Méthodologie disciplinaire (Complet) Flashcards
S.De Bosscher/L.Rémy (225 cards)
1
Q
Observation
A
Méthode scientifique consistant à mesurer et décrire les comportements humains ou animaux de manière directe et systématique, sans influencer les sujets observés.
2
Q
Psychologie scientifique
A
Étude du comportement et des processus mentaux selon des méthodes rigoureuses et empiriques.
3
Q
Éthologie
A
Discipline scientifique qui étudie le comportement des animaux, souvent dans leur environnement naturel.
4
Q
Comportements spontanés
A
Actions réalisées de manière naturelle, sans intervention ou sollicitation extérieure.
5
Q
Variable
A
Élément mesurable ou observable dans une étude scientifique.
6
Q
Exploratoire
A
Type de recherche visant à découvrir et comprendre un phénomène sans hypothèses préalables.
7
Q
Méthode complémentaire
A
Méthode qui soutient ou enrichit les résultats obtenus avec une autre approche.
8
Q
Méthode de recueil de données
A
Ensemble de techniques utilisées pour collecter des informations dans une recherche.
9
Q
Lien de causalité
A
Relation de cause à effet entre deux événements ou phénomènes.
10
Q
Biais d’observation
A
Modification du comportement des sujets lorsqu’ils savent qu’ils sont observés.
11
Q
Comportements verbaux/non verbaux
A
Actions exprimées par la parole ou par d’autres moyens (gestes, expressions faciales, etc.).
12
Q
Unités comportementales
A
Petites sections ou catégories de comportements analysables et mesurables.
13
Q
Réactivité des techniques
A
Influence qu’une méthode de recherche exerce sur le comportement des participants.
14
Q
Expérimentation
A
Méthode scientifique où le chercheur manipule des variables pour observer leurs effets dans un environnement contrôlé.
15
Q
Enquête
A
Méthode consistant à poser des questions aux participants pour obtenir des données, souvent verbales.
16
Q
Question ouverte
A
Question qui n’impose pas de réponse spécifique, laissant place à l’exploration.
17
Q
Hypothèse
A
Proposition ou prédiction orientée formulée pour être testée dans une recherche scientifique.
18
Q
Observation non structurée/occasionnelle
A
Observation spontanée réalisée au quotidien, influencée par la perception, les stéréotypes et les opinions de l’observateur. Bien qu’imprécise, elle peut mener à des découvertes importantes si utilisée par un spécialiste avec une attention soutenue.
19
Q
Observation participante
A
Méthode où l’observateur s’intègre dans le groupe étudié pour réduire l’effet d’intrusion et mieux comprendre les comportements dans leur contexte naturel.
20
Q
Observation participante clandestine
A
Les sujets ne savent pas qu’ils sont observés (pose des problèmes éthiques).
21
Q
Observation participante ouverte
A
Les sujets savent qu’ils sont observés (peut influencer les comportements).
22
Q
Observation indirecte
A
Méthode structurée utilisée en psychologie de l’éducation, du travail et en ergonomie.
Le sujet réagit à une situation ou tâche imposée par l’observateur, qui fixe les conditions de l’environnement.
23
Q
Ad libitum
A
Observation libre, sans protocole défini, selon la fantaisie de l’observateur.
24
Q
Stimulus
A
Élément ou événement présenté pour déclencher une réponse observable.
25
Interaction
Influence réciproque entre l’observateur et le sujet observé pouvant biaiser les résultats.
26
Biais
Distorsion des résultats due aux influences subjectives ou contextuelles.
27
Caractère systématique et reproductible de l'observation structurée
-Observation armée : utilisation d’instruments d’enregistrement.
-Grilles d’observation : orientent les observateurs sur des comportements spécifiques à mesurer.
-Accord inter-observateur : mesure la fiabilité entre observateurs (minimum de 90 % requis).
28
Quelles sont les dimensions des comportements observés?
-Fréquence : combien de fois un comportement se manifeste.
-Durée : temps pendant lequel le comportement se produit.
-Contexte : conditions dans lesquelles le comportement apparaît.
-Ordre : séquence d’apparition des comportements.
-Latence : délai entre un comportement déclencheur (stimulus) et une réponse.
29
Quels sont les principes de l'observation structurée?
-Planification rigoureuse avant l’observation (définition des comportements à étudier).
-Retranscription et analyse systématique des données collectées.
-Exhaustivité des observations, avec possibilité d’utiliser plusieurs observateurs et outils (grilles, enregistrements).
30
Comment le plan d’observation est-il structuré?
-Quoi ? Comportements observés, unités comportementales définies.
-Qui ? Participants les plus pertinents pour tester l’hypothèse.
-Où ? Lieux propices à l’observation.
-Quand ? Moments représentatifs pour recueillir des données.
31
Comment utilise t-on la grille d'observation?
-Éviter les critères abstraits ("montrer le poing" plutôt que "menacer").
-Multiplier les unités comportementales mais se concentrer sur un nombre limité.
-Adapter le niveau de précision en fonction des hypothèses de recherche.
32
Quels sont les deux leaders complémentaires de la grille de Besse?
-Leader centré sur la tâche : émet des suggestions/opinions et reçoit du feedback socio-affectif (accord/désaccord).
-Leader centré sur les relations humaines : émet des interactions socio-affectives (solidarité, détente) et reçoit des demandes opérationnelles (suggestions, avis).
33
Effet de la présence de l’observateur (effet d’intrusion)
La présence de l’observateur peut modifier le comportement des sujets.
Stratégies pour minimiser cet effet :
-Habituation progressive : introduire l’observateur avant l’étude, bien que l’effet puisse persister.
-Répartition homogène : répartir l’effet d’intrusion sur différentes sessions ou contextes.
-Appareils d’enregistrement : les participants oublient rapidement qu’ils sont filmés.
34
Effet des attentes des sujets
Les participants peuvent ajuster leur comportement en fonction des attentes supposées des observateurs.
Solution : fournir des explications générales sur l’étude sans dévoiler les hypothèses précises.
35
Effet des attentes des observateurs
Les observateurs peuvent influencer inconsciemment les sujets et interpréter les résultats selon leurs hypothèses.
Effet pygmalion
Attention sélective ou interprétation biaisée.
Solution : utiliser des observateurs "naïfs" (non informés des hypothèses).
36
Effet pygmalion
Les attentes de l’observateur influencent les performances du sujet.
37
Effet de constance des instruments
Les observateurs humains, en tant qu’instruments, subissent des variations :
-Biais liés à la fatigue : diminution de l’attention.
-Effet d’apprentissage : amélioration dans la catégorisation des comportements au fil du temps.
38
Effets liés à la nécessité d’échantillonner
Les contraintes liées au choix des moments d’observation peuvent limiter la représentativité des données collectées.
39
Observateur "naïf"
Personne réalisant l’observation sans connaître les hypothèses de l’étude.
40
Habituation progressive
Technique consistant à habituer les participants à la présence de l’observateur avant l’étude.
41
Enquête (dictionnaire)
Étude d’une question basée sur des témoignages et des informations. Souvent associée à une autorité judiciaire ou administrative.
42
Enquête ("L'enquête en psychologie")
Interrogation, audition de témoin ou investigation.
43
Témoignage
Déclaration d’un individu rapportant ce qu’il a vu, entendu, ou vécu.
44
Investigation
Recherche approfondie sur un sujet ou un phénomène, impliquant collecte et analyse d’informations.
45
Phénomène naturel
Événement ou processus qui se produit indépendamment de l’intervention du chercheur.
46
Procédure de recherche
Ensemble structuré d’étapes suivies pour mener une enquête scientifique.
47
Production des données
Collecte des informations pertinentes liées à l’objet de l’étude.
48
Analyse des données
Traitement et interprétation des données collectées pour répondre à la problématique.
49
Objectifs principaux d’une enquête
-Susciter des discours individuels.
-Interpréter ces discours.
-Généraliser les résultats à la population parente (via un échantillon représentatif).
50
Caractéristiques des discours recueillis
Les discours ne sont pas spontanés et ne sont pas produits dans un « vide social ».
Ils sont influencés par la situation d’interaction sociale entre enquêteur et enquêté.
51
Facteurs influençant les discours des enquêtés
Les réponses données ne reflètent pas nécessairement une « vérité absolue ».
Les discours dépendent des représentations de l’enquêté (sa perception de la situation) et des objectifs personnels (vouloir donner une bonne image de soi).
52
Comment analyser des données?
Le discours doit être interprété en fonction des conditions dans lesquelles il a été obtenu.
Ces biais doivent être pris en compte lors de l’interprétation des résultats.
53
Problèmes de sens
Les mots peuvent avoir des significations différentes selon les générations ou groupes sociaux.
54
Problèmes de généralisation
Synthétiser un discours collectif peut poser problème, car il peut y avoir des divergences importantes entre les individus de l’échantillon.
55
Méthodes d’échantillonnage
Permettent d’interroger un groupe représentatif de la population parente.
56
Méthodes d’inférences statistiques
Calculer les probabilités que les résultats obtenus dans l’échantillon soient applicables à la population parente. (sondages d’opinion)
57
Citation de Bourdieu
« Une des propriétés des sondages consiste à poser aux gens des problèmes qu’ils ne se posent pas, à faire glisser des réponses à des problèmes qu’ils n’ont pas posés, donc à imposer des réponses. »
Cela illustre comment les sondages peuvent induire des réponses artificielles, en imposant des questions non pertinentes pour les individus interrogés.
58
Population parente
Ensemble de personnes à qui on souhaite appliquer les résultats d’une enquête.
59
Échantillon représentatif
Sous-groupe de la population parente choisi de manière à refléter ses caractéristiques principales.
60
Interaction sociale
Relation qui s’établit entre l’enquêteur et l’enquêté, influençant le discours produit.
61
Inférence statistique
Méthode permettant de généraliser des résultats obtenus dans un échantillon à une population entière.
62
Biais d’enquête
Déviation des résultats due à des influences comme la formulation des questions, le comportement du chercheur ou des caractéristiques des répondants.
63
Relation enquêteur-enquêté (enquête)
Relation entre enquêteur et enquêté présente (sauf pour les questionnaires en ligne).
Cette interaction peut influencer les réponses (biais relationnel).
64
Relation enquêteur-enquêté (observation/expérimentation)
Relation directe souvent absente ou moins marquée.
65
Nature du phénomène étudié (enquête)
Étudie des phénomènes naturels (situations existantes sans intervention du chercheur.)
66
Nature du phénomène étudié (Expérimentation)
Crée une situation artificielle et contrôle des variables pour provoquer des réponses spécifiques.
67
Nature du phénomène étudié (observation)
Observe des comportements tels qu’ils se produisent, sans les susciter ou les provoquer.
68
Cible d’étude (enquête)
Porte sur des groupes sociaux ou des populations.
69
Cible d’étude (expérimentation)
Souvent centrée sur des individus ou de petits groupes en environnement contrôlé.
70
Cible d'étude (observation)
Peut concerner individus ou groupes, mais se limite à noter les comportements observables.
71
Action sur les comportements (enquête)
Suscite des réponses et des comportements (questions pour générer un discours).
72
Action sur les comportements (expérimentation)
Provoque des comportements via des manipulations dans des conditions contrôlées.
73
Action sur les comportements (observation)
Note simplement les comportements sans intervention directe.
74
Phase opératoire
Permet de passer de l’élaboration théorique au cadre de recherche pratique.
75
Analyse bibliographique
Étude approfondie des articles et ouvrages scientifiques sur le phénomène étudié.
Permet de s’appuyer sur des recherches antérieures pour construire le cadre de recherche.
76
Étude documentaire
Exploration plus large des sources non scientifiques (Sites internet, vidéos, reportages, articles généralistes)
Complète l’analyse bibliographique pour enrichir le contexte global.
77
Enquête empirique
Basée sur un cadre conceptuel.
Hypothèses déduites des données expérimentales ou résultats ultérieurs.
Concepts utilisés sans modèle théorique large.
78
Enquête théorique
Fondée sur un modèle théorique validé scientifiquement.
Hypothèses plus faciles à élaborer, mais difficile à traduire en pratiques concrètes.
79
Pré-enquête
Phase d’opérationnalisation établissant des liens entre théorie et faits observables.
80
Entretien exploratoire
Réalisé en cas de peu de données dans la littérature et d'une population peu étudiée.
Explore la thématique et comprends mieux la population cible.
Identifie de nouvelles variables ou indicateurs.
Reformule les hypothèses si nécessaire.
81
Construction de la méthode de collecte des données
-Choisir la méthode (entretien, questionnaire, etc.).
-Construire et tester cette méthode (validité et fiabilité).
82
Enquête définitive
Phase de vérification systématique des hypothèses formulées.
83
Étapes de l'enquête définitive
-Collecte des données : Par entretien ou questionnaire selon la méthode choisie.
-Traitement et analyse des données : Analyser les informations collectées pour répondre aux hypothèses.
-Construction ou reconstruction théorique : Si les résultats nécessitent, adapter ou revoir le modèle théorique utilisé.
84
Méthode de collecte
Outil ou procédure utilisée pour recueillir les données (questionnaire, entretien, etc.).
85
Indicateur
Variable mesurable représentant un concept abstrait.
86
Entretien exploratoire
Discussion initiale pour mieux comprendre une population ou thématique peu étudiée.
87
Cadre conceptuel
Système d’idées et de concepts qui organise et guide la recherche.
88
Cadre théorique
Modèle scientifique structuré, validé et utilisé comme base pour formuler des hypothèses.
89
Lazarsfeld (1958)
L'opérationnalisation d’un concept passe par la définition du concept, la spécification en dimensions e le choix des indicateurs relatifs aux dimensions retenues.
90
Indicateurs factuels
Basés sur des faits observables.
Exemples : Participation à une manifestation, vote particulier, fréquentation d’un lieu.
91
Indicateurs formels
Basés sur des caractéristiques formelles de la personne.
Exemples : Genre, âge, statut professionnel, appartenance politique.
92
Indicateurs d’ordre subjectif
Concernent les opinions, attitudes et représentations mentales.
Très utilisés en psychologie.
93
Démarche empirique
Observation des comportements et attitudes.
Étapes :
-Définir les variables à étudier.
-Observer, tâtonner, ou associer des idées pour identifier toutes les manifestations possibles de ces variables.
94
Démarche théorique
Basée sur des concepts théoriques préalablement définis.
Étapes :
-Partir d’une théorie.
-Identifier des indicateurs correspondant précisément aux concepts définis.
95
Processus d’inférence inductive
On induit la présence ou l’absence d’une variable en fonction de la présence ou absence d’un indicateur.
Indicateur : Une personne refuse que sa famille se marie avec quelqu’un d’une ethnie différente.
Variable : Hostilité envers des personnes d’ethnies différentes.
96
Caractère aléatoire
Le lien entre indicateur et variable n’est pas absolu mais probabiliste.
Ce que les gens disent ne correspond pas toujours à ce qu’ils font.
97
Échantillonnage
Méthode utilisée pour sélectionner un sous-ensemble de personnes dans une population cible, dans le but de généraliser les résultats obtenus à l'ensemble de la population parente.
98
Sondage aléatoire
Les individus de la population cible sont tirés au hasard.
Méthode la plus élémentaire et neutre.
Nécessite une liste complète des individus, ce qui peut être difficile à obtenir.
99
Sondage aréolaire
Basé sur un quadrillage géographique des zones où se trouve la population cible.
Chaque zone se voit attribuer un numéro, et des zones sont tirées au hasard.
Tous les individus d’une zone tirée au sort sont interrogés.
Utile pour cibler une population géographiquement répartie. Moins précis si la population est hétérogène au sein d’une même zone.
100
Sondage par grappes ou par strates
La population est divisée en strates ou groupes homogènes (selon un critère : habitat, revenus, etc.).
Ensuite, un même nombre d’individus est tiré au sort dans chaque strate.
Permet d’obtenir une représentation équilibrée des différentes catégories. Risque de biais si les strates ne reflètent pas la diversité interne de la population.
101
Sondage par quotas
Reproduit les caractéristiques de la population parente dans l’échantillon.
Si 60 % de la population cible sont des femmes, l’échantillon aura également 60 % de femmes.
Méthode très précise et souvent utilisée par les instituts de sondage. Requiert des données fiables sur la structure de la population parente.
102
Sondage par échantillon maître ou par unités-types
Utilise un échantillon préétabli conforme à la population parente.
Les mêmes individus sont interrogés plusieurs fois sur plusieurs mois.
Permet d’étudier des évolutions dans le temps. Peut entraîner une fatigue des participants ou un biais lié à leur sensibilisation au questionnaire.
103
Importance des quotas
Les sondages par quotas sont souvent privilégiés pour leur capacité à reproduire fidèlement les proportions de la population.
104
Biais potentiels
Chaque méthode présente des risques (manque de diversité, échantillon non représentatif, etc.), à gérer au moment de la conception et de l’analyse des résultats.
105
Entretien de recherche
Utilisé pour collecter des données dans un cadre scientifique.
106
Entretien de recrutement
Vise à évaluer un candidat pour un poste.
107
Entretien d’orientation
Aide une personne à faire des choix académiques ou professionnels.
108
Entretien clinique
Utilisé en psychologie pour comprendre un patient.
109
Asymétrie informationnelle
L’interviewé détient les informations recherchées, ce qui lui donne une position de force.
110
Asymétrie relationnelle
L’interviewé reconnaît l’expertise de l’interviewer, ce qui le place en situation de faiblesse.
111
Quelles sont les fonctions de l'entretien exploratoire?
-Permet de confronter les hypothèses aux réalités du terrain.
-Aide à comprendre l’environnement dans lequel se déroule la recherche.
-Permet d’identifier le vocabulaire utilisé par les participants.
-Met en évidence des perspectives auxquelles le chercheur n’aurait pas pensé.
-Aide à définir les bons indicateurs à partir des variables élaborées dans l’hypothèse.
-Préparation au guide d’entretien et au questionnaire -Étape préalable à la structuration des outils de recherche.
-Permet de reformuler et d’adapter les hypothèses en fonction des indicateurs identifiés.
112
Attitude de l’interviewer
Capable de se mettre à la place de l’interviewé pour mieux comprendre son point de vue.
Accueille l’interviewé sans jugement et montrer de l’intérêt pour ce qu’il dit.
N'influence pas les réponses en évitant des formulations suggestives (« D’habitude, les gens disent… »).
113
Entretien non directif (libre ou en profondeur)
Utilisé pour les entretiens exploratoires.
L’interviewer pose une question générale et laisse l’interviewé s’exprimer librement.
114
Entretien semi-directif (semi-structuré ou centré)
Le plus utilisé en recherche.
Basé sur des indicateurs mais avec une certaine souplesse.
Permet une adaptation aux réponses de l’interviewé.
115
Entretien directif
Se rapproche du questionnaire.
Suivi d’une fiche de questions précises.
Plus facile à analyser, mais moins adaptable aux réponses de l’interviewé.
116
Quels sont les deux types d'interventions?
-Sur le thème de l’enquête
Interventions directives données sous forme de consignes ou relances pour guider l’entretien.
-D’ordre relationnel
Reformulations permettant de rassurer l’interviewé et de montrer une écoute active. Utilisées en clinique pour établir un climat de confiance.
117
Quelles sont les 5 étapes d'élaboration du guide d’entretien?
-Identification des thèmes
-Regroupement en catégories
-Formulation des questions
-Détermination de l’ordre des questions
-Consigne inductrice
118
Quelles sont les cinq règles de catégorisation?
-Exhaustivité : Couvrir l’ensemble du phénomène étudié.
-Homogénéité : Questions formulées de manière cohérente.
-Exclusivité : Catégories distinctes et non chevauchantes.
-Objectivité : Basées sur des critères précis.
-Pertinence : En lien avec l’objectif de recherche.
119
Détermination de l’ordre des questions
-Ordre logique : Causes → Conséquences → Évolution.
-Ordre psychologique : Questions neutres → Questions plus impliquantes.
-Ordre thématique : Général → Spécifique.
120
Discours explicatif (réalité à construire)
"Comment expliquez-vous votre situation ?"
Met en avant la compréhension d’un phénomène.
Relation cognitive.
121
Discours évaluatif (réalité comme univers possible)
"Que pensez-vous de votre situation ?"
Sollicite une opinion ou une évaluation.
Relation affective.
122
Discours narratif (réalité à affirmer)
"Comment décririez-vous votre situation ?"
Vise des faits et expériences personnelles.
Relation conative (effort, motivation).
123
Formulation neutre
"Que représente pour vous… ?"
Ne focalise pas sur une dimension spécifique de l’objet étudié.
124
Guides d’entretien semi-directif de Salès-Wuillemin (2006)
Étude sur les sources de discrimination liées à l’âge et à l’expérience professionnelle.
Analyse de 4 groupes : Jeunes non expérimentés. ; Jeunes expérimentés. ; Âgés non expérimentés. ; Âgés expérimentés.
125
Guides d’entretien semi-directif de Fournier, Durand-Delvigne et De Bosscher
Étude sur les stéréotypes de genre dans les métiers.
Exemple d’influence : Commencer par « Y a-t-il des métiers de filles et des métiers de garçons ? » peut biaiser les réponses suivantes
126
Relances
Permettent de solliciter plus d’informations sur un point abordé trop rapidement ou superficiellement.
Basées sur les propos de l’interviewé pour l’inciter à développer et expliquer.
Effets : Informationnel → Récupérer des données plus précises. ; Relationnel → Montrer à l’interviewé qu’on l’écoute attentivement.
127
Reformulations (contenu explicite, ce que la personne a dit directement)
-Reformulation résumée → Synthèse de ses propos pour montrer qu’on écoute.
-Reformulation écho → Reprise des termes de l’interviewé (« Pour vous… »).
-Grommellements → Mots brefs, mimiques pour encourager à poursuivre.
128
Reformulations (contenu implicite, ce que la personne n’a pas dit mais a laissé entendre)
Expliciter les hésitations, silences, intonations, postures.
Inférer les émotions sous-jacentes.
Mauvaise interprétation → On peut attribuer à tort une signification aux silences.
Gêne de l’interviewé → Il peut ne pas vouloir s’exprimer davantage sur un sujet sensible.
129
Quelles sont les étapes de l’analyse de contenu?
-Pré-analyse : S’immerger dans les données pour bien comprendre le contenu des entretiens.
-Identification des thèmes et indicateurs : Repérer les thèmes clés dans les discours.
-Élaboration d’une grille d’analyse : Catégoriser les éléments identifiés.
-Application de la grille d’analyse : Étudier les entretiens en profondeur en fonction des catégories établies.
130
Analyse lexicale
Identifier les mots et expressions les plus utilisés dans les discours.
Les mots sont classés par ordre de fréquence et comparés entre groupes.
Unité d’analyse : Un mot ou un groupe de mots.
131
Analyse lexicale de Salès-Wuillemin et al. (2005)
Étude sur 12 locataires et 8 propriétaires.
Les propriétaires expriment plus d’éléments que les locataires, mais utilisent les mêmes termes.
Utilisation de logiciels pour analyser les liens entre les mots.
132
Analyse thématique
Identifier les thèmes évoqués dans les discours.
Unité d’analyse : Un mot, une phrase ou un paragraphe.
133
Méthode de mesure de l'analyse thématique
-Fréquence d’occurrence (combien de fois un thème est mentionné).
-Densité moyenne (nombre de sous-thèmes associés à un thème principal).
-Proportion moyenne (part de chaque thème dans l’ensemble des discours).
134
Analyses thématiques (études)
Stewart et al. (2005) : Étude des différences entre locataires et propriétaires.
Fournier, Durand-Delvigne et De Bosscher : Analyse des réponses d’enfants sur les stéréotypes de genre.
135
Analyse de discours
Comprendre la relation entre l’interviewé et l’objet de l’entretien.
Analyse des structures linguistiques :
Verbes (« je veux » vs. « il faut »).
Déterminants (« mon appartement » vs. « un appartement »).
Conjonctions (« mais », « donc », « parce que »).
136
Analyse de discours de Salès-Wuillemin et al. (2005)
Les propriétaires utilisent plus de pronoms possessifs (mon appartement).
Les locataires ont une relation plus distante et utilisent des désignations indirectes (cet appartement).
137
Quels sont les objectifs du questionnaire? (Ghiglione et Matalon (1978))
-Estimer certaines grandeurs absolues → mesurer des phénomènes sur la population générale.
-Estimer des grandeurs relatives → comparer des sous-groupes spécifiques.
-Décrire une population ou des sous-populations → identifier des caractéristiques communes.
-Vérifier des hypothèses → mettre en évidence des relations entre variables.
138
Quels sont les avantages du questionnaire?
-Outil clé des enquêtes quantitatives (peut être appliqué à une vaste population.)
-Rapide à construire et à remplir.
-Facilité d’analyse et de traitement statistique.
-Observations systématiques et standardisées.
139
Quels sont les inconvénients du questionnaire?
-Mauvaise conception possible (étude de Jacobi où une échelle mal construite a biaisé les réponses.)
-Ne convient pas à tous les publics (enfants, non-locuteurs natifs...)
-Réponses standardisées (limite l’expression des comportements réels.)
-Réponses sollicitées (pas toujours de bons indicateurs des comportements spontanés.)
140
Quels sont les six types de questions?
-Questions d’identification → caractérisent le répondant (âge, genre, profession).
-Questions cibles → portent sur le sujet principal de l’étude.
-Questions de remplissage → facilitent la transition et motivent le répondant.
-Questions ouvertes → pas de choix de réponse, permet une réponse libre.
-Questions en éventail (QCM) → plusieurs choix de réponses possibles.
-Questions fermées → réponse limitée, souvent "oui" ou "non".
141
Questionnaire
Outil structuré permettant de collecter des données sur une population à travers un ensemble de questions.
142
Biais de formulation
Influence involontaire du répondant par la manière dont la question est posée.
143
Question unidimensionnelle
Question traitant une seule information pour éviter les confusions.
144
Biais "partie-tout"
La question précédente influence la réponse ultérieure.
145
Standardisation
Uniformisation des questions et des réponses pour faciliter la comparaison des résultats.
146
Caractéristiques de l’indicateur (Critères de choix)
-Indicateur formel → questions fermées.
-Indicateur subjectif → questions ouvertes ou QCM.
147
Connaissance de l’indicateur (Critères de choix)
-Peu d’informations → questions ouvertes pour explorer.
-Beaucoup d’informations → QCM ou fermées pour cadrer.
148
Conditions de passation (Critères de choix)
-En rue/téléphone → éviter questions ouvertes.
-Auto-administré → possibilité d’utiliser des questions ouvertes.
149
Facilité d’analyse (Critères de choix)
-Questions fermées/QCM → dépouillement rapide.
-Questions ouvertes → analyse plus longue.
150
Question fermée
Question où l’enquêté ne peut répondre que par "oui" ou "non". Peut inclure "Je ne sais pas" et la non-réponse (case non cochée).
151
Non-réponse (Question fermée)
Peut être un refus ou un oubli.
Si taux élevé → indicateur de gêne ou de problème avec la question.
152
Réponse sans opinion (Question fermée)
Permet d’éviter d’imposer un choix forcé.
Peut être utilisée par facilité → si taux élevé, cela signifie souvent un manque d’opinion réelle.
153
Tendance à l’acquiescement (Question fermée)
Biais où certaines personnes ont une tendance à répondre "oui" pour éviter le conflit ou par complaisance avec l’enquêteur.
Derrière une réponse "sans opinion", il y a souvent un "non" implicite. (Labrad)
154
Question en éventail (QCM)
Question accompagnée d’un ensemble de réponses possibles parmi lesquelles l’enquêté peut choisir.
155
Quels sont les cinq critères des réponses du QCM?
-Exhaustivité
-Homogénéité
-Exclusivité
-Objectivité
-Pertinence
156
Exhaustivité
Toutes les réponses possibles doivent être présentes. On peut ajouter "Autre" pour éviter les omissions.
157
Homogénéité
Les réponses doivent être de même nature (même type de mots : adjectifs, phrases, etc.).
158
Exclusivité
Les réponses ne doivent pas se chevaucher.
159
Objectivité
Les réponses doivent être comprises de la même manière par tous.
160
Pertinence
Les réponses doivent correspondre aux objectifs de la recherche
161
Avantages du QCM
-Permet une étude des variables complexes (opinions, attitudes).
-Propose une formulation nuancée, avec plus de choix qu’une question fermée.
-Toutes les personnes répondent dans les mêmes conditions.
-Facile et rapide à analyser grâce à des réponses codées.
-Plus simple à interpréter qu’une question ouverte.
162
Inconvénient du QCM
Difficulté de construction : Respecter les 5 critères et choisir des termes adaptés peut être complexe.
163
Système d’adhésion dichotomique (choix limité)
-Choix unique → Un seul item à cocher.
-Choix multiples simples → Plusieurs réponses possibles (nombre défini ou non). Si le nombre n’est pas limité, les réponses peuvent être incohérentes.
-Choix multiples avec ordonnancement → Classement des réponses par préférence.
164
Échelles d’évaluation (échelle ordinale)
Permet une réponse plus nuancée en mesurant un degré d’accord ou d’intensité.
165
Caractéristiques des échelles
-Homogènes → Les échelons sont sur le même continuum.
-Symétriques → Même nombre d’échelons positifs et négatifs.
-Adjectifs antithétiques → Mots opposés
-Nombre d’échelons (pair ou impair) : Nombre impair → Contient un intervalle neutre au milieu. ; Meilleure échelle : 7 points.
166
Effet du nombre d’items
Difficulté à traiter les informations, risque de réponse au hasard.
167
Effet de primauté
Les premiers items sont plus souvent choisis (surtout à l’écrit).
168
Effet de récence
Les derniers items sont plus souvent choisis (surtout à l’oral).
169
Échelle adaptée de Thurstone (1929)
Dimension cognitive
Utilisée pour mesurer les croyances et perceptions sur un sujet.
170
Échelle bipolaire adaptée de Likert (1932)
Dimension affective
Mesure les préférences, sentiments ou opinions. ("D'accord";"Pas d'accord")
171
Échelle adaptée de Guttman (1950)
Dimension comportementale
Questions ordonnées de moins impliquantes à plus impliquantes.
172
Échelle d’adjectifs antithétiques (Osgood, différenciateur sémantique)
Mesure des stéréotypes
Mesure l’image mentale d’un concept en opposant des adjectifs. ("Chaleureux/Froid", "Intelligent/Incompétent")
173
Échelle ordinale de mise à distance (Bogardus, 1928)
Mesure de la discrimination
Mesure le niveau d’acceptation sociale d’un groupe via une échelle croissante.
Plus une personne accepte un niveau de proximité élevé, plus elle est ouverte à l’inclusion.
174
Effets liés aux réponses
-Tendance à l’acquiescement: Dire "oui" par réflexe.
-Effet de halo: Cohérence excessive avec les réponses précédentes.
-Effet de contexte: Influence des questions précédentes.
-Phobie des mots: Certains termes influencent la réponse
-Influence des réponses proposées: Peur d’être jugé, donc réponse biaisée ("Combien d’heures regardez-vous la TV ?").
175
Effets liés à la passation
-Présence d’autres personnes: Peut modifier la réponse.
-Interactions enquêteur-enquêté
176
Effets liés aux phénomènes sociaux
-Biais de désirabilité sociale → Répondre selon ce qui est bien vu.
-Tendance au conformisme → Répondre selon ce que l’enquêteur semble attendre.
177
Psychologie générale
Étudie ce qui est universel chez les individus.
178
Psychologie différentielle
Étudie les différences entre les individus.
179
Différences interindividuelles
Comparaison entre plusieurs individus.
180
Différences intra-individuelles
Variabilité au sein d’un même individu.
181
1890
James McKeen Cattell utilise le terme test mental pour la première fois.
182
1905
Échelle de Binet-Simon, premier test d’intelligence, centré sur l’intelligence verbale.
183
1939
Première version de la WAIS (Wechsler Adult Intelligence Scale), échelle d’intelligence pour adultes.
184
Psychométrie
Science de la mesure en psychologie.
Inclut plusieurs méthodes : Tests ; Observations ; Questionnaires ; Approche clinique
185
Psychologie de l’éducation (Application des tests)
Évaluation du raisonnement, aide à l’orientation.
186
Psychologie de la sané (Application des tests)
Détection des déficits cognitifs en clinique et neuropsychologie.
187
Psychologie du travail (Application des tests)
Tests de personnalité, de motivation et d’aptitude.
188
Conation
Ensemble des motivations, des intérêts et de la personnalité d’un individu.
189
Alfred Binet (1895) (Définition d'un test)
"Expérience standardisée visant à observer les différences individuelles à travers plusieurs processus psychiques."
190
Maurice Reuchlin (1969) (Définition d'un test)
"Technique de description quantitative et contrôlable du comportement dans une situation définie, comparée à un groupe de référence."
191
Michel Huteau (1981) (Définition d'un test)
"Instrument d’observation standardisé décrivant un comportement à l’aide d’une échelle numérique ou d’un système de catégorie."
192
Test
Épreuve standardisée et étalonnée, respectant les principes psychométriques, et visant à mesurer des différences individuelles de manière objective.
193
Quels sont les objectifs de la standardisation?
-Uniformisation du contenu et du matériel: Chaque participant doit recevoir les mêmes questions, supports, et instructions.
-Conditions de passation identiques
-Consignes identiques
-Cotation identique
-Standardisation du choix des participants: Vérification de la langue, de la motivation, et de l’état de santé (maladie, fatigue).
194
Quel est le but de la standardisation?
Assurer la comparabilité des résultats en minimisant les variables parasites.
195
Étalonnage
Comparaison des résultats d’un individu à une population de référence.
Norme statistique servant à situer un individu par rapport aux autres et à interpréter son niveau de performance.
196
Variables parasites
Facteurs externes pouvant fausser les résultats (fatigue, bruit, conditions de passation).
197
Quelles sont les étapes de construction d'un étalonnage?
-Sélection d’un échantillon de référence: L’échantillon doit être représentatif de la population cible du test. ; Utilisation possible de la méthode des quotas pour assurer une bonne représentativité.
-Passation du test dans des conditions standardisées
-Création de la norme statistique: Les résultats collectés constituent la base de comparaison pour les futurs participants.
198
Sensibilité
Capacité d’un test à différencier les individus entre eux. Plus un test est sensible, plus il est capable de détecter de subtiles différences entre les sujets.
199
Fidélité
Capacité d’un test à produire des résultats stables et reproductibles.
200
Stabilité
Un même individu doit obtenir des résultats similaires s’il repasse le test.
201
Fidélité inter-juges
Deux examinateurs différents doivent aboutir aux mêmes résultats.
202
Équivalence
Deux tests mesurant une même dimension doivent donner des résultats cohérents.
203
Validité
Un test est valide s’il mesure bien ce qu’il est censé mesurer.
204
Tests de connaissances
Tests permettant d’évaluer objectivement les connaissances académiques et professionnelles.
Standardisés, étalonnés, sensibles, fidèles et valides.
205
Test d’Aptitude en Mathématiques (TAM)
Évalue le niveau en mathématiques des élèves entrant au collège (10-12 ans).
Détecte les lacunes et propose des pistes de remédiation.
Évalue trois aspects : Logique mathématique ; Aspects numériques ; Aspects spatiaux
206
Tests de processus spécifiques
Tests évaluant une fonction mentale spécifique (mémoire, attention).
207
Test des deux barrages de Zazzo (Attention)
Créé dans les années 60, simple et rapide à administrer.
Utilisé pour tous les âges.
Objectif : Identifier la capacité à se concentrer.
Tâche : Repérer et barrer des cibles spécifiques sur une page.
Indices mesurés : Nombre d’erreurs et temps de réalisation.
208
Test de la figure de Rey (Mémoire visuo-spatiale)
Test complexe mais pratique.
Reproduction d’une figure avec un modèle. + Reproduction sans modèle.
Évalue la motricité fine, l'attention et la mémoire visuo-spatiale.
209
Tests d’intelligence
Tests évaluant l’intelligence selon différentes approches.
210
Approche théorique (Tests d’intelligence)
L’intelligence est mesurée selon un modèle théorique préétabli.
Échelle de développement de la pensée logique (EDPL). Basée sur le modèle de Piaget, situe un enfant dans un stade de développement cognitif.
211
Approche structurale (Tests d’intelligence)
Basée sur l’analyse factorielle (statistique des corrélations entre différentes compétences).
212
Sous-approche unitaire
Un seul outil, courte durée.
D2000 (tests logiques individuels ou collectifs).
213
Sous-approche pluraliste
Évaluation de plusieurs aspects de l’intelligence.
NV5 (évalue aptitudes spatiale, numérique, verbale, mémoire).
214
Approche empirique (Tests d'intelligence)
Intelligence évaluée dans diverses situations (abstraites ou concrètes).
Interaction directe entre psychologue et participant.
Passations individuelles.
WISC-V. 15 subtests, permet de calculer un QI.
215
Tests objectifs
Évaluent la personnalité de manière indirecte en mesurant une performance cognitive.
L’accent est mis sur le style de performance plutôt que sur la performance elle-même.
216
Test des figures encastrées (GEFT)
Évalue la dépendance-indépendance à l’égard du champ visuel (DIC).
-Sujets dépendants : sensibles aux détails et à l’environnement. Sociables et adaptables.
-Sujets indépendants : analytiques, peuvent se concentrer sur un détail sans être distraits. Efficaces en travail individuel.
217
Tests projectifs
Basés sur la conception psychodynamique de la personnalité.
Utilisés à des fins diagnostiques pour identifier des problèmes psychopathologiques.
218
Test de Rorschach
Créé dans les années 1930.
Présentation de 10 planches d’encre symétriques.
Analyse des interprétations données par le sujet.
219
Approche empirique (Questionnaire de personnalité)
Ne repose pas sur un modèle théorique précis.
Objectif : différencier les individus selon leur personnalité.
220
MMPI-2-RF (Inventaire de Personnalité Multiphasique du Minnesota)
338 propositions, le sujet indique son degré d’accord.
Utilisé en psychologie clinique pour détecter troubles psychologiques et de personnalité.
221
Approche typologique (Questionnaire de personnalité)
Basée sur un modèle théorique de la personnalité.
Objectif : évaluer les traits de personnalité selon un cadre défini.
222
IPH (Inventaire de Personnalité de Holland)
Basé sur le modèle RIASEC (6 types de personnalité) :
-Réaliste : aime le terrain.
-Investigateur : intellectuel, curieux.
-Artistique : créativité et expression artistique.
-Social : aime aider les autres.
-Entreprenant : interactif, orienté business.
-Conventionnel : apprécie la rigueur et l’organisation.
Permet de calculer un score sur chaque type pour déterminer le profil dominant.
223
Approche structurale (Questionnaire de personnalité)
Utilise des méthodes statistiques (analyse factorielle).
Objectif : regrouper la personnalité en un nombre réduit de dimensions.
224
Modèle OCEAN (Big Five, D5D)
Résume la personnalité en 5 grands traits bipolaires :
-Ouverture à l’expérience : curiosité, imagination.
-Conscienciosité : organisation, rigueur.
-Extraversion : sociabilité, énergie.
-Agréabilité : coopération, bienveillance.
-Névrosisme : stabilité émotionnelle vs anxiété.
Chaque individu se situe sur un continuum pour chaque dimension.
225
Sphère conative
Composante motivationnelle du comportement.
