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PSY 1069- Psycho. de l'alimentation > Module 4: Environnement social et stigmatisation liée au poids > Flashcards

Module 4: Environnement social et stigmatisation liée au poids Flashcards

1
Q

Nommez une des raisons pourquoi la préoccupation par rapport à l’image corporelle est aussi généralisée dans la population :

A

la déviation des standards de beauté entraine une dévaluation sociale importante

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2
Q

Qu’est-ce que la grossophobie?

A

le fait de percevoir négativement les personnes grosses

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3
Q

Vrai ou Faux. ¨Plus de la moitié de la population est considérée comme en surpoids

A

Vrai

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4
Q

Vrai ou Faux.Les préjugés corporels sont endossés par la plupart des individus

A

Vrai

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5
Q

Quelle est la raisons pour laquelle les gens endossent les préjugés corporel malgré que la moitié de la population est en surpoids?

A
  1. Cette contradiction est notamment attribuable au fait que les préjugés corporels sont perçus comme socialement acceptables;
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6
Q

Plusieurs considèrent que les préjugés sont nécessaires pour aider les personnes avec un poids élevé à se « prendre en main ». Est-ce qu’ils ont raison de penser de cette facon.

A

Non. La recherche montre clairement que ces préjugés nuisent énormément aux personnes qui en sont victimes

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7
Q

Comment se définissent les préjugés relatifs au poids?

A

des attitudes, des croyances ou des comportements négatifs envers les personnes dont le poids est élevé

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8
Q

Les préjugés corporels décrivent les personnes qui présentent un poids élevé comme : (5)

A
  • paresseuses,
  • négligées,
  • moins motivées,
  • moins disciplinées
  • moins compétentes que les autres
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9
Q

Qu’est-ce que la stigmatisation

A

une dévalorisation sociale

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10
Q

Quelles sont les conséquences de la stigmatisation liée au poids? (4)

A

dépression,
isolement,
comportements alimentaires problématiques et
gain de poids additionnel

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11
Q

Dans quelles sphères les personnes avec un poids élevé vivent de la discrimination? (3)

A
  • les sphères de l’emploi (par exemplep. ex., ne pas être engagé en raison de son poids),
  • des relations interpersonnelles (par exemplep. ex., faire l’objet de regards, de rires ou d’insultes reliées au poids)
  • même des soins de santé (par exemplep. ex., recevoir des soins de moins grande qualité en raison de son poids)
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12
Q

Vrai ou Faux. Les professionnels de la santé ont un niveau plus bas d’attitudes négative envers les personnes avec un poids élevé que la population générale.

A

Faux

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13
Q

De nombreuses études montrent la présence de ces biais chez : (6)

A
  • les professionnels et les étudiants en médecine
    -soins infirmiers
  • nutrition
  • kinésiologie
    -physiothérapie
  • les professionnels spécialisés dans le traitement de l’obésité rapportent des préjugés corporels
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14
Q

Les attitudes négatives qu’ont les professionnels de la santé à l’égard des individus de poids élevé fait malheureusement en sorte que ces derniers en viennent à :

A

éviter les soins médicaux

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15
Q

Quels sont les 2 sources selon les PPÉ (personne de poids élevé) fréquentes de biais?

A
  • Les médecins
  • La famille
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16
Q

Comment les préjugés envers les PPÉ affecte la qualité des soins dispensés ?(2)

A

-les professionnels de la santé semblent aborder ces patients avec une attitude moins respectueuse et plus culpabilisante quant aux raisons de leur poids
-passent paradoxalement moins de temps à discuter des habitudes de vie avec eux

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17
Q

Quelle est la principale cause de la stigmatisation liée au poids?

A

l’adhésion à la croyance que le poids est contrôlable et que les personnes dont le poids est élevé sont donc responsables de leur situation

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18
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’attribution de Weiner?

A

: plus les individus croient que le poids est contrôlable, plus ils blâment et stigmatisent les personnes en surpoids pour leur condition

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19
Q

Qui alimente fortement la croyance que le poids est contrôlable?

A

L’industrie de l’amaigrissement

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20
Q

Le fait de moraliser l’obésité prédit :

A

une plus grande approbation envers la discrimination que ces individus peuvent subir

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21
Q

Quel effet a les campagnes stigmatisantes de santé publique?

A

une diminution du sentiment d’efficacité personnelle chez les individus, et ce, peu importe leur poids

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22
Q

Les croyances quant à la contrôlabilité du poids reposent également sur :

A

le culte de la performance et les attitudes liées à la méritocratie, notamment dans le domaine de la santé

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23
Q

Qu’est-ce que l’Healthism?

A

la tendance à percevoir que la valeur morale d’une personne est reflétée par sa capacité à être en santé, ou du moins à faire tout pour être en santé, en dépit des conditions socioéconomiques, environnementales, sociales et personnelles dans lesquelles cette personne est placée

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24
Q

Les personnes ayant un poids élevé sont souvent représentées dans les médias par des photos qui les présentent de façon (3)

A
  • négative (par exemple, dans des vêtements trop petits),
  • stigmatisante (par exemple, en train de dévorer un gâteau, avachi sur le divan)
    -déshumanisante (par exemple, sans tête, avec une emphase sur le ventre
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25
Q

les résultats de cette étude montrent que les étudiants qui ont eux-mêmes réussi à perdre du poids et à maintenir cette perte de poids dans le passé expriment plus de blâmes et moins de compassion envers les patients qui n’ont pas réussi à maintenir leur perte de poids comparativement aux étudiants qui n’ont pas réussi à maintenir une perte de poids dans le passé. Ces résultats illustrent bien ….

A

à quel point nos propres expériences en lien avec le poids influencent nos attitudes et comportements à l’égard des autres.

26
Q

Un récent modèle socioculturel suggère que, tout comme pour l’image corporelle, les préjugés corporels sont associés à : (3)

A

l’exposition aux idéaux de beauté,
à leur internalisation
à la comparaison sociale

27
Q

Vrai ou Faux. Les personnes qui surveillent constamment leur corps ou qui ont honte de celui-ci auraient une attitude PLUS favorable envers les personnes de poids élevé

A

Faux (moins favorable)

28
Q

Par ailleurs, une étude réalisée auprès de jeunes femmes en Chine a montré que la pression ressentie de la part de (3)______________________________ pour être plus mince contribue à l’internalisation des idéaux de minceur et à la honte envers son corps, ce qui prédit des attitudes défavorables envers les personnes de poids élevé

A

la famille,
des amis
des médias

29
Q

Qu’est-ce qu’une définition large de la beauté?

A

considérer différentes physionomies, apparences physiques et caractéristiques internes comme étant belles

30
Q

Sur une note positive, des évidences suggèrent que l’évaluation et l’appréciation générale des personnes de poids élevé sont plus favorables chez (2)

A
  • les individus qui ont une conception plus large de la beauté
  • les individus qui croient que le poids corporel est le résultat de facteurs externes à l’individu
31
Q

La stigmatisation liée au poids a trois principales conséquences :

A

1) la discrimination des personnes avec un poids élevé,
2) le maintien de la préoccupation liée au poids chez les personnes de poids élevé et dans la population générale
3) la détérioration de la santé mentale et physique des personnes qui en sont victimes.

32
Q

une discrimination (soit un traitement inégal ou défavorable de ces personnes en raison de leur poids) insidieuse est omniprésente dans toutes les sphères de vie de la PPÉ par

A

La prépondérance des préjugés relatifs au poids dans la population

33
Q

La discrimination reliée au poids a augmenté de ____ % en une décennie

A

66

34
Q

Les préjugés relatifs au poids sont présents dans les relations interpersonnelles des individus ayant un poids élevé, et ce, tout au long de leur vie. En effet, ils seraient véhiculés à tous les âges, tant chez les enfants, dès l’âge de ______ ans, chez les adolescents et les adultes

A

3

35
Q

Ces préjugés seraient véhiculés par la famille, les conjoints et les amis des personnes qui présentent un poids élevé, par exemple à travers ________________ adressés directement à la personne ou formulés de façon plus générale

A

des commentaires sur le poids

36
Q

De plus, une étude a montré que de jeunes adultes avaient moins tendance à considérer les personnes avec un poids élevé comme partenaires sexuels potentiels, en comparaison à

A
  • des individus de poids moyen
  • des individus présentant des handicaps
37
Q

On observe que les enfants et les adolescents ayant un poids plus élevé : (2)

A

-auraient moins tendance à être sélectionnés comme amis
-être davantage à risque d’être intimidés en lien avec leur poids

38
Q

Ainsi, globalement, les relations interpersonnelles des personnes qui ont un poids plus élevé tendent à être (2)

A
  • davantage teintées d’événements négatifs
  • moins satisfaisantes que celles des autres personnes
39
Q

De plus, les réseaux sociaux ________ les sources de discrimination liée au poids dans les relations interpersonnelles, autant de la part des amis et des influenceurs que de parfaits inconnus qui commentent l’apparence des autres

A

multiplient

40
Q

À quel niveau les candidats qui présentent un poids plus élevé seraient à risque d’être désavantagés dans les phases du processus d’emploi? (3)

A
  • lors de la sélection du personnel (par exemplep. ex., plus grande probabilité de ne pas être embauchés)
  • au niveau du salaire (par exemplep. ex., être moins bien payés)
  • dans le cadre de la cessation d’un emploi (par exemplep. ex., plus de risque d’être renvoyés), et ce, en raison de leur poids corporel
41
Q

Comment Les préjugés relatifs au poids, ainsi que la discrimination qui en découle, nuisent aussi à la qualité des soins de santé administrés aux personnes ayant un poids plus élevé(3)

A
  • Les professionnels de la santé auraient tendance à attribuer davantage de diagnostics liés au poids ou à prescrire des procédures médicales en lien avec le poids aux personnes qui ont un poids plus élevé, même si elles consultent pour une condition qui n’a pas de lien avec leur poids
  • Les professionnels de la santé auraient aussi tendance à fixer des objectifs de perte de poids plus élevés que ce qui est recommandé
  • les professionnels en santé mentale auraient aussi tendance à attribuer davantage de diagnostics de santé mentale aux patients qui ont un poids plus élevé
42
Q

En raison de la forte influence des expériences sociales sur l’image corporelle, être victime de stigmatisation liée au poids contribue à (2)

A
  • une plus faible satisfaction envers son propre corps
  • une difficulté à adopter un regard bienveillant
43
Q

Les résultats d’une étude de cohorte américaine ayant suivi 1 830 adolescents de 1999 à 2015 montrent que les moqueries liées au poids qui ont été subies à l’adolescence sont associées à une plus faible image corporelle ______ plus tard, autant chez les filles que chez les garçon

A

15 ans

44
Q

Alors que la stigmatisation liée au poids est hautement dommageable pour l’image corporelle des personnes dont le poids est élevé, elle nuit aux personnes de toutes les silhouettes puisque

A

la hantise d’être associé au groupe stigmatisé et d’être soumis au jugement sévère d’autrui entretient la préoccupation à l’égard du poids et pousse à l’adoption de comportements alimentaires malsains pour contrôler son poids

45
Q

la stigmatisation liée au poids nuit à la santé psychologique de ces personnes en augmentant leur vulnérabilié à (4)

A

-la dépression
- l’anxiété
- aux comportement alimentaires hyperphagiques
- plus faible estime de soi

46
Q

Definir l’internalisation des préjugés liés au poids

A

baser l’appréciation de sa propre valeur comme personne en fonction de son poids corporel

47
Q

Du côté de la santé physique, la stigmatisation liée au poids est associée à

A
  • une augmentation des réponses biologiques liées au stress
    - protéines C-reactive
    - Cortisol
48
Q

peu importe le poids d’une personne, plus elle subit de stigmatisation liée à son poids, moins elle sera portée à faire

A

de l’activité physique

49
Q

les personnes victimes de stigmatisation liée au poids ont des comportements alimentaires plus problématiques tel que (3)

A
    • grande tendance à l’hyperphagie
  • sautent + fréquemment des repas
  • alimentation sous-optimale
50
Q

Qu’est-ce que l’objectification socioculturelle du corps des femmes

A

le corps est un objet qui existe pour être regardé et évalué par les autres plutôt qu’appartenant aux femmes elles-mêmes

51
Q

L’idéologie féministe défend l’idée que (2)

A
  • l’apparence physique ne devrait pas déterminer la valeur des femme
  • oppose le culte de la minceur à la notion d’embodiment
52
Q

Qu’est-ce que l’embodiment?

A

une vision bienveillante du corps de la femme comme un agent actif qui permet d’interagir avec le monde

53
Q

Le fait d’investir dans l’amélioration de l’apparence physique joue un rôle central au niveau de ____________ des femmes

A

l’estime de soi

54
Q

Elles ont tendance à ___________ les standards de beauté, résultant en plus d’insatisfaction corporelle, alors que les hommes auraient tendance à _________ l’idéal et donc à exprimer plus de préjugés corporels, particulièrement envers le corps des femmes

A

intérioriser
externaliser

55
Q

Les études qui ont examiné la réduction des préjugés négatifs relatifs au poids ont porté majoritairement sur des stratégies visant à modifier des croyances reliées à la contrôlabilité du poids, sur la base de la ________________

A

théorie de l’attribution

56
Q

Ainsi, des chercheurs ont démontré que ___________________________ améliorait significativement l’attitude des participants envers les personnes vivant avec de l’obésité comparativement à un groupe contrôle alors que d’autres chercheurs ne voyaient pas d’effet

A

de lire de la documentation expliquant les multiples déterminants biologiques, génétiques et non contrôlables de l’obésité

57
Q

Nommez une raison pourquoi il n’est pas possible d’identifier le type d’intervention le plus efficace auprès des professionnels de la santé

A

beaucoup de lacunes sur le plan méthodologique (par exemple, durée d’intervention de moins de 6 mois, absence de groupes contrôles)

58
Q

Des conceptions ancrées dans les théories sociales des préjugés qui seraient liés à notre propre image corporelle sont actuellement proposées dans la littérature, par exemple (2)

A
  • Théorie de l’identité sociale
  • Théorie de la comparaison sociale
59
Q

Expliquez les préjugés grossophobe sous la lentille de la théorie de l’identité sociale :

A

Comme il est primordial pour l’individu de maintenir une identité sociale positive, il cherchera à se différencier des individus qu’il perçoit comme moins acceptables en se comparant favorablement à eux

60
Q

Expliquez les préjugés grossophobe sous la lentille de la théorie de la comparaison sociale :

A

un des moyens de préserver ou d’augmenter sa propre satisfaction corporelle serait de se comparer favorablement aux individus avec un poids plus élevé, surtout pour les individus qui présentent eux-mêmes une image corporelle négative

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