du questionnaire d’un patient avec douleur au rachis?

A

1) Identification

  • Âge
  • Type de travail (Les conditions du retour aux activités professionnelles ne seront sûrement pas les mêmes pour le travailleur de la construction, le commis de bureau ou le fantassin)

2) HMA

3) Douleur

4) Autres questions particulières aux pathologies du rachis

  • Manoeuvre de Valsalva
  • Troubles sphinctériens (rétention, incontinence parfois par «overflow»)
  • Lombalgie pire en position assise & en flexion du tronc (habituellement = lombalgie à prédominance discogénique)
  • Lombalgie pire en station debout statique & en extension du tronc, habituellement = lombalgie à prédominance facettaire)
  • Évaluer (quantifier) la tolérance à la marche
  • Recherche du signe du chariot (sténose spinale)
  • Troubles de la démarche

5) Revue des systèmes

6) Traitements reçus

  • Dosage Rx
  • Efficacité
  • Tolérance

7) Médication et traitements actuels

8) Investigations faites jusqu’à maintenant

Lorsque cela est possible, visualiser l’imagerie médicale faite

9) Antécédants personnels

  • Médicaux
  • Chirurgicaux
  • Traumatiques
  • Psychiatriques
  • Allergies

10) Habitudes

  • Tabagisme
  • Alcool
  • Drogues
  • Activités récréatives (patient sportif vs sédentaire)

11) Antécédents familiaux

  • Rhumato
  • Cardio
  • Néo
36
Q

Comment questionne-t-on la douleur au rachis?

A

Il est très important de bien cerner le problème au questionnaire. Malheureusement, les patients ne sont pas tous de bons «historiens». Et ne croyez surtout pas que l’étiologie et l’origine de la douleur viennent avec le rapport de la résonance magnétique !!

Un trauma d’apparence mineure peut être très significatif chez une patiente ostéoporotique. Une douleur présente depuis 3 à 6 jours et une douleur persistante depuis 3 à 6 mois ne se traiteront pas tout à fait de la même façon.

Questionnaire

  • Mode et date d’apparition des symptômes, mécanisme du traumatisme
  • Type de douleur, localisation et irradiation, durée, intensité (subjectif)
  • Douleur constante vs intermittente-récidivante (fréquence)
  • Horaire de la douleur; douleur pire la nuit (penser néoplasie)
  • Douleurs au repos et|ou à l’activité (douleur inflammatoire ou mécanique)
  • Facteurs déclenchants ou aggravants, les identifier pour mieux les éviter !
  • Qu’est-ce qui soulage la douleur ?

Il n’y a pas que la douleur

  • Symptômes associés : Perte de poids inexpliquée, fièvre, atteinte de l’état général … Paresthésie, faiblesse musculaire … Raideur matinale …
  • Facteurs de risque particulier (corticothérapie systémique à répétition ou longue durée, médication immunosuppressive, infection récente ou chronique …)
  • État fonctionnel : tolérance en station debout, en position assise, à la marche, AVQ & AVD…
37
Q

Quelles sont les 9 étapes de l’examen physique d’un patient avec douleur au rachis?

A

1) Inspection

  • À faire à plusieurs moments de l’examen et ce, dès le moment que le patient quitte sa chaise de la salle d’attente
  • En position statique (courbures, position antalgique, obliquité ou asymétrie des ceintures scapulaire & pelvienne, alignement des membres inférieurs…)
  • En dynamique (lorsque le patient marche, lorsqu’il retire son manteau, ses chaussures …)

2) Mobilité du rachis (active, passive)

  • Utilisation d’instruments : gallon à mesurer (distance menton-sternum, distance doigts-sol, Schober standard et modifié …), goniomètre, inclinomètre, boussole, CROM
  • On tente de plus en plus à accorder davantage d’importance à l’atteinte fonctionnelle pour évaluer les séquelles d’un patient. Ceci n’est pas toujours facile à évaluer.
  • Même si vous n’avez pas sous la main d’appareils de mesure pour objectiver la mobilité du rachis, il faut se souvenir de ne jamais sous-estimer la perte de mobilité, tout particulièrement en ce qui concerne un(e) patient(e) impliqué(e) dans un accident de la voie publique ou un accident de travail, car cela pourrait leur nuire dans leur dossier sur le plan médico-légal.

3) Examen neurologique

4) Examen articulaire

  • Mobilité des articulations pertinentes à la pathologie suspectée
  • Synovites ou signes inflammatoires
  • Manoeuvres des sacro-iliaques (ne jamais oublier la palpation de celles-ci). Sacro-iliite vs dysfonction sacro-iliaque

5) Examen vasculaire

  • Manoeuvres spécifiques (défilé thoracique …)
  • Souffles cervicaux (Si + , ATTENTION aux manipulations cervicales), abdomimaux (anévrysme de l’aorte), inguinaux et diminution des pouls périphériques (claudication vasculaire)

6) Examen de l’abdomen

Important dans le diagnostic différentiel d’une lombalgie (Drapeaux ROUGES)

7) Examen des téguments

  • Peau & phanères
  • Examen des ongles « au naturel, i.e. sans vernis »
  • Psoriasis (il faut vraiment examiner les sites de prédilection)

8) Examen palpatoire

9) Recherche des signes de Waddell

Les signes de Waddell sont des signes de non-organicité ou réactions comportementales observées lors d’une évaluation de la douleur lombaire.

L’idée de base est que ces signes sont plus associés aux pensées, aux émotions et aux agissements du malade (comportement face à la maladie) qu’au problème physique sous-jacent.

Il en existe 5 classes.

38
Q

Quelles sont les 9 étapes de l’examen neurologique du rachis?

A

1) Démarche pointe-talon

2) Examen sensitif (dermatomes)

3) Examen de la force musculaire et mensurations des bras, avant-bras, cuisses & mollets (amyotrophie)

On grade la force musculaire à l’aide d’une échelle de 0 à 5

0 : aucune contraction musculaire n’est détectée

1 : frémissement à peine décelable ou ébauche de contraction

2 : mouvement actif en éliminant la pesanteur

3 : mouvement actif contre la pesanteur

4 : mouvement actif contre la pesanteur et avec une certaine résistance

5 : mouvement actif contre une résistance complète = force normale

4) Réflexes ostéotendineux (ROT)

  • Réflexe bicipital C5,C6
  • Réflexe styloradial (supinateur) C5,C6
  • Réflexe tricipital C6,C7,C8
  • Réflexe des fléchisseurs des doigts C8,T1
  • Réflexe rotulien L2,L3,L4
  • Réflexe ischio-jambier L5,S1,S2
  • Réflexe achilléen S1,S2

5) Syndromes radiculaires les + fréquents

  • Cervicaux (C6,C7,C8)
  • Lombaires (L4,L5,S1)

6) Réflexes cutanés abdominaux

  • Abdominal supérieur D8,D9,D10
  • Abdominal inférieur D10,D11,D12

* Certains considèrent plutôt les racines de D6 à D12 *

7) Hoffman & Babinski

8) Manoeuvres spécifiques

  • LHermitte
  • Spurling (attention à l’hernie cervicale aiguë)
  • Lasègue
  • Lasègue croisé
  • Tripode
  • Ely ou Lasègue fémoral
    9) Au besoin, examen neurologique complémentaire selon la clinique & la pathologie suspectée.

  • Nerfs crâniens
  • Sensibilités profondes (Sens positionnel, sens vibratoire)
  • Épreuves cérébelleuses
39
Q

Décrire l’examen palpatoire du rachis

A

Rachis (examen selon Maigne)

  • Pression axiale sur l’épineuse
  • Pression latérale sur l’épineuse
  • Pression-friction sur les massifs articulaires
  • Pression sur le ligament interépineux

Musculature

  • Spasmes
  • Cordons myalgiques de Maigne
  • Points gâchette de Travell

Ligaments

Peau et tissus sous-cutanés

Cellulalgie au palpé roulé

* Différents sites anatomiques selon la clinique et la pathologie suspectée *

40
Q

Quelles sont les 5 classes de signes de Waddell?

A
41
Q

Quels sont les drapeaux rouges de la douleur lombaire?

A

À l’histoire

  • Trauma (tout est relatif, il n’a pas besoin d’être sévère chez le( patient ostéoporotique)
  • Douleurs nocturnes non mécaniques / Douleurs constantes et progressives / Douleurs au repos / Douleurs de plus d’un mois
  • Antécédents de néoplasie
  • Histoire d’infection chronique ou récente
  • Usage de drogues intraveineuses
  • Âge < 20 ans(18ans) & > 50 ans (55 ans)
  • Fièvre et perte de poids rapportées par le patient ou son entourage
  • Corticothérapie systémique à répétition ou longue durée /Immunosuppression (Mx & Tx)
  • Dysfonction sphinctérienne / Anesthésie ou dysesthésie en selle

À l’examen

  • Fièvre objectivée
  • Perte de poids objectivée
  • Lasègue surtout Lasègue croisé
  • Douleur à la percussion du rachis
  • Masse abdominale, pelvienne ou rectale
  • Déficit neurologique, principalement si progressif

RÉSUMÉ

- Âge > 50 ans

- Antécédents de cancer

- Perte de poids inexpliquée

- Douleur de plus d’un mois

- Douleur non soulagée par le repos au lit

- Absence d’amélioration après 3 mois de traitement

- Troubles de la démarche

42
Q

Quelles sont les investigations pouvant être effectuées lors d’une douleur au rachis?

A

- Bilan sanguin (Lombalgie reliée aux maladies systémiques, arthrites, néoplasies …)

- Analyse & culture d’urines (Lithiases rénales & lombalgie)

- Bilan radiologique et clichés spécifiques

  • Myélographie (Fait partie de la pratique des générations précédentes)
  • Tomodensitométrie axiale (Taco) avec ou sans infusion ou produit de contraste

Attention aux patients allergique à l’iode IV (produit de contraste)

Exposition à des radiations

  • Résonance magnétique (RMN) avec ou sans gadolinium

Attention aux patients allergiques au produit de contraste

Contre-indications absolues (anciens pacemakers, fragement métallique dans l’oeil), & relatives

- Scintigraphie osseuse / articulaire + / – coupes tomographiques

Lésions osseuses métaboliquement actives (Technicium)

Tout processus inflammatoire (Technicium)

Processus infectieux (Gallium et scintigraphie aux globules blancs marqués)

- Ostéodensitométrie (densité osseuse)

- PET-Scan (Positron Emission Tomography)

- Études électrophysiologiques et EMG

Pour situer l’atteinte et sa sévérité

Peuvent être utiles dans les cas litigieux, dans les composantes mixtes et les polyneuropathies (ex. : Neuropathie diabétique & Hernie discale avec radiculopathie).

Aident parfois à différencier une dénervation active vs chronique. Permettent parfois d’obtenir une valeur prognostique

** Tout dépend du diagnostic principal et des diagnostics différentiels. Une question demeure toujours la même et est très importante avant de pousser son crayon sur la feuille de prescription : est-ce que cet examen va changer ma conduite ?

Garder toujours en tête que l’imagerie médicale est complémentaire à la clinique dans les problèmes de douleurs cervicale, dorsale et lombaire. C‘est la clinique qui a préséance sur les radio, le taco, la RMN. **

43
Q

Nommer 7 pathologies pouvant causer une douleur lombaire

A
  • Entorse lombaire
  • Arhtrise facettaire & discarthrose
  • Hernie discale
  • Sténose spinale ou forminale acquise ou congénitale
  • Douleur d’origine musculaire
  • Douleur d’origine ligamentaire
  • Douleurs référées
44
Q

Définir ce qu’est une entorse lombaire

A

La définition d’une entorse est la suivante : Ensemble des lésions capsulo-ligamentaires produites par un traumatisme articulaire, sans perte permanente du contact entre les surfaces articulaires. Cette définition se rapporte d’avantage à une entorse du genou.

L’entorse lombaire selon le barème de la CSST, se lit comme suit : Douleurs lombaires après un évènement. Peut être d’étiologie musculaire, ligamentaire, discogénique, facettaire.

Il n’y a pas vraiment de consensus pour ce qui est de la terminologie. Plusieurs termes sont utilisés par différents intervenants de la santé pour parler de la lombalgie

  • Entorse lombaire
  • DIM (Dérangement intervertébral mineur)
  • Dysfonction segmentaire / articulaire
  • Lumbago
  • Lombalgie mécanique
  • Syndrome facettaire
  • « Acute/chronic low back pain» …

La problématique ne s’arrête pas là. Plus de 85% des patients avec lombalgie mécanique n’ont pas de diagnostic précis (souvent on ne connaît pas la source exacte des douleurs) en raison d’une faible corrélation entre les symptômes, les signes physiques et l’imagerie médicale.

45
Q

Décrire la douleur lombaire d’origine musculaire

A

Le patient se plaindra de douleurs à l’activité. Le territoire varie en fonction du ou des muscles impliqués.

À l’examen physique, la mobilité du rachis est normale ou diminuée s’il y a un spasme important en crise aigüe avec ou non une position antalgique associée.

L’examen neurologique est normal sans déficit sensitivo-moteur. La palpation de la musculature est douloureuse (spasmes, points gâchette (Travell), cordons myalgiques(Maigne)).

46
Q

Décrire la douleur d’origine ligamentaire

A

Le patient se plaindra de douleurs localisées, exacerbées par les positions ou les gestes qui mettent en tension le ou les ligaments impliqués.

L’examen confirme cette douleur localisée à la palpation. La mobilité est complète et l’examen neurologique est normal.

47
Q

Quelles sont les 3 douleurs référées?

A
  • La douleur pseudoviscérale (Syndrome de la charnière dorso-lombaire)
  • La douleur pseudorachidienne (Lithiases rénales)
  • Les douleurs originant d’une structure adjacente

Douleurs lombosacrées et dysfonction sacro-iliaque

* La douleur référée ne se rencontre pas seulement dans les problèmes de cervicalgie ou lombalgie. Ex. : Coxarthrose & gonalgie *

48
Q

Quels sont les 4 principes de base du traitement des pathologies mécaniques du rachis?

A

1) Repos de courte durée
2) Glace ou chaleur locales
3) Modifier les activités professionnelles, récréatives ou l’entraînement au besoin
4) Éviter les facteurs aggravants/exacerbants

49
Q

Quelles sont les options pour traiter la douleur au rachis?

A

1) Traitement pharmacologique

Il faut considérer les pathologies concomitantes (HTA, glaucome, troubles du rythme cardiaque, insuffisance rénale ou hépatique, etc.), les antécédents du patient (allergies incluant allergies croisées potentielles) et les effets secondaires du ou des médicaments (attention aux personnes âgées)

2) Infiltrations

3) Physiothérapie

4) Autres

  • Chiropractie
  • Ostéopathie
  • Acupuncture
    5) Ergothérapie

Approche très importante dans plusieurs dossiers. Permet d’optimiser l’état fonctionnel du patient, le retour au travail.

6) Appareillage orthopédique

  • Corsets … Éviter les abus ! Le mieux, c’est un corset musculaire !
  • Orthèses plantaires … Si vraiment indiqué

7) Éducation et enseignement au patient

8) Approche psychologique

9) Programme interdisciplinaire

10) Traitement chirurgical

  • Tout dépend de la pathologie à traiter.
  • Chirurgie en urgence vs chirurgie élective

* NE JAMAIS OUBLIER D’INFORMER, DE RÉASSURER LE PATIENT ET DE RÉPONDRE À SES QUESTIONS. CECI EST UNE PARTIE TRÈS IMPORTANTE DU TRAITEMENT *

50
Q

Quels sont les traitements pharmacologiques disponibles pour les douleurs lombaires?

A

1) Analgésiques non-narcotiques & AINS
2) Tramadone (courte et longue action) = Tramacet, Ultram, Zytram, Ralivia, Tridural
3) Analgésique narcotiques ou opiacés (courte et longue action)

  • Per os, suppositoire, s.c., i.m., i.v., timbre transdermique ou «patch» (Duragesic/fentanyl, Butrans)
  • La liste s’allonge à chaque année : Targin (oxycodone + naloxone), Nucynta
    4) Relaxants musculaires ou myorelaxants
    5) Co-analgésie et Rx pour la douleur neuropathique

  • Antidépresseurs, anti-convulsivants, Lyrica, Cymbalta…
    6) Corticothérapie per-os (dans quelques cas)
    7) Autres (Douleur chronique)

Cannabinoïdes (Cesamet et Stativex), Clonidine, Ketamine, N-methol-D-aspartate, méthadone

51
Q

Quelles sont les différentes infiltrations disponibles dans le traitement de la douleur lombaire?

A

Infiltrations diagnostiques et/ou thérapeutiques

  • Infiltrations locales des points gâchette, des ligaments …
  • Infiltrations facettaires … pour la douleur facettaire ! Ce n’est évidemment pas indiqué pour tous les syndromes lombalgiques.
  • Infiltration sacro-iliaque

Épidurales cervicales & lombaires, blocs foraminales, épidurales sacro-coccygiennes,

Pour les composantes brachiale, crurale ou sciatalgique

Botox (Intramusculaire)

52
Q

Quelles sont les contre-indications aux infiltrations?

A

Absolues

  • Dx imprécis
  • Arthrite infectieuse
  • Endocardite
  • Trouble de coagulation
  • Cellulite ou infection cutanée locale
  • Prothèse articulaire, fracture ostéochondrale

Relatives

53
Q

Décrire le traitement de la douleur lombaire par physiothérapie

A
  • Modalités physiques (Considérer les contre-indications : Anticoagulants, néoplasie …)
  • Électrothérapie, tractions, massages thérapeutiques
  • Thérapie manuelle (Mobilisations, manipulations)
  • ACTIVE & programme d’exercices spécifiques

(Amélioration des AA, renforcement musculaire, hygiène posturale, RPG, conditionnement physique adapté, rééducation à la marche …)