Psychologie sociale (Complet)

Question 1

Développement historique (États-Unis)

Answer 1

McDougall (An Introduction to Social Psychology) et Ross (Social Psychology: An Outline and Source Book) publient simultanément en 1908.

Question 2

Développement historique (Allemagne)

Answer 2

Lazarus et Steinthal fondent en 1860 une revue sur la psychologie des peuples (liée au langage, aux coutumes, et à la culture).

Question 3

Développement historique (Italie)

Answer 3

Cattaneo (1864) souligne le rôle de l’environnement dans l’émergence de nouvelles facultés sociales.

Question 4

Développement historique (France)

Answer 4

Tarde (1898) met en avant l’imitation comme fondement de la vie sociale.

Question 5

Pourquoi la psychologie sociale a-t-elle émergé en Europe ?

Answer 5

-Révolutions (abolition des privilèges, montée des nationalismes).
-Révolution industrielle (capitalisme, prolétariat, urbanisation).
-Apparition de pseudosciences (morphopsychologie), remplacées progressivement par des méthodes scientifiques comme les tests Binet-Simon.
-Passage du droit divin au contrat social (égalité, liberté religieuse, pouvoirs séparés).

Question 6

Darwin (1859)

Answer 6

Théorie de l’évolution et sélection naturelle appliquée par Galton au psychologique et social, donnant lieu à des idées eugénistes dénoncées plus tard (Gould).

Question 7

Beauvois

Answer 7

La psychologie sociale s’intéresse aux comportements, jugements, émotions et performances des humains en tant que membres de collectifs sociaux ou occupants de positions sociales.

Question 8

Allport (1924)

Answer 8

Cherche à comprendre comment pensées, émotions et comportements sont influencés par un autrui réel, imaginaire ou implicite.

Question 9

Leyens (1979)

Answer 9

Ajout de l’interdépendance : les individus influencent aussi l’autrui.

Question 10

Niveau intra-individuel

Answer 10

Traitement cognitif individuel (comment un message est perçu).

Question 11

Niveau inter-individuel

Answer 11

Relations entre individus (pourquoi se réunissent-ils dans une situation donnée ?).

Question 12

Niveau positionnel

Answer 12

Impact des statuts/pouvoirs dans les interactions (effet du prestige sur les comportements).

Question 13

Niveau idéologique

Answer 13

Rôle des croyances et valeurs dans les dynamiques sociales (influence des idéologies dans les interactions entre groupes).

Question 14

Psychologie sociale

Answer 14

Étude des comportements, jugements et attitudes des individus en interaction sociale.

Question 15

Autrui réel

Answer 15

Personnes physiquement présentes.

Question 16

Autrui imaginaire

Answer 16

Groupes abstraits ou représentations médiatiques.

Question 17

Autrui implicite

Answer 17

Influence des normes, modes, publicités.

Question 18

Approche non linéaire

Answer 18

Considération des interactions sociales comme médiateurs du comportement individuel.

Question 19

Eugénisme

Answer 19

Idéologie pseudoscientifique visant à améliorer la population humaine par la sélection.

Question 20

Contrat social

Answer 20

Théorie politique où les droits et devoirs sont régis par un consensus collectif.

Question 21

Quelles sont les caractéristiques des enfants sauvages?

Answer 21

-Comportements animaliers : Nourriture, posture, mouvements.
-Difficultés humaines : Peuvent émettre des bruits mais pas de langage, montrent une peur des humains, ne reconnaissent pas leur humanité.
-Développement physique :Grande vitesse de course/nage. ; Capacité d’orientation dans l’obscurité pour les enfants vivant avec des animaux nocturnes).
-Récupération limitée : Marcher debout, utiliser un langage humain).

Question 22

Importance de la socialisation humaine (Zingg)

Answer 22

Le développement psychique humain dépend fortement du contexte social et culturel.
L’absence de socialisation humaine entraîne un développement alternatif basé sur l’environnement animal.
Le développement psychologique est façonné par les facteurs sociaux et culturels.

Question 23

Socialisation

Answer 23

Processus par lequel un individu apprend les normes, valeurs, comportements et rôles nécessaires pour vivre dans un groupe ou une société.

Question 24

Adaptation environnementale

Answer 24

Capacité d’un individu ou d’une espèce à modifier ses traits physiques ou comportementaux pour survivre dans son environnement.

Question 25

Développement psychique

Answer 25

Croissance et évolution des capacités mentales, émotionnelles et sociales d’un individu, influencées par son environnement.

Question 26

Syndrome d’hospitalisme

Answer 26

Après la Seconde Guerre mondiale, les orphelinats se remplissent, les enfants y reçoivent un soin minimal (alimentation, hygiène) mais peu ou pas d’interactions affectives. Comparativement aux enfants élevés en famille, les enfants en institution montrent des taux de mortalité élevés et des retards émotionnels, intellectuels et moteurs.

Question 27

Évolution des comportements selon le temps de séparation

Answer 27

-Après 1 mois : L’enfant devient pleurnichard, cherche à s’agripper aux adultes pour attirer leur attention. -Après 2 mois : Mise à l’écart, anxiété envers les autres, rejet du contact, perte d’appétit et perte de poids. -Après 3 mois : Désintérêt pour l’entourage, refus complet du contact, perte de poids accrue, troubles du sommeil. -Après 4 mois : Expression figée, absence de réactions émotionnelles, syndrome d’hospitalisme clairement observable.

Question 28

Qu'est-ce qui causerait le syndrome d'hospitalisme?

Answer 28

-Manque de stimulation perceptive : Les enfants ne reçoivent pas suffisamment de stimulation physique et cognitive de l’environnement (absence de jeu). Conséquence : Retards moteurs et intellectuels. -Manque de stimulation sociale (qualitative) : Les interactions sociales sont limitées en qualité et en quantité, affectant le développement affectif et émotionnel.

Question 29

Théorie de Bowlby (1969)

Answer 29

Reprend les travaux de Spitz et identifie 3 stades dans le développement du syndrome d’hospitalisme : -Désespoir : Tristesse, pleurs. -Irritation : Rejet et refus de l’autre. -Indifférence : Repli total sur soi-même. Le manque d’attachement (lien émotionnel stable avec une figure de soin) est la principale cause de ces troubles. L’attachement donne à l’enfant un sentiment de sécurité et favorise son exploration et son développement.

Question 30

Stimulation sociale

Answer 30

Interactions qualitatives avec d’autres êtres humains, cruciales pour le développement affectif et émotionnel.

Question 31

Attachement

Answer 31

Lien émotionnel stable entre un enfant et une figure de soin, essentiel pour le développement et la sécurité émotionnelle.

Question 32

Études de Harlow et al.: Groupe contrôle

Answer 32

Singe élevé avec sa mère biologique dans une cage. Développement normal : Le singe reste proche de sa mère biologique, explore son environnement et montre des comportements adaptés.

Question 33

Études de Harlow et al: Isolement avec pairs

Answer 33

Singes élevés ensemble sans modèle parental. Les singes interagissent entre eux mais ne développent pas de comportements sociaux adaptés. Ils manquent de repères parentaux pour apprendre les règles sociales.

Question 34

Études de Harlow et al: Isolement partiel avec substituts maternels

Answer 34

Substitut de laine : doux et confortable. Attachement clair au substitut doux, même s’il n’est pas nourricier. Exploration de l’environnement après avoir trouvé sécurité auprès de la "mère de laine". Substitut de fer : rigide et froid, parfois nourricier (portant un biberon). Pas d’attachement ni de sécurisation. Comportements de peur persistants, pas d’exploration. Présence des deux substituts (laine et fer). Préférence marquée pour la mère de laine, même si le biberon est sur la mère de fer. Isolement total : Singe seul, sans mère ni substitut. Comportements très graves : singes prostrés, terrifiés, semblables à des "végétaux semi-animés". Aucune exploration ni interaction.

Question 35

Conséquences et implications (Études de Harlow et al)

Answer 35

Attachement et sécurisation : La présence d’une figure sécurisante (mère de laine) permet le développement de comportements exploratoires. L’absence de toute forme de substitut maternel ou d’interaction sociale bloque le développement émotionnel et comportemental. Durée de l’isolement : Plus l’isolement est prolongé, plus il a d’effets irréversibles sur le comportement et la socialisation. Impact environnemental : Dans une grande cage, le sujet évite les stimuli stressants (fuite). Dans une petite cage, il réagit par l’agression ou la peur intense. Réflexions contemporaines : Les expériences de Harlow éclairent les effets des isolements prolongés (distanciation sociale), notamment sur les liens sociaux et les troubles émotionnels (anxiété, dépression).

Question 36

Schachter

Answer 36

Condition de forte anxiété : préférence pour l'affiliation sociale. Condition de faible anxiété : préférence pour la solitude.

Question 37

Sarnoff et Zimbardo

Answer 37

L’anxiété sociale (peur du ridicule) réduit l'affiliation sociale.

Question 38

Rofé et Lewin

Answer 38

L’affiliation dépend du moment (avant ou après un événement anxiogène).

Question 39

Théorie de la comparaison sociale (Festinger, 1954)

Answer 39

-Évaluer ses opinions et aptitudes. -Positionnement social. -Rehaussement de l'image de soi. -Amélioration personnelle par observation de modèles (comparaison vers le haut).

Question 40

Développement de la comparaison sociale

Answer 40

À 4 ans : apprentissage des ressemblances et différences. À 7 ans : découverte des hiérarchies sociales. À 8-9 ans : comparaisons subtiles et discrètes.

Question 41

Séquence émotionnelle

Answer 41

Stimulus → changements corporels → interprétation cognitive → émotion ou absence d'émotion.

Question 42

Expériences sur l’affiliation et l’attribution émotionnelle

Answer 42

Injection d’épinéphrine : Avec explications adéquates des symptômes : pas de besoin d'affiliation. Sans explications ou explications erronées : recherche d'affiliation. Influence du comportement d’autrui : Les participants adoptent l'émotion (euphorie ou colère) du complice en cas d'incertitude sur leur état interne.

Question 43

Effet d’audience

Answer 43

Influence de spectateurs passifs sur la performance d’un individu réalisant une tâche.

Question 44

Meumann (1904)

Answer 44

Les performances musculaires augmentent en présence d’observateurs.

Question 45

Travis (1925)

Answer 45

Intègre l’idée que la maîtrise de la tâche influence cet effet.

Question 46

Gates, Dashiell

Answer 46

L’effet d’audience s’observe aussi sur des tâches intellectuelles (tâches verbales, multiplication, association de mots).

Question 47

Expérience de Bergum et Lehr (1963)

Answer 47

Jeunes recrues de la garde nationale américaine surveillant des signaux lumineux. Seuls (autonomie complète). 40% de réussite En présence d’un lieutenant-colonel annoncé. 80% de réussite La présence d'autrui améliore la performance.

Question 48

Effet de coaction

Answer 48

Influence de la présence d’autres individus effectuant la même tâche au même moment.

Question 49

Expérience d'Allport (1924)

Answer 49

Test de différentes tâches (association de mots, test de barrage, multiplication). Seuls : 50% de réussite. En coaction : 80% de réussite. Les mouvements des autres stimulent la production de mouvements chez le sujet. La présence d’autrui crée une rivalité ou compétition.

Question 50

Harlow (rats)

Answer 50

En coaction, les rats mangent plus vite.

Question 51

Chen (fourmis)

Answer 51

Les fourmis travaillent plus vite et efficacement en coaction.

Question 52

Amélioration

Answer 52

La présence d’autrui peut booster les performances (contexte de compétition positive).

Question 53

Inhibition

Answer 53

Dans certaines situations (examen difficile), la présence de quelqu’un performant peut réduire la confiance et aggraver la difficulté.

Question 54

Paresse Sociale

Answer 54

Phénomène où les individus fournissent moins d’efforts dans une tâche collective que lorsqu’ils la réalisent seuls.

Question 55

Quelles sont les conséquences de la Paresse Sociale?

Answer 55

-Environnement professionnel : Baisse de la productivité. Réduction de la responsabilisation individuelle. -Impact social : Les individus adaptent leur effort à leur position perçue dans le groupe.

Question 56

Étude de Ringelmann (1882-1887)

Answer 56

Tâche : Tirer sur une corde, seul ou en groupe. Individu seul : traction moyenne = 85,3 kg. Groupe de 7 : traction moyenne = 65 kg. Groupe de 14 : traction moyenne = 61,4 kg. En groupe, chaque individu fournit moins d’effort.

Question 57

Étude sur le cri collectif

Answer 57

Tâche : Crier le plus fort possible. -Seul. -Avec 2 ou 6 personnes (réelles ou imaginées). Dès qu’un individu croit que d’autres participent, il réduit son effort (effet encore plus marqué si les autres sont physiquement présents).

Question 58

Quelles sont les solutions pour Réduire la Paresse Sociale?

Answer 58

-Rendre les contributions individuelles identifiables. -Rappeler les consignes individuellement. -Valoriser les apports individuels. -Limiter la taille des groupes (idéalement 3 à 6 membres).

Question 59

Hypothèse de Zajonc : Théorie Drive

Answer 59

La présence d’autrui modifie notre activation physiologique, augmentant la motivation. Face à une tâche, nous avons un répertoire comportemental comprenant des réponses possibles, parmi lesquelles une réponse dominante se dégage. Réponse dominante correcte : amélioration des performances. Réponse dominante incorrecte : perturbation des performances.

Question 60

Expérience sur les cafards (Zajonc, Heingartner & Herman, 1969)

Answer 60

Deux types de labyrinthes : -Tube droit (réponse dominante correcte : aller tout droit). -Labyrinthe en croix (réponse dominante incorrecte : aller tout droit mène à une erreur). -Situation de coaction : Deux cafards dans la structure. -Situation d’audience : Cafards spectateurs autour de la structure. -Réponse dominante correcte (tube droit) : La présence d’autrui améliore la performance. -Réponse dominante incorrecte (labyrinthe en croix) : La présence d’autrui perturbe la performance.

Question 61

Quels sont les facteurs influençant la facilitation sociale ?

Answer 61

-Complexité de la tâche : Tâches simples → Facilitation. Tâches complexes → Perturbation. -Personnalité des individus : Les individus réagissent différemment en fonction de leur orientation sociale (positive ou négative). Importance du regard des autres sur leur comportement.

Question 62

Hypothèse de Cotrell (1972) : Le rôle de l'évaluation dans la facilitation sociale

Answer 62

La facilitation sociale ne repose pas uniquement sur la présence d’autrui. Ce qui importe est l’anticipation d’une évaluation (positive ou négative) par autrui, ce qui modifie notre motivation et influence nos performances. Si aucune évaluation n’est attendue → pas de changement de comportement. Si une évaluation est attendue → modification du comportement selon la réponse dominante. Réponse dominante correcte : amélioration des performances. Réponse dominante incorrecte : dégradation des performances.

Question 63

Étude de Henchy et Glass (1968)

Answer 63

71 étudiants recrutés par annonce. Tâche : Reconnaissance de mots étrangers. -Phase d’entraînement : Les participants apprennent à prononcer des mots étrangers. -Phase de reconnaissance : Ils identifient les mots déjà vus, parmi d’autres mots projetés rapidement. -Seul, non évalué : Personne seule, sans observation. -Présence, non évalué : Des étudiants non-experts observent. -Présence, évalué : Des experts en évaluation sont présents. -Absence, mais évalué : Les participants savent qu’ils sont filmés et seront évalués plus tard.

Question 64

Quels sont les résultats de l'expérience de Henchy et Glass (1968)?

Answer 64

La présence physique d’autrui n’est pas nécessaire pour améliorer ou détériorer les performances. Les performances sont influencées même en absence d’autrui (condition "filmée"). Les performances diffèrent selon que les observateurs sont experts ou non. La notion d’évaluation est donc centrale dans la facilitation sociale.

Question 65

Réponse physiologique mesurée (Henchy et Glass, 1968)

Answer 65

Mesures : Réponse électrodermale et variabilité cardiaque. Ni la présence d’autrui, ni celle des caméras n’augmentent l’activation autonome. L’effet observé n’est donc pas dû uniquement à une activation physiologique basique.

Question 66

Étude de Markus (1978)

Answer 66

Tâche simple : Mettre des vêtements familiers. Tâche complexe : Enfiler des vêtements inhabituels et difficiles. Seul. En situation d’audience : Observateurs présents et attentifs. Présence passive : Observateurs présents mais ne regardant pas directement.

Question 67

Quels sont les résultats de l'Étude de Markus (1978)?

Answer 67

Tâche simple : La présence d’autrui améliore les performances. Plus l’observation est active, plus le temps d’exécution diminue. Tâche complexe : La présence d’autrui perturbe les performances. Plus l’observation est active, plus le temps d’exécution augmente. La complexité de la tâche module l’effet de la présence d’autrui.

Question 68

Aspect émotionnel (Zajonc, théorie du drive)

Answer 68

La présence d’autrui entraîne une activation physiologique accrue. Cette activation amplifie la probabilité de donner une réponse dominante (bonne ou mauvaise).

Question 69

Aspect cognitif (Baron et al., 1978)

Answer 69

La présence d’autrui divise nos ressources attentionnelles entre la tâche et les observateurs. Cela peut affecter négativement les performances, surtout pour les tâches complexes nécessitant plus de concentration.

Question 70

Aspect motivationnel (Bond et al., 1982)

Answer 70

Les individus cherchent à projeter une bonne image d’eux-mêmes. La motivation à réussir augmente si l’on se sent observé ou évalué. Les théories de comparaison sociale (Festinger) suggèrent que nous ajustons nos efforts en fonction des performances réelles, imaginées ou implicites des autres.

Question 71

Expérience utilisant le test de Stroop

Answer 71

-Condition contrôle : Participant seul devant un écran. -Coaction latérale : Un compère réalise la tâche au même rythme que le participant. -Comparaison descendante : Le compère répond plus lentement que le participant. -Comparaison ascendante : Le compère répond plus rapidement que le participant. Les performances étaient similaires dans la plupart des conditions. Les participants étaient moins gênés en condition ascendante, ce qui stimule l’effort et les performances. La présence d’autrui motive, mais le niveau de stress induit doit rester dans une zone optimale pour être bénéfique (modèle de la courbe en cloche).

Question 72

Effet des encouragements pendant l’exercice physique

Answer 72

Étude avec 12 participants actifs mais non experts. -Avec encouragements verbaux. -Sans encouragements verbaux. Les encouragements augmentent systématiquement l’effort fourni. La motivation extrinsèque (via autrui) améliore la performance.

Question 73

Performances sportives et avantage du terrain

Answer 73

Les équipes ont plus de chances de gagner à domicile grâce à : La présence d’un public encourageant. ; Une familiarité avec l’environnement.; Une augmentation de la confiance en soi due au soutien social.

Question 74

Milieux professionnels et éducatifs

Answer 74

-Adapter les tâches en fonction de la complexité et du niveau d’évaluation perçu. -Utiliser des feedbacks positifs pour stimuler la motivation. -Encourager la comparaison ascendante dans des contextes où l’amélioration est l’objectif principal.

Question 75

Définition des normes (Sherif)

Answer 75

Échelle de référence ou d’évaluation définissant une marge de comportements, attitudes, opinions, permis et répréhensibles.

Question 76

Définition des normes (Newcomb)

Answer 76

Acceptation partagée d’une règle qui est une prescription en ce qui concerne la façon de percevoir, penser, sentir et agir. Les normes influencent aussi les émotions. Certaines émotions sont normatives (exemple: à un enterrement, il est attendu de montrer une certaine tristesse en fonction de la proximité avec le défunt).

Question 77

Définition des normes (Di Giacomo)

Answer 77

Manières de juger ou de se comporter qui soient socialement déterminées et partagées Les normes émergent et se construisent au sein d’un groupe et deviennent une référence comportementale collective.

Question 78

Pourquoi les normes existent-elles ?

Answer 78

-Permettent de réduire la confusion et l’incertitude sur ce qui est attendu en société. -Aident à prédire son propre comportement et celui des autres. -Facilitent les interactions sociales et réduisent les conflits. -Plus les interactions sociales sont complexes, plus les normes sont nécessaires.

Question 79

Norme sociale

Answer 79

Règle implicite ou explicite qui régit les comportements au sein d’un groupe.

Question 80

Socialisation

Answer 80

Processus par lequel un individu apprend et intériorise les normes et valeurs de son groupe.

Question 81

Adhésion aux normes

Answer 81

Théoriquement, si une norme est socialement construite, les individus devraient naturellement y adhérer, sans nécessiter de sanctions.

Question 82

Prédictibilité sociale

Answer 82

Capacité des normes à structurer la société en permettant d’anticiper les comportements.

Question 83

Complexité des interactions sociales

Answer 83

Plus une société ou organisation est grande, plus elle nécessite de normes pour fonctionner efficacement.

Question 84

Conditions suffisantes de la normalisation

Answer 84

-Absence de préférence trop marquée pour une position idéologique. -Si une personne a une opinion trop forte, toute tentative de changement sera perçue comme une persuasion, menant à une polarisation plutôt qu’à une normalisation. -Les idées doivent être discutables pour qu’une normalisation puisse se produire.

Question 85

Conditions nécessaires de la normalisation

Answer 85

Équivalence des partenaires (statut et ressources)

Question 86

Conséquences Immédiates de la Normalisation

Answer 86

-Confiance excessive : On pense avoir raison si les autres partagent notre opinion → peut être un piège. -Résistance au changement : Une fois une norme installée, il est difficile de la modifier. -Renforcement de la cohésion sociale : La normalisation crée un sentiment d’appartenance et de solidarité.

Question 87

Baron et al. (influence du groupe sur l’attraction physique)

Answer 87

Étudiantes évaluent l’attractivité d’hommes sur des photos. -Groupe neutre : l’étudiante parle librement. (Effet similaire observé) -Groupe désaccord : les complices contredisent l’étudiante. (l’attraction ressentie diminue.) -Groupe accord : les complices valident l’opinion de l’étudiante. (l’attraction ressentie augmente.)

Question 88

Sanderson, Darley et Messinger (2002) : Normalisation et image corporelle

Answer 88

20 étudiantes interrogées sur leurs habitudes alimentaires, l'image de leur corps, la norme de minceur sur le campus et leur pratique sportive Elles surestiment les habitudes des autres. Celles qui pensent être en dehors de la norme minceur rapportent plus de symptômes de troubles alimentaires. Se percevoir comme déviant par rapport à une norme peut mener à des comportements nocifs.

Question 89

Loi de l’universalité

Answer 89

Une norme persiste non pas parce que tout le monde y croit, mais parce que chacun pense que la majorité y croit. Le groupe exerce un pouvoir d’autant plus fort que la norme est acceptée librement.

Question 90

Norme explicite

Answer 90

Décrite et formalisée (règlement intérieur d’un établissement).

Question 91

Norme implicite

Answer 91

Non écrite mais intégrée (règles de politesse).

Question 92

Norme légitime

Answer 92

Acceptée par tous

Question 93

Norme répressive

Answer 93

Imposée avec sanctions (code de la route).

Question 94

Sherif (1936) et l’Effet Autocinétique

Answer 94

Phase individuelle : Les sujets développent une norme personnelle (estimation stable). Phase collective : Lorsque les participants entendent les réponses des autres, ils ajustent progressivement leurs estimations. Convergence des réponses : Une norme de groupe émerge. Dans une situation ambiguë, les individus créent une norme collective en s’influençant mutuellement. L’influence réciproque conduit à une homogénéisation des jugements.

Question 95

Création d’une norme individuelle

Answer 95

Un individu seul développe une norme personnelle. Progressivement, il ajuste ses estimations et réduit les écarts autour d’un point de référence individuel.

Question 96

Convergence vers une norme collective

Answer 96

Lorsqu’on est en groupe, les individus ajustent leurs perceptions et trouvent un consensus. Ils se mettent d’accord sur une norme collective, même si elle n’est pas forcément logique. Une fois créée, elle persiste même quand l’individu se retrouve seul. L’individu reste fidèle, même sans influence sociale directe. → Preuve que la norme collective est plus puissante qu’une norme individuelle.

Question 97

Dispositif Expérimental de Sherif

Answer 97

L’expérience se déroule dans un environnement incertain (effet autocinétique). Aucune référence extérieure claire n’existe. Avant l’expérience, il n’existe pas de normes préétablies.Création collective spontanée. Les réponses sont subjectives. Il n’y a pas de vérité objective. Les sujets ne gagnent ni ne perdent rien. Pas d’impact sur leurs convictions personnelles. Aucun lien préalable entre les participants. Cela évite les biais sociaux. Chacun influence et est influencé par les autres. L’influence sociale est réciproque.

Question 98

Norme moyenne

Answer 98

La norme collective se crée autour d’une moyenne des réponses individuelles. Si certains disent 5 et d’autres 15, la norme va converger vers 10. Chacun ajuste légèrement ses réponses vers les autres.

Question 99

Norme influencée par un individu particulier

Answer 99

Parfois, une personne influence plus que les autres. Dans l’expérience de Sherif, les seuls indices disponibles sont la voix (puisque l’expérience se fait dans le noir). Certains adoptent naturellement une position de leader.

Question 100

Norme originale

Answer 100

Parfois, des résultats étonnants émergent. La norme adoptée par le groupe ne correspond ni à la moyenne ni à une influence particulière.

Question 101

Norme arbitraire

Answer 101

Norme n'étant plus partagée par l’ensemble du groupe car elle ne correspond plus aux objectifs du groupe.

Question 102

Expérience de Sherif et McNeil (1976)

Answer 102

Une norme arbitraire disparaît plus vite si elle est trop éloignée d’une norme naturelle. Une norme arbitraire proche d’une norme naturelle peut être intégrée durablement.

Question 103

Norme non arbitraire

Answer 103

Justifiée par une réalité objective (grammaire, règles de conduite).

Question 104

Norme arbitraire

Answer 104

Dépend d’un contexte spécifique et peut disparaître plus facilement.

Question 105

Expérience de Newcomb (1961) : Intégration et Changement de Normes Sociales

Answer 105

Celles qui adoptent la norme progressiste sont mieux intégrées. Celles qui restent conservatrices sont mises à l’écart. Pour participer à la vie collective, elles doivent adopter les normes du groupe. Après le diplôme, elles s’entourent de personnes partageant les mêmes idées. Mariage avec des hommes progressistes. Norme totalement intégrée dans leur vie. On ne choisit pas son groupe au hasard. L’exposition prolongée à un groupe entraîne une intériorisation durable de ses normes.

Question 106

Sherif (1936) – L’Autre comme Source d’Information

Answer 106

En situation d’incertitude, on se tourne vers les autres pour mieux comprendre la réalité. L’autre devient une source d’information, ce qui entraîne une convergence des jugements vers une norme commune.

Question 107

Allport (1962) – Auto-conformisme et Concessions Réciproques

Answer 107

On est des êtres sociaux, on évolue dans des groupes où il faut être bien perçu. Toute réponse trop déviante peut être moquée ou sanctionnée. On effectue donc un contrôle social sur soi-même pour rester dans les limites acceptables.

Question 108

De Montmollin – Marges de Vraisemblance

Answer 108

On ajuste nos réponses pour ne pas trop s’éloigner de ce qui est perçu comme acceptable.

Question 109

Moscovici (1972) – Harmonie et Conflit

Answer 109

Le désaccord est source de tension dans un groupe. Les individus cherchent donc à harmoniser leurs opinions pour éviter le conflit.

Question 110

Echterhoff et al. (2009) – Théorie de la Réalité Partagée

Answer 110

On est motivé à fonctionner socialement, à réussir, mais aussi à être bien perçu. La communication nous pousse à construire nos attitudes et opinions en fonction des autres.

Question 111

Hall (1966) – Zones spatiales chez les Nord-Américains

Answer 111

Distance intime : 0 à 45 cm Distance personnelle : 45 cm à 1,25 m Distance sociale : 1,25 m à 3,5 m Distance publique : 3,5 m et plus Ces distances varient selon le contexte (travail, famille, amis), le statut social (supérieur hiérarchique vs collègue) et la culture (Moyen-Orient → distances plus courtes)

Question 112

Extrémisation collective

Answer 112

En groupe, on propose des solutions plus risquées que seul. Lorsqu’un groupe adopte un point de vue tranché, toute tentative de discussion est perçue comme une attaque. Le groupe se radicalise et se renforce dans son opinion initiale.

Question 113

Expérience de Stoner (1961) – Dilemme et Consensus

Answer 113

Les sujets doivent conseiller quelqu’un entre : Un choix désirable mais peu probable ou un choix plus probable mais moins avantageux. Consensus (discussion collective) > Post-consensus (réponse individuelle après discussion) > Pré-consensus (réponse individuelle avant discussion) La discussion collective augmente la prise de risque. Même sans obligation d’accord, le simple échange d’opinions suffit à influencer. On prend plus de risques en groupe que seul.

Question 114

Pourquoi le groupe favorise-t-il le risque ?

Answer 114

-Dilution de la Responsabilité: L’échec est plus facile à accepter en groupe. On peut rejeter la faute sur d’autres, ce qui diminue la peur de l’échec. -Valorisation Sociale du Risque: Ceux qui prennent des risques sont admirés. Le modèle du leader audacieux est attractif, ce qui pousse à suivre son exemple. -Implication et Conflit: Si on n’est pas très impliqué, on évite les conflits → on suit la majorité. Si on est très impliqué, on refuse les compromis → on radicalise nos opinions.

Question 115

Normalisation

Answer 115

Processus par lequel des individus s'influencent mutuellement pour parvenir à un accord sur une norme commune.

Question 116

Conformisme

Answer 116

Modification d'un comportement sous la pression d'un groupe, dans le but de se conformer aux normes sociales imposées ou suggérées.

Question 117

Expérience d'Asch (1951) sur le Conformisme

Answer 117

Comprendre dans quelles conditions un individu se conforme ou se rebelle. Groupe témoin : 93 % de bonnes réponses. Groupe expérimental : 67 % de bonnes réponses, 33 % de conformisme. 75 % des sujets se conforment au moins une fois. 25 % des sujets restent totalement indépendants.

Question 118

Caractéristiques du dispositif d'Asch

Answer 118

Contrairement à Sherif, il y a une réponse correcte et objective. La majorité influence la minorité. Pas de pression explicite à se conformer. Les sujets subissent deux forces contradictoires : leurs perceptions personnelles et l'influence du groupe. L'influence se manifeste au niveau public (réponses orales).

Question 119

Complaisance / Acquiescement

Answer 119

Adhésion superficielle pour ne pas déplaire.

Question 120

Suivisme

Answer 120

Adoption d'un comportement en raison d'un mouvement collectif.

Question 121

Identification

Answer 121

Conformisme par affinité avec la source d'influence. Motivé par un intérêt social.

Question 122

Intériorisation (Internalisation)

Answer 122

Changement profond des croyances. Sectes : croyances en décalage avec la norme sociétale.

Question 123

Dépendance informationnelle

Answer 123

Influence des informations venant de l’environnement physique.

Question 124

Dépendance normative ou motivationnelle

Answer 124

Influence des informations venant de l’environnement social.

Question 125

Indépendance forte

Answer 125

Confiance en ses propres capacités perceptives.

Question 126

Indépendance sans confiance

Answer 126

Conviction d’être correct, mais présence de doutes face à l’opinion majoritaire.

Question 127

Soumission au niveau de l’action

Answer 127

Choix de la réponse majoritaire non par conviction, mais par opportunisme social.

Question 128

Soumission au niveau du jugement

Answer 128

La majorité convainc le sujet qu’il s’est trompé, conduisant à une intériorisation.

Question 129

Soumission au niveau perceptif

Answer 129

L’individu adopte spontanément l’opinion majoritaire, sans conflit cognitif.

Question 130

Étude de Jane et Olson (2000) – Influence du rejet social

Answer 130

L’observation du rejet social rend les individus plus conformistes. Présentation d’une vidéo humoristique où un comédien ridiculise quelqu’un, se ridiculise lui-même, ou ne ridiculise personne. Présentation d’un cartoon peu drôle, suivi d’un avis collectif affirmant qu’il est amusant. Les participants les plus conformistes sont ceux ayant vu une autre personne se faire ridiculiser.

Question 131

Étude de Wu et Chang (2012) – Influence de la menace pathogène

Answer 131

La peur de la maladie augmente le conformisme. Une menace pathogène perçue renforce l’adhésion aux normes majoritaires et pousse les individus à s’auto-évaluer comme plus conformistes.

Question 132

Caractéristiques individuelles

Answer 132

-Pas de prédisposition au conformisme, mais socialisation à être conformiste. -Pas de différence globale de genre, mais contexte important (femmes plus conformistes dans des milieux masculins). -Enfant unique / aîné : Plus indépendant face aux nouvelles situations. Cadet : A tendance à suivre le modèle du grand frère/sœur. -Secure : Moins de conformisme. Insecure : Plus de conformisme

Question 133

Caractéristiques du groupe

Answer 133

Taille du groupe : Expérience d’Asch → taux maximum de conformisme à partir de 3 personnes. La présence d’un allié réduit le conformisme.

Question 134

Caractéristiques situationnelles

Answer 134

-Plus de conformisme en public qu’en privé. -Plus la tâche est difficile, plus on se conforme. -Si une récompense est en jeu, plus de conformisme en cas de difficulté (étude Baron et al.).

Question 135

Cultures collectivistes

Answer 135

Plus conformistes car l’appartenance sociale est valorisée.

Question 136

Cultures individualistes

Answer 136

Moins de conformisme (Étude de Berry, 1967).

Question 137

Bontempo, Lobel & Triandis

Answer 137

Influence de la visibilité de l’aide (public vs anonyme) sur le comportement prosocial. -Culture individualiste (US) : Aide fortement diminuée si anonyme. -Culture collectiviste (Brésil) : Moins d’impact de l’anonymat sur l’aide.

Question 138

Sistrunk & McDavid (1971)

Answer 138

Influence du type de tâche (masculine, féminine, neutre). -Tâches masculines : Les femmes sont plus conformistes. -Tâches féminines : Les hommes sont plus conformistes.

Question 139

Alquist, Ainsworth & Baumeister (2013)

Answer 139

Influence de la croyance en la liberté sur le conformisme. Phrase anti libre arbitre → Augmentation du conformisme.

Question 140

Reno, Cialdini & Kallgren (1993)

Answer 140

Influence d’un modèle sur le comportement de tri des déchets. Seulement 4% des participants jettent leur flyer au sol.

Question 141

Conformisme

Answer 141

Adoption d’un comportement ou d’une opinion sous l’influence d’un groupe majoritaire.

Question 142

Influence majoritaire

Answer 142

Effet d’un grand nombre de personnes sur un individu seul.

Question 143

Socialisation

Answer 143

Processus d’apprentissage des normes et valeurs d’un groupe.

Question 144

Style d’attachement

Answer 144

Façon dont une personne établit des relations avec les autres, influencée par les premières expériences affectives.

Question 145

Collectivisme

Answer 145

Culture où l’importance du groupe prime sur l’individu.

Question 146

Individualisme

Answer 146

Culture où l’autonomie et l’indépendance sont valorisées.

Question 147

Obéissance

Answer 147

Modification du comportement par soumission à un ordre venant d’une autorité perçue comme légitime.

Question 148

Conformisme

Answer 148

Adhésion à des comportements ou croyances du groupe, souvent pour éviter les sanctions sociales.

Question 149

Autorité légitime

Answer 149

Personne ou institution reconnue comme ayant le droit de donner de

Question 150

Expérience de Milgram (1951-1952)

Answer 150

Tester jusqu’où des individus obéissent à une autorité lorsqu’on leur demande d’infliger de la douleur à autrui. L’enseignant administre un choc électrique croissant (de 15V à 450V) à chaque erreur de l’élève.

Question 151

Proximité entre le professeur et l’élève (facteur d'obéissance)

Answer 151

Plus la victime est proche, plus l’obéissance diminue. Empathie et proximité sociale influencent la désobéissance.

Question 152

Dilution de la responsabilité (facteur d'obéissance)

Answer 152

Quand la responsabilité est partagée, l’obéissance augmente. On obéit plus quand on n’a pas à exécuter directement un ordre. Transmettre un ordre est plus facile moralement qu’agir soi-même.

Question 153

Proximité de l’autorité (facteur d'obéissance)

Answer 153

Quand l’autorité est éloignée, l’obéissance diminue. Plus l’autorité est éloignée, moins l’obéissance est forte. Les participants trichent davantage lorsque l’autorité est absente.

Question 154

Ordres donnés par une autorité ou non (facteur d'obéissance)

Answer 154

Une autorité légitime est nécessaire pour maintenir l’obéissance. Une fausse autorité sans pouvoir réel ne fonctionne pas.

Question 155

Unanimité des ordres (facteur d'obéissance)

Answer 155

Si l’autorité est divisée, personne ne continue à obéir. Une rupture dans la hiérarchie offre une échappatoire.

Question 156

Influence sociale et modèles comportementaux (facteur d'obéissance)

Answer 156

Si on voit des modèles désobéissants, on désobéit aussi. Si on voit des modèles obéissants, on est plus enclin à obéir. Effet de groupe dans la délinquance : on suit ceux qui nous entourent.

Question 157

Légitimité de l’autorité (facteur d'obéissance)

Answer 157

Même quand l’autorité est moralement douteuse, près de la moitié des participants continuent. L’image de l’autorité reste puissante, même si elle trahit ses engagements.

Question 158

Prestige de l’autorité (facteur d'obéissance)

Answer 158

L’apparence et le contexte jouent un rôle dans l’obéissance. Le prestige renforce la crédibilité de l’autorité. L’« effet blouse » (ou effet uniforme) influence l’obéissance.

Question 159

Expérience de Guéguen (influence de l’uniforme sur le comportement)

Answer 159

L’uniforme confère une légitimité perçue qui change les interactions sociales. L’apparence influence fortement les comportements.

Question 160

Quelles sont les caractéristiques du dispositif expérimental?

Answer 160

-Les participants doivent administrer des chocs électriques à une personne réelle. -La victime exprime clairement sa douleur. -L'expérimentateur représente une autorité supérieure face aux participants. -Ce n'est pas une pression de groupe quantitative, mais une pression d'autorité. -L’expérimentateur joue un rôle stable, tandis que les participants peuvent choisir d'arrêter. -On exige des participants qu'ils suivent un ordre précis. -Ils ne sont pas en position de décider librement.

Question 161

Hypothèse du sadisme réfutée

Answer 161

Les participants qui vont au bout ne sont pas sadiques mais montrent un stress intense.

Question 162

État agentique

Answer 162

Déresponsabilisation psychologique dans laquelle l’individu ne se perçoit plus comme autonome, se considère comme simple agent d’une autorité et remet la faute sur une figure d’autorité.

Question 163

Expérience de Blass

Answer 163

Blass a montré les vidéos de l’expérience de Milgram à d’autres personnes et a demandé : Qui est responsable ? Quand on désobéit → On assume plus la responsabilité. Quand on obéit → On transfère la responsabilité à l’autorité. L'état agentique protège la conscience morale → Plus on obéit, plus on justifie son action en disant que c'est l'autorité qui est responsable.

Question 164

Pourquoi obéit-on ?

Answer 164

Non par sadisme, mais par conflit psychologique et état agentique. L’autorité exerce une pression qui pousse à obéir, surtout quand elle est perçue comme légitime. L’obéissance est contextuelle, influencée par la situation plus que par la personnalité.

Question 165

Technique du pied dans la porte

Answer 165

Un petit engagement initial augmente la probabilité d’accepter un engagement plus coûteux.

Question 166

Expérience sur les ménagères (Technique du pied dans la porte)

Answer 166

-Condition contrôle : On demande directement aux personnes d'accueillir des enquêteurs chez elles → Taux de refus élevé. -Condition "pied dans la porte" : On commence par une petite demande (ex. répondre à quelques questions), puis on demande d’accueillir des enquêteurs → Taux d'acceptation plus élevé.

Question 167

Facteurs culturels

Answer 167

L'obéissance est universelle et non propre à un pays ou une société donnée.

Question 168

Facteurs socio-démographiques

Answer 168

-Milieu professionnel : Pas de différence significative. Tous les milieux sociaux obéissent de manière similaire. -Âge : Pas de différence significative.

Question 169

Étude de Shanab et Yahya

Answer 169

Expérience réalisée sur des jeunes enfants. Résultats influencés par la figure d’autorité dans le milieu scolaire. L’éducation et l’environnement social jouent un rôle clé dans l’obéissance.

Question 170

Facteurs de genre et d'appartenance ethnique

Answer 170

-Genre : Aucune différence claire entre hommes et femmes. -Ethnicité de la victime (élève) : Dans l'expérience de Milgram, l’élève est toujours blanc. ; Expérience en Afrique du Sud → Influence du contexte social et des stéréotypes. Expérimentateur prônant l’égalité → Les participants obéissent moins. Expérimentateur aux idées discriminatoires → Moins d’obéissance également (effet de rejet).

Question 171

Facteur de proximité sociale

Answer 171

Si le participant connaît la personne qui reçoit les chocs, il désobéit plus facilement. Plus on interagit avec la victime, moins on lui inflige de souffrance. Un simple échange de 10 minutes suffit à réduire considérablement l'obéissance. L'anonymat facilite l’obéissance, tandis que la proximité humaine la réduit.

Question 172

Obéissance administrative (torture morale)

Answer 172

On obéit non pas en infligeant de la douleur physique, mais en causant une souffrance morale.

Question 173

Expérience sur les chômeurs (torture morale)

Answer 173

Participants chargés de faire passer un faux entretien à des chômeurs. Ils doivent mentir et les stresser intentionnellement. Le but est de prouver qu’on peut forcer quelqu’un à échouer sous pression. 92% des participants obéissent, malgré le caractère moralement discutable de la tâche.

Question 174

Expérience de Kurdika

Answer 174

Les participants doivent ingérer de la quinine (substance qui rend malade). Quand l’expérimentatrice est présente → 100% obéissent et se rendent malades. Quand elle est absente → 75% obéissent encore, mais une part refuse. L'autorité reste efficace même sans coercition directe. Mais l’absence physique de l’autorité réduit l’obéissance (effet similaire aux variations de Milgram).

Question 175

Obéissance archaïque vs. obéissance moderne

Answer 175

Certains considèrent que l’obéissance testée par Milgram est trop extrême et ne reflète pas les formes modernes d’obéissance. Dans le monde actuel, on obéit davantage à des ordres subtils (pressions sociales, manipulation psychologique, normes professionnelles).

Question 176

Influence sociale

Answer 176

Processus par lequel les individus ou les groupes modifient leurs comportements ou opinions sous l’effet d’autrui.

Question 177

Influence majoritaire

Answer 177

Influence exercée par la majorité sur les individus pour maintenir l’ordre social et les normes établies.

Question 178

Influence minoritaire (Moscovici)

Answer 178

Influence exercée par une minorité sur la majorité, permettant le changement social.

Question 179

Effet de conversion

Answer 179

Influence latente et différée exercée par une minorité, qui ne se manifeste pas immédiatement chez les individus concernés.

Question 180

Paradigme "bleu-vert" (Moscovici, Lage & Naffrechoux, 1960)

Answer 180

Expérience démontrant l’influence minoritaire où des compères qualifient des diapositives bleues de vertes pour observer l’impact sur les participants naïfs.

Question 181

Cohérence de la minorité

Answer 181

Facteur clé de l’influence minoritaire ; plus une minorité est cohérente dans ses réponses, plus elle a de chances d’exercer une influence sur la majorité.

Question 182

Quelle est la sucession des phases sociales?

Answer 182

-Phase stable : Maintien des normes existantes. -Phase de transformation : Remise en question de ces normes. -Phase d’émergence et divergence : De nouvelles idées se développent. -Période de conflit et réduction des conflits : Les nouvelles idées sont soit intégrées, soit rejetées.

Question 183

Influence manifeste

Answer 183

Influence directe et immédiatement observable d’un groupe sur un individu ou un autre groupe.

Question 184

Influence latente

Answer 184

Influence ne se manifestant pas immédiatement mais entraînant des changements internes différés.

Question 185

Mécanisme de conversion (Moscovici)

Answer 185

Processus par lequel l’influence minoritaire modifie en profondeur la perception et les attitudes d’un individu, sans que celui-ci en soit immédiatement conscient.

Question 186

Influence normative

Answer 186

Influence due à la pression sociale, souvent motivée par la peur d’être jugé ou rejeté.

Question 187

Influence informationnelle

Answer 187

Influence basée sur l’intégration de nouvelles informations, menant à un véritable changement interne.

Question 188

Seuil de détection du vert

Answer 188

Point à partir duquel une couleur ambiguë est perçue comme verte ; il est modifié par l’influence minoritaire.

Question 189

Décrédibilisation de la minorité

Answer 189

Stratégie pour résoudre un conflit cognitif en rejetant la minorité comme illégitime ou erronée.

Question 190

Expérience Perez & Mugny (1987)

Answer 190

Expérience montrant l’effet indirect de l’influence minoritaire sur des sujets proches du débat principal.

Question 191

Effet indirect et différé

Answer 191

Les participants exposés à une minorité cohérente modifient leur perception des couleurs ambiguës après l’expérience.

Question 192

Paradigme d’innovation

Answer 192

Modèle expérimental où une minorité tente d’influencer une majorité en introduisant une divergence perceptive ou cognitive.

Question 193

Conflit (Moscovici)

Answer 193

Divergence entre les opinions ou jugements d’une majorité et d’une minorité.

Question 194

Élaboration du conflit (Perez & Mugny, 1993)

Answer 194

Processus par lequel un individu interprète et traite une divergence avec une source d’influence. L’influence sociale dépend non seulement de la source et de la cible, mais aussi du contexte social et de la nature du conflit. Un même conflit peut être interprété et traité différemment selon la source qui l’introduit et la tâche associée.

Question 195

Influence de la majorité

Answer 195

Influence directe mais non durable. Changement public, mais sans modification interne des croyances. Résulte souvent d’un suivisme. Fondée sur la pression sociale.

Question 196

Influence de la minorité

Answer 196

Influence indirecte, latente et durable. Changement privé, pouvant émerger après un certain temps (conversion). Fondée sur la consistance et la divergence des opinions.

Question 197

Conflit résolu par soumission (majorité)

Answer 197

On adopte l’opinion dominante sans réelle réflexion.

Question 198

Conflit traité par conversion (minorité)

Answer 198

On reconsidère en profondeur l’information perçue.

Question 199

Quels sont les facteurs influençant l’élaboration du conflit ?

Answer 199

-Type de source (majorité vs minorité). -Type de tâche (perceptive, comportementale, idéologique…).

Question 200

Quelles sont les deux dimensions principales des tâches d'influence sociale?

Answer 200

Pertinence de l’erreur : -Haute : Il existe une réponse correcte objectivement déterminable. -Faible : Il n’existe pas de réponse objectivement correcte. Ancrage social des réponses : -Fort : La réponse est liée à l’appartenance sociale ou à une position hiérarchique. -Faible : La réponse ne reflète pas une identité sociale spécifique.

Question 201

TONA (Tâches Objectives Non Ambiguës)

Answer 201

Haute pertinence de l’erreur Faible ancrage social Une seule réponse correcte attendue, consensus social fort. Ne reflète pas l’appartenance à un groupe social.

Question 202

Exemples de TONA

Answer 202

-Expérience d’Asch (1951) sur la perception des longueurs de lignes. -Expérience de Moscovici (1976) sur la perception des couleurs (paradigme bleu-vert).

Question 203

TAP (Tâches d’Aptitudes)

Answer 203

Haute pertinence de l’erreur Fort ancrage social Une réponse correcte existe, mais elle dépend des compétences individuelles. Les réponses permettent de classer les individus en fonction de leurs aptitudes.

Question 204

Exemples de TAP

Answer 204

-Tests de raisonnement logique. -Résolution de problèmes mathématiques. -Jeux d’échecs ou tests de QI.

Question 205

TANI (Tâches Non Impliquantes)

Answer 205

Faible pertinence de l’erreur Faible ancrage social Aucune attente de consensus, réponses perçues comme subjectives mais sans implication sociale. Ne génère pas de conflits forts entre individus.

Question 206

Exemples de TANI

Answer 206

-Expérience de Sherif (1936) sur l’effet autocinétique (perception subjective du mouvement d’un point lumineux). -Estimation du nombre de voitures passées dans une rue en une heure.

Question 207

TOP (Tâches d’Opinions)

Answer 207

Faible pertinence de l’erreur Fort ancrage social Pas de réponse objectivement correcte. Les réponses sont fortement liées aux appartenances sociales et aux croyances personnelles. Attentes de consensus au sein d’un même groupe social.

Question 208

Exemples de TOP

Answer 208

-Opinions politiques ou sociétales : "Faut-il légaliser l’euthanasie ?" ; "Quel devrait être le salaire minimum ?" -Débats sur des valeurs culturelles ou morales.

Question 209

Tâches à haute pertinence de l’erreur

Answer 209

(TONA, TAP) Souvent dominées par l’influence majoritaire (conformisme).

Question 210

Tâches à faible pertinence de l’erreur

Answer 210

(TANI, TOP) Laissent plus de place à l’influence minoritaire et aux changements internes (conversion).

Question 211

Attraction

Answer 211

Attitude positive se manifestant par des émotions positives et une intention d’affiliation. Être attiré par certaines personnes plus que par d’autres.

Question 212

Quelles sont les dimensions de l’attraction interpersonnelle?

Answer 212

-Affective : Sentiment initial (J’aime / Je n’aime pas). -Cognitive : Informations et croyances sur l’autre. -Comportementale : Approche ou évitement de l’autre.

Question 213

Quels sont les déterminants du renforcement social?

Answer 213

-Proximité physique -Simple exposition -Similarité et complémentarité -Réciprocité -Compétence -Beauté

Question 214

Académie de police du Maryland (Expérience)

Answer 214

Étudiants assignés à des places selon l’ordre alphabétique. Résultat : Plus l’ordre alphabétique est proche, plus l’attraction amicale est forte. Contacts facilités par la proximité physique.

Question 215

Expérience sur l’intégration raciale

Answer 215

Intégration de populations noires et blanches dans un quartier. Résultat : Échec de l’attraction interpersonnelle. L'exposition seule ne suffit pas si la perception initiale est négative.

Question 216

Simple Exposition (Zajonc, 1968)

Answer 216

L’exposition répétée à un stimulus favorise une attitude positive à son égard. Mais trop d’exposition peut produire l’effet inverse ➝ Courbe en U inversé.

Question 217

Perlman & Oskamp (1971) : Effet de la fréquence et de la valence du stimulus

Answer 217

Stimuli positifs ➝ Augmentation de l’attitude positive. Stimuli neutres ➝ Pas d’effet. Stimuli négatifs ➝ Répétition = Attitude plus négative.

Question 218

Bornstein & Agostino

Answer 218

Un texte bien écrit est jugé plus positivement qu’un texte mal écrit.

Question 219

Anders et al. (2006) : Identification émotionnelle et attraction

Answer 219

Les participants jugent des visages exprimant des émotions. Résultat : Plus d’attirance pour les visages dont ils identifient bien les émotions. La compréhension émotionnelle favorise l’impression d’aisance cognitive et l’attraction.

Question 220

Newcomb (1961) : Influence des attitudes similaires sur l’attraction

Answer 220

Étudiants logés ensemble pendant un semestre. Mesure de l’attraction en début et fin de semestre. Début : Attraction basée sur attitudes perçues comme similaires. Fin : Attraction basée sur attitudes réellement partagées. Plus on partage d’opinions, plus on est attiré

Question 221

Tesser & Cornell (1991) : Compétition et estime de soi

Answer 221

Expérience sur l’aide entre amis/étrangers selon l’importance de la tâche. Si tâche sans importance ➝ Aide un ami. Si tâche essentielle à l’image de soi ➝ N’aide pas l’ami pour protéger son estime. L’ego influence nos comportements d’aide.

Question 222

Réciprocité

Answer 222

Le changement d’opinion d’autrui sur nous influence notre estime de soi et notre attraction envers lui.

Question 223

Expérience d'Aronson & Linder, 1965

Answer 223

Jugements positifs et négatifs d’un expérimentateur sur un participant. Condition 1 : Jugements positifs ou négatifs constants. Condition 2 : Changement de jugement (négatif ➝ positif ou positif ➝ négatif). Jugement négatif qui devient positif ➝ Estime de soi augmente fortement et attraction accrue envers l’expérimentateur. Jugement positif qui devient négatif ➝ Baisse d’estime de soi, rejet plus fort de l’expérimentateur. Gagner de l’estime (de - à +) est plus gratifiant qu’un feedback positif constant. Perdre de l’estime (+ vers -) est plus douloureux qu’un feedback négatif constant.

Question 224

Impact du comportement sur l’attraction

Answer 224

Le partenaire est très agréable ou simplement poli. Les participants savent ou non que son attitude est une instruction. Un partenaire agréable est jugé plus positivement qu’un partenaire juste poli. Si son attitude est perçue comme naturelle ➝ L’attraction est très forte pour le partenaire agréable, mais très négative pour le partenaire poli. Si son attitude est perçue comme une consigne ➝ L’attraction reste positive mais modérée.

Question 225

Évaluation de la compétence et maladresse

Answer 225

Spectateurs d’un jeu télévisé avec deux équipes d’étudiants. Niveau de compétence : Étudiant très compétent (92% de bonnes réponses). ; Étudiant médiocre (30% de bonnes réponses). Comportement : Adroit. ; Maladroit. Résultats : Étudiant adroit ➝ Positivement jugé, peu importe son niveau. Étudiant maladroit : S’il est compétent ➝ Jugé très positivement (effet "Pratfall" = maladresse humanisante). ; S’il est médiocre ➝ Jugé très négativement.

Question 226

Quelles sont les caractéristiques faciales attractives?

Answer 226

-Symétrie du visage (indice de bonne santé génétique). -Prototypicité (traits moyens et équilibrés). -Traits juvéniles (baby face) ➝ Associés à la fiabilité et la cordialité.

Question 227

Impact des traits juvéniles sur la perception sociale (Zebrowitz, 1990)

Answer 227

Personnes avec un visage « poupon » : Jugées plus naïves, honnêtes et soumises. Plus souvent condamnées en justice pour négligence, mais moins pour préméditation.

Question 228

Soirée des partenaires idéaux (Walster, Aronson et al., 1966)

Answer 228

Plus une personne est belle, plus elle est perçue comme sympathique et on souhaite la revoir. Aucune relation avec l’intelligence : L’envie de revoir la personne repose essentiellement sur son apparence.

Question 229

Expériences sur la performance et la beauté

Answer 229

Lors d’une évaluation de performance, les personnes très attirantes et performantes sont les mieux appréciées. L’association beauté/compétence renforce leur valorisation sociale.

Question 230

Expérience : Punition et beauté physique

Answer 230

Des enfants devaient résoudre une tâche. En cas d’erreur, ils recevaient un signal sonore de punition. Variables : Attractivité physique et débit verbal (fluidité/bégaiement). Les enfants jugés moins beaux recevaient des punitions plus fortes. Si en plus, ils bégaient, l’intensité sonore était encore plus sévère. L’apparence physique influence les jugements sociaux, y compris dans des contextes négatifs comme la punition.

Question 231

Expérience de Snyder : Effet de la beauté sur la perception sociale

Answer 231

Des étudiants pensent interagir par téléphone avec une étudiante. On leur montre une photo de la femme, soit attirante, soit peu attirante. Les conversations sont enregistrées et jugées ensuite à l’aveugle. Quand l’étudiante est perçue comme belle, elle est jugée plus intelligente, sympathique et sociable. La conversation est décrite comme plus chaleureuse et agréable.

Question 232

Comment expliquer l'expérience de Snyder?

Answer 232

-Effet du stéréotype « Ce qui est beau est bon » : On projette des qualités positives sur les personnes attirantes. -Effet Pygmalion : Le participant traite inconsciemment l’interlocutrice plus positivement. Elle adopte alors un comportement plus sympathique en retour. Au final, la conversation est objectivement plus agréable. L’attractivité physique crée un cercle vertueux qui renforce la perception positive.

Question 233

Pourquoi sommes-nous attirés par certaines personnes ?

Answer 233

-Besoin d’appartenance → Établir des relations fortes et stables. -Besoin de compréhension → Prédire et contrôler l’environnement social. -Besoin d’auto-évaluation → Maintenir une bonne estime de soi.

Question 234

Quels sont les Facteurs favorisant l’attirance ?

Answer 234

-Familiarité → Plus on voit quelqu’un souvent, plus on l’aime. -Similarité → On est attiré par ceux qui nous ressemblent (valeurs, traits, croyances). -Réciprocité → On apprécie ceux qui nous apprécient. -Attractivité physique & compétence → Une apparence agréable et un certain niveau de compétence renforcent l’attirance.

Question 235

Agression

Answer 235

Acte intentionnel visant à blesser physiquement ou psychologiquement une autre personne.

Question 236

Agression impulsive/émotionnelle

Answer 236

Agression commise sous l'effet d'une émotion intense (colère, frustration).

Question 237

Agression instrumentale

Answer 237

Agression utilisée comme un moyen pour atteindre un but, sans lien avec une émotion immédiate.

Question 238

Frustration

Answer 238

État aversif causé par un obstacle empêchant d’atteindre un objectif, pouvant mener à une réaction agressive.

Question 239

Désinhibition

Answer 239

Perte de contrôle des comportements agressifs en raison de l’accumulation de frustration.

Question 240

Théorie Frustration-Agression (École de Yale, 1939)

Answer 240

Inspirée de Freud, cette théorie propose que la frustration accumulée dès l’enfance peut se décharger sous forme d’agression. Il existe une relation forte entre frustration et comportement agressif. Insultes, échecs, dévalorisation entraînent de la colère → prédisposition à l'agression (verbale ou physique).

Question 241

Conceptualisation de la relation frustration-agression (Berkowitz)

Answer 241

Les articipants devaient évaluer une autre personne, les mains plongées soit dans de l'eau glacée (condition aversive), soit dans de l'eau tiède. Possibilité de récompenser ou punir l’autre. Une moitié des participants apprend que punir aide l'autre ; l’autre moitié apprend que punir ne l’aide pas. Nombre de récompenses/punitions administrées. Les participants avec les mains dans l’eau froide punissent davantage quand ils savent que cela blesse l’autre. Moins de récompenses sont données dans cette condition → L’inconfort physique intensifie l’agressivité.

Question 242

Température et criminalité (Anderson, 1987)

Answer 242

Relation entre chaleur et augmentation des crimes violents. La criminalité est plus élevée durant les mois les plus chauds. Augmentation des crimes violents (homicides, agressions).

Question 243

Modérateur

Answer 243

Facteur augmentant ou réduisant la relation entre deux variables.

Question 244

Expérience (Recrutement d’étudiants pour un job - collecte de dons)

Answer 244

-Condition 1 : Récompense de 10 cents vs. 1$. On raccroche plus fort si on perd 1$ plutôt que 10 cents. -Condition 2 : Taux de succès attendu faible (15%) vs. élevé (65%). On raccroche plus fort si on s’attendait à réussir (65%). -Condition 3 : Frustration injustifiée (insulte) vs. justifiée (a déjà donné) On raccroche plus fort si la frustration est injustifiée. VD : Intensité de la colère mesurée par la force avec laquelle le participant raccroche le téléphone Cela montre que l’intensité et la justification de la frustration influencent l’agression.

Question 245

Expérience (Insulte + film violent et chocs électriques)

Answer 245

-Condition 1 : Insulte vs. Pas d’insulte -Condition 2 : Film violent vs. Film neutre Évaluation d’une autre personne en lui administrant des chocs électriques Si insulté → Plus de chocs électriques. Si film violent + insulte → Chocs encore plus intenses. L’exposition à la violence renforce l’effet de la frustration.

Question 246

Effet des Armes (Berkowitz, 1967)

Answer 246

-Condition 1 : Insulte vs. Pas d’insulte -Condition 2 : Présence d’une arme vs. Objet neutre (raquette) vs. Rien VD : Nombre et intensité des chocs électriques administrés Indépendamment des indices, l’insulte entraîne une augmentation de l’agression. Présence d’une arme → Agression encore plus forte. La simple vue d’une arme active une réaction agressive.

Question 247

Expérience de Leyens & Parke (1975) - Influence des Armes et de l’Irritation

Answer 247

-Condition 1 : Irritation vs. Pas d’irritation -Condition 2 : Présence d’un revolver vs. Absence Sans irritation, les chocs restent faibles. Avec irritation + revolver → augmentation très forte de l’agression.

Question 248

Théorie du Transfert d’Activation (Zillman, 1971)

Answer 248

Ce n’est pas l’arme elle-même qui cause l’agression, mais l’activation physiologique qu’elle provoque (comme un film violent).

Question 249

Expérience (Film & Chocs électriques)

Answer 249

Condition 1 : Insulte vs. Pas d’insulte Condition 2 : Film neutre / Film violent / Film érotique Film neutre → Agression faible Film violent → Agression plus élevée Film érotique → Agression encore plus forte (activation physiologique intense)

Question 250

Apprentissage vicariant

Answer 250

Processus par lequel un individu apprend des comportements en observant les autres, sans vivre directement les conséquences. L'expérience célèbre de Bobo Doll de Bandura visait à tester si les enfants imiteraient un comportement agressif après avoir observé un adulte se comporter de manière agressive envers une poupée. Les enfants ont imité le comportement agressif de l'adulte en frappant la poupée avec un marteau, quelle que soit leur genre. Cependant, la probabilité d'imitation dépendait du fait que l’adulte soit récompensé, puni, ou qu’il n’y ait aucune conséquence.

Question 251

Rôle de la récompense et de la punition

Answer 251

Les enfants sont plus susceptibles d'imiter un comportement agressif si l’adulte était récompensé pour son comportement. Si l'adulte était puni, les enfants étaient moins enclins à imiter le comportement.

Question 252

Prestige du modèle

Answer 252

Les enfants imitent plus facilement le comportement des adultes qu'ils perçoivent comme prestigieux ou similaires à eux.

Question 253

Bandura

Answer 253

S'intéresse à la manière dont les comportements agressifs sont acquis par observation et comment ces comportements peuvent être maintenus ou modifiés.

Question 254

Berkowitz

Answer 254

Étudie les facteurs situationnels déclenchant un comportement agressif, en particulier en réponse à la frustration.

Question 255

Hypothèse frustration-agression

Answer 255

Berkowitz, comme Bandura, s’intéressait à la manière dont la frustration peut entraîner de l’agression. Lorsque les individus sont frustrés, ils sont plus susceptibles de se comporter de manière agressive, surtout si la frustration est perçue comme injuste.

Question 256

Premières études sur la violence filmée et les enfants

Answer 256

Dans des études où les enfants regardaient des films violents ou non violents, ceux qui avaient vu des films violents montraient une moindre activation physiologique (réponse corporelle) lorsqu'ils étaient confrontés à une violence réelle. Les enfants qui regardaient des films violents à la maison étaient moins susceptibles d'intervenir lors de conflits dans la vie réelle.

Question 257

Huesmann et al. (2003)

Answer 257

Ont suivi des enfants de 8 ans jusqu’à 30 ans et ont constaté que ceux qui préféraient les médias violents à 8 ans étaient plus susceptibles de se livrer à des comportements criminels plus tard dans la vie.

Question 258

Leyens et al. (1975)

Answer 258

Ont mené une étude où des adolescents ont regardé des films violents pendant plusieurs semaines. Ils ont donc montré une agression accrue.

Question 259

Jeux vidéo et agressivité

Answer 259

Une méta-analyse de 381 études a conclu que jouer à des jeux vidéo violents favorise l’agression. Bushman et Gibson (2011) ont testé les effets à long terme des jeux vidéo violents. Ceux qui jouaient à des jeux vidéo violents affichaient des niveaux plus élevés d'agression, surtout s'ils étaient invités à ruminer (penser à) leur jeu.

Question 260

Études interculturelles

Answer 260

Des recherches menées dans des cultures individualistes et collectivistes ont montré que l'exposition aux médias violents était positivement associée à l'agression, quel que soit le pays. L'influence des médias violents sur l'agression était médiatisée par les cognitions agressives (croyances sur l'agression) et l'empathie. Ceux qui consommaient des médias violents avaient moins d'empathie et des pensées plus agressives.

Question 261

Quels sont les facteurs de risque pour l'agression?

Answer 261

-Exposition aux médias violents : Facteur majeur influençant l'agression. -Genre : Les garçons sont généralement plus affectés par les médias violents que les filles. -Environnement parental : Les enfants issus de foyers abusifs ou violents ont plus de risques d’adopter des comportements agressifs. -Victimisation : Être victime d'agression peut augmenter les comportements agressifs. -Environnement criminel : Vivre dans un environnement criminel peut également constituer un facteur de risque.

Question 262

Gustave Le Bon (1895)

Answer 262

L’anonymat dans la foule favorise les débordements.

Question 263

Festinger (1952)

Answer 263

L’anonymat entraîne une désinhibition des comportements, dont l’agression.

Question 264

Expérience de Zimbardo (1969)

Answer 264

-Condition de déindividuation (masque, manteau) → Plus d’agression. -Condition d’individuation (badge avec nom) → Moins d’agression, mais plus forte contre une personne désagréable. -Uniforme et rôle social : Le comportement dépend de la norme associée à l’uniforme (Ku Klux Klan = agressivité, infirmière = prosocialité).

Question 265

Expérience de la prison de Stanford (1971, Zimbardo)

Answer 265

Simulation d’une prison avec 24 participants (12 gardiens, 12 prisonniers). Attribution de rôles et assignation d’uniformes. Dégradation des comportements en seulement 6 jours → L’expérience est arrêtée. Les gardiens ont progressivement exercé un pouvoir tyrannique. Les prisonniers ont développé des comportements d’apathie et de détresse psychologique. La situation (et non la personnalité) explique ces comportements → Théorie de la puissance des rôles sociaux.

Question 266

Impact des conflits armés

Answer 266

Selon l’UNICEF, plus de 230 millions d’enfants vivent dans des zones de conflits armés, et 125 millions sont directement affectés par les combats.

Question 267

Conception interactionniste

Answer 267

Un groupe est plus que la somme de ses parties, car les interactions créent une dynamique collective.

Question 268

Normes de groupe

Answer 268

Différentes des normes individuelles, elles structurent les comportements des membres.

Question 269

Quels sont les critères d’interdépendance?

Answer 269

-Destin ou but commun (Les Juifs forment un groupe dynamique basé sur un passé commun.) -Interaction en face à face (Bales) nécessaire pour l’émergence de rôles et statuts. -Structure : S’applique principalement aux petits groupes (équipe de travail) et non aux grands groupes sociaux.

Question 270

Norme

Answer 270

Règles partagées définissant les comportements appropriés dans une situation donnée.

Question 271

Statut

Answer 271

Position hiérarchique au sein du groupe, avec plus ou moins de prestige.

Question 272

Facteurs socio-affectifs

Answer 272

Le climat et le moral du groupe influencent son fonctionnement.

Question 273

Style démocratique

Answer 273

Encourage la participation → Climat plus positif et détendu.

Question 274

Style autoritaire

Answer 274

Meilleure performance si le leader est présent.

Question 275

Groupes catégoriels (Tajfel & Turner)

Answer 275

Un groupe existe lorsque plusieurs individus se perçoivent comme appartenant à la même catégorie sociale.

Question 276

Groupes dynamiques

Answer 276

L’essence du groupe repose sur l’interdépendance et non sur la similitude des membres.

Question 277

Quelles sont les motivations à appartenir à un groupe?

Answer 277

-Affiliation : Besoin d’appartenance sociale. -Sécurité : Protection et soutien mutuel. -Atteindre un objectif : Réalisation collective d’un but.

Question 278

Modèle de cohésion

Answer 278

La cohésion de groupe est essentielle : un groupe est cohésif si ses membres sont fortement attirés les uns par les autres et si le groupe est perçu comme attractif de l’extérieur.

Question 279

Quels sont les facteurs influençant la cohésion?

Answer 279

-Compétition/conflit avec un autre groupe (rivalité sportive). -Succès ou échec du groupe → Un échec dû à des comportements inadaptés réduit la cohésion.

Question 280

Expérience de Schachter (1951) Cohésion et le rejet des déviants

Answer 280

Étude sur des clubs (cinéma, journalisme…) discutant du cas d’un jeune délinquant. Trois rôles attribués à des membres du groupe : -Conformiste : Suis l’opinion du groupe (traitement indulgent). -Converti : D’abord en désaccord, puis se rallie au groupe. -Déviant : Reste en désaccord avec le groupe. Le déviant est rejeté car il menace la cohésion du groupe. Plus un groupe est cohésif, plus le rejet est fort.

Question 281

Modèle d’identification sociale (Tajfel & Turner)

Answer 281

On se joint à un groupe non pas par attraction interpersonnelle, mais par identification à une catégorie sociale. L’appartenance repose sur la reconnaissance d’un groupe comme référence sociale (identité nationale, genre, classe sociale).

Question 282

Préjugés

Answer 282

Jugement négatif basé sur une généralisation erronée.

Question 283

Stéréotypes

Answer 283

Croyances simplificatrices associées à un groupe.

Question 284

Discrimination

Answer 284

Comportement négatif basé sur un préjugé.

Question 285

Lippman (1922) Stéréotypes

Answer 285

Notre environnement social est organisé en catégories (homme/femme, jeunes/vieux, etc.). Pour simplifier notre perception du monde, nous associons à ces catégories des croyances (« Les femmes sont émotives »). On juge les individus non sur leurs caractéristiques personnelles mais sur leur appartenance à un groupe.

Question 286

Quelles sont les fonctions des stéréotypes?

Answer 286

-Fonction explicative : Comprendre pourquoi certaines choses arrivent. -Fonction anticipatrice : Prévoir les comportements d’un groupe. -Fonction justificatrice : Légitimer la discrimination envers un groupe.

Question 287

Quels sont les différents niveaux de préjugés?

Answer 287

-Affectif : Sentiment négatif envers un groupe (« Je n’aime pas ce groupe »). -Cognitif : Croyances négatives généralisées (stéréotypes négatifs). -Conatif : Intention de discriminer (« Je ne recrute pas cette personne à cause de son origine »). Le racisme est un préjugé qui s’exprime à ces trois niveaux (affectif = haine, cognitif = stéréotypes, conatif = exclusion).

Question 288

Étude de LaPiere (1934)

Answer 288

Une attitude négative envers un groupe mène-t-elle à un comportement discriminatoire ? Un couple chinois visite 251 hôtels et restaurants aux États-Unis → Accueil généralement courtois. Ensuite, les mêmes établissements reçoivent une lettre demandant s’ils accepteraient d’accueillir des clients chinois → 92% répondent négativement. L’intention de discriminer ne se traduit pas toujours en action (facteurs économiques, lois, pression sociale…).

Question 289

Étude de Kutner et al. (1952)

Answer 289

Une femme noire rejoint deux femmes blanches dans un restaurant réservé aux Blancs → Elle est acceptée. Mais si une demande est faite pour réserver pour un groupe mixte → Aucune réponse. Certains groupes bénéficient d’une protection normative (interdiction légale de discriminer), tandis que d’autres, comme les Roms, sont ouvertement discriminés.

Question 290

Interaction individuelle

Answer 290

On juge une personne selon ses caractéristiques propres.

Question 291

Interaction intergroupe

Answer 291

On juge une personne selon son appartenance sociale.

Question 292

Conflit intergroupe

Answer 292

Opposition entre deux groupes due à des intérêts divergents, menant à des attitudes négatives et des stéréotypes envers l'exogroupe.

Question 293

Ethnocentrisme

Answer 293

Tendance à favoriser son propre groupe (endogroupe) en le considérant supérieur aux autres.

Question 294

Tâches supra-ordonnées

Answer 294

Objectifs communs nécessitant la coopération entre groupes opposés pour réduire les conflits.

Question 295

Encapsulation

Answer 295

Phénomène où les individus initialement ouverts aux contacts intergroupes finissent par limiter leurs relations à leur propre groupe social.

Question 296

Biais pro-endogroupe

Answer 296

Tendance à privilégier les membres de son groupe, même en l’absence de compétition.

Question 297

Expérience de la caverne des voleurs (1954-1961)

Answer 297

Adolescents homogènes en termes d’origine, religion, et statut socio-économique. Création de réseaux affectifs et émergence de leaders. Séparation en deux groupes (Serpents à sonnette vs Aigles). Introduction d’une compétition (épreuves sportives avec récompenses). Résultats : hostilité intergroupe, stéréotypes négatifs, cohésion interne renforcée. Échec des simples interactions. Succès des tâches supra-ordonnées (fuite d’eau nécessitant la coopération des groupes). Résultats : diminution des jugements négatifs, amitiés intergroupes, remplacement des leaders combatifs par des leaders conciliateurs.

Question 298

Hypothèse du contact (Allport, 1954)

Answer 298

Le simple contact entre groupes suffit à réduire les préjugés. Insuffisant si les conditions ne sont pas favorables (risque d’encapsulation).

Question 299

Expérience des poupées (Clark & Clark, 1947, 1970)

Answer 299

Étude sur la préférence raciale chez les enfants afro-américains. La majorité préfère les poupées blanches (influence des normes sociales). Amélioration post-activisme mais persistance d’un biais pro-blanc.

Question 300

Tajfel et le minimal group paradigm (1971)

Answer 300

La seule appartenance à un groupe suffit à créer un biais pro-endogroupe, même sans compétition. La compétition est suffisante mais non nécessaire pour déclencher un conflit intergroupe.

Question 301

Expérience de Tajfel (1971) : Groupes minimaux

Answer 301

Participants répartis arbitrairement en deux groupes (préférences artistiques pour Kandinsky ou Klee). Aucune interaction ni compétition entre les membres. Les participants favorisent leur groupe, même si cela leur fait perdre des gains absolus. Ils évitent les écarts extrêmes pour limiter les différences trop marquées. Attribution de traits positifs à l’endogroupe et de traits négatifs à l’exogroupe.

Question 302

Biais pro-endogroupe

Answer 302

Perception plus positive de son propre groupe.

Question 303

Biais de contraste

Answer 303

Surestimation des différences entre groupes.

Question 304

Biais d’assimilation

Answer 304

Surestimation des ressemblances à l’intérieur d’un groupe.

Question 305

Expérience de Tajfel et Wilkes (1963) : Catégorisation et perception

Answer 305

Les participants évaluent la taille de lignes verticales avec ou sans catégorisation. Quand les lignes sont étiquetées en groupes (A/B), les différences entre catégories sont exagérées (biais de contraste) et les ressemblances au sein d’une catégorie sont amplifiées (biais d’assimilation).

Question 306

Favoritisme endogroupe

Answer 306

Tendance à avantager son propre groupe par rapport aux autres.

Question 307

Groupes minimaux

Answer 307

Catégorisation arbitraire sans interaction ni compétition entre les groupes.

Question 308

Matrice différentielle de Tajfel

Answer 308

Outil permettant de mesurer la répartition des récompenses en fonction de l’appartenance à un groupe.

Question 309

Distorsion perceptive

Answer 309

Déformation de la perception influencée par les catégorisations et stéréotypes.

Question 310

Expérience de Tajfel et al. (1964) : Perception des groupes et homogénéité de l’exogroupe

Answer 310

Des Canadiens écoutent des enregistrements de Canadiens et d’Indiens parlant de leurs goûts en lecture et cinéma. Ils doivent évaluer les individus selon des traits typiques et non typiques des groupes ("religieux" pour les Indiens, "sociable" pour les Canadiens). Les Canadiens perçoivent les Indiens comme plus homogènes entre eux qu’ils ne perçoivent leur propre groupe.

Question 311

Biais d’assimilation

Answer 311

Les membres d’un groupe sont perçus comme plus semblables entre eux sur les traits typiques de leur groupe.

Question 312

Catégorisation sociale

Answer 312

L’individu s’identifie à un groupe social qui devient une partie de son identité sociale. Plus l’individu s’identifie au groupe, plus il valorise son appartenance.

Question 313

Comparaison sociale

Answer 313

L’individu compare son groupe à d’autres. Pour préserver une identité sociale positive, il faut que l’endogroupe soit perçu comme meilleur sur des dimensions socialement valorisées. Si l’endogroupe est menacé, on met en place des stratégies pour restaurer une identité sociale positive.

Question 314

Stratégies individuelles : Mobilité sociale

Answer 314

Si un groupe est dévalorisé, un individu peut essayer de le quitter pour rejoindre un groupe de plus haut statut. Exemple : Une femme en position élevée dans la société peut éviter de se comparer aux autres femmes et s’identifier aux hommes. Les frontières entre groupes doivent être perméables (le groupe de haut statut doit accepter l’individu).

Question 315

Stratégies collectives : Amélioration de l’endogroupe

Answer 315

Si les frontières sont non perméables, l’individu ne peut pas quitter son groupe. Il doit donc chercher à améliorer son statut à travers deux stratégies. (créativité sociale/Compétition sociale)

Question 316

Créativité sociale

Answer 316

Redéfinition des critères de comparaison pour valoriser l’endogroupe. "Black is beautiful" (réinterprétation positive de l’identité noire). "Les pauvres sont plus généreux et solidaires que les riches" (glorification de la pauvreté). Étude de Brown : Dans une entreprise, un secteur moins payé se valorise en mettant en avant sa responsabilité accrue.

Question 317

Compétition sociale

Answer 317

Lutter pour améliorer le statut du groupe. Exemple: Les suffragettes se battant pour les droits des femmes au début du XXe siècle.

Question 318

Étude de Yzerbyt et Cambon : Impact de l’identité sociale sur l’estime de soi

Answer 318

Deux groupes sont créés : l’un est présenté comme compétent, l’autre comme incompétent. Ceux du groupe incompétent ont une baisse d’estime de soi. Pour compenser, ils disent que leur groupe est plus chaleureux que le groupe compétent.

Question 319

Mobilité sociale

Answer 319

Stratégie individuelle où une personne quitte un groupe dévalorisé pour un groupe valorisé.

Question 320

Niveau d’impact comportemental

Answer 320

Les individus adoptent des comportements conformes à ceux du groupe.

Question 321

Niveau d'impact cognitif

Answer 321

L’identité est contextuelle et évolutive. Si le contexte intergroupe met en avant la distinction "homme/femme", une femme se définira plus fortement comme telle.

Question 322

Auto-catégorisation

Answer 322

L’individu a plusieurs identités et peut les activer selon le contexte (identité nationale, religieuse, professionnelle…).

Question 323

Théorie de la distinctivité optimale

Answer 323

Tajfel propose un continuum entre identité personnelle et identité sociale. Équilibre entre deux besoins : Appartenance → Se sentir membre du groupe. ; Distinctivité → Être perçu comme un individu unique. Pour être bien dans un groupe, il faut être valorisé personnellement et que le groupe soit socialement valorisé. Certains individus cherchent à se voir comme exceptionnels au sein du groupe.

Question 324

Expérience de Steele & Aronson (1995) : Effet de la menace du stéréotype

Answer 324

Des Afro-Américains et Blancs-Américains passant un test verbal. -Test présenté comme un simple exercice → Résultats similaires pour tous. -Test présenté comme une mesure d’intelligence → Les Noirs obtiennent de moins bons résultats que les Blancs. Lorsqu’un individu est conscient d’un stéréotype négatif sur son groupe, il craint de le confirmer, ce qui affecte ses capacités cognitives et ses performances.

Question 325

Expérience avec des femmes en surpoids

Answer 325

-Sans menace : Engagement normal dans les comportements de santé. -Menace activée (on leur rappelle que leur poids les définit) → Moins d’engagement. -Menace + affirmation de soi (mise en valeur des qualités individuelles) → Effet supprimé. Dès qu’on active le stéréotype négatif, la menace apparaît. Si on individualise la personne, elle ne se sent plus définie par son groupe → Disparition de l’effet négatif.

Question 326

Étude sur la perception des visages (Pettigrew, 1958)

Answer 326

Des articipants Afrikaners, Blancs anglophones et Indiens voient deux visages différents. -Deux visages de la même ethnie. -Un visage européen + un visage indien (visage racialement mitigé). Classer les visages comme européens ou indiens. -Afrikaners et Blancs anglophones : Ils évitent d’inclure les visages "mitigés" parmi les Européens. -Indiens : Ils incluent plus souvent les visages mitigés dans leur groupe. Plus un groupe a une identité forte et fermée, plus il protège ses frontières. Pour les Afrikaners et Blancs anglophones, le mélange ethnique est perçu comme une menace.

Question 327

Sur-exclusion de l’endogroupe

Answer 327

Exclure des individus dès qu’un doute existe sur leur appartenance au groupe, surtout en période de menace. Exemple : Exclusion par racisme (Afrikaners, Juifs).

Question 328

Brebis galeuse

Answer 328

Membre de l’endogroupe adoptant un comportement négatif. -Linville & Jones : Jugement plus clément pour un membre de l’endogroupe. -Marques : Jugement plus sévère pour préserver une image positive du groupe.

Question 329

Expérience de Marques et al.

Answer 329

Une performance brillante est mieux évaluée si elle vient d’un membre de l’endogroupe. Une performance médiocre est jugée encore plus sévèrement si elle vient de l’endogroupe → rejet de la brebis galeuse.

Question 330

Expérience de Branscombe et al. (1993) sur l’identification au groupe :

Answer 330

-Faible identification : Favoritisme endogroupe, même pour une faute. -Forte identification : Favoritisme si le comportement est positif, mais rejet si le membre agit négativement.

Question 331

Hypothèse du contact (Allport, 1954 ; Pettigrew, 1998)

Answer 331

Le contact entre groupes réduit les préjugés sous certaines conditions : -Statut égal : Évite les rapports de domination. -Coopération et buts communs : Encourage la collaboration. -Normes favorisant l’égalité : Soutien institutionnel nécessaire. -Relations interpersonnelles intimes : Permet de voir les individus au-delà de leurs catégories sociales.

Question 332

Étude de Shook & Fazio (2008)

Answer 332

Étudiants américains affectés à des colocataires blancs ou afro-américains. -Résultats explicites : Relations interraciales perçues comme moins satisfaisantes. -Résultats implicites : Diminution des préjugés et de l’anxiété intergroupe.

Question 333

Dé-catégorisation (Colorblindness)

Answer 333

Effacement des distinctions endogroupe/exogroupe. Ne change pas la perception du groupe dans son ensemble.

Question 334

Re-catégorisation et identité commune

Answer 334

Création d’un groupe superordonné. Risque d’imposition des normes du groupe dominant (exemple : Allemagne post-mur de Berlin).

Question 335

Différenciation mutuelle

Answer 335

Maintenir la spécificité des groupes tout en favorisant les interactions. Exemple : Jigsaw classroom → Valorisation des compétences propres à chaque groupe dans une tâche commune.

Question 336

Théorie du bouc émissaire

Answer 336

Lorsque des individus frustrés dirigent leur agressivité vers un groupe minoritaire vulnérable. Exemple : Lynchage des Noirs par des fermiers blancs en période de crise économique.

Question 337

Théorie de la personnalité autoritaire (Adorno, 1950)

Answer 337

Tendance à adhérer aux idéologies totalitaires en raison de traits de personnalité et d’une éducation rigide. Idéalisation de l’autorité ; Conservatisme socio-économique ; Incapacité à considérer le point de vue d’autrui ; Stéréotypes et ethnocentrisme forts

Question 338

Dogmatisme (Rokeach)

Answer 338

Rigidité cognitive qui empêche d’accepter d’autres croyances que les siennes. Rejet des arguments opposés ; Négation des contradictions ; Surévaluation du passé et du futur

Question 339

Théorie de la dominance sociale (Sidanius & Pratto, 1999)

Answer 339

Les sociétés sont structurées en hiérarchies sociales où certains groupes dominent et d’autres sont opprimés. (Âge ; Genre (patriarcat); Groupes arbitraires (race, classe sociale)) Justification des inégalités sociales ; Usage de la force pour maintenir la hiérarchie ; Corrélation avec racisme, se*isme, conservatisme politique

Question 340

Théorie de la justification du système (Jost & Banaji, 1994)

Answer 340

Motivation des individus à légitimer les inégalités sociales, même pour les groupes désavantagés. Les groupes opprimés peuvent internaliser leur infériorité et justifier leur statut.

Question 341

Comportement d’aide altruiste

Answer 341

Comportement motivé par un état motivationnel dont le but ultime est d’accroître le bien-être d’autrui, sans attendre de bénéfices personnels (Batson).

Question 342

Comportement d’aide égoïste

Answer 342

Comportement bénéficiant à l’autre, mais dont le but principal est d’obtenir des bénéfices pour soi-même (renforcements positifs ou éviter des renforcements négatifs).

Question 343

Perspective égoïste dominante

Answer 343

On n’aide jamais gratuitement. Toute aide sert à maximiser les bénéfices personnels. Aide = instrumentale, vue comme un échange.

Question 344

Théorie de l’échange social – Homans, 1958

Answer 344

Relations sociales = échanges de coûts et bénéfices. Deux principes : -Maximisation du profit : on agit pour obtenir le maximum de bénéfices. -Équité : les contributions doivent être équilibrées. ⇒ Cette théorie appuie l’idée que le comportement d’aide est égoïste.

Question 345

Perspective altruiste – Batson (années 1970)

Answer 345

L’aide purement altruiste existe. Le but ultime est de soulager la souffrance d’autrui sans rechercher de bénéfice personnel. L’altruisme ferait partie de la nature humaine.

Question 346

Renforcement

Answer 346

Tout élément augmentant la probabilité qu’un comportement se reproduise.

Question 347

Renforcement externe

Answer 347

Bénéfices observables venant de l’extérieur. (Renforcement direct + reconnaissance sociale)

Question 348

Renforcement interne

Answer 348

Bénéfices internes et non directement visibles. (Gratification positive + Évitement des punitions internes)

Question 349

Renforcement direct

Answer 349

Être payé pour aider (argent, cadeau…).

Question 350

Reconnaissance sociale

Answer 350

Bonne réputation en aidant devant des amis.

Question 351

Gratification positive

Answer 351

Se sentir bien, bonne image de soi, fierté, satisfaction.

Question 352

Évitement des punitions internes

Answer 352

Aider pour éviter : honte, gêne, culpabilité, détresse face à la souffrance d’autrui.

Question 353

Quelles sont les étapes du modèle de Batson ?

Answer 353

-Perception du besoin d’une personne : On perçoit un écart entre son état actuel (souffrance, mal-être) et son état souhaité (sécurité, bien-être). -Jugement de l’importance du besoin : L’aide se déclenche si l’on juge le besoin significatif.

Question 354

Motivation égoïste par attentes (calcul coût/bénéfice)

Answer 354

Obtenir des récompenses ou éviter des punitions → centré sur soi. Nos expériences passées nous ont appris qu’aider peut nous apporter des gains (louanges, reconnaissance) ou éviter des pertes (culpabilité, jugement social). Bénéfices d’aider – Coût d’aider – Coût de fuir Si aider maximise les bénéfices ou réduit les punitions → on aide Mais l’aide n’est pas forcément efficace (juste « faire acte d’aider » peut suffire) Sinon, on peut fuir ou laisser autrui aider Motivation : Égoïste

Question 355

Motivation égoïste par détresse personnelle (empathie centrée sur soi)

Answer 355

La vue de l’autre dans le besoin → déclenche une détresse émotionnelle personnelle (gêne, stress, inconfort). Perspective personnelle : on se met à la place de l’autre → on ressent sa douleur dans notre propre corps. IRM : activation des aires de la douleur → réponse centrée sur le soi Motivation : Égoïste, même si l’autre va mieux (ce qui compte, c’est mon soulagement émotionnel) Exemple : Une personne tombe → si l’aider est facile pour moi et que ça me soulage de la voir mieux, alors je l’aide.

Question 356

Motivation altruiste par compassion (empathie centrée sur autrui)

Answer 356

L’empathie génère des émotions positives tournées vers l’autre : compassion, tendresse, pitié… Perspective d’autrui : On imagine ce que l’autre ressent, sans se l’approprier → on comprend sans souffrir soi-même. IRM : activation des aires frontales, traitement cognitif et social avancé → inhibition de la perspective personnelle ; compréhension objective des états d’autrui Améliorer le bien-être de l’autre, soulager sa souffrance On évalue les moyens les plus efficaces pour aider l’autre On compare les coûts (pour nous) et les bénéfices pour l’autre Si une aide efficace est possible et que le coût n’est pas insurmontable → on aide Motivation : Altruiste

Question 357

Empathie

Answer 357

Capacité à partager (ressentir les émotions d’autrui (perspective personnelle) et comprendre (inférer les émotions d’autrui sans les vivre (perspective d’autrui) les états émotionnels d’autrui.

Question 358

Étude de Batson: Adoption d’une perspective (perspective personnelle vs perspective de l’autre)

Answer 358

Voir comment le type de perspective adopté influence l’empathie ou la détresse ressentie. Confirme que la perspective personnelle augmente l’empathie → favorise l’aide altruiste.

Question 359

Étude de Batson: Niveau d’empathie et difficulté à fuir

Answer 359

Manipulation de la similarité (→ empathie haute ou basse). Manipulation de la possibilité de fuir la situation. -Empathie élevée (personne similaire) → fort taux d’aide, même si fuir est facile. -Empathie faible (personne différente) → aide plus faible quand la fuite est possible, mais plus d’aide quand fuir est difficile. L’aide motivée par l’altruisme n’est pas influencée par la facilité à partir. L’aide motivée par l’égoïsme dépend des coûts à fuir : plus fuir est coûteux, plus on aide pour soulager sa propre détresse.

Question 360

Étude de Batson: Effets d’autres facteurs sur l’altruisme

Answer 360

Si les autres ne sauront pas qu’on a aidé → on teste si l’aide diminue. Quand l’empathie est forte, l’aide est maintenue, même sans évaluation sociale. Si on peut justifier qu’on n’a pas aidé (90 % des autres n’ont pas aidé), cela peut réduire l’aide. Quand l’empathie est forte, l’effet de justification disparaît. L’altruisme n’est pas conditionné à la récompense sociale ni à la peur du jugement.

Question 361

Étude de Batson: Récompenses internes

Answer 361

-Voie égoïste : Le plaisir vient du fait d’aider soi-même → si une autre personne aide à notre place, cela n’améliore pas notre humeur. -Voie altruiste : Ce qui compte c’est que la personne aille mieux, peu importe qui l’aide. Si humeur améliorée quand la personne aidée va mieux (même si c’est pas nous qui l’aidons) → indice de motivation altruiste. Si humeur améliorée seulement si on aide soi-même → indice de motivation égoïste.

Question 362

Étude de Cunningham et al. (1995) (Proximité génétique)

Answer 362

Questionnaire sur la disposition à aider différentes personnes (parents, enfants, grands-parents, cousins…). - + le lien de parenté est proche, + la probabilité d’aider augmente. -Pas uniquement génétique : l’attachement émotionnel compte aussi. Motivation altruiste et égoïste: lien émotionnel ou transmission des gènes.

Question 363

Étude d'Hornstein (1970) (Effet des modèles/Imitation sociale)

Answer 363

Portefeuille "perdu" avec une lettre à l’intérieur. Lettre écrite soit par un Américain (similaire) soit un étranger (non-similaire). Contenu de la lettre : positif / neutre / négatif. Les participants aident davantage si l’auteur est similaire à eux. Quand l’auteur est étranger → pas d’effet du contenu de la lettre. Quand l’auteur est similaire : Lettre positive → + d’aide ; Lettre négative (coûts soulignés) → - d’aide Nous imitons davantage les comportements de personnes similaires à nous, surtout si leur comportement est valorisé. Quand les coûts de l’aide sont mis en avant, cela freine l’aide. Apprentissage de l’aide dès l’enfance par observation des figures de référence (parents).

Question 364

Proximité génétique

Answer 364

Plus d’aide pour les proches (parenté ou attachement) Motivation égoïste (transmission génétique) ou altruiste (attachement)

Question 365

Justification à ne pas aider

Answer 365

Réduit l’aide si la motivation est égoïste Motivation égoïste

Question 366

Évaluation sociale

Answer 366

Augmente l’aide si motivation égoïste Motivation égoïste si l’aide dépend du regard des autres

Question 367

Similitude avec autrui

Answer 367

Active l’empathie, donc favorise l’aide Motivation altruiste

Question 368

Modèle similaire

Answer 368

On imite plus les modèles similaires → influence le comportement d’aide. Motivation égoïste (apprentissage social), mais peut soutenir l’altruisme

Question 369

Affaire Kitty Genovese (1964)

Answer 369

Femme agressée à New York, 38 témoins n’auraient rien fait → gros scandale médiatique. Enquête ultérieure : la réalité a été exagérée. Cet événement déclenche les recherches sur le comportement d’aide en situation d’urgence.

Question 370

Quelles sont les 5 étapes du modèle de prise de décision de Latané et Darley?

Answer 370

-Noter l’incident: Ai-je remarqué ce qui se passe ? Distraction, stress, pensées personnelles -Interpréter comme urgence: Est-ce vraiment grave ? Ambiguïté de la situation, passivité des autres -Se sentir responsable: Dois-je faire quelque chose ?Diffusion de la responsabilité -Savoir comment aider: Suis-je capable d’agir? Manque de compétences, peur de mal faire -Décider d’aider: Vais-je le faire ? Peur du jugement, gêne, risques personnels

Question 371

Expérience du bon samaritain – Darley & Batson (1973)

Answer 371

Séminaristes doivent faire un discours sur le "bon samaritain" VI : Niveau d’urgence (retardé / modérément pressé / non pressé) VD : % d’aide à un homme en détresse sur le chemin Très pressé qui aident: 10 % Moyennement pressé qui aident: 45 % Non pressé qui aident: 63 % Être pressé empêche même des personnes altruistes d’aider.

Question 372

Expérience de la fumée – Darley & Latané (1968)

Answer 372

Fumée suspecte dans une pièce. VI : Seul / avec 2 naïfs / avec 2 compères passifs VD : Signalement de l’incident, temps avant réaction Seul signalant la fumée: ~75 % Avec 2 naïfs: ~38 % Avec 2 compères: ~10 % L’inaction des autres freine l’interprétation d’urgence. Si personne ne réagit, on doute de la gravité = influence sociale.

Question 373

Effet spectateur/témoin

Answer 373

Baisse de probabilité qu’un individu intervienne dans une situation d’urgence lorsqu’il est en présence d’autres témoins.

Question 374

Dilution de responsabilité

Answer 374

Phénomène psychologique selon lequel plus il y a de témoins, moins chacun se sent personnellement responsable d’agir.

Question 375

Influence sociale

Answer 375

Tendance à se conformer aux comportements ou attitudes d’autrui, surtout en situation ambiguë.

Question 376

Étude de Levine et al. (2009)

Answer 376

Vidéo d’agression homme/femme. Avant la vidéo, identité sociale rendue saillante (homme/femme). Conditions : Seul ; Minorité (homme avec femmes ou inversement) ; Groupe unise*e Aide plus faible quand seul. Hommes minoritaires → plus d’aide (norme d’intervention héroïque activée). Femmes en groupe unise*e → plus d’aide (norme de protection intragroupe activée). Groupes majoritairement masculins → aide plus faible.

Question 377

Quand la présence d’autrui inhibe ou stimule l’aide ?

Answer 377

-Situation ambiguë: Moins d’aide ; Influence sociale, minimisation du danger -Beaucoup de témoins: Moins d’aide ; Dilution de responsabilité -Personne peu compétente: Moins d’aide en groupe ; Crainte d’évaluation -Présence de pairs compétents: Pas d’effet inhibiteur ; Compétence perçue -Agression interpersonnelle: plus d’aide si soutien perçu ; Soutien physique potentiel -Groupe avec identité sociale forte: plus d’aide pour membres du groupe ; Activation des normes de groupe -Homme en minorité (agression): plus d’aide ; Stéréotypes de genre