Pathologies du système musculosquelettique affectant le membre supérieur parti 1 - Les tendinopathies et l'épaule Flashcards
(68 cards)
tendinopathie articulations les plus touchées
- Tendinopathies toutes articulations confondues : 3e atteinte rhumatologique la plus commune.
Articulations les plus touchées : Épaule, coude, poignet, cheville. - 1ère raison de consultation chez un médecin.
Tendinopathie facteurs de risque
- Surutilisation :
- Microtraumatismes répétés
- Pire si présence de vibration (ex : cloueuse, marteau-piqueur) et avec force (ex : soulever objets lourds)
* Âge : - Prévalence augmente avec l’âge
- Genre :
- Les hommes sont plus à risque que les femmes
- Obésité
- Avec atteinte au niveau des membres inférieurs
- Facteur génétique :
- Histoire familiale
- Lien avec la présence d’affectation systémique comme maladie auto-immune, troubles métabolique, trouble endocrinien et autres pathologies systémiques.
Physiologie du traumatisme tendineux
p8
Charge physiologique <4%, bonne
capacité d’auto-guérison. Entre 4 à 8%
d’étirement, il y a atteinte d’un ou
plusieurs faisceaux. Une surcharge audessus de 8 à 10% rend le tendon à risque
d’une rupture complète . Cela peut quand
même varier en fonction du tendon et de
l’individu
La tendinopathie représente donc l’incapacité du tendon à
- Remodelage constant
- Vieillissement normal
- La tendinopathie représente donc l’incapacité du tendon à s’autoréparer ou à maintenir une matrice de bonne qualité… ce qui est également plus fréquent avec le vieillissement
Tendinopathie pathophysiologie/ causes
- Multifactorielle
- Trauma ou « surutilisation »
- Trauma : Un impact provoque la déchirure partielle des fibres et le tendon n’arrive pas à réparer les fibres lésées
- Surutilisation : Les forces de tensions dépassent les capacités physiques du tissu tendineux amenant des micro-déchirures progressivement dans le temps → dégénération des fibres
- Biomécanique inadéquate :
- Augmente la tension sur les fibres ( ex : travailler continuellement les bras au-dessus de la tête ou dans des endroits exigus comme l’arrière d’une toilette…)
- Prise de médicament :
- Certains médicaments pourraient rendre les tendons plus faibles.
- Fluoroquinolone (antibiotique)
- Statine (hypolipidémiant – Crestor)
Définir un tendon sain
- Faisceau ordonné et parallèle de fibres de
collagène de type I majoritairement - Pas de matrice évidente
- Ténocytes peu apparents et peu actifs
- Peu de vascularisation
- Pas besoin de beaucoup de nourriture vu
condition stable +++
Définir une tendinopathie comparer au tendon sain
- Fibres de collagène différentes (type III)
- Fibres discontinues et désorganisées
- Augmentation de la matrice et
changement de consistance - Ténocytes hypertrophiés et peu compétents
- Néovascularisation
- nouveau vaisseaux sanguins + augmentation des cellules fibroblastique, moins stables et +
vulnérables)
Tendinopathie présentation clinique
- Douleur au début de l’activité ou après :
- Souvent pas de douleur pendant l’activité
- Selon la gravité
- La douleur peut devenir chronique et en tout temps
- Douleur à la palpation :
- Insertion du tendon
- Certains tendons moins proéminents demeurent difficiles à palper.
- Fibrose, épaississement, crépitement (souvent au niveau de la couche externe du tendon ou de la gaine)
- Œdème
- Douleur à la mise en tension :
- Étirement ou contraction :
- ↓ amplitude articulaire
- ↓ « Force »
Tendinopathie investigations
- Examen clinique généralement suffisant pour établir le diagnostic. La réponse au traitement sera également un bon indicateur.
- Échographie ou imagerie par résonance magnétique (IRM) parfois utile
** surtout si suspicion de déchirure (ex : épaule)* - Radiographie
- ostéophytes, ostéochondroses, calcifications
Tendinopathie traitement
- Repos …. relatif
- De façon générale, pas d’immobilisation des structures douloureuses
- Cesser les activités qui provoquent de la douleur, demeurer dans des arcs de mouvements sous le seuil de la douleur.
- Cesser activités exigeant des mouvements répétitifs
- Il faut d’abord diminuer les douleurs pour ensuite reprendre graduellement les activités * Court arrêt de travail ou cesser loisirs qui provoquent les douleurs (ex : tennis, golf, baseball, course)
- Glace
- Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS)
- Cortisone
- Chirurgie :
- Le plus souvent si rupture tendineuse complète
- ex : coiffe des rotateurs, tendon du biceps, tendon d’Achille, etc.
- Après échec du traitement conservateur
- Dépend de plusieurs facteurs dont l’impact fonctionnel de l’atteinte
Tendinopathie traitement en réadaptation (but)
- Conserver les amplitudes articulaires actives et passives
- Correction biomécanique
- Renforcement :
- Excentrique
- Élongation contrôlée / après la phase aigue et lorsque mouvements passifs non douloureux
- Forces de tension nécessaires pour une réparation et un remodelage adéquat
- Augmentation graduelle dans le temps
- Orthèse (soutien / repos):
- Exemple bracelet épicondylien, orthèse souple de support ou chevillière
- Thérapie par ondes de choc (Shockwave)
- Onde de choc reproduit le bris de tendon dans le but de stimuler la guérison, rompre de possible adhérence et défaire du tissu cicatriciel inapproprié
Tendinopathie pronostic quand bon pas bon ?
- Si traitée de façon précoce :
- Quelques semaines
- Plus la prise en charge est rapide meilleur est le pronostic
- Tendinose « chronique » :
- Quelques mois
- Pronostic demeure très bon
Épidémiologie des troubles douloureux à l’épaule
fréquent
- Problème fréquent : 3ième motif de consultation pour une affection du SMS (1= lombalgie; 2=cervicalgie)
- Incidence annuelle 11,2/1000
- Prévalence jusqu’à 20 % dans la population0
Les troubles douloureux à l’épaule facteurs de risque
- Femme
- Âge
- Type de travail : manuel, position bras/tronc, vibration, transport de charges, mouvements répétitifs
- Stress et insatisfaction au travail
épaule : principales atteintes des tissus mous
tableau page 17
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
représente combien de % des consultations à l’épaule
- Représente entre 44 et 60% des motifs de consultation
pour douleur épaule
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
accrochage ou compression de qu’elle strucuture
- Accrochage ou compression des structures
anatomiques comprises dans l’espace sous-acromial
–Sous le ligament coraco-acromial : coiffe des rotateurs
(subscapulaire, infra et supra épineux, petit rond), tête
humérale, tubercule majeur et mineur, bourse sous- acromial)
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
peut être accompagner de
Peut être accompagné d’une tendinopathie de la coiffe
des rotateurs et d’une bursite sous-acromiale
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
facteurs de risque
- Travail en élévation du membre supérieur: > 60⁰ flexion ou abduction à l’épaule
- Mouvements répétitifs
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
Pathophysiologie
- Espace sous-acromial (ESA) 10-15 mm au repos.
- ↓ de l’espace avec l’élévation du bras :
- Flexion et abduction.
- Surtout entre 60˚- 120˚.
- Accrochage ou compression des structures anatomiques comprises dans l’espace
sous-acromial.
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
nommer les deux classification les décrires (distinguez)
- Abutement primaire:
- Extrinsèque : Douleurs et lésions causées par conflit entre tendons de la coiffe et les structures sous- acromiales (acromion, ligament coraco-acromial, bourse, tête humérale).
- Intrinsèque : Affection localisée au tendon → Tendinopathie.
- Abutement secondaire :
- Secondaire à instabilité de l’épaule et/ou faiblesse musculaire.
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
Abutement primaire extrinsèque savoir quest-ce qui accroche mais pas nécessairement distinguer les trois
- Abutement antéro-supérieur :
- Accrochage des tendons contre la surface inférieure de l’acromion et ligament
coraco-acromial. - Forme de l’acromion : I = Plat / II = Courbé / III = Crochu
- 73% des cas de déchirure de coiffe présente un type III
- Abutement postéro-supérieur:
- Accrochage entre tendons, rebord post cavité glénoïde et labrum postérieur
- Abutement antéro-médial :
- Diminution de l’espace entre processus coracoïde, tendons et tête humérale
(tubercule mineure)
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
abutement primaire intrinsèque touche quoi et cette atteinte à quelle impact
Atteinte des muscles de la coiffe des rotateurs :
Perte de force dans l’élévation du bras
Fatigabilité dans les mouvements à l’épaule
Perte de stabilité dynamique
Subluxation articulaire
ya beaucoup dinfo juste sur la coiffe page 21-24
Syndrome d’abutement (accrochage) - SAE
Présentation clinique Abutement primaire
- présentation clinique
- Douleur type mécanique :
- ↑ avec l’élévation du bras
- Arc de mouvement douloureux
- Pas de limitation franche d’amplitude articulaire
- ↓ force particulièrement en élévation du bras
- Douleur à la mise en tension des muscles de la coiffe
- Décollement de la scapula
- perte de stabilité dynamique dans le rythme scapulo-huméral
- Atrophie possible
- Douleur = perte de force + perte du rythme scapulo-huméral = fonte musculaire possible
- Sensation d’accrochage dans l’arc de mouvement entre 45˚ et 120˚