Pathologies du système musculosquelettique affectant le membre supérieur parti 1 - Les tendinopathies et l'épaule Flashcards

(68 cards)

1
Q

tendinopathie articulations les plus touchées

A
  • Tendinopathies toutes articulations confondues : 3e atteinte rhumatologique la plus commune.
    Articulations les plus touchées : Épaule, coude, poignet, cheville.
  • 1ère raison de consultation chez un médecin.
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2
Q

Tendinopathie facteurs de risque

A
  • Surutilisation :
  • Microtraumatismes répétés
  • Pire si présence de vibration (ex : cloueuse, marteau-piqueur) et avec force (ex : soulever objets lourds)
    * Âge :
  • Prévalence augmente avec l’âge
  • Genre :
  • Les hommes sont plus à risque que les femmes
  • Obésité
  • Avec atteinte au niveau des membres inférieurs
  • Facteur génétique :
  • Histoire familiale
  • Lien avec la présence d’affectation systémique comme maladie auto-immune, troubles métabolique, trouble endocrinien et autres pathologies systémiques.
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3
Q

Physiologie du traumatisme tendineux

p8

A

Charge physiologique <4%, bonne
capacité d’auto-guérison. Entre 4 à 8%
d’étirement, il y a atteinte d’un ou
plusieurs faisceaux. Une surcharge audessus de 8 à 10% rend le tendon à risque
d’une rupture complète . Cela peut quand
même varier en fonction du tendon et de
l’individu

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4
Q

La tendinopathie représente donc l’incapacité du tendon à

A
  • Remodelage constant
  • Vieillissement normal
  • La tendinopathie représente donc l’incapacité du tendon à s’autoréparer ou à maintenir une matrice de bonne qualité… ce qui est également plus fréquent avec le vieillissement
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Q

Tendinopathie pathophysiologie/ causes

A
  • Multifactorielle
  • Trauma ou « surutilisation »
  • Trauma : Un impact provoque la déchirure partielle des fibres et le tendon n’arrive pas à réparer les fibres lésées
  • Surutilisation : Les forces de tensions dépassent les capacités physiques du tissu tendineux amenant des micro-déchirures progressivement dans le temps → dégénération des fibres
  • Biomécanique inadéquate :
  • Augmente la tension sur les fibres ( ex : travailler continuellement les bras au-dessus de la tête ou dans des endroits exigus comme l’arrière d’une toilette…)
  • Prise de médicament :
  • Certains médicaments pourraient rendre les tendons plus faibles.
  • Fluoroquinolone (antibiotique)
  • Statine (hypolipidémiant – Crestor)
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6
Q

Définir un tendon sain

A
  • Faisceau ordonné et parallèle de fibres de
    collagène de type I majoritairement
  • Pas de matrice évidente
  • Ténocytes peu apparents et peu actifs
  • Peu de vascularisation
  • Pas besoin de beaucoup de nourriture vu
    condition stable +++
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7
Q

Définir une tendinopathie comparer au tendon sain

A
  • Fibres de collagène différentes (type III)
  • Fibres discontinues et désorganisées
  • Augmentation de la matrice et
    changement de consistance
  • Ténocytes hypertrophiés et peu compétents
  • Néovascularisation
  • nouveau vaisseaux sanguins + augmentation des cellules fibroblastique, moins stables et +
    vulnérables)
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8
Q

Tendinopathie présentation clinique

A
  • Douleur au début de l’activité ou après :
  • Souvent pas de douleur pendant l’activité
  • Selon la gravité
  • La douleur peut devenir chronique et en tout temps
  • Douleur à la palpation :
  • Insertion du tendon
  • Certains tendons moins proéminents demeurent difficiles à palper.
  • Fibrose, épaississement, crépitement (souvent au niveau de la couche externe du tendon ou de la gaine)
  • Œdème
  • Douleur à la mise en tension :
  • Étirement ou contraction :
  • ↓ amplitude articulaire
  • ↓ « Force »
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9
Q

Tendinopathie investigations

A
  • Examen clinique généralement suffisant pour établir le diagnostic. La réponse au traitement sera également un bon indicateur.
  • Échographie ou imagerie par résonance magnétique (IRM) parfois utile
    ** surtout si suspicion de déchirure (ex : épaule)*
  • Radiographie
  • ostéophytes, ostéochondroses, calcifications
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10
Q

Tendinopathie traitement

A
  • Repos …. relatif
  • De façon générale, pas d’immobilisation des structures douloureuses
  • Cesser les activités qui provoquent de la douleur, demeurer dans des arcs de mouvements sous le seuil de la douleur.
  • Cesser activités exigeant des mouvements répétitifs
  • Il faut d’abord diminuer les douleurs pour ensuite reprendre graduellement les activités * Court arrêt de travail ou cesser loisirs qui provoquent les douleurs (ex : tennis, golf, baseball, course)
  • Glace
  • Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS)
  • Cortisone
  • Chirurgie :
  • Le plus souvent si rupture tendineuse complète
  • ex : coiffe des rotateurs, tendon du biceps, tendon d’Achille, etc.
  • Après échec du traitement conservateur
  • Dépend de plusieurs facteurs dont l’impact fonctionnel de l’atteinte
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11
Q

Tendinopathie traitement en réadaptation (but)

A
  • Conserver les amplitudes articulaires actives et passives
  • Correction biomécanique
  • Renforcement :
  • Excentrique
  • Élongation contrôlée / après la phase aigue et lorsque mouvements passifs non douloureux
  • Forces de tension nécessaires pour une réparation et un remodelage adéquat
  • Augmentation graduelle dans le temps
  • Orthèse (soutien / repos):
  • Exemple bracelet épicondylien, orthèse souple de support ou chevillière
  • Thérapie par ondes de choc (Shockwave)
  • Onde de choc reproduit le bris de tendon dans le but de stimuler la guérison, rompre de possible adhérence et défaire du tissu cicatriciel inapproprié
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12
Q

Tendinopathie pronostic quand bon pas bon ?

A
  • Si traitée de façon précoce :
  • Quelques semaines
  • Plus la prise en charge est rapide meilleur est le pronostic
  • Tendinose « chronique » :
  • Quelques mois
  • Pronostic demeure très bon
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13
Q

Épidémiologie des troubles douloureux à l’épaule
fréquent

A
  • Problème fréquent : 3ième motif de consultation pour une affection du SMS (1= lombalgie; 2=cervicalgie)
  • Incidence annuelle 11,2/1000
  • Prévalence jusqu’à 20 % dans la population0
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14
Q

Les troubles douloureux à l’épaule facteurs de risque

A
  • Femme
  • Âge
  • Type de travail : manuel, position bras/tronc, vibration, transport de charges, mouvements répétitifs
  • Stress et insatisfaction au travail
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15
Q

épaule : principales atteintes des tissus mous

A

tableau page 17

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16
Q

Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
représente combien de % des consultations à l’épaule

A
  • Représente entre 44 et 60% des motifs de consultation
    pour douleur épaule
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17
Q

Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
accrochage ou compression de qu’elle strucuture

A
  • Accrochage ou compression des structures
    anatomiques comprises dans l’espace sous-acromial
    –Sous le ligament coraco-acromial : coiffe des rotateurs
    (subscapulaire, infra et supra épineux, petit rond), tête
    humérale, tubercule majeur et mineur, bourse sous- acromial)
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18
Q

Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
peut être accompagner de

A

Peut être accompagné d’une tendinopathie de la coiffe
des rotateurs et d’une bursite sous-acromiale

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19
Q

Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
facteurs de risque

A
  • Travail en élévation du membre supérieur: > 60⁰ flexion ou abduction à l’épaule
  • Mouvements répétitifs
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20
Q

Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
Pathophysiologie

A
  • Espace sous-acromial (ESA) 10-15 mm au repos.
  • ↓ de l’espace avec l’élévation du bras :
  • Flexion et abduction.
  • Surtout entre 60˚- 120˚.
  • Accrochage ou compression des structures anatomiques comprises dans l’espace
    sous-acromial.
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21
Q

Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
nommer les deux classification les décrires (distinguez)

A
  • Abutement primaire:
  • Extrinsèque : Douleurs et lésions causées par conflit entre tendons de la coiffe et les structures sous- acromiales (acromion, ligament coraco-acromial, bourse, tête humérale).
  • Intrinsèque : Affection localisée au tendon → Tendinopathie.
  • Abutement secondaire :
  • Secondaire à instabilité de l’épaule et/ou faiblesse musculaire.
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22
Q

Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
Abutement primaire extrinsèque savoir quest-ce qui accroche mais pas nécessairement distinguer les trois

A
  • Abutement antéro-supérieur :
  • Accrochage des tendons contre la surface inférieure de l’acromion et ligament
    coraco-acromial.
  • Forme de l’acromion : I = Plat / II = Courbé / III = Crochu
  • 73% des cas de déchirure de coiffe présente un type III
  • Abutement postéro-supérieur:
  • Accrochage entre tendons, rebord post cavité glénoïde et labrum postérieur
  • Abutement antéro-médial :
  • Diminution de l’espace entre processus coracoïde, tendons et tête humérale
    (tubercule mineure)
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23
Q

Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
abutement primaire intrinsèque touche quoi et cette atteinte à quelle impact

A

Atteinte des muscles de la coiffe des rotateurs :
Perte de force dans l’élévation du bras
Fatigabilité dans les mouvements à l’épaule
Perte de stabilité dynamique
Subluxation articulaire

ya beaucoup dinfo juste sur la coiffe page 21-24

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24
Q

Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
Présentation clinique Abutement primaire
- présentation clinique

A
  • Douleur type mécanique :
  • ↑ avec l’élévation du bras
  • Arc de mouvement douloureux
  • Pas de limitation franche d’amplitude articulaire
  • ↓ force particulièrement en élévation du bras
  • Douleur à la mise en tension des muscles de la coiffe
  • Décollement de la scapula
  • perte de stabilité dynamique dans le rythme scapulo-huméral
  • Atrophie possible
  • Douleur = perte de force + perte du rythme scapulo-huméral = fonte musculaire possible
  • Sensation d’accrochage dans l’arc de mouvement entre 45˚ et 120˚
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25
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE Présentation clinique Abutement primaire investigations
**Diagnostic clinique +++** * **Médecin mais aussi physio ++** * **Mouvements provoquant de la douleur:** * Fin de mouvement abduction surtout si en rotation médiale ou latéral * **Faiblesse musculaire **: * *Supra-épineux* : * Abduction résistée avec l’épaule en rotation médiale dans le plan de la scapula (pouce vers le bas) * *Infra-épineux et petit rond* : * Bras le long du corps, mouvement résisté en rotation latérale * *Subscapulaire* : * Placer le dos de la main dans le bas du dos et tenter de décoller la main Au besoin * **Radiographie :** * Alignement structure (positionnement de la tête humérale) * Forme de l’acromion * Changement dégénératif, calcification * **Échographie :** * Intégrité des tissus mous * Image peut être dynamique *** IRM :** * Examen de choix * Visualisation des tendons, muscles, ligaments, bourses. * **Aide au diagnostique différentiel**
26
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE Présentation clinique Abutement primaire traitement (but des traitements)
1ière Question : Quelles sont les structures touchées et quelle est l’importance de l’atteinte ? * **Phase aigue :** * But : Diminuer la douleur et l’inflammation. * Modalités : Repos, médication, glace, etc. * **Par la suite :** * But : * Améliorer / conserver les amplitudes articulaires * Améliorer le contrôle de la scapula et le rythme scapulo-huméral * Augmenter la force des muscles de la coiffe des rotateurs * Modalités : * Exercices adaptés et progressifs selon l’évolution * **Finalement :** * But : * Améliorer la vitesse de réaction, la puissance et les facultés proprioceptives de l’ensemble du membre supérieur permettant le retour au travail et aux loisirs habituels * Modalités : * Exercices adaptés et progressifs selon l’évolution * **Si échec du traitement conservateur, possibilité de chirurgie** * Acromioplastie +/- réparation de la coiffe des rotateurs
27
Rythme scapulo-huméral c'est quoi cela le mouvement
* Mouvement combiné de l’humérus et de la scapula permettant un mouvement optimal à l’épaule. * Lorsque sain, chaque muscle fait son travail et se retrouve optimisé par le travail des autres muscles (ex : si la coiffe des rotateurs maintient bien la tête humérale, cela rend le deltoïde plus fort) * Il faut voir ça un peu comme une danse… Si le mouvement des 2 structures n’est pas parfaitement coordonné, ça peut finir par faire mal et accrocher – comme lorsqu’on se marche sur les pieds ;) (En vérité, on parle plus de 4 structures avec la clavicule et la cage thoracique !). ## Footnote vidéo page 28 : https://www.youtube.com/watch?v=rpzBGlOEW4E
28
Rupture de la coiffe des rotateurs touche quoi (muscle) et sa arrive pour
* Déchirure tendineuse de la coiffe * Peut toucher un ou plusieurs muscles (supra-épineux ++) * Traumatique * Exemple : accident de voiture avec impact de la ceinture à l’épaule, chute avec bras en flexion * Surutilisation: * Tendinopathie * Syndrome d’abutement de l’épaule
29
Rupture de la coiffe des rotateurs classification
* Côté articulaire (souvent a environ 1 cm de l’insertion au niveau de l’humérus) ou côté acromial * Transfixiante : Traverse le tendon au complet (peut former une sorte de trou au centre du tendon)
30
Rupture de la coiffe des rotateurs rétraction de quoi
* Rétraction du tendon : * Au niveau de la partie reliée au muscle si rupture complète
31
Rupture de la coiffe des rotateurs Épidémiologie et Pathophysiologie
* Plus fréquente chez les 50 ans et plus * Prévalence augmente avec l’âge * Étiologie multifactorielle
32
Rupture de la coiffe des rotateurs facteurs contributifs probables
Insuffisance vasculaire * Syndrome abutement de l’épaule (SAE) * Instabilité gléno-humérale * Trauma * Variabilité anatomique
33
Rupture de la coiffe des rotateurs Pathophysiologie
* **Insuffisance vasculaire** : * Vascularisation des 2 côtés : Ventre musculaire + insertion osseuse * Vascularisation pauvre mais présente * Point de rencontre des 2 systèmes : * Les 2 systèmes de vascularisation créent une zone centrale moins vascularisée * Cette zone se situe à environ 1 cm de l’insertion du tendon au niveau de l’humérus = zone de rupture courante * **SAE** : * Forme de l’acromion * Ostéophytes et irrégularité de l’arche * Ossification de l’arche * Surface rugueuse du ligament coraco-acromial * Débalancement musculaire et raideur articulaire : * Les tendons de la coiffe deviennent de plus en plus des élévateurs de l’épaule plutôt que des stabilisateurs, cela a pour effet d’augmenter l’accrochage et d’augmenter la dégénérescence des tendons * **Instabilité gléno-humérale**: * Historique de dislocation antérieure traumatique * Déchirure labrum supérieur (traumatique) * Stress intense sur les structures musculaires = migration tête humérale
34
Rupture de la coiffe des rotateurs Présentation clinique (cause)
* Donc, il peut y avoir plusieurs causes différentes, mais la présentation demeure idem * Historique de trauma ou douleur progressive : * Chute, coup à l’épaule * Processus dégénératif allant de la tendinose → déchirure partielle → atteinte chronique irréversible. * Peut être difficile à faire la différence entre le SAE + tendinopathie vs rupture de la coiffe
35
Rupture de la coiffe des rotateurs Typiquement le patient présentera une incapacité importante :
* Douleur à la mobilisation * ↓ Amplitudes articulaires actives * ↓ Force importante
36
Rupture de la coiffe des rotateurs investigations
Examen physique et examens complémentaires idem à la diapositive 27 sur la tendinopathie de la coiffe des rotateurs 1ière Question : Quelles sont les structures touchées et quelle est l’importance de l’atteinte ? * Phase aigue : * But : Diminuer la douleur et l’inflammation. * Modalités : Repos, médication, glace, etc. * Par la suite : * But : * Améliorer / conserver les amplitudes articulaires * Améliorer le contrôle de la scapula et le rythme scapulo-huméral * Augmenter la force des muscles de la coiffe des rotateurs * Modalités : * Exercices adaptés et progressifs selon l’évolution * Finalement : * But : * Améliorer la vitesse de réaction, la puissance et les facultés proprioceptives de l’ensemble du membre supérieur permettant le retour au travail et aux loisirs habituels * Modalités : * Exercices adaptés et progressifs selon l’évolution * Si échec du traitement conservateur, possibilité de chirurgie * Acromioplastie +/- réparation de la coiffe des rotateurs
37
Rupture de la coiffe des rotateurs traitement facteurs inlfuencant le traitement
* Structure de la coiffe des rotateurs * Symptômes * Âge * Condition de santé * Occupation et niveau d’activité * Rétraction tendineuse
38
Rupture de la coiffe des rotateurs traitement conservateur
* **Pas** pour jeune patient avec rupture traumatique * **Enseignement au patient** * sur pathologie et récupération partielle possible * S’assurer que le patient a des attentes réalistes * On peut conserver son autonomie et une belle qualité de vie même avec une déchirure de la coiffe * **Adaptation des activités et de l’environnement** * Garder les objets courants à porter de main * Aides techniques (habillage, hygiène, etc.) * **Médication** * Contrôle de la douleur * Ex : AINS * **Modalités antalgiques** * TENS, glace, chaleur * **Exercices** : * Correction biomécanique dans le but de solliciter le plus possible l’ensemble des muscles fonctionnels (ex : subscapulaire, deltoïde * Exercices passifs / actifs assistés / actifs * Renforcement * Thérapie manuelle
39
Rupture de la coiffe des rotateurs traitement
* **Chirurgie** : * Réparation de la coiffe * Peut être fait par arthroscopie * Réadaptation post-opératoire est très importante * Reprise graduelle du mouvement
40
Capsulite rétractile définir
* Il s’agit d’une fibrose progressive de la capsule articulaire gléno-humérale amenant une diminution significative des amplitudes articulaires actives et passives. Le patient présente alors de la douleur et une incapacité importante. * Épaule gelée (frozen shoulder) : * La mobilité est ↓ autant passivement qu’activement * La rotation latérale est habituellement le premier mouvement touché
41
Capsulite rétractile épidémiologie (prévalence)
* Prévalence d’environ 2% de la population générale * Prévalence plus élevée, jusqu’à 10 à 12% chez la population diabétique * Cas bilatéraux observés dans 6 à 17% des cas * Peut toucher autant le membre supérieur dominant que non-dominant
42
Capsulite rétractile les trois catégories (primaire,secondaire,tertiaire) survienent quand
**Primaire** (idiopathique) : survient n’importe quand sans raison * Primaire = Pas de trauma Pas d’arthrose Pas de PAR Pas d’AVC **Secondaire** (maladie connue) : peut survenir n’importe quand, mais dans une population plus à risque **Tertiaire** (post fracture/ chirurgie) : survient après une fracture de l’humérus ou post chirurgie à l’épaule
43
Capsulite rétractile présentation clinique
La présentation est la même peut importe la cause
44
capsulite primaire systémique
Diabète Hypothyroïdie Hyperthyroïdie Hypoadrénalism
45
capsulite secondaire extrinsèque
M. cardio-pulmonaire M. Cérébrovasculaire Parkinson
46
capsulite tertiaire intrinsèque
Tendinose coiffe / LPB Rupture coiffe Arthrose
47
Capsulite rétractile Pathophysiologie
* Articulation gléno-humérale permet un grand éventail de mouvements→ Nécessite un volume articulaire important. * De 1/3 à 1/4 de la tête humérale est en contact avec la cavité glénoïde lors du mouvement → Nécessite une stabilisation importante par les tissus mous dont la capsule articulaire et les ligaments gléno-huméraux. ## Footnote il y a de linfla
48
Capsulite rétractile =
* Raideur des tissus capsulaires + diminution de la quantité de liquide synovial = Diminution du volume articulaire. * Les fibres se rétractent les unes sur les autres = perte d’élasticité = perte de capacité à bouger. * Comme c’est la capsule qui est touchée, le mouvement est limité autant passivement qu’activement * Affaiblissement du complexe gléno-huméral inférieur. * Changement fibrotique / Inflammation chronique / prolifération fibroblastique * Augmentation du nombre de fibroblastes + surproduction de collagène de type III + présence de cellules inflammatoire – cytokine.
49
Capsulite rétractile nommer les 4 phases
Phase 1 : phase pré-rétractile Phase 2 : Phase rétractile - première partie Phase 3 : Phase rétractile - deuxième partie Phase 4 : Phase régressive
50
Capsulite rétractile Décrire phase 1 : phase pré-rétractile
* Douleur aux mouvements actifs ET passifs * Diminution graduelle du mouvement (surtout au niveau de la rotation latérale), mais demeure peu significative * Douleur « agaçante » au repos, intense en fin de mouvement * Durée de la phase environ 3 mois
51
Capsulite rétractile 2 phase rétractile - première partie
* C’est la pire phase de la maladie * Diminution importante des amplitudes articulaires actives et passives due à une contracture capsulaire importante * Douleur importante aux mouvements mais aussi la nuit et au repos * Sensation de fin de mouvement rigide (impression que l’articulation est bloquée) * Cette phase peut durer plusieurs mois
52
Capsulite rétractile phase 3 phase rétractile - deuxième partie
* La contracture capsulaire s’accentue avec une perte de mouvement plus marquée * Diminution graduelle des douleurs
53
Capsulite rétractile phase 4 phase régressive
* Résolution graduelle des symptômes * Diminution significative des douleurs * Augmentation graduelle de la mobilité * remodelage capsulaire * peut prendre plusieurs mois
54
Capsulite rétractile investigation
* **Le diagnostic repose essentiellement sur l’examen physique** * **Radiographie et IRM** : * Évaluation de l’espace gléno-huméral * Évaluation de l’intégrité des structures * Recherche de causes primaires : fracture, rupture de la coiffe, calcification) * **Arthrographie et distension articulaire** : * Injection d’un produit de contraste afin d’établir la gravité de la rétraction * Le volume normal pouvant être contenu dans la capsule articulaire est d’environ 13 ml. Une épaule en capsulite « tolère » habituellement moins de 10 ml. * Intervention utilisée également comme traitement (infiltration d’anesthésiques et/ou corticoïdes) * Aide au diagnostic différentiel (arthrose gléno-humérale, SAE, tendinopathie, etc.)
55
Capsulite rétractile traitement conservateur
* **But du traitement** : * Soulager les douleurs * Améliorer / maintenir les amplitudes articulaires * **Médication orale**: * AINS, Analgésie * Corticostéroïdes oraux * La médication sert essentiellement à favoriser la réalisation des exercices. Elle n’a pas d’effet sur la maladie en tant que tel. * **Infiltrations ou distensions capsulaires**: * Sous fluoroscopie * Pour s’assurer de l’emplacement optimal de l’infiltration * Corticostéroïdes * Pour diminuer les douleurs * **Réadaptation**: * Programme d’exercices actifs et auto-passifs * Étirement de la capsule raccourcie * Mobilisations passives ou thérapie manuelle * Adaptation des activités significatives * Cas plus sévère = réadaptation + longue … adaptation environnement, travail, loisirs…
56
Capsulite rétractile traitement chirurgical
* **Mobilisations passives sous anesthésie (arthrolyse)** : * On procède à une anesthésie régionale où tout le membre supérieur est anesthésié… comme pour une chirurgie… On essaie donc d’étirer les fibres capsulaires en bougeant l’articulation, sans douleur pour le patient . * Demeure assez rare comme intervention. S’il y a une atteinte des tendons, ça pourrait nuire à la guérison. * On ne peut le faire avec de l’ostéoporose en raison du risque de fracture . * Bonne efficacité selon la littérature en termes de gain de mobilité, de fonction et diminution globale des douleurs. * Contre-indications : Tendinopathie/rupture de la coiffe des rotateurs ; diabète insulino-dépendant ; ostéopénie/ostéoporose. * **Arthroscopie** (pas très utilisé) : * Bonne option si échec ou contre-indication à l’arthrolyse. * Permet un plus grand contrôle sur la relâche articulaire. * Demeure plus invasif au niveau de l’épaule. * Peu utilisé comme modalités. * Efficace selon la littérature
57
Capsulite rétractile récupération et pronostic (bon pas bon)
* La beauté de la capsulite c’est qu’il y a une phase régressive avec diminution des douleurs et retour de la mobilité… Pour une raison inconnue, les tissus se relâchent graduellement ! * Toutefois, le patient peut demeurer avec des limitations, le plus souvent une perte de mobilité (jusqu'à 40% des cas selon la littérature ) * Seulement 10% des cas demeureront avec des limitations fonctionnelles significatives.
58
Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale définir
* Incapacité à maintenir la tête humérale centrée dans la cavité glénoïde lors de mouvements : Allant de la subluxation à la luxation franche * Articulation la plus mobile du corps… et la moins stable ! : * La plus à risque d’instabilité
59
Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale Classification instabilité gléno-humérale
* **Traumatique ou atraumatique** * Atraumatique : Présence d’hyperlaxité ligamentaire * Traumatique :L’épaule demeure instable suite un premier épisode traumatique de luxation * L’instabilité peut être : antérieure, postérieure, inférieur ou supérieur. * Unidirectionnelle, bidirectionnelle ou multidirectionnelle.
60
* L’instabilité _____ traumatique (86%) et ______ sont les plus communes :
* L’instabilité antérieure traumatique (86%) et atraumatique sont les plus communes : Il y a clairement une plus grande faiblesse en antérieur. Le plus souvent (86% des cas) il y a une instabilité à l’épaule résultant d’un premier épisode de luxation qui n’a pas guéri adéquatement.
61
Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale
* Luxation de l’épaule et instabilité : * Incidence annuelle 8 -24 / 100 000 * Plus fréquent chez les jeunes de 18 à 25 ans * Moins fréquent après 40 ans
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Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale Pathophysiologie
**Instabilité antérieure traumatique** * Le trauma initial de luxation est souvent une chute avec abduction et rotation latérale du membre supérieur ou un coup en postérieur. * Trauma initial amène une lésion au niveau des éléments stabilisateurs statiques dont la guérison incomplète est à l’origine des récidives. * *Lésion de Bankart* * Bris de la glénoïde antérieure et de la capsule antérieure * Stabilité de l’épaule compromise * *Fracture de Hills-Sachs* * Encoche au niveau de la tête humérale * Plus le patient est jeune, plus le risque de récidive est élevé.
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Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale Présentation clinique
* 1er épisode traumatique : * Histoire de chute, blessures sportives ou accident de travail. * Typiquement avec le bras en abduction et rotation latérale. * Douleur et incapacités importantes * Déformation * ↓ Amplitudes articulaires * Spasmes * Signes neurologiques et vasculaires * Nerf axillaire ou atteinte du plexus brachial * Spasmes et signes neuro-vasculaires à surveiller régulièrement après le trauma et après la réduction de la luxation. Si atteinte, situation plus urgente (pour éviter hématome, déficit vasculaire, atteinte nerveuse) * Si luxation récidivante : * Répétition d’épisodes de luxation de l’épaule (peut être luxation complète ou seulement une subluxation – donc pas toujours de déformation visible) * Antécédent de luxation à l’épaule atteinte. * Invalidant puisque peut survenir à tout moment (ex : en voulant s’attacher en voiture, en lançant une balle, en vélo sur surface inégale, en enfilant un chandail , un manteau ou un soutien-gorge). * A chaque subluxation ou luxation, il y a un risque d’atteinte nerveuse ou vasculaire + risque plus élevé d’arthrose précoce. * Après le deuxième épisode de subluxation/luxation, le risque d’un nouvel épisode grimpe à plus de 80 %
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Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale investigations
* **Examen physique / Manœuvre d’instabilité** * Histoire traumatisme s’il y a lieu * Historique des mouvements qui crée l’instabilité * Test / manœuvre d’instabilité * degré d’instabilité, direction de l’instabilité, etc. * **Radiographie** : * Position de la tête humérale par rapport à la cavité glénoïde * Présence de fracture * **IRM ou arthro-IRM** * Permet d’explorer les atteintes du bourrelet glénoïdien et de l’ensemble des ligaments afin de voir la présence de déchirures.
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Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale investigations
* **Examen physique / Manœuvre d’instabilité** * Histoire traumatisme s’il y a lieu * Historique des mouvements qui crée l’instabilité * Test / manœuvre d’instabilité * degré d’instabilité, direction de l’instabilité, etc. * **Radiographie** : * Position de la tête humérale par rapport à la cavité glénoïde * Présence de fracture * **IRM ou arthro-IRM** * Permet d’explorer les atteintes du bourrelet glénoïdien et de l’ensemble des ligaments afin de voir la présence de déchirures.
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Luxation de l’épaule et instabilité gléno-humérale traitement
* **Le premier épisode de luxation est souvent très douloureux et nécessite souvent un acte par autrui pour la réduction fermée.** * Habituellement suivi d’une période d’immobilisation de 4 à 6 semaines par attelle thoraco-brachiale. * Traitement de la douleur par médication. * **La réadaptation d’un premier épisode de luxation vise à prévenir la récidive** : * Amélioration des amplitudes articulaire et de la force. * Rétablir une bonne biomécanique du rythme scapulo-huméral et du contrôle moteur * **Chirurgie** : * Habituellement chez instabilité avec luxation récidivante après échec d’un traitement conservateur. * **But de la chirurgie** : * Stabiliser l’épaule en réduisant le volume capsulaire + plicature capsulaire inférieur. * **Chirurgie par voie traditionnelle ouverte ou arthroscopie** * Taux de réussite élevé (moins de 10% de luxation récidivante post chirurgie). * **Période de réadaptation post chirurgie** * Habituellement un minimum de 3 mois avant le retour aux sports.
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Fracture de l'humérus fréquent endroit les plus communs combiné à quoi
* 5% de toutes les fractures * Chute sur l’épaule ou le bras au dessus de la tête * Les plus communes : * Tubercule majeur * Col chirurgical * Tubercule mineur * Diaphyse humérale * Peut être combiné à une luxation, une rupture de la coiffe des rotateurs et à une atteinte nerf radial
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Fracture de l'humrérus traitement
* **Fracture non-déplacée** : * Immobilisation : * Attelle thoraco-brachiale * Orthèse Humérale * Principe de Sarmiento (1977). La stabilisation de la fracture se fait grâce aux forces de compression des tissus mous (voir dans capsule) * **Fracture déplacée ou instable** : * Réduction ouverte par fixation interne (ROFI): * Plaque et vis le plus souvent * **Réadaptation** : * Mobilisation graduelle à l’épaule et au coude * Traitement des autres atteintes (ex : nerf radial) * Reprise graduelle des activités