Problème 10 : Quand la famille vient se faire vacciner Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’immunologie?

A

Étude des défenses du corps contre les infections.

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2
Q

Quelles sont les étapes de la réponse immune adaptative?

A

Étapes (prend plus de 96 heures) : infection, transport de l’AG aux organes lymphoïdes, reconnaissance par les lymphocytes B et T naïfs, expansion clonale et différenciation en cellules effectrices, retrait de l’agent infectieux

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3
Q

V ou F? La phagocytose est augmentée par le système du complément.

A

Vrai.

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4
Q

Quelles sont les deux étapes de la réponse innée? Expliquer.

A

2 «étapes» :
o Immunité innée immédiate (0-4 heures) : infection, reconnaissance par des effecteurs préformés pas ou très peu spécifiques, retrait de l’agent infectieux.
o Réponse innée précoce induite (4-96 heures) : infections, reconnaissance de patrons moléculaires associés aux microbes, inflammation, recrutement et activation de cellules effectrices, retrait de l’agent infectieux.

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5
Q

Qu’est-ce que la reconnaissance liée?

A

Les cellules B naïves sont activées par les cellules T auxiliaires (CD4), qui reconnaissent les peptides de l’AG qui a été engouffrée dans la cellule B et présenté à sa surface. C’est la reconnaissance liée.

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6
Q

V ou F? Pour que le LB soit activé, il doit reconnaître la même molécule que le LT.

A

Faux. Les cellules T et B n’ont pas à reconnaître la même molécule, mais il est crucial que le peptide reconnu par la cellule T soit physiquement associé à l’AG reconnu par B, pour que la cellule B produise un peptide approprié après internalisation de l’AG lié au récepteur de B. Donc, en reconnaissant un épitope d’une protéine de SURFACE virale, B se lie et internalise le virus, qui est ensuite dégradée et des peptides INTERNES du virus sont montrés sur le CMH de classe II à la surface de B. Les T activés par des CPA activent les B pour qu’ils fassent des AC qui reconnaissent cette protéine de SURFACE.

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7
Q

Quel est l’avantage de dehors avoir un lymphocyte B et T devant être activés en même temps pour produire une réponse immune humorale?

A

Cela diminue les risques de réaction contre le soi. Il faut un T et un B réactifs au soi présent en même temps.

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8
Q

V ou F? Les cellules effectrices générées dans le système immun des muqueuses restent généralement dans les tissus muqueux.

A

Vrai.

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9
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une réponse secondaire d’Ac?

A

La réponse secondaire d’Ac, par exemple, arrive après un laps de temps plus court, atteint de plus haut taux et produit des Ac qui ont une plus grande affinité ou force de liaison pour l’Ag (maturation d’affinité). Les lymphocytes T ne subissent pas de maturation d’affinité ; la réponse secondaire plus grande provient de changement dans la cellule et non du récepteur.

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10
Q

Quelle est la demi-vie d’une réponse mémoire?

A

8 à 15 ans

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11
Q

Les cellules mémoire se divisent-elles? Expliquer.

A

La plupart des cellules mémoires sont à un stade resting, mais certaine se divisent, et le nombre de cellules mémoires est hautement régulé, maintenu à un taux pratiquement constant pour maintenir une balance entre la prolifération et la mort des cellules (mécanisme peu connu). Les B mémoire sont à leur max après environ 1 mois

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12
Q

Comment les exotoxines fonctionnent-elles?

A

Les exotoxines sont relâchées par les microorganismes et agissent à la surface des cellules de l’hôte, par exemple en se liant à des récepteurs. Dans plusieurs toxines, le domaine liant le récepteur est une seule chaîne polypeptidique et la fonction toxique est portée par l’autre chaîne

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13
Q

Comment les toxines sont-elles neutralisées? Quel est le principal Ag neutralisant des toxines bactériennes? Et des muqueuses?

A

Par les anticorps hautement spécifiques produits par la réponse adaptative, qui se lient à la partie de la toxine qui peut se lier au récepteur (Ac neutralisant). Ces anticorps doivent être capable de diffuser dans les tissus et se lier à la toxine rapidement et avec une haute affinité, afin qu’elle n’endommage pas de cellules hôtes. IgG diffuse bien et a une grande affinité: il est le principal Ac neutralisant de ces toxines bactériennes alors qu’IgA agit plutôt aux surfaces des muqueuses.

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14
Q

Que sont les toxoïdes? Comment peut-on s’en protéger?

A

On peut immuniser les gens, surtout les enfants, contre des toxines modifiées (dénaturées), appelés toxoides ; n’ont plus d’activité toxique, mais ont le site de liaison au récepteur. (Certains Ac neutralisants les virus ont un effet semblable en liant le site de liaison au récepteur.)

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15
Q

Par quoi la réponse primaire par les B naïfs est-elle caractérisée?

A

Production initiale rapide d’IgM, puis d’IgG due au changement de classe.

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16
Q

Par quoi la réponse secondaire par les B mémoire est-elle caractérisée?

A
  • Petites quantités d’IgM dans les premiers jours avec beaucoup plus d’IgG, avec un peu d’IgA et d’IgE.
  • Plus de CMH de classe II et de molécules de co-stimulation à la surface des cellules B, ce qui facilite la présentation d’AG et l’interaction avec les lymphocytes T auxiliaires.
  • Maturation d’affinité lors de la 1ère exposition qui continue lors des expositions suivantes (augmentation de l’hypermutation somatique : plus d’Ac produits que dans réactions primaires)
  • Les B mémoires initient leur interaction avec les lymphocytes T auxiliaires à des doses d’AG plus faibles que les naïves. La différentiation des B et la production d’AC est donc plus rapide.
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17
Q

Quelle est la première défense contre un microorganisme ingéré?

A

Épithélium intestinal en santé et flore intestinale qui compétitionne avec le pathogène pour les nutriments et les sites d’attachement sur l’épithélium.
IgA, peptides antimicrobiens.

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18
Q

Quelles sont les surfaces dites “internes”? Quelle est leur caractéristique principale?

A
  • Voie gastro-intestinale
  • Voies respiratoires inférieures et supérieures
  • Voie urogénitale
  • Glandes exocrines associées à ces organes (ex. pancréas, conjonctives et glandes lacrymales, glandes salivaires et glandes mammaires)
  • Ces surfaces muqueuses sont minces et perméables et leurs infections sont parmi les plus fréquentes.
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19
Q

Quelles sont les caractéristiques générales et anatomiques du système immun muqueux?

A

Caractéristiques générales:
- Ces muqueuses sont capables de faire la différence entre la flore normale et, pour le tube digestif, les protéines de la nourriture des organismes pathogènes.
- Considérant leur rôle physiologique important et leur nombre important d’Ag rencontrés, elles contiennent la majorité (3/4) des lymphocytes du corps et produit la majorité des Ig : forment le tissu lymphoïde le plus grand.
Caractéristiques anatomiques:
o Interactions intimes entre l’épithélium des muqueuses et des tissus lymphoïdes
o Compartiments discrets de tissu lymphoïde diffus et structures plus organisées comme les patchs de Peyer, les follicules lymphoïdes isolés et les tonsiles.
o Mécanismes spécialisés de consommation des AG, comme les cellules M des patchs de Peyer, adénoïdes et tonsiles.

20
Q

Quels sont les mécanismes effecteurs du système immun muqueux?

A
  • Cellules T activées/mémoire prédomine même en l’absence d’infection
  • Effecteurs “naturels” pas activés spécifiquement, cellules T régulatrices présentes.
21
Q

Quel est l’environnement immunorégulatoire du système immun muqueux?

A
  • Régulation à la baisse active de la réponse immune prédominante (ex. pour la nourriture)
  • Macrophages inhibiteurs et cellules dendritiques induisant la tolérance.
22
Q

Quelle est la définition de la vaccination?

A

Inoculation de personnes saines avec des chaînes affaiblies ou atténuées d’agents pathogènes.
Certaines maladies presque complètement irradiées grâce à la vaccination au États-Unis : diphtérie, polio et la rougeole (diminuant du même coup une de ses complications, la panencéphalite sclérosante subaiguë). La vaccination continue puisque ces maladies n’ont pas été irradiées partout dans le monde.
On ne peut toutefois pas tout prévenir : malaria, diarrhée et SIDA n’ont toujours pas de vaccin

23
Q

Quels sont les 5 groupes d’organismes infectieux?

A
  • Virus
  • Bactéries
  • Fongus
  • Parasites (protozoaires et helminthes (vers))
24
Q

Quels sont les 2 lieux de réplication des organismes infectieux? Quelle est la conséquence de ces organismes?

A
  • Intracellulaire : virus, certaines bactéries. Cause du dommage cellulaire en tuant la cellule hôte. Phagocytes élimine avant l’entrée dans la cellules, et NK tuent les cellules infectées jusqu’à ce que les T cytotoxiques soient produites et prennent le relais.
    o Mycobactéries peuvent se répliquer en intracellulaire (dans une vésicule). Les organismes se répliquant dans une vésicule activent les macrophages par l’intermédiaire de NK ou des T.
  • Extracellulaire : bactéries, produisent des toxines, tuées par phagocytes, aidé par complément lorsque la bactérie est enveloppée d’une capsule de polysaccharides et par les anticorps.
    Conséquence : dommage tissulaire ; différentes maladies qui reflètent les diverses façons de causer les dommages aux tissus
25
Q

Comment les vaccins conjugués fonctionnent-ils? Donner un exemple.

A

Le vaccin contre l’influenza haemophilus type b est un conjugué de polysaccharide de la bactérie et d’une protéine toxoide du tétanus. La cellule B reconnait et se lie au polysaccharide, l’internalise et dégrade le conjugué entier et montre ensuite des peptides dérivés de la protéine toxoide sur son CMH classe II. Cellules T générés par la réponse de la vaccination ultérieure contre le toxoide reconnait le complexe et active B, qui produira de AC contre le polysaccharide (et non contre la protéine du tétanos). La toxoide du tétanos est en fait une partie non toxique d’une exotoxine du tétanos (car la portion toxique et la portion se liant au récepteur sont sur deux chaines protéiques séparées).

26
Q

On vaccine selon la nature de l’organisme. Quel est l’objectif selon l’organisme?

A
  • Extracellulaire : on veut produire des AC.
  • Intracellulaire : on veut des lymphocytes T CD8 efficaces.
  • La vaccination idéale procure des défenses pour l’hôte au point d’entrée de l’agent infectieux (ex : stimulation de l’immunité des muqueuses).
27
Q

Quelles sont les caractéristiques importantes requises des vaccins?

A
  • Sécuritaire : le vaccin ne doit pas lui-même causer de maladie ou la mort.
  • Protection : doit protéger contre la maladie résultant d’une exposition au pathogène vivant. Doit produire une immunité protectrice dans une grande proportion des personnes vaccinées
  • Protection soutenue : la protection contre la maladie doit durer plusieurs années. Cela veut dire que le vaccin doit induire les lymphocytes B et T.
  • Induit des anticorps neutralisant : certains pathogènes infectent des cellules qui ne peuvent pas être remplacées (polio affecte les neurones). Des AC neutralisant sont donc essentiels pour prévenir l’infection de telles cellules.
  • Induit de cellules T protectrices : certains pathogènes, surtout intracellulaires, sont plus efficacement traités par des réponses à médiation cellulaire.
  • Considérations pratiques : faible coût par dose, stabilité biologique, facilité d’administration, peu d’effets secondaires.
28
Q

Quel est l’effet d’une immunisation répétée?

A

Mène à une augmentation de l’affinité des Ac due à une hypermutation somatique et une sélection des Ac par les centres germinatifs.

29
Q

Qu’est-ce qu’un vaccin vivant?

A

Injection du microbe atténué ou d’un autre AG (autre virus non-pathogène) qui ne provoque pas la maladie chez l’hôte mais qui protège pour contre la maladie pour laquelle on vaccine (immunité croisée). Pour produire un vaccin atténué, le pathogène est isolé du patient et cultivé dans des cellules humaines, puis introduit dans des cellules d’une autre espèce. Il se modifie par mutation pour survivre dans le nouvel hôte, et il n’est plus capable d’infecter la cellule humaine, mais procure l’immunité sans causer de maladie.

30
Q

Quel est le principe de la recombinaison de gènes viraux in vitro?

A

Vaccin vivant atténué. Une nouvelle technologie est la recombinaison des gènes viraux in vitro, où on modifie/enlève les gènes de virulence pour faire un vaccin atténué. Un vaccin bactérien atténué peut aussi être développé en sélectionnant des mutants non-pathogéniques ou désactivés.

31
Q

Quel est l’avantage des vaccins inactivés? Et leur inconvénient? Quelle nouvelle technique leur est associée pour palier ce problème?

A

Les vaccins inactivés sont plus désirables, car les vaccins vivants pourraient causer la maladie chez les personnes immunosupprimées. Ce sont des vaccins tellement traités qu’ils ne sont plus capables de se répliquer. Par contre, puisque ces vaccins ne produisent pas de protéines dans le cytosol, les cellules ne peuvent pas présenter d’antigène sur leurs CMH de classe II et donc aucune cellule T CD8 cytotoxique n’est générée. Une nouvelle technique est de synthétiser des peptides reconnus comme l’épitope par les cellules T.

32
Q

Dans les vaccins conjugués, pourquoi ne peut-on pas injecter seulement un constituent isolé d’un microorganisme? Quel est le principe des vaccins conjugués?

A

On ne peut pas injecter seulement un constituent isolé d’un microorganisme, car on doit activer plus d’une sorte de cellule pour activer une réponse immunitaire efficace. On cherche à rendre la vaccination efficace contre les polysaccharides des capsules par des AC s’y liant pour permettre l’opsonisation. Ces polysaccharides sont des antigènes indépendants des cellules T, donc peuvent être utilisés seuls comme vaccin, car les jeunes enfants ne peuvent pas faire des réponses d’anticorps T indépendante. Une manière efficace d’éviter ce problème est de conjuguer chimiquement les polysaccharides bactériens à des transporteurs de protéines, qui procurent des peptides qui peuvent être reconnues par des cellules T spécifiques à un antigène. Cela converti une réponse indépendante des lymphocytes T en réponse dépendante aux lymphocytes T avec anticorps anti-polysaccharides.

33
Q

Pourquoi ajoute-t-on souvent un adjuvant au vaccin?

A

Des antigènes purifiés ne sont souvent pas assez immunogéniques seuls, et la plupart des vaccins acellulaires ont besoin de l’ajout d’adjuvant (Est dite immunogène une substance dotée du pouvoir de provoquer une réaction immunitaire).

34
Q

Qu’est-ce qu’on adjuvant?

A

Un adjuvant est une substance qui engendre l’immunogénicité des antigènes. Par exemple, la toxoide du tétanos n’est pas immunogénique donc les vaccins contre le tétanos contiennent des sels d’aluminium qui se lient à la toxoide et qui activent des AG. On utilise souvent des parties de bactérie comme adjuvant, particulièrement la paroi cellulaire. Pour traiter certains cancers, on prépare un vaccin avec des cellules cancéreuses de l’hôte avec des bactéries comme adjuvant, qui engendre leur immunogénicité.
Les adjuvants agissent donc sur les cellules présentatrices d’antigène (cellules dendritiques qui font la phagocytose ou la macropinocytose par activation de leurs récepteurs Toll-like (réponse inflammatoire), puis qui migrent dans les tissus lymphatiques et présentent au T) et peuvent entraîner une réponse spécifique. On peut aussi utiliser des cytokines (ex : IL-12 stimule T et NK à produire IFN-y et entraine une réponse par TH1)

35
Q

Quels sont les 2 désavantages des vaccins par injection? Expliquer la deuxième.

A

La plupart des vaccins sont administrés par injection. Cette route a 2 désavantages : le premier est pratique (douleur, couteuse) et le deuxième est immunologique
L’injection ne stimule pas une réponse immune de manière appropriée, car cela ne mime pas la route habituelle de la majorité des pathogènes (surface muqueuse).

36
Q

Donner un exemple pour lequel l’injection d’un vaccin est plus avantageuse que sa transmission directement dans les muqueuses.

A

Un vaccin inhalé par le nez contre l’influenza stimule la production d’AC dans les voies respiratoires supérieures, mais ne protège pas les voies inférieures, alors que l’injection oui.

37
Q

Pourquoi est-il difficile de comprendre l’immunité des muqueuses?

A

Il est difficile de comprendre l’immunité des muqueuses, car la présence d’antigène dans les voies oro-fécal et respiratoire mène souvent à la tolérance, sans provoquer de réponse immunitaire. On croit que les bactéries qui induisent une réponse immunitaire possèdent des molécules qui possèdent des propriétés adjuvants. On pourrait les utiliser comme adjuvants dans les vaccins nasaux et oraux.

38
Q

Comment l’immunité pourrait-elle être induite un utilisant de l’ADN?

A

L’immunité peut être induite en injectant de l’ADN encodant des antigènes microbiens et des cytokines humaines dans le muscle.

39
Q

Comment le vaccin contre le VPH prévient-il le cancer?

A

Empêche 100% de cancer du col de l’utérus causé par les souches VPH-16 et VPH-18, qui sont associées à 70% des cancers cervicaux.

40
Q

L’efficacité de la vaccination est-elle démontrée? Quels sont les critères pour démontrer qu’un vaccin fonctionne (expérience de Jenner)?

A

Oui. On a réussi à irradier complètement des maladies et à diminuer les taux de morbidité par infection. Éradication de la variole.
Pour démontrer qu’un vaccin fonctionne (expérience de Jenner):
1. Une réponse immune est engendrée par la vaccination de candidats.
2. Les personnes vaccinées et des contrôles non vaccinés sont en contact avec l’agent infectieux.
3. La prévalence et la sévérité de l’infection est comparée dans les deux groupes.

41
Q

Quel est le principe de base de l’immunité passive?

A

Transfert d’Ac, procure une immunité seulement le temps que les Ac restent actifs. Immunité humorale.

42
Q

Quel est le principe de base de l’immunité active?

A

Transfert d’Ag, procure une immunité plus longue. Peut être faite en transférant des cellules lymphoïdes d’un individu non-immunisée vers un autre individu (transfert adoptif, immunité adoptive). Si cette immunité fonctionne, elle est appelée immunité à médiation cellulaire. Cela peut seulement se faire avec des individus génétiquement identiques afin qu’il n’y ait pas de rejet des lymphocytes. Chez les humains, on donne au patient ses propres cellules T ou les cellules T du donneur de moelle osseuse.

43
Q

Que concerne la classification de Gell et Coombs modifiée?

A

Les 4 types de réaction d’hypersensibilité

44
Q

Quelles sont les caractéristiques des hypersensibilités de type 1?

A

Type 1 : allergies, immédiat, IgE, sensibilisation à un AG soluble (l’allergène) en produisant des IgE (normalement contre les vers parasitaires) contre lui. Une exposition subséquente entraîne l’activation des cellules se liant aux IgE (mastocytes et basophiles) dans le tissu exposé, menant à une série de réponse (réaction allergique). Mène aux rhinites allergiques, asthme, anaphylaxie systémique. L’inflammation résultante peut être divisée en évèvements «tôt», caractérisés par la libération de médiateurs comme l’histamine, et en évènements «tard» qui impliquent les leukotriènes, cytokines et chimiokines, qui recrutent et activent les éosinophiles et les basophiles. La phase tardive peut impliquer de l’inflammation chronique, caractérisé par la présence de cellules T et éosinophiles ; cela est particulièrement vu dans les asthme allergique chronique.

45
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’hypersensibilité de type 2?

A

Type 2 : IgG réagissent à AG
- AG associé à une cellule ou à la matrice : réaction par le complément et les cellules FcR+ (phagocytes, NK). Ex : certaines allergies à des drogues (pénicilline) entraîne la destruction de globules rouges ou de plaquettes.

46
Q

Quelles sont les caractéristiques des hypersensibilités de type 3?

A

Type 3 : IgG réagissent à AG soluble, forment un complexe immun qui forme un aggrégat plus gros qu’à l’habitude qui a la capacité d’activer le complément (C5a) + phagocytes, dégranulation des mastocytes liés au complexe immun. Les plus petits complexes peuvent se déposer dans les vaisseaux et se lier au récepteurs Fc des leucocytes, menant à l’activation de ceux-ci, menant à une réaction inflammatoire et causant des lésions au tissu. Ex : maladie du sérum (après l’injection d’une grande qt d’Ag étranger dont le sérum de cheval : frissons, fièvre, rash, arthrite, glomérulonéphrite) et réaction d’Arthus (peau, pas en lien avec l’arthrite).

47
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une hypersensibilité de type 4?

A

Type 4 : allergie causée par les lymphocytes T, rôle prédominant dans les dermatites de contact.

  • TH1 réagit à un AG soluble, réaction par activation de macrophages par IFN-y, production de chimiokines, cytokines, cytotoxines. Ex : dermatite de contact, réaction à la tuberculine
  • TH2 réagit à un AG soluble, réaction par production d’IgE, activation d’éosinophiles et mastocytose. Ex : asthme chronique, rhinite allergique chronique.
  • CD8 réagit à un AG lié à une cellule, réaction de cytotoxicité. Ex : rejet de greffe.