Pathologies du genou Flashcards

1
Q

Blessures aïgues au genou (4)

A

1.Déchirures méniscales
2.Blessures ligamentaires
• LCM
• LCA
• LCP
• LCL
3.Dommage cartilage articulaire
4. Blessure aigue de la patella
• Fractures de la patella
• Dislocation de la patella

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2
Q

Blessures aïgues au genou

A

Ces blessures peuvent se produire de façon
isolée, mais une blessure méniscale se produit
souvent de façon combinée avec une blessure
ligamentaire, ainsi qu’avec un dommage au
niveau du cartilage articulaire.

Une blessure au niveau du cartilage articulaire
peut mener à l’ostéo-arthrite précoce.

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3
Q

Blessures Aïgue au genou- Histoire et évaluation du patient

A

1- Description du mécanisme de blessure et des symptômes ressentis (ex. dlr, instabilité, etc.). Si possible, démontrer le
mécanisme sur le genou sain.
2- Site de la dlr: dlr mal localisée pour déchirure ligaments croisés, mais bien localisée pour ligaments collatéraux
3- Sévérité de la dlr: pas tjrs corrélée avec la sévérité de la blessure
4- Degré et temps pour apparition de l’œdème (hémarthrose ou effusion). Une lipohemarthrose (sang et gras dans le
genou) visible sur une radiographie- indique une fracture intra-articulaire. Cliniquement, semblable à hémarthrose.
5- Sensation que quelque chose a bougé ou «popped out»= dislocation patellaire ou rupture LCA
6- «Clicking» ou «locking» indique atteinte méniscale ou souris articulaire. Vérifier la position du «locking»
7- Sensation de dérobage («giving way»): peut indiquer de l’instabilité (LCA), peut aussi se produire avec déchirures
méniscales, dommage au cartilage articulaire, dlr patello-fémorale ou dlr sévère au genou.

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4
Q

Blessures aigues au genou- Imagerie diagnostique

Radiographies simples

A
  • Est-ce nécessaire lors d’une blessure aigue?
  • Plus de 90% des radiographies sont normales suite à blessure aigue au genou.
  • La raison principale serait pour détecter une fracture en cas de trauma moyen-sévère
  • Ex. fracture par avulsion des épines tibiales avec déchirure LCA/LCP
  • Fracture du plateau tibial
  • Fracture ostéo-chondrale suite à une dislocation de la patella
  • Utiliser le «Ottawa Knee rule» pour déterminer la nécessité de R-X:
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5
Q

Blessures aigues au genou- Imagerie diagnostique

Imagerie par résonnance magnétique

A

• Fiable, sécuritaire et précis pour le Dx des blessures aigues du genou
• Nécessite d’abord un bon examen clinique (histoire et examen physique), car haute incidence d’anomalies
méniscales chez population asymptomatique (surtout si > 35-40 ans)
• Utile pour détecter:
• Atteintes ligamentaires, musculaires, méniscales
• lésion ostéo-chondrale suite à dislocation patellaire suspectée
• Œdème sous-chondral = contusion osseuse ou lésion de la moelle osseuse (Bone marrow lesion- BML). Cliniquement un BML est associée à de la dlr, œdème et guérison retardée.

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6
Q

Blessures aigues au genou- Imagerie diagnostique

Ultra-sons diagnostiques

A
  • Utile pour détecter (si IRM non disponible):
  • déchirures complètes ou partielle des tendons patellaire ou du quadriceps
  • La taille ou le site de l’atteinte d’une bourse ou pour identifier l’œdème extra-articulaire
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7
Q

Déchirures méniscales - étiologie, population atteinte, types de déchirures méniscales

A

Étiologie
• Force de cisaillement générée au niveau des ménisques lorsque le genou est
fléchi, en MEC avec une composante de rotation.
• Ménisque médial: son attache à la capsule médiale le rend moins mobile et
donc plus à risque de déchirure

Population atteinte:
• Continuum entre les 2 scénarios suivants:
• Pt jeune avec ménisque/cartilage articulaire en bon état qui subit un
trauma substantiel qui blesse le ménisque
• Pt > 40 ans avec une présentation de symptômes «aïgus» sur un genou qui
a déjà des signes de dommages au cartilage articulaire (asymptomatique)
et des ménisques qui démontrent des signes de dégénérescence
(asymptomatique)

Types de déchirures méniscales
• Voir schéma (slide 8)
• Seule la partie externe du ménisque est vascularisée (potentiel de
guérison)

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8
Q

Déchirures méniscales - Présentation clinique

A
Présentation clinique
• Trauma en torsion sur genou fléchi, pied est ancré
au sol
• Degré de douleur variable lors du trauma:
• Petite déchirure:
• peut ne pas causer de dlr immédiate.
Peut devenir enflé et douloureux après
24 heures
• peut survenir avec trauma minime chez
personne plus âgée surtout si présence
de dégénérescence
• Déchirure + sévère:
• Ex. déchirure en anse de saut
• Symptômes plus sévères:
• dlr et restriction de mvt tôt après le
trauma
• «Locking» intermittent, peut
débloquer spontanément avec
«clicking»
• Peut survenir conjointement avec
déchirure LCA
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9
Q

Déchirures méniscales - Examen clinique + imagerie

A

Dlr à la palpation de la ligne articulaire(palpé avec
le genou fléchi à 45-90°)
Œdème habituellement présent (l’absence
d’œdème n’exclut pas une lésion méniscale)
Dlr en fin de flexion (squat) surtout si déchirure au
niveau de la corne postérieure
Diminution d’amplitude (à cause d’un fragment ou
de l’œdème)
McMurray positif (clunk, click):
En hyperflexion, Dlr pour la majorité des
déchirures
En rotation latérale: Dlr indique atteinte
ménisque médial
En rotation médiale: Dlr indique atteinte
ménisque latéral

IRM: démontre les déchirures (doivent être corrélées
avec la présentation clinique)

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10
Q

Déchirures méniscales

A

Lésions méniscales dégénératives
• Lésion qui se développe graduellement, typiquement implique
déchirure horizontale, chez personne > 40 ans.
• Pas d’histoire claire de trauma aïgu
• Fréquent chez la population en général:
• 50-59 ans= 25%
• 60-69 ans= 35%
• 70-79 ans= 45%
• Patients avec OA genou= 75-95%
• La lésion méniscale n’est pas nécessairement la cause directe de
la douleur au genou
• R-X pour vérifier la présence d’OA
• IRM: non indiqué en première ligne pour pts >40 ans, sauf si
indication pour chirurgie
• Interventions:
• plusieurs études ne démontrent aucune différence entre le tx
conservateur et la chirurgie pour cette catégorie de déchirure
méniscale

voir slide 10

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11
Q

Déchirures méniscales

Interventions pré-opératoire et opération elle-même

A

• Variable en fonction de la sévérité de la condition, l’âge du pt et la présence de pathologies mécaniques (blocages, ROM diminué)

• Chirurgical :
• Réadaptation pré-op nécessaire :
• peut parfois permettre d’éviter la chirurgie
• Important pour:
1. Diminuer la dlr et l’œdème avec électrothérapie et exercices légers de mobilité
2. Maintien de la force musculaire (quads, ischios, rotateurs externes/extenseurs hanche)
3. Expliquer le programme d’exercices post-op

  • Ménisectomie partielle par arthroscopie (le but est de préserver la plus grande partie du ménisque possible)
  • Certains types de lésions sont réparables par sutures
  • 1/3 externe du ménisque est vascularisé
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12
Q

Déchirures méniscales- Programme de réadaptation pour tx

conservateur ou post-ménisectomie partielle arthroscopique

A

voir slide 13

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13
Q

Déchirures méniscales

Pronostic post - meniséctomie
Critères de retour au jeu

A

Pronostic- Post-ménisectomie:
• Temps de récupération plus long si ménisque latéral
• La présence d’anomalies associées (dommage au cartilage articulaire, déchirures ligamentaires
(LCM, LCA)) ralentit le processus de réadaptation

Critères de retour au jeu
• Aucun œdème
• Amplitude articulaire complète
• Force quadriceps et ischios normale
• Force rotateurs externes de la hanche normale
• Bonne proprioception
• Exercices fonctionnels performés sans difficultés
• Entrainement performés sans symptômes subséquents
• Matchs simulés sans symptôme subséquents

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14
Q

Blessures ligamentaires- Ligament collatéral médial (LCM)

étiologie et grades

A

Étiologie
• Se produit suite à un stress en valgus avec ou sans contact

Classification:

Grade 1 (Léger):
• dlr locale au niveau du ligament, habituellement pas d’œdème. Stress en valgus à 30°: dlr, mais stable.

Grade 2 (déchirure partielle):
• trauma avec un stress en valgus plus sévère que grade 1.
• Dlr locale au niveau du ligament, œdème léger possible. Stress en valgus à 30°: dlr, augmentation de la laxité (<5 mm), mais endfeel présent. Stable si stress en valgus effectué en extension.

Grade 3 (Déchirure complète):
• Résulte d’un stress en valgus sévère
• Pt se plaint d’instabilité au genou. La dlr est variable et fréquemment pas aussi sévère qu’attendu.
• Dlr au niveau du ligament, stress en valgus à 30° de flexion démontre laxité importante et le endfeel sans
sensation de fin. Une instabilité mineure au stress de valgus avec le genou en extension. Test moins douloureux
que grade 2 car déchirure complète des fibres nociceptives.
• Souvent associée avec déchirure LCA.
• Peut y avoir œdème, mais étant donné la présence de déchirures capsulaires associée, l’œdème n’est pas trop
important.

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15
Q

Blessures ligamentaires- Ligament collatéral médial (LCM)

Intervention

A
ntervention:
• Une orthèse pour supporter et protéger le
genou pendant 4-6 semaines pendant la
réadaptation
• Selon une étude, il n’y aurait pas de
différence entre le tx conservateur et la
chirurgie pour une déchirure de grade 3,
donc le tx conservateur est recommandé.
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16
Q

Blessures ligamentaires- Ligament collatéral médial (LCM)

Rehabilitation of a mild MCL injury

A

slide 17

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17
Q

Blessures ligamentaires- Ligament collatéral médial (LCM)

Rehabilitation of a moderate to severe MCL injury

A

slide 18

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18
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé Antérieur (LCA)

Incidence

étiologie

A

Incidence
• 81/100 000 habitants en Europe, >200 000 reconstructions par an aux É-U
• 2,4-9,5 X plus élévé chez les femmes vs hommes pour le même niveau d’activité

Étiologie
• Se produit souvent dans les sports impliquant des pivots et des décélérations
soudaines
• Peut se produire de façon isolée, mais souvent en combinaison dans d’autres
blessures (déchirures méniscales, blessure au cartilage ou LCM). La plupart des
blessures au LCA ont une lésion de la moëlle osseuse (BML) associée.

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19
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé Antérieur (LCA)

Anatomie
Mécanismes de Blessures

A

Anatomie du LCA
• Voir Brukner &Khan p. 737

Mécanismes de blessures
• 2 mécanismes communs:
• Changement de direction rapide (composantes de valgus/varus, rotations et décélération)
• Typiquement: rotation externe tibia + 10-30° flexion et valgus lors du changement de direction
• Atterrissage sur une jambe:
• Valgus du genou à l’atterrissage

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20
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé Antérieur (LCA)

Présentation clinique

A

• Pt décrit souvent avoir entendu un «pop», «crack» ou avoir ressenti une sensation que quelque chose
se déplace et puis se replace
• Souvent très douloureux dans les premières minutes de la blessures
• Souvent incapable de continuer l’activité à cause de la dlr. Un œdème important est habituellement
présent (hémarthrose), mais peut à l’occasion être minime ou retardé.
• À l’occasion, l’athlète essaie de reprendre l’activité, mais ressent instabilité.
• La plupart se présente 24-48 hres après la blessure. À ce stade, l’examen du genou est difficile à cause de l’œdème. Le meilleur temps pour l’examen est dans la première post-trauma ou après quelques jours
quand l’œdème diminue.

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21
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé Antérieur (LCA)

Test à utilisé pendant la présentation clinique

A
  • perte d’a.a.
  • douleur légère généralisé
  • douleur a la palpation de la ligne articulaire lateral (stress entre femur et tibia = BML ou lesion de la moelle oseuusse)
  • dlr ligne articulaire medial (déchirure du ménisque)
  • Test lachmann + specifique
  • literal pivot shift test (necessite LCM et extension complète du genou)
  • Test du tiroit antérieur le moins specifique
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22
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé Antérieur (LCA)

Imagerie

A

Rayons X: pour exclure un fracture par avulsion au niveau de l’insertion du LCA sur la tibia

IRM:
- utile pour confirmation de lésion du LCA si examen clinique est pas certain
- demontre lesion de la moelle osseuse (BML) en lateral en raison du mecanisme de blessure en valgus
• Présente dans 80-95% des lésions du LCA
• Site le plus commun: condyle latéral du fémur et du tibia
• La présence de BML Indique trauma en impaction au niveau du cartilage articulaire. Possibilité de résulter en une atteinte permanente au cartilage est présentement investiguée
• Devrait surtout être utilisé pour vérifier les lésions associées (ménisque, cartilage articulaire ) lorsque l’examen clinique le suggère

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23
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé Antérieur (LCA)

Intervention

A
Intervention
• Traitement optimal non connu
• Plusieurs questions /controverses
• Chirurgical ou Conservateur?
• Utilisation d’orthèse en prévention ou post lésion
• Chirurgie précoce ou retardée
• Chirurgie retardée de semaines, mois ou année après le trauma
• Types de chirurgies/ greffes
• Types de programmes de réadaptation
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24
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé Antérieur (LCA)

Choix entre tx conservateur et chirurgical:

A

facteurs a considerer:

  1. age du patient
  2. degré d’instabilité fonctionnel
    • histoire de deroabge ou giving way meme avec un bonne force musculaire = Tx chirugical recommandé
  3. Déchirures méniscales réparable
  4. blessures liées au LCM, ménisques
  5. desir du patient de retourner aux sports avec sauts, pivots hautes vitesses
  6. Desir de retourner a occupation demandant (pompier, policier, etc.)

En résumé, la chirurgie est recommandé pour les athlètes qui désirent participer à des sports de haute vitesse
impliquant des pivots et changements constants de direction. Par contre, une réadaptation sans chirurgie a été
démontré comme une alternative pour cette catégorie de patient. Un essai de tx conservateur n’élimine pas la possibilité d’une chirurgie éventuelle.

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25
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé Antérieur (LCA)

Intervention chirugicale

A

• La réparation primaire du LCA n’est pas possible.
Une reconstruction du LCA est donc nécessaire
(ACLR).
• Chirurgie par arthroscopie
• Greffons (débat entre les 2 options):
• Tendon patellaire:
• 50% ont de la douleur face antérieure du genou avec la
position à genou.
• Ischiojambiers:
• Diminution de la puissance en flexion du genou en fin d’amplitude de flexion
• Cicatrice plus petite

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26
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé Antérieur (LCA)

Réadaptation

A

• Réadaptation
• Doit débuter immédiatement post- trauma:
• Buts: réduire la douleur, l’œdème et l’inflammation (ce qui réduit la fibrose intra-articulaire
et donc la perte de mobilité, force et fonction
• Inclut: modalités, renforcement musculaire (quads, ischios, extenseurs et abducteurs de la
hanche et gastrocs, exercices d’amplitude articulaire sans dlr
• Protocole similaire avec ou sans chirurgie
• Les notions de temps sont variables et dépendent des progrès des patients, des
autres blessures associées, de l’adhérence du pt au programme d’exercices, de la
raideur au niveau du genou et des objectifs du patient.
• Le patient doit bien monitorer ses S&S après chaque séance et appliquer de la glace
si inflammation présente.
• Voir exemple de protocole (prochaine diapo)
• MEC post-op: dépend si blessures associées ou non. Si LCA isolée, la MEC est selon tolérance avec béquille et/ou orthèse. Devrait avoir MEC complète après 2
semaines.

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27
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé Antérieur (LCA)

Rehab following ACL reconstruction surgery (ACLR)

A

Usually a 12 month process total after ACLR (ACL replacement surgery)

See Slide 26

Pre-op

Phase 1 : 0 - 2 weeks
Phase 2: 2- 12 weeks
Phase 3: 3- 6 months
phase 4: 6 - 12 months

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28
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé Antérieur

Problèmes possibles lors réadaptation lésion LCA (Tx conservateur et chiurgical)

A

Traitement conservateur
1. instabilité fonctionnelle nécessitera ACLR (eg if the knee is giving way even with almost full muscle strength than we want to do surgery)

  1. Déchirures méniscales symptomatiques

Traitement chirugical:

  1. douleur patellaire
    • facteurs qui predisposent un patient a un LCA sont les memes pour syndrome patello-femoral
    • endomaggement du pad graisseux pendant la chirurgie
    • tendinopathie du tendon patellaire (surtout pour greffe du tendon patellaire)
  2. Raideur des tissus moux
  3. Laxité des tissus moux
    • souvent chez patients avec laxité généralisée
    • eviter exercices de mobilité
  4. Faiblesse musculaire
    • surtout dans les premiers 6 mois
    • peut perisster jusqu’a 2 ans
    • dépend de la greffe (faiblesse en extension pour greffe patellaire et faibless en flexion pour greffe des ischios)
  5. Proprioception déficiente
  6. Problèmes psychologiques
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29
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé Antérieur (LCA)

Retour au sport

Critères pour retour au sport

A

Retour au sport

  • variable parmi Tx chirugical vs conservateur
  • chiurgical - retour au sport est variable (65 - 88% etant capabel de retourner) mais pas necessairement au niveau pre-blessure
  • conservateur: retour au sport est variable (19-82% retourne au niveau pré-blessure)

Critères pour retour au sport:

  • symetrie de la force et proprioception doit être en bas de 10% par rapport au côté sain
    • triple hop test
    • agility T tests
    • single hop test
    • isokinetic force test (big machine test ischios and quad strength)
    • readaptation specifique au sport = complétée
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30
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé Antérieur (LCA)

Ostéoarthrite post blessure LCA

A
• Conséquence fréquente
• OA présente sur 50% des radiographies
10-20 ans post-blessure
• Étant donné que cette blessure est
fréquente chez les adolescents et jeunes
adultes, ceux-ci typiquement développent
de l’OA avant l’âge de 40 ans.
• La reconstruction du LCA ne semble pas
réduire les risques de OA et même les
augmenterait
• OA patello-fémorale aussi présente
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31
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé postérieur (LCP)

étiologie
Anatomie
Mécanismes de blessures

A

Étiologie
• Surviennent typiquement concurremment avec d’autres lésions (LCA, LCM, ou
blessure au coin postéro-latéral du genou («postero-lateral corner injury»- PLC))
• Aussi associée avec lésion méniscale et au cartilage articulaire
• Blessure isolée du LCP est moins commune

Anatomie du LCP
• Voir Brukner &Khan p. 756

Mécanismes de blessures
• Coup direct sur la partie antérieure du tibia avec le genou en position de flexion
(ex. «dash-board injury»)
• Peut survenir lors du contact avec un adversaire ou une chute avec le genou en
hyperflexion.
• Une hyperextension peut aussi causer une lésion du LCP et de la capsule postérieure

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32
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé postérieur (LCP)

Présentation clinique

A

Typiquement, contrairement à une lésion du LCA, le patient ne rapporte pas de «pop», il mentionne plutôt des
symptômes vagues comme de l’instabilité ou de l’inconfort.
• Si lésion isolée:
• Œdème léger à modéré
• Dlr à l’aspect postérieur du genou ou dlr lors qu’il s’agenouille.
• Si subaïgu ou chronique:
• Dlr antérieure vague, dlr avec décélération ou descendre des escaliers ou plan inclinés ou dlr lors de la course

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33
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé postérieur (LCP)

Examen clinique:

A

Œdème minime car le LCP est une structure extra-synoviale
• Test du tiroir postérieur positif (test le plus sensible pour lésion LCP).
• À évaluer en neutre, rotation médiale et latérale
• Test de l’affaissement postérieur peut être positif
• Grades 1-2 ou 3 selon la position du plateau tibial médial par rapport au condyle médial du fémur avec le genou à 90° de flexion:
• Normal= plateau tibial est 1 cm antérieur au condyle fémoral
• Grade 1= plateau tibial antérieur au condyle fémoral, mais légèrement diminué (0-5 mm de laxité)
• Grade 2= plateau tibial au même niveau que le condyle fémoral (5-10 mm de laxité)
• Grade 3= plateau tibial plus postérieur que le condyle (> 10 mm de laxité)

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34
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé postérieur (LCP)

Imagerie diagnostique

A

R-X: pour éliminer fracture par avulsion et autres lésions osseuses
IRM: confirme la lésion et permet de voir si lésion de la moëlle osseuse (présente dans 80% des blessures de grade 2 et 3)

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35
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé postérieur (LCP)

Intervention

A

• Peut généralement être traité de façon conservatrice avec un
programme de réadaptation.
• Les blessures plus sévères (grade 3) devrait d’abord être immobilisée en
extension pour 2 semaines.
• Le LCP a une capacité de guérison intrinsèque, mais cette guérison peut
se produire dans une position allongée.
• Une orthèse (ex. «The Jack or Rebound PCL brace») qui encourage la translation antérieur du tibia, peut aider à la guérison en plaçant le
ligament dans une position plus physiologique.
• Chirurgie:
• Si la lésion n’est pas isolée, la chirurgie est recommandée.
• Si blessure isolée qui ne répond pas au traitement conservateur, malgré un bon
programme de réadaptation
• Une reconstruction similaire à celle du LCA sera effectuée.

36
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Croisé postérieur (LCP)

Rehabilitation

A

See slide 34

37
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Collatéral latéral (LCL) et Aspect postérolatéral du genou (PLC)

étiologie

A

• Beaucoup moins communes que les blessures au LCM
• Blessure isolée du LCL rare
• Nécessite une force importante pour blesser ce ligament, et donc, causera une
blessure à d’autres structures en même temps.
• Blessures à l’aspect postéro-latéral du genou («posterolateral corner injuries» - PLC) de plus en plus reconnues. • Inclut: LCL, ligament poplitéo-fibulaire, tendon du muscle poplité, ligament arqué, ligament
poplité-oblique, capsule postéro-latérale, tendon du biceps fémoral, chef latéral du gastrocs, ménisque latéral et BIT
• Ces structures résistent à une force en varus et en rotation postérolatérale du tibia.
• Une atteinte causera une instabilité postérolatérale.
• Souvent associée avec blessure au LCA ou LCP.

38
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Collatéral latéral (LCL) et Aspect postérolatéral du genou (PLC)

Mécanisme de blessures

A
  • Inclut habituellement des forces en varus, extension, rotation et translation
  • Le plus souvent, un coup direct sur l’aspect antéro-médial du genou.
  • L’hyper-extension et les stress en varus sans contact peuvent aussi blesser ces structures (PLC).

Sommaire:
- LCL: varus, extension, rotation et translation

  • PCL: hyper-extension et les stress en varus sans contact
39
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Collatéral latéral (LCL) et Aspect postéro-latéral du genou (PLC)

Présentation clinique + examen clinique

A
  1. Douleur en aspect postero-lateral du genou
  2. instabilité lateral lors en pleine extension du genou
  3. oedeme et eccymose
  4. difficulte a marcher sur un terrain innégal
  5. Parasthésie possible du n péronier = drop foot

Examen clinique:
- stress en varus en extensino complet du genou et aussi en 20-30 degre de flexion du genou

(+) a 20-30 degree de flexion seulement = blessures LCL isolée    (+) en pleine extension et aussi en 20-30 degrés de flexion = blessures des structures combinées
40
Q

PCL injury complex

résistent à quelle mouvement

A
LCL
Ligament arque 
Ligament poplité oblique 
ligament politéo-fibulaire,
Tendon du chef lateral du gastroc 
Tendon du muscle poplité
Tendon du bicep fémoral 
Capsule postéro-lateral
ménisque latéral
Bande ilio tibiale (BIT) 

Résiste:

  1. un stress en varus
  2. rotation postero-latérale de la tibia
41
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Collatéral latéral (LCL) et Aspect postérolatéral du genou (PLC)

Imagerie

A

RX = eliminer fractures
IRM = blessures méniscales, cartilage articulaire ou fracture occulte
- excellente specificité et sensibilité pour les blessures aux structures du PLC

42
Q

Blessures ligamentaires- Ligament Collatéral latéral (LCL) et Aspect postérolatéral du genou (PLC)

Intervention chiurgicale Vs non chiugicale

A

Intervention non chiurgicale:

Grade 1 et 2
Resultats pauvre pour grade 3

Intervention chiurgicale:

Bonne resultat pour blessure Grade 3 du PLC combine avec blessure LCP ou LCA 
Reparation primaire (si <3 semaines post-blessure) ou reconstruction
43
Q

Dommages au cartilage articulaire

Épidémiologie

A
  • une lesion au niveau du cartilage est vu dans 3- 62% de touts arthroscopies du genou ou il y a une lesion focales (1.2 cm) dans tout arthroscopies chez ceux moins de 40 ans
  • vu souvent chez les athletes (lesion focales de plain epaisseur (full tickness)
  • peut se produire de facon:
    1. isolée (chondrale ou sous chondrale)
    2. non isolée avec autres blessures (LCM, LCA, LCP, dechirures méniscales, dislocation patellaire

Plus fréquent:
• Patello-fémoral > condyles fémoraux > plateaux tibiaux
• Condyle médial > condyle latéral
• Patella > trochlée
• Lésions concomitantes: Déchirures méniscales > LCA > LCM/LCL

44
Q

Dommages au cartilage articulaire

Classification

A

• La lésion peut être classifié selon sa dimension et sa profondeur

  1. softening
  2. less than 1 cm (partial thickness lesion)
  3. more than 1 cm (deeper thickness lesion)
  4. subchondral bone exposed
45
Q

Dommages au cartilage articulaire

Effets à court et long terme

A
  • Court terme: cause dlr et œdème récurrents

* Long terme: accélère le développement de l’ostéoarthrite

46
Q

Dommages au cartilage articulaire

Intervention

A
  1. mvmts passifs: motion is lotion
    - lubrification du cartilage, nutrition du cartilage
  2. diminuer le stress sur le cartilage
    • porte d’une orthèse
    • renforcement des muscles et proprioception
47
Q

Blessures aïgues de la patella- Fracture de la patella

Étiologie

Pathologie

A

Etiologie:
- soit un trauma directe (retinaculuum est encore intacte)

  • soit du a la contraction des quadriceps (le rétinaculum et les vastes sont souvent atteints)

Pathologie:

  • fracture est décrite par:
    • site
    • orientation (pole inferieure, transverse, etc)
    • degré de déplacement
48
Q

Blessures aïgues de la patella- Fracture de la patella

Présentation clinique

Diagnostic

A

Présentation clinique:

  • oedeme + echymose dans la région de la patella
  • dlr a la palpation, peut sentir espace parfois entre morceaux
  • dlr en flexion du genou et pendant test SLR
49
Q

Blessures aïgues de la patella- Fracture de la patella

Intervention

A

le but de l’intervention:

  1. maintenir la fonction articulaire de la patella
  2. maintenir la congruité de l’articulation
  3. mouvement sans douleur

Si la fracture n’est pas déplacé et est congruente:

  • immobilisation en attelle en extension
  • gain ROM in flexion
  • renforcement graduelle en flexion

Si la fx est déplacé et non-congruente:
- nécessite habituellement fixation interne

50
Q

Blessures aigues de la patella- Dislocation de la patella

Anatomie

A
  • la patella repose sur la trochlée fémorale
  • tenu intacte par:
    • ligament patello fémoral médial
    • VMO (vaste médial oblique)
51
Q

Blessures aigues de la patella- Dislocation de la patella

Anatomie

A
  • la patella repose sur la trochlée fémorale
  • tenu intacte par:
    • ligament patello fémoral médial
    • VMO (vaste médial oblique)

le ligament patello fémorale médial comporte 50-80% de la stabilisation contre la dislocation laterale de la patella

52
Q

Blessures aigues de la patella- Dislocation de la patella

Pathologie

Mécanisme de Blessure

A

Pathologie:

  • dislocation se produit en lateral, la patella quite la trochlée
  • en raison d’une déchirure complet de ligament médial patello-fémorale
  • blessure ou trauma contre la partie médiale de la patella et du condyle latéral
  • fracture ostéo-chondrale dans 25 des cas

Mécanisme de blessure:
• Sans contact (93% des cas): genou en flexion, rot. Lat. du tibia, force en valgus
• Traumatique: un coup direct sur la patella

53
Q

Blessures aigues de la patella- Dislocation de la patella

Facteurs prédisposants

A
  • Laxité ligamentaire
  • Dysplasie de la trochlée
  • Patella alta
  • Augmentation de la distance entre la tubérosité tibiale et la trochlée
  • Angle Q augmenté
  • Antéversion fémorale avec compensation en torsion tibiale
  • Dysplasie de la patella
  • Déséquilibre au niveau des tissus latéraux et médiaux de la patella (rétinaculum latéral et vaste lat. versus rétinaculum médial, MPFL et vaste médial oblique
54
Q

Blessures aigues de la patella- Dislocation de la patella

Présentation clinique

Examen clinique

A

• Pt rapporte une sensation de dérobage avec douleur intense lors d’un saut ou mvt de torsion du genou. Il mentionne souvent la sensation que quelque
chose s’est déplacé ou de «popping out»
• Œdème d’apparition immédiate (hémarthrose)
• La patella se réduit habituellement spontanément avec l’extension du genou, mais dans certains cas, peut nécessiter une assistance ou anesthésie régionale
• Sensation d’instabilité
• Diagnostic différentiel: À différencier avec lésion du LCA car histoire semblable et œdème d’apparition rapide

Examen clinique:
• Œdème important
• Dlr à la palpation du bord médial de la patella
• Test d’appréhension positif
• Contraction du quadriceps augmente la dlr
• Position de repos en extension complète du genou soulage

55
Q

Blessures aigues de la patella- Dislocation de la patella

Diagnostic

A

• Radiographie simple: permet de vérifier la présence d’une fracture ostéochondrale
• CT-scan pour mesurer la distance tubérosité tibiale-trochlée
• IRM: permet d’identifier les structures atteintes et de voir les lésions
ostéochondrales et l’œdème osseux («bone bruise») au niveau du condyle latéral
et de la facette médiale de la patella

56
Q

Blessures aigues de la patella- Dislocation de la patella

Intervention

A

• Habituellement, le traitement d’une première dislocation est conservateur avec
attelle en extension pour 2-3 semaines, avec réadaptation (voir diapo suivante)
• Tx chirurgical si présence de fracture ostéo-chondrale, en cas de seconde
dislocation ou si n’améliore pas avec tx conservateur
• Une orthèse peut être proposée pour prévenir le déplacement de la patella en
latéral

57
Q

Blessures aigues de la patella- Dislocation de la patella

rehabilitation

A

slide 45

  • genou en extension avec attelle pendant 2-3 semaines
    (avec réadaptation)
  • Tx chirugicale s’il y a une fracture osteo-chondrale en cas de dislocation ou si n’améliore pas avec le tx conservateur

Phase 1: 0 - 2 weeks
Phase 2: 2-6 weeks
Phase 3: 6-8 weeks
Phase 4: 8 - 12 weeks

58
Q

Blessures aigues du genou – Blessures moins communes

A
  1. Rupture du tendon patellaire

2. impingement aïgu du pad graisseux

59
Q

Rupture du tendon patellaire

A
  1. habituellement lors de forte contraction excentriques des quadriceps
  2. peut avoir histoire d’injection cortico-seroidiens
  3. patient se plaint de douleur soudaine au niveau du tendon patellaire
  4. peut pas se tenir debout

Examen clinique

  • patella est retracte vers le haut
  • patient est incapable de faire une extension du genou
  • nécessite traitement chirugicale. 6-9 semaines de réadaptation
60
Q

impingement aïgu du pad graisseux

Mecanisme de blessure

presentation clinique

Intervention

A

“Hoffa’s syndrome”

  • trauma en hyperextension
  • bascule inferieur de la patella peut predispoer a cette pathologie

presentation clinique

  • peut etre tres douloureux - une des structures les plus sensibles du genou
  • dlr en distal de la patella et chaque cote du tendon patellaire
  • hemarthrose possible

Intervention: modification d’activités, modalités pour diminuer dlr et inflammation, exercices de mobilité. Taping peut aider

61
Q

Syndrome patello-fémoral (SPF)

Etiologie

A
  1. Terme parapluie pour dire que la douleur provient du tendon patello femoral ou les tissus entourantes
  2. causes insidieux
  3. cause traumatiques possibles:
    - chute sur le genou
    - consequence de blessure du menisque ou LCA ou chirugie de LCA (ACLR)
  4. une des causes principles est le malalignmenet de la patella
    • position inadéquate peut causer patella a glisser ou être comprimer d’une cote que l’autre sur la trochlée fémoral = douleur et irritation
62
Q

Syndrome patello-fémoral (SPF)

vs. tendinopathie patellaire

A

slide 49

63
Q

Syndrome patello-fémoral (SPF)

Facteurs pouvant contribuer au SPF- 2 types: Facteurs extrinsèques

A

Facteurs extrinsèques (1):
• Augmentation de charge extrinsèques ou charge inhabituelle qui dépasse la capacité des
tissus de gérer cette charge:
• Augmentation de l’intensité, de la durée, de la fréquence de l’activité/entrainement
• Nouvelle activité
• Changement de souliers, surfaces, vitesse de course, etc.
• Augmentation de la flexion du genou à l’activité (augmente les forces sur
l’articulation PF) ex. squat plus bas

64
Q

Syndrome patello-fémoral (SPF)

facteurs intrinsèques: locaux ou a distance

A

Facteurs intrinsèques (locaux ou à distance) (1)

  • Modifie l’alignement et/ou le «tracking» de la patella
  • Modifie la surface de contact entre les 2 parties de l’articulation
65
Q

Syndrome patello-fémoral (SPF)

facteurs intrinsèques: locaux

A
  1. orientation de la patella (bascule posterieur, lateral etc., patella alta)
  2. restriction par les tissus mous (retinaculum etc.)
  3. contrôle musculaire des quads et VMO ou VL
66
Q

Syndrome patello-fémoral (SPF)

facteurs intrinsèques: distance

A
  • Rotation interne au niveau de la hanche
  • Adduction au niveau de la hanche
  • Faiblesse musculaire à la hanche (abducteurs,
    rotateurs externes)
  • Valgus apparent au genou / rotation externe du tibia
  • Problème structural :
    • Genu valgum
    • Tibia varum
    • Coxa varum
    • Antéversion fémorale augmentée
  • Flexibilité musculaire
  • Pronation du pied
  • Restriction de la flexion dorsale à la cheville
  • Manque de contrôle/Stabilité/ force du tronc
67
Q

Syndrome patello-fémoral (SPF)

Interventions

A
  • Nécissite de bien identifier les differents facteurs qui contribuent à la condition
  • nécessite une approche integrée qui incluent habituellement les composantes suivantes:
    - exercices
    - taping de la rotule
    - thérapie manuelle
    - orthèse (pied et rotule)

La priorité est de diminuer la douleur pour permettre les activités et les exercices:

- repos de l'activité aggravante ou modification dépendamment de la sévérité
- glace, analgésiques si + aïgu, thérapie manuelle 
- taping de la rotule (si soulage immédiatement, confirme le diagnostic de PFS)
68
Q

Syndrome patello-fémoral (SPF)

Interventions- Exercices

A
  1. renforcement des quads et muscles de la hanche
    - vérifier que le VMO participe à la contraction du Quadriceps (biofeedback, etc.)
  2. renforcement endurance des muscles
  3. améliorer l’équilibre et la coordination
  4. retour aux activités fonctionnelles
  • ** la douleur ne devrait pas dépasser 5/10 (idéalement 2-3/10) durant l’exercice et immédiatement après) et disparaître rapidement (absent le lendemain matin)
  • un taping peut être nécessaire pour diminuer la dlr lors des exercices
69
Q

Tendinopathie patellaire

A

• Aussi connu sous le nom de «Jumper’s Knne»
• Mais peut aussi survenir chez athlètes qui change de direction fréquemment ou ceux qui
court en pente descendante.

70
Q

Tendinopathie patellaire

Épidémiologie

Présentation clinique

A

Épidémiologie
• Surtout chez les hommes jeunes (15-30 ans) qui participent dans des sports impliquant le
«loading» répétitif du tendon patellaire (basketball, volleyball, sauts, tennis, soccer, etc.)

Présentation clinique
• Douleur localisée à l’insertion du tendon patellaire au pôle inférieur de la patella.
• La dlr à la palpation n’a pas une bonne spécificité pour la tendinopathie patellaire, certain
pt ne ressente pas de dlr à la palpation ou au contraire, certains athlète sans atteinte
ressente de la dlr à ce site lors de la palpation. Se fier plutôt à la reproduction des
symptômes avec des activités qui placent une charge sur le tendon.
• Voir tableau diapo 49
• Vérifier la force de tous les groupes musculaires du m. inf., particulièrement le quads,
mollet et fessiers.
• Dlr avec squat sur plan incliné est un bon outil de mesure (déterminer la qtté de dlr et
l’angle de flexion)
• Questionnaire Visa P

71
Q

Tendinopathie patellaire

Intervention

A

Intervention
• Varie selon si le pt continue ou non la compétition / sport
• La décision dépend de plusieurs facteurs

slide 59

72
Q

Tendinopathie patellaiure

intervention s’il poursuit la compétition

A

• Si poursuit la compétition:
• Modification des activités «Relative load reduction»
Ex. Diminuer le nombre de sauts ou de sprints, le nombre d’heures d’entrainement par semaine
• Correction biomécanique: Vérifier l’atterrissage des sauts, contrôle du genou, hanche, cheville, etc
• Exercices isométriques pour la douleur
• 45 secondes à 70% CMV % X 5 rép. (2 min de repos entre chaque rép.)
• Tenir la charge à la mi-amplitude
• Renforcement
• Maintien ou amélioration de la force de toute la chaine kinétique
• Slow heavy-resitance training particulièrement quads, fessiers, mollets
• Techniques de tissus mous (Trigger pt )
• Réduction de la dlr
• Cryothérapie, iontophorèse, etc.

73
Q

Tendinopathie patellaire
Intervention

Si arrêt de la compétition / sport

voir slide 62

A
  1. Relative load reduction
    • modification des activités
      - on ne veut pas complètement arrêter l’activité
      - exercices isométriques pour la douleur
      - entraînement en résistence
  2. Restaurer la fonction
    - récupérer la force, puissance et capacité de storage d’énergie du tendon
  3. Techniques de tissus mous
  4. Réduction de la dlr (cryothérapie, iontophorèse, etc.)
  5. Injection de cortico-stéroide
    • effet à court terme
74
Q

Bursite au genou

A

• Les plus communément atteintes:

  1. Bourse pré-patetellaire («Housemaid’s knee»):
    • œdème superficiel à l’aspect antérieur du genou, à différencier d’une effusion de
    l’articulation du genou.
    • Causes:
    • Trauma direct ou chute sur le genou qui endommage la bourse. Œdème soudain et important.
    • Présente chez personne qui s’agenouille beaucoup pour le travail/sports. Chronique, œdème
    apparait lentement
    • Infection: vérifier si bris au niveau de la peau qui pourrait mener à une infection. Aspect rouge,
    chaud, douloureux avec œdème au niveau de la bourse.
  2. Bourse infra-patellaire: peut mimer une tendinopathie patellaire
  3. Bourse de la patte d’oie: souvent associé à une condition rhumatologique
75
Q

Bursite au genou

Traitement

A
  • Médicaments anti-inflammatoire/ infiltrations
  • Antibiotique (si infection)
  • Glace
  • Physiothérapie:
  • RICE en aïgu
  • Exercices de mobilité et renforcement
  • Aspiration et analyse du fluide
  • Chirurgie: si aucune amélioration avec traitement conservateeur. Excision de la bourse.
76
Q

Syndrome d’Osgood-Schlater

Description

A

Apophysite de traction au niveau de la tubérosité tibiale (centre secondaire d’ossification) chez les enfants
lors de la puberté.
• Plus commun chez les garçons (13-15 ans) que chez les filles (10-12 ans)
• Résulte de la traction excessive sur l’apophyse de la tubérosité tibiale par le tendon patellaire par des mvts
répétés lors d’activités sportives
• Associé à un haut niveau d’activité (course, saut, etc.) durant une période de croissance rapide (les os
grandissent plus vite que les muscles et tendons, ce qui augmente le stress sur les sites d’insertion
musculaire).

77
Q

Syndrome d’Osgood-Schlater

S& S:

A

dlr tubérosité tibiale à la palpation, à l’activité/sport, squat, sauts, escaliers.
• Œdème possible.
• Dans certains cas, augmentation de la protubérance au niveau de la tubérosité tibiale.
• Dlr à l’extension résisté du genou surtout si genou en flexion 90° et plus. Test d’Ely positif (diminution souplesse droit fémoral)

78
Q

Syndrome d’Osgood-Schlater

Intervention:

A
  • Éducation: condition qui disparait à la fin de la croissance, diminuer/modification/arrêt sports en fonction de la sévérité
  • Renforcement musculaire progressif, exercices de flexibilité musculaire
  • Orthèse, taping infra-patellaire peut aider durant les activités sportives ou les exercices
79
Q

Syndrome de la bandelette ilio-tibiale

Description
Incidence
étiologie

A
  • Blessure de surutilisation avec dlr à la face latérale du genou qui est exacerbée par l’activité sportive
  • Plus souvent chez les coureurs, cyclistes et athlètes d’endurance

Incidence:
• À la course: 1.6-12% des blessures de surutilisation
• En cyclisme: 15-24% des blessures de surutilisation

Étiologie
• Irritation / friction entre la BIT et l’épicondyle latéral lorsque que la BIT passe d’extenseur (0-20° de flexion) à fléchisseur (20-90°).
• Causerait irritation d’un pad graisseux sous-jacent qui serait la cause de la dlr. On parlait autrefois d’une bourse, mais il semble que ce ne soit plus le cas.

80
Q

Syndrome de la bandelette ilio-tibiale

Présentation clinique

A
  • Dlr aspect latéral du genou qui est aggravée avec la course ou le vélo
  • La dlr apparait à la même distance / temps durant l’activité
  • Histoire de changement de l’intensité de l’entrainement souvent présent, course en descente ou courir sur surface
81
Q

Syndrome de la bandelette ilio-tibiale

Examen clinique

A

• Peut développer de l’œdème et dlr en proximal de la ligne articulaire latérale
• Dlr épicondyle latéral (2-3 cm plus haut que la ligne articulaire)
• Mvts répétés de flexion extension peuvent reproduire les symptômes
• Test Ober positif (à cause de tension au niveau du tenseur du fascia lata (TFL) ou des fessiers ou par développement
excessif du vaste latéral qui augmente la tension sur la BIT)

82
Q

Syndrome de la bandelette ilio-tibiale

A

• Il ne semble pas que la répétition des mvts de flexion-extension puisse expliquer le phénomène
1. Augmentation de la rotation interne du tibia pourrait causer une augmentation des forces en
déplaçant l’insertion de la BIT plus en médial
2. Une augmentation de l’adduction de la hanche lors de la phase de loading de la course
augmente la demande eccentrique sur les abducteurs.
3. Certains coureurs ont une faiblesse des abducteurs, ainsi que des extenseurs et fléchisseurs du
genou, ce qui augmenterait les forces compressives au niveau de l’épicondyle latérale lors de la
fatigue

83
Q

Syndrome de la bandelette ilio-tibiale

Intervention

A

• Adresser tous les segments de la chaine kinétique qui pourrait contribuer (hanche, tronc,
cheville)
• Tx local:
• Glace, modalités comme «thérapie par ondes de choc», injection cortico-stéroïde
• Techniques de tissus mous , auto-massage, dry needling pour réduire la tension musculaire
• Étirement BIT, surtout effet sur le TFL
• Étirement grand fessier
• Traiter les trigger points: TFL, fessiers (dry needling, pression ischémique)
• Renforcement des rotateurs externes et abducteurs de la hanche

84
Q

Tendinopathie du biceps fémoral

étiologie

A

• Se produit lors d’activité excessive d’accélération ou décélération
• Souvent associé à la course et au cyclisme
• Comme toutes les tendinopathies, au début, elle ne restreint pas l’activité et présente donc un haut risque de
chronicité

85
Q

Tendinopathie du biceps fémoral

Présentation clinique

A

• Dlr dans la région de l’insertion du tendon du biceps fémoral sur la tête de la fibula
• Dlr au début de l’activité qui se calme après la phase d’échauffement, puis réapparait à la fin de l’activité ou le
lendemain. Avec l’aggravation, la dlr persiste durant l’activité.
• Raideur matinale commune
• Dlr reproduite avec la flexion résistée du genou, surtout si contractions excentriques
• Peut être associé avec Raccourcissement des ischios et fessiers
• Facteurs contribuants: raideur de la colonne lombaire et diminution de la stabilité du «core»

Intervention
• Principes généraux du traitement des tendinopathies:
• Quelques jours de repos relatif
• Techniques de tissus mous
• «Loading» progressif/ renforcement ischios et fessiers