Problème 9 : Il est plus facile de trouer un compagnon de voyage que de s'en débarasser Flashcards

1
Q

Quelle caractéristique permet aux virus d’être des agents infiltrants? Comment appelle-t-on la caractéristique qui fait qu’ils dépendent de la machinerie biochimique de la cellule hôte pour la réplication? Expliquer.

A
  • Agents infiltrants: leur petite taille leur permet de passe à travers les filtres servant à retenir les bactéries
  • Parasites intracellulaires obligatoires: ils dépendent de la machinerie biochimique de la cellule hôte pour la réplication
    o Production d’énergie, des métabolites, des protéines
    o Réplication de leur génome.
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2
Q

Quels sont les constituants du virion (et qu’est-ce que le virion)?

A

Constituants du virion (particule du virus) : acide nucléique (génome) enveloppé dans une paroi protéique (capside) et, parfois, une membrane (enveloppe). Il peut aussi contenir certaines enzymes ou autres protéines essentielles ou accessoires pour faciliter la réplication dans la cellule.

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3
Q

Quel est le rôle des structures de surface de la capside et de l’enveloppe? Qu’arrive-t-il si on enlève ou on perturbe cette composante externe?

A

Les structures de surface de la capside et de l’enveloppe médient l’interaction du virus avec la cellule cible.
L’enlèvement ou la perturbation de la composante externe inactive le virus.

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4
Q

Que doit faire le virus pour survivre?

A

Pour survivre, le virus doit être capable de survivre dans un environnement difficile, entrer par une porte d’entrée, adapter la machinerie biochimique de la cellule et éviter le système immunitaire de l’hôte.

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5
Q

V ou F? Le génome des virus pour être constitué à la fois d’ADN et d’ARN.

A

Faux. Les génomes viraux peuvent être constitués d’ARN ou d’ADN, mais pas les deux à la foie

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6
Q

Comment l’ADN et l’ARN peuvent-ils être dans les génomes viraux?

A

o L’ADN peut être:
- simple brin ou double brin
- linéaire ou circulaire.
o L’ARN peut être :
- de sens positif (comme ARNm) ou négatif
- double-brin (+/-) ou ambisens (contenant des régions d’ARN + et des régions -, attachés queue-à-queue)
- segmenté en petits morceaux, chacun codant pour un gène individuel.

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7
Q

De quoi la capside est-elle formée? Dans quelles conditions réussit-elle également à être stable? Par quoi sa transmission est-elle facilitée?

A
  • Formée de protéines
  • Stable à la température, l’acide, les protéases, les détergents (comme acide et bile du système digestif), la sécheresse =>
    Transmission facile :
    o objets infectés intermédiaires
    o de main à main
    o par la poussière
    o par de petites gouttes
    o Voie orofécale
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8
Q

Comment la capside est-elle libérée? Les Ac sont-ils suffisants pour la supprimer?

A
  • Libérée de la cellule par lyse

- Les Ac peuvent être suffisants pour la supprimer.

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9
Q

Quelles sont les deux options de formation de la capside?

A

Pour quelques virus, la capside se forme autour du génome; pour d’autres, la capside se forme vide (procapside) et est remplie par le génome après.
- Les protéines structurales individuelles se forment en sous-unités, qui s’associent en protomères, puis en capsomères (pentons ou hexons), et finalement une procapside ou capside.

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10
Q

Quelles sont les structures possibles de capsides? Quelle est la complexité leur étant associée?

A
  • Les structures les plus simples sont symétriques
    o Capside symétrique hélicoidale: ressemble à une baguette
    o Capside symétrique icosaédrique: polyèdre régulier composé de 20 faces triangulaires (12 capsomères)
  • Les structures asymétriques sont des formes complexes est sont associées à certains bactériophages.
  • Les capsides des plus larges virus sont construits en insérant des capsomères aux sommets de l’icosaédrique : icosadeltahedron (ex : virus de l’herpès)
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11
Q

De quoi l’enveloppe des virus est-elle formée? À quoi est-elle sensible?

A
  • Formée d’une membrane (structure comme membranes cellulaires) de lipides, protéines et glycoprotéines.
  • Labile (sensible) à l’acide, les détergents, la sécheresse, la chaleur.
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12
Q

Quel est le rôle de l’enveloppe des virus? Comment est-elle libérée de la cellule hôte?

A
  • Modifie la membrane cellulaire durant la réplication
  • Libérée par bourgeonnement (N’a pas nécessairement besoin de tuer la cellule pour se répandre) ou lyse de la cellule hôte.
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13
Q

Comment l’enveloppe des virus parvient-elle à rester humide?

A

Doit rester humide donc:
o Transmis par les fluides, les sécrétions, les gouttelettes de la respiration, le sang et les tissus (ex: greffe d’organe)
o Mais jamais par le système digestif

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14
Q

Quels sont les éléments requis pour éliminer l’enveloppe des virus?

A

Les Ac et la réponse à médiation cellulaire (LT) sont requis pour l’éliminer.

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15
Q

V ou F? Puisque l’enveloppe est obtenue à partir de membranes cellulaire, elle possède généralement des protéines cellulaires dans l’enveloppe virale.

A

Faux. L’enveloppe est obtenue partir de membranes cellulaires, mais possède rarement des protéines cellulaires dans l’enveloppe virale.
La plupart des virus enveloppés sont ronds ou pléomorphes.

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16
Q

Quelles sont les caractéristiques des glycoprotéines virales (constituent l’enveloppe)?

A

o La plupart s’étendent à travers l’enveloppe et se prolongent loin de la surface.
o La plupart agissent comme des VAPs (Viral Attachment Protein), capables de se lier à des structures sur les cellules cibles.
o Les VAPs qui lie les érythrocytes = hémagglutinine. Certaines glycoprotéines ont d’autres action comme la neuraminidase.
o Sont aussi la source majeure d’Ag pour l’immunité. (les VAPs sont responsables du tropisme viral)

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17
Q

V ou F? Tous les virus ARN à brin négatif sont enveloppés.

A

Vrai.

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18
Q

Qu’est-ce qu’un vérion?

A

Particule de virus: génome + capside/enveloppe

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19
Q

Qu’est-ce que le nucléocapside? L’enveloppe peut-elle être présente?

A

Le nucléocapside est l’ensemble formé de la capside du virus (présente chez les virus nus ou enveloppés, l’enveloppe ou péplos n’étant pas la capside, mais une enveloppe lipoprotéique entourant la capside) et du génome viral (ARN ou ADN).

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20
Q

Selon quoi les virus sont-ils classés? Quelle est la façon la plus courante?

A
  1. Structure: taille, morphologie, acide nucléique (ex: picornavirus = petit, ARN)
  2. Caractéristiques biochimiques: Structure et mode de réplication
  3. Maladie: exemples: hepatitis virus, encephalitis virus
  4. Moyens de transmission: exemple: arbovirus transmis par insectes (vecteur)
  5. Cellules hôtes: animal (humain, souris, oiseau), plante ou bactérie
  6. Tissu ou organe (tropisme): adénovirus (glandes), entérovirus (système digestif), réovirus (système respiratoire).
    o La plus courante façon d’identifier les virus est la classification par les caractéristiques physiques et biochimiques, comme la taille, morphologie (ex: présence/absence d’enveloppe), type de génome, moyens de réplication.
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21
Q

Comment les familles de virus ADN sont-elles divisées? Quelles sont-elles?

A
Divisées selon si enveloppe ou non.
Enveloppées:
- Pox
- Herpès
- Hepadna (virus de l'hépatite B)
Capside nue:
- Polyoma (JC virus, BK virus, S)V
- Papilloma
- Adeno
- Parvo (ss(?)) (Parvovirus B19, adeno-associated virus)
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22
Q

Quels sont les membres des Poxviridae?

A
  • Variole (Smallpox)
  • Vaccinia virus
  • Monkeypox
  • Molluscum contagiosum
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23
Q

Quels sont les membres des Herpesviridae?

A
  • Herpes simplex virus types 1 et 2
  • Varicella-zoster virus
  • Epstein-Barr virus
  • Cytomegalovirus
  • Human herpesviruses 6, 7, 8
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24
Q

Comment divise-t-on les familles des virus ARN? Quelles sont les différentes familles?

A
Selon l'organisation de l'ARN et la présence d'enveloppe
ARN + :
- Capside nue:
o Picoma
o Noro
- Enveloppé:
o Toga
o Flavi
o Corona
ARN -
- Enveloppés (pas de capside nue ici)
o Rhabdo
o Filo
o Orthomyxo
o Paramyxo
o Bunya
o Arena
ARN +/- (double-brin → double capside)
o Reo
ARN + via ADN
- Enveloppés
o Retro
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25
Q

Quelles sont les étapes du cycle de réplication virale pour les virus à ADN et les rétrovirus?

A
  1. Reconnaissance de la cellule cible
  2. Attachement
  3. Pénétration
  4. Libération du génome dans le cytoplasme (uncoating)
  5. Synthèse de macromolécules
  6. Assemblage du virus
  7. Libération du virus
  8. Réinitiation du cycle de réplication
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26
Q

De quoi les récepteurs de la cellule sont-ils formés? Que peut-on dire alors de la spécificité des virus?

A

Reconnaissance de la cellule cible:
Récepteurs sur la cellule: protéines OU glucides sur glycoprotéines OU glycolipides. Un virus peut donc être spécifique à certaines espèces ou certains types de cellules selon le récepteur qu’il lie

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27
Q

Comment l’attachement du virus à la cellule se fait-il selon si le virus est à capside nue ou enveloppé?

A

o Virus avec capside nue: les structures d’attachement virales peuvent faire partie de la capside ou être des protéines attachées à la capside
o Virus enveloppé: des glycoprotéines, les VAPs, s’attachent aux récepteurs sur la cellule

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28
Q

Par quoi l’internalisation du virus dans la cellule est-elle initiée? De quoi le mécanisme dépend-il? Quel peut-il être?

A

o L’internalisation est initiée par les interactions entre les VAPs et les récepteurs cellulaires.
o Le mécanisme dépend de la structure du virion et du type de la cellule cible:
o Virus à capside nue:
- Endocytose (médiée par récepteurs) ou Viropexis
- Structures lipophiles de la capside aident le virus à se glisser à travers la membrane = pénétration directe du génome ou du virus dans la cellule.
o Virus enveloppés: fusion de leur membrane avec la membrane cellulaire pour faire entrer la nucléocapside ou le génome directement dans le cytoplasme ou aussi par endocytose suivi de fusion dans un endosome. Le pH est important pour déterminer la fusion ou l’endocytose du virus.

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29
Q

Qu’arrive-t-il au nucléocapside après la pénétration du virus? Quelle est la différence entre les virus ARN et ADN pour cette étape? Comment cette étape est-elle initiée? Que peut-on dire du virion?

A

Une fois la pénétration du virus, la nucléocapside doit être livré au site de réplication dans la cellule et la capside/l’enveloppe doit être enlevé. (Les virus enveloppé perdent leur enveloppe lors de la fusion).
o Le génome des virus à ADN doit être livré au noyau
o Le génome des virus à ARN reste dans cytoplasme
- Initiation par l’attachement du récepteur ou promotion par l’environnement acide ou par les protéases trouvées dans l’endosome ou le lysosome
- À cette étape, le virion n’existe plus. Il n’est présent dans la cellule que par son génome et, comme tel, il est invisible. On entre dans la phase éclipse.

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30
Q

Quelles sont les étapes de la synthèse de macromolécules?

A

a) Synthèse de l’ARNm (précoce) et des protéines non-structurelles
b) Réplication du génome
c) Les gènes “tard” vs “tôt”
d) Synthèse des protéines

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31
Q

V ou F? Plusieurs virus ADN encodent des protéines qui favorisent la croissance de la cellule hôte. Expliquer.

A

Vrai. Puisque une cellule en croissance fournit des nucléotides, polymérases et autre matériel requis pour la réplication du virus ADN, plusieurs virus ADN encodent des protéines qui favorisent la croissance de la cellule hôte.

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32
Q

Chez les virus ADN, où la transcription se produit-elle? Par quoi est-elle régulée? Les gènes transcrits peuvent-ils avoir des introns?

A

o La transcription se produit dans le noyau, avec l’aide de polymérases (ADN dépendant), autres enzymes nécessaires à la synthèse d’ARNm, et des désoxyribonucléotides triphosphates (surtout T)
o Elle est régulée par l’interaction de protéines se liant à l’ADN avec des promoteurs et activateurs viraux (semblables à ceux de la cellule hôte pour permettre la liaison des activateurs de transcription cellulaires et de l’ARN-polymérase ADN-dépendante).
o Le virus herpès simplex (et d’autres virus) complexes codent pour leurs propres facteurs de transcription qui activent ou régulent l’expression des gènes viraux.
o Les gènes transcrits peuvent avoir des introns.

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33
Q

Comment la synthèse de l’ARNm (précoce) et des protéines non-structurelles se fait-elle dans les virus ARN?

A

o Le génome des virus doit coder pour une enzyme pour transcription et réplication (ARN polymérase-ARN dépendant) car la cellule n’a pas les moyens pour répliquer l’ARN. Durant la réplication et la transcription un ARN double-brin réplicatif est formé.
o Les génomes viraux à ARN de sens positif (+) agissent comme ARNm, se lient aux ribosomes et dirigent la synthèse de protéines. Le génome est donc suffisant pour initier l’infection tout seul.
o Les génomes d’ARN à sens négatif (-) servent de patron (template) pour synthétiser de l’ARNm. Le génome est donc insuffisant pour initier l’infection tout seul. Une polymérase doit donc être apporté dans la cellule en même temps que le génome pour faire des ARNm individuel pour les protéines et une long ARNm pour servir de modèle pour la réplication.

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34
Q

Comment la réplication du génome s’effectue-t-elle dans un virus ADN? Quel est le lien à faire entre la taille d’un virus et sa dépendance de la cellule?

A

o La réplication de l’ADN viral suit les mêmes «règles biochimiques» que celle de l’ADN cellulaire
o Elle est initiée par une séquence d’ADN sur le génome nommée ori, qui est reconnue par des facteurs nucléaires cellulaires ou viraux et l’ADN-polymérase ADN-dépendante.
o Les ADN-polymérases virales et cellulaires ont besoin d’une amorce pour initier la synthèse de la chaîne d’ADN, et cette amorce est synthétisée par une primase (qui peut être codée par le virus, comme dans le cas de l’herpès). La synthèse est semi-conservatrice.
o Les virus les plus simples utilisent l’ADN polymérase de la cellule alors que certains virus (+ larges et complexes) codent pour leur propre ADN-polymérase, qui est plus rapide mais moins précise (plus de mutations), et qui constitue une cible pour des médicaments antiviraux.
o Habituellement, plus le virus ADN est petit, plus il est dépendant de la cellule hôte pour se repliquer.

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35
Q

Quelles sont les caractéristiques de la réplication du génome dans le cas des virus ARN?

A

o Doivent coder pour une ARN-polymérase ARN-dépendante (réplicases et transcriptases) car les cellules n’ont aucun moyen pour répliquer l’ARN.
o Dans le cas des génomes viraux d’ARN de sens positif, un brin d’ARN à sens négatif est synthétisé pour faire plus d’ARNm et pour répliquer le génome
o Dans le cas des génomes viraux d’ARN de sens négatif, ils servent de patrons pour la production d’ARNm. Il n’est pas infectieux tout seul, et une polymérase doit être amenée avec le génome pour fabriquer de l’ARNm. Un génome complet de sens positif doit aussi être produit, pour servir de patron pour faire des copies du génome de sens négatif (tout ça dans le cytoplasme, sauf pour l’influenza).

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36
Q

Que sont les gènes “tôt” et “tard”?

A
  • Les gènes “tard” codent pour des protéines structurales : ce sont des protéines qui permettent d’emballer le virus mais ne sont nécessaire qu’après la réplication.
  • Les gènes “tôt” codent pour des protéines non structurales : protéines qui se fixent à l’ADN, des enzs et des polymérases.
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37
Q

Quelles stratégies les virus utilisent-ils pour synthétiser leur protéines dans la synthèse des macromolécules?

A
  • Les ribosomes des cellules eucaryotes lient un ARNm et ne fait qu’une protéine continue. Les virus doivent donc faire avec cela et trouver des moyens pour s’y adapter : polyprotéine clivée par la suite, transcription d’ARNm séparé, génome entier segmenté.
  • Les virus utilisent également différentes techniques pour que leurs gènes soient traduits préférentiellement à ceux de la cellule : [ARNm] élevée, bloquer les ARNm cellulaires, etc.
  • Certaines protéines virales nécessitent des modifications post-transcriptionnelles comme la phosphorylation, la glycosylation, etc.
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38
Q

Où les virus ADN sont-ils assemblés? Et les ARN? À quel moment l’assemblage commence-t-il?

A
  • Virus ADN : sont assemblés dans le noyau et les protéines structurales sont transportées vers le noyau.
  • Virus ARN : sont assemblés dans le cytoplasme
  • Le site et le mécanisme dépendent de l’endroit de réplication du génome et de la structure capside vs enveloppe finale.
  • Commence quand les pièces nécessaires sont synthétisées et que la concentration de protéines structurales dans la cellule est suffisante.
  • Les nucléocapsides s’assemblent autour du génome et sont subséquemment enveloppés
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39
Q

Comment l’enveloppe des virus est-elle ajoutée au virus après son assemblage?

A

o Des glycoprotéines virales sont livrées aux membranes cellulaires par des vésicules.
o L’enveloppe se forme après l’association de la nucléocapside avec les régions de la membrane où il y a des glycoprotéines, par un procédé appelé bourgeonnement.
o Ensuite, il y a de plus en plus d’adhésion entre les nucléocapsides et la membrane pleine de glycoprotéines, ce qui fait entourer la nucléocapside par la membrane et émerger le virus de la membrane par bourgeonnement.
o Le type de génome et la séquence protéique des glycoprotéines déterminent le site de bourgeonnement.

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40
Q

Comment les virus font-ils pour être certains d’être complets?

A

Les virus utilisent différentes astuces pour être certains d’être complets. Des génomes (de HIV et autres rétrovirus) peuvent être mis dans une procapside contenant des protéases, polymérases, intégrases et protéines structurales. La procapside se lie à une membrane pleine de glycoprotéines et bourgeonne dans la membrane. La protéase est activée et clive la procapside (polyprotéine) pour former la nucléocapside finale et infectieuse, avec une enveloppe contenant des enzymes.

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41
Q

Quel élément peut interférer avec la production de virus?

A

Plusieurs erreurs se produisent (virions vides ou contenant des génomes défectueux), ce qui peut occuper la machinerie de réplication des virus et interférer avec la production de virus

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42
Q

Comment le virus est-il libéré, dépendamment de s’il a une enveloppe ou non?

A

o Virus à capside nue: libérés par la lyse de la cellule
o Virus enveloppés: bourgeonnement de la membrane plasmique, ou par bourgeonnement d’une autre membrane (où ils restent pris dans la cellule jusqu’à ce qu’elle lyse ou qu’elle le libère par exocytose)

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43
Q

Comment le virus se répand-il?

A

o Le virus peut aussi se répandre par le relâchement des virus dans le milieu extracellulaire, en traversant des ponts cellules-cellules, par la fusion de cellules en cellules géantes (herpès) ou par transmission verticale aux cellules filles (intégré dans le génome). Les 3 voies alternatives permettent d’éviter la détection par les Ac.

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44
Q

Quelles sont les différentes étapes de la progression de la maladie virale? Donner leurs caractéristiques.

A
  1. Acquisition : Entrée dans le corps ; à travers des bris dans la peau ou à travers les muqueuses (oeil, systèmes respi, bouche, appareil génital, syst gastrointestinal). L’inhalation est la plus commune
  2. Initiation de l’infection au site primaire : Le virus se réplique à l’intérieur des cellules qui expriment les récepteurs viraux et qui ont la machinerie biosynthétique appropriée. Des signes de maladie peuvent apparaître.
  3. Période d’incubation : Le virus est amplifié et peut rester au site primaire ou se disséminer dans un site secondaire : voie lymphatique ou sanguine ou à travers les neurones. Elle peut être asymptomatique ou produire des Sx non spécifiques : fièvre, mal de tête ou généralisé, frissons : prodrome (La phase prodromique est la période d’une maladie pendant laquelle un ensemble de symptômes avant-coureurs, généralement bénins, annoncent la survenue de la phase principale de cette maladie.)
  4. Réplication dans un tissu cible → cause les Sx caractéristiques de la maladie. Lorsqu’il y a des dommages tissulaires et des effets systémiques causés par le virus et le système immunitaire.
  5. Réponse immune (qui limite, mais contribue à la maladie)
  6. Production du virus dans un tissu qui relâche le visur sur d’autres personnes → contagion
  7. Résolution ou persistance de l’infection (maladie chronique)
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45
Q

Quels sont les déterminants des maladies virales?

A
  • Interaction du virus avec le tissu cible
  • Activité cytopathologique du virus
  • Réponses de protection de l’hôte
  • Immunopathologie
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46
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’interaction du virus avec le tissu cible à prendre en compte dans les déterminants des maladies virales?

A
  • Accès du virus au tissu
  • Stabilité du virus dans le corps (température, acide et bile de tractus gastrointestinal)
  • Capacité à traverser la peau ou les cellules de la muqueuse épithéliale
  • Capacité à établir la virémie
  • Capacité à s’étendre par le système réticuloendothélial
  • Tissu cible : Spécificité des protéines d’attachement viral et expression des récepteurs spécifiques aux tissus
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47
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’activité cytopathologique du virus à prendre en compte dans les déterminants des maladies virales?

A
  • Efficacité de la réplication virale dans la cellule (température optimale pour la réplication et permissivité de la cellule pour la réplication)
  • Protéines virales cytotoxiques
  • Inhibition de la synthèse macromoléculaire des cellules
  • Accumulation des protéines virales et structures
  • Métabolisme cellulaire altéré (ex. immortalité)
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48
Q

Quelles sont les caractéristiques des réponses de protection de l’hôte à prendre en compte dans les déterminants de la maladie virale?

A
  • Réponses antivirale non-spécifiques aux antigènes (interférons et NK et macrophages)
  • Réponses immunitaires spécifiques aux Ag (LT et Ac)
  • Mécanismes viraux d’évasion aux réponses immunitaires
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49
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’immunopathologie à prendre en compte dans les déterminants de la maladie virale?

A
  • Interféron : Symptômes systémiques similaires à la grippe
  • Réponse des LT: Hypersensibilité retardée
  • Ac : Complément, cytotoxicité dépendante des Ac, complexes immuns
  • Autres réponses inflammatoires
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50
Q

Quelles sont les différentes cellules liées à la cytopathogenèse des virus? Quels sont leur effet respectif?

A

a) Cellules permissives : procure la machinerie synthétique pour supporter la réplication complète du cycle viral.
b) Cellules non-permissives : ne permet pas la réplication d’un type particulier de virus : n’a pas un récepteur, un enzyme important, une activateur de transcription ou exprime un mécanisme antiviral
c) Cellules semi-permissives : inefficace ou la cellule peut supporter seulement qq étapes.

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51
Q

Quels sont les 4 résultats possibles d’une infection virale?

A
  1. Infection manquée (infection avortée) = Pas de multiplication→ disparition
  2. Mort cellulaire (infection lytique)
  3. Infection sans mort cellulaire (infection persistante, non lytique) → le virus sort de la cellule infectée sans la tuer (par exocytose ou pas bourgeonnement)
  4. Présence de virus sans la production de virus mais potentiel pour la réactivation (infection latente-récurrente)
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52
Q

Quels sont les déterminants d’une maladie virale?

A
  • Nature de la maladie

- Sévérité de la maladie

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53
Q

De quelles caractéristiques la nature de la maladie virale dépend-elle?

A
  • Tissu cible
  • Porte d’entrée du virus
  • Accès du virus au tissu cible
  • Tropisme du virus dans le tissu (direction de croissance..?)
  • Permissivité des cellules pour la réplication virale
  • Pathogène viral (souche)
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54
Q

De quelles caractéristiques la sévérité de la maladie virale dépend-elle?

A
  • Habiletés cytopathiques du virus
  • Statut immunitaire
  • Compétence du système immunitaire
  • Immunitaire antérieure au virus
  • Immunopathologie
  • Taille de l’échantillon du virus (inoculum)
  • Durée de temps avant la résolution de l’infection
  • Santé générale de la personne
  • Nutrition
  • Autres maladies influençant le statut immunitaire
  • Génétique
  • Âge
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55
Q

Quels sont les différents types d’infections non-lytiques?

A
  1. Chronique (persistance) : non-lytique et productive (virus relâché par bourgeonnement)
  2. Latente
  3. Récurrente
  4. Transformée (ou immortalisée)
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56
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’infection non-lytique latente? Donner un exemple.

A
  • Non-lytique;
  • Virus à ADN qui infecte des cellules qui ont une restriction ou un manque de la machinerie pour la transcription des gènes; mais, avec un certain stimulus, possibilité d’activer la cellule et permette la réplication du virus;
  • Les facteurs de transcription spécifiques nécessaires par ce type de virus peut être exprimés seulement dans les tissus spécifiques en croissance, pas dans les cellules au repos; ou après l’induction d’hormone ou de cytokines.
  • Exemple : HSV établit une infection latente dans les neurones parce qu’ils n’ont pas les facteurs nécessaires à leur transcription immédiate des gènes viraux, mais un stress (ou autres stimuli) peut activer le neurone et permettre la réplication.
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57
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’infection non-lytique transformée (ou immortalisée)? Quels virus sont impliqués?

A

Certains virus ADN et rétrovirus établissent des infections persistantes qui peuvent aussi stimuler la croissance non contrôlée des cellules, causant la transformation ou l’immortalisation de la cellule ; via l’oncogénèse :
a) Activation ou procuration des gènes stimulateurs de croissance
b) Enlèvement des mécanismes « d’arrêt » qui limite la synthèse d’ADN et de croissance cellulaire
c) Prévention de l’apoptose
Cela survient dans les cellules semi-permissives qui expriment seulement des gènes viraux sélectionnés, mais ne produisent pas de virus.
*implication de plusieurs virus : HTLV-1, HBV, HCV, papillomavirus 16 et 18, HHV8, Epstein-Barr Virus.
*Certains virus initient la formation de tumeurs de façon indirecte : HBV, HCV

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58
Q

Par quoi les symptômes et la sévérité de l’infection virale sont-ils généralement déterminés?

A
  • L’habileté du patient à prévenir la propagation ou de rapidement contrer l’infection avant que le virus n’atteigne des organes importants ou ne cause des dommages significatifs
  • L’importance du tissu cible
  • La virulence du virus
  • L’ampleur de l’immunopathologie induit par la réponse à l’infection
  • L’habileté du corps à réparer les dommages
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59
Q

Quels sont les sites majeurs d’infections virales? Donner les caractéristiques quand applicable.

A
  • Le système respiratoire et la bouche : sont les sites les plus communs d’infection virale. Ils sont transmis par des gouttelettes, des aérosols, nourriture, eau, salive, contact direct ou par les mains.
  • Les symptômes systémiques : plusieurs virus des symptômes systémiques (symptômes semblables à la grippe : fièvre, malaise, anorexie, mal de tête, courbatures). De l’arthrite et autres maladies inflammatoires peuvent résulter d’une tempête de cytokines.
  • Le système gastro-intestinal : Ces infections peuvent résulter en gastroentérite, vomissement, diarrhée ou pas de symptômes. Ces virus ont une structure physique qui leur permet de survivre dans cet environnement.
  • Éruptions cutanées, fièvre hémoragique et arthrite : varicelle et virus Ebola
  • Les yeux : conjonctivite
  • Le foie et autres organes : Le foie est une cible importante pour plusieurs virus (hépatites). Le coeur et les autres muscles sont aussi des cibles susceptibles
  • Le SNC : cause les infections les plus sérieuses à cause de l’importance du SNC et de sa capacité limité à réparer des dommages
  • Le sang : Les lymphocytes et les macrophages ne sont pas des cellules très permissives, mais sont les cibles de plusieurs virus qui établissent des infections persistantes.
  • les ITSS : papillomavirus, HIV, HTLV-1, HBV, HCV, HDV. Ces virus établissent des infections chroniques et latentes-récurrentes
  • Certains virus sont transmis lors de transfusion ou transplantation et d’autres sont transmis par des vecteurs (arthropodes ou animaux).
60
Q

Quelles sont les informations à recueillir ou déterminer les procédures à utiliser pour identifier l’agent viral?

A

Les symptômes du patient, son histoire, ses voyages récents et la saison de l’année

61
Q

À quel moment le spécimen doit-il être recueilli pour l’analyse? Comment doit-il être transporté?

A

• Les spécimens doivent être recueillis rapidement dans la phase aigüe, avant que le virus cesse de se propager. Les spécimens doivent être collecté tôt après l’émergence des symptômes, soit avant qu’ils ne soient plus à l’abri. De plus, la production d’Anticorps peut empêcher la détection des Ag du virus.
Les spécimens doivent être transportés sur glace dans un milieu spécial contenant des antibiotiques et des protéines.

62
Q

Quelles sont les méthodes diagnostiques utilisées couramment pour documenter la présence des infections virales?

A
  • Culture virale
  • Détection d’Ag
  • Sérologie
  • Méthodes moléculaires
63
Q

Dans quoi les virus peuvent-ils croître?

A
  • Culture tissulaire* (culture virale)
  • Embryon
  • Animaux expérimentaux
64
Q

Que sont les cultures primaires? Comment sont-elles obtenues? Comment obtient-on des cultures secondaires?

A
  • Obtenues par la dissociation d’organes spécifiques d’animaux (collagénase et trypsine)
  • Les cellules obtenues croissent en une seule couche (fibroblastes ou épithéliales) ou en suspension (lymphocytes) dans un média artificiel enrichi de facteurs de croissance
  • On peut obtenir des cultures secondaires en dissociant des cellules de la culture primaire (trypsine) et en les faisant croître en nouvelles couches simples
65
Q

Comment obtient-on les lignées cellulaires diploïdes? Et les lignées de cellules tumorales et lignées de cellules immortalisées?

A

Lignées cellulaires diploïdes
• Cultures d’un seul type cellulaire capables d’être passées un grand nombre (mais un nombre fini) de fois avant d’entrer en sénescence ou changent significativement
Lignées de cellules tumorales et lignées de cellules immortalisées
• Cellules venant de tumeurs humaines ou animales

66
Q

Pourquoi la sélection d’un spécimen approprié est-elle souvent difficile?

A

Car plusieurs virus peuvent causer la même maladie clinique. Il est souvent nécessaire d’en avoir plus d’un pour déterminer l’agent causal.

67
Q

Comment la détection virale s’effectue-t-elle (principe)?

A

Principe:

  • Plaque de plastique à plusieurs puits sur lequel un tissu de cellules est absorbé.
  • On ajoute le spécimen.
  • On recouvre le tout d’un milieu liquide nutritif.
  • On observe l’apparition d’effets cytopathogènes au microscope optique.
  • L’identification finale du virus se fait souvent par immunofluorescence
68
Q

Par quoi les virus peuvent-ils être initialement détectés et identifiés? Que peut-on dire concernant la culture des virus dangereux ou à croissance lente?

A

Les virus peuvent être détectés et identifiés initialement par
• Les CPE (effets cytopathologiques) induits par celui-ci sur la couche de cellules de la culture
• Immunofluorescence
• Analyse du génome
Certains virus sont dangereux ou croissent lentement → on ne fait pas de culture et on fait le diagnostic à partir de la sérologie ou par détection de protéines virales ou analyse du génome

69
Q

Que sont les effets cytopathogènes (CPE)? Quels peuvent-ils être?

A

Changements morphologiques cellulaires induits par le virus. Certains visibles directement dans le spécimen lors de l’examen au microscope optique, par exemple :
• Corps d’inclusion nucléaires ou cytoplasmiques
• Margination de la chromatine
• Cellules géantes multinucléées, syncytium (plusieurs cellules fusionnées).
D’autres visualisés à l’observation des lignées cellulaires infectés artificiellement en laboratoire, par exemple :
• Lyse cellulaire
o Arrondissement cellulaire
o Dégénération
o Agrégation
o Perte de l’attachement
• Augmentation de la réfractivité
Changement à la surface cellulaire :
• Expression d’Ag viral
• Hemadsorption -> liaison GR au virus (expression hémagglutinine)
DÉLAI D’ANALYSE DE 7 à 14 jours

70
Q

Quelles sont les techniques pour identifier des enzymes ou des protéines spécifiques dans le but d’identifier certains virus?

A
  • On peut identifier certains virus en identifiant des enzymes ou des protéines spécifiques. Les protéines virales sont séparées par électrophorèse (technique SDS-PAGE) et leurs motifs sont utilisés pour identifier et distinguer les virus. On peut aussi détecter des enzymes qui permettent d’identifier et de quantifier le virus spécifique : transcriptase inverse = rétrovirus.
  • Électrophorèse (chromato) permet de différentier les souches d’HSV-1 d’HSV-2, car le poids moléculaire d’une de leur protéine n’est pas identique.
71
Q

Pour quoi les techniques immunologiques sont-elles utilisées?

A

Pour détecter, identifier et quantifier les Ag dans des échantillons cliniques, mais aussi pour évaluer la réponse des Ac à l’infection ainsi que historique d’exposition à des infections d’un individu

72
Q

Les anticorps sont aussi utilisés pour détecter et identifier les virus et les antigènes viraux. Quelles sont les techniques pour identifier les Ac?

A
  1. Précipitation
  2. Immunodiffusion / Immunohistologie
  3. Immunofluorescence (directe / indirecte)
  4. EIA
  5. ELISA (enzyme-like immunosorbent assay)
  6. Agglutination du latex
73
Q

Quel est le principe de la précipitation? Et celui de l’immunodiffusion et de l’immunohistologie?

A
  1. Précipitation
    Des complexes anticorps-antigènes ne forment pas un précipité quand la concentration de l’antigène en solution dépasse ou est en-deçà de l’équivalence en anticorps. Si éq → ppt
    (IgG à 2 domaines de liaison, donc la [Ag] nécessaire doit être > double de [Ac].
  2. Immunodiffusion
    Permet de détecter et qtfier antigène
    • Comme osmose, un côté anticorps et autre antigène, antigène passe vers cote ac et ppt
    Immunohistologie
    Permet de détecter la présence d’Ag sur la surface de la cellule.
74
Q

Quel est le principe de l’immunofluorescence?

A
  1. Immunofluorescence (directe / indirecte)
    On ajoute des AC spécifiques à l’Ag recherché → mol fluo attachée de facon cov à ac
    On ajoute des anti-AC marqué à la fluoréscine.
    Lecture au microscope à UV
    Directe : une molécule fluorescente est attachée de manière covalente à l’antigène primaire.
    Indirecte : un second anticorps fluorescent spécifique à l’anticorps primaire est utilisé pour détecter l’antigène antiviral primaire et localiser l’antigène.
    DÉLAI D’ANALYSE DE 24 Hrs
75
Q

Quel est le principe de l’EIA? Et celui de l’ELISA?

A
  1. EIA
    Une enzyme (telle que alcaline phosphatase) est conjuguée à l’anticorps et converti le substrat en un chromophore pour marquer l’antigène
  2. ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay)
    On peut faire de la détection d’antigène ou d’anticorps
    Détection d’antigène
    • Anticorps spécifiques à l’Ag recherché sur la surface du tube
    • Ajout du spécimen contenant l’antigène
    • Ajout d’un second anticorps antiviral pour détecter l’antigène
    • Ajout d’anti-anticorps marqué d’une enzyme
    • Ajout du substrat (incolore à l’état libre / coloré quand l’enzyme est activé)
    • L’intensité de la coloration observée est toujours proportionnelle à la quantité d’Ag présente
    Détection d’anticorps
    • Ajout d’antigène à la surface du tube
    • Ajout de sérum et attendre que les anticorps se lient aux antigènes
    • Ajout d’anti-anticorps marqué d’une enzyme
    • Ajout du substrat
    • L’intensité de la coloration observée est toujours proportionnelle à la quantité d’Ac présente
    **LE TEST DE GROSSESSE MAISON À L’hCG FONCTIONNE DE CETTE MANIÈRE.
76
Q

Quel est le principe de l’agglutination du latex?

A
  1. Agglutination du latex :
    • Anticorps spécifiques à l’Ag recherché fixés à la surface de billes en latex.
    • Mise en présence du spécimen contenant l’Ag
    • Liaison Ag-AC visibles sous forme d’agrégats car précipitation latex
77
Q

Que permet la sérologie?

A
  1. Identifier l’AGENT INFECTIEUX
  2. Évaluer l’ÉVOLUTIONde la maladie (ex. apparition progressive de différents types d’Ac dirigés contre un même virus).
  3. Déterminer la NATURE de l’infection (ex. aiguë vs chronique).
  4. Déterminer s’il s’agit d’une infection PRIMAIRE OU d’une RÉINFECTION (ex: présence d’IgM spécifique au virus = infection primaire récente)
  5. Déterminer le STATUT IMMUNITAIRE face à un agent particulier.
  6. Détermine s’il y a eu SÉROCONVERSION ou non
  7. Détermine le STAGE d’une infection lente ou chronique (Hépatite B ou mononucléose par EBV), Les premiers anticorps sont sécrétés contre les Ag les plus disponible, puis de nouveaux Ac sont produits et sont dirigés vers des protéines intracellulaire et des enzymes virales (donc après que le virus ait causé la lyse cellulaire).
78
Q

Qu’est-ce que la séroconversion?

A

Séroconversion : Survient quand l’anticorps est produit en réponse à une infection primaire. Assez d’anticorps pour être détecté.

La détection de l’anticorps IgM spécifique indique une infection primaire récente. La séroconversion est indiquée par une augmentation de quatre fois (deux dilution ou plus) dans le titrage d’anticorps entre le sérum obtenu dans la phase aiguë et le sérum obtenu 2-3 semaines plus tard. Une réinfection ou une récurrence plus tard dans la vie cause une réponse anamnestique (secondaire ou booster).

79
Q

Quelles sont les méthodes sérologiques utilisées?

A

Les méthodes sérologiques utilisées sont la
• Neutralisation : Permet l’inhibition par l’anticorps de l’infection et des CPE du virus dans une culture cellulaire
o Un Ac neutralisant est spécifique au virus et à la souche
• HI : Permet l’identification des virus qui peuvent agglutiner sélectivement des érythrocytes en prévenant les virus de se lier et d’agglutiner les érythrocytes.
• On utilise aussi ELISA, Latex-A et l’immunofluorescence tel que décrits plus haut afin d’identifier les antigènes ainsi que la fixation du complément (l’échantillon de sérum d’un patient réagit avec un antigène. Le complexe antigène-anticorps se lie, s’active et utilise le complément).
****Permet de déterminer si un individu est séropositif pour l’hépatite B, C ou HIV. C’est le WESTERN BLOT qui confirmera la séropositivité.

80
Q

Quelles sont les limites de la sérologie?

A

Limites de la sérologie

  • La présence d’un Ig indique une infection antérieure mais ne dit pas quand
  • Des faux positifs ou négatifs peuvent confondre le diagnostic
  • Il peut y avoir un complexe Ig/Ag qui empêche la détection de l’antigène ou de l’anticorps.
  • Des réactions croisées entre différents virus peuvent confondre l’identité de l’agent infectieux
  • L’anticorps peut être trop spécifique et ne pas reconnaître d’autres virus de la même famille, donnant un faux négatif
81
Q

Quelles sont les méthodes moléculaires de diagnostic de virus?

A

Hybridation et PCR

82
Q

Quelles méthodes sont utilisées pour l’hybridation? Quels sont leurs principes?

A

Hybridation : fish
• Un acide nucléique est fixé à un support, le plus souvent du papier nitrocellulose ou nylon ou à une plaque à 96 puits.
• Une sonde marquée est ajoutée. La sonde réassocie avec l’ADN fixé sur le support. On met en évidence la sonde grâce à son marqueur.
Hybridation à de cibles multiples: les ARRAYS
o On dépose sur des petites plaques des microspots d’ADN représentant 600 gènes différents.
o On fait réassocier l’ARN provenant d’une personne sans diabète et une autre avec diabète.
o On voit que certains gènes sont exprimés à des niveaux différents.

83
Q

Quels sont les avantages de l’hybridation moléculaires grâce aux nucléotides compléments avec molécules colorées?

A

Avantages:
- Très grande spécificité
- Très bonne réponse linéaire
- Automatisation facile
- Plus rapide que la culture
- Synthèse chimique des réactifs, donc reproductible et peu coûteux
- Possibilité d’utiliser de sondes multiples
- Très utile avec cellules fixées sur lame
Désavantages:
- Susceptible à la variation dans les séquences surtout chez les organismes qui varient beaucoup (VIH, HCV, influenza)
- Pas très sensible à moins d’amplifier le signal ou la cible
- Souvent, moins rapide que des réactions antigène-anticorps

84
Q

En quoi la technique PCR est-elle utile?

A

Utile pour virus latents ou intégrés aux séquences d’ADN (rétrovirus, herpesvirus, ..), ou faible concentration ou lorsque pas possible ou dangereux de faire une culture.

85
Q

Quelles sont les étapes du PCR?

A
  1. Dérouler et séparer les 2 brins d’ADN→ chauffer à 94°C
  2. Amorces→ ADN synthétisé in vitro
  3. Ajouter les nucléotides en position 3’→ ADN polymérase thermophile
86
Q

Quand utilise-t-on la technique PCR pour le Dx de virus? Que peut-on faire après le PCR?

A

• Quand?
o Détection de pathogènes pour lesquels la culture est inefficace :
Chlamydia trachomatis, VIH, HCV, Influenza, HSV dans encéphalite, Papillomavirus, SARM, VRE
o Détection de séquences et distinction par hybridation spécifique :
ARNribosomal des Mycobactéries puis M. tuberculosis, gène puis mutation dans p53 (cancer), Facteur V de Leiden, toxines de C. difficile
o Détection quantitative par PCR :
VIH, cytomégalovirus, virus de l’hépatite C
o Amplification par PCR et caractérisation par séquençage :
génotypage du VIH et du virus de l’hépatite C.
• Après le PCR, on peut faire du séquençage :
o comparaison type sauvage à type mutant + détermination de la sensibilité aux antiviraux.
o Identifier les mutations dans les AA des enzymes cibles des antiviraux.

87
Q

Quelles sont les avantages de l’amplification de la cible par PCR? Quels sont les désavantages?

A

Avantages:
- Sensibilité jusqu’à 1 copie d’ADN
- Rapidité surtout avec PCR en temps réel, en moins d’1h.
- Possibilité de combiner plusieurs échantillons ensemble pour réduire les coûts
- Nombreuses procédures homologuées par Santé Canada pour utilisation clinique
- Automatisation possible
- Spécificité élevée, surtout en combinaison avec hybridation
Désavantages:
- Risque de contamination avec produits d’un PCR précédent
- Coût
- Moins sensible que les méthodes de culture qui détectent une seule bactérie à cause de la difficulté à concentrer un extrait dans un petit volume sans inhibition;
- Inhibition par l’ADN de l’hôte en excès
- Nécessité d’extraire l’ADN cible
* PCR : on ne peut pas mettre un grand volume vs. culture (on peut!)

88
Q

Quels sont les modes de transmission généraux des virus? Quelles sont des méthodes de prévention?

A

Modes de transmission généraux:
- Gouttelettes aérosols resp. => env. capside
- Eau et nourriture, fécal-oral => capside
- Fomites (objets infectés, vêtement) => caps.
- Contact direct avec sécrétions
- Sexe, naissance
- Transfusion, ou don d’organe
- Zoonose (arthropodes, rage…)
Méthodes de prévention/contrôle
- Quarantaine (inf. nosocomiales)
- Élimination du vecteur (arthropode)
- Immunisation (infection antérieure ou vaccin)
- Traitement

89
Q

Quels sont les modes de transmission de l’herpès simplex? Quelles sont les méthodes de prévention?

A
Modes de transmission:
- Salive, sécrétion vaginales, contact lésion
- Yeux et lésion cutanées
- HSV-1 : Transmission orale
- HSV-2 : Transmission génitale
Méthodes de prévention/contrôle:
- Médicaments antiviraux
- Pas de vaccin
- Porter des gants (personnel soignant)
- Condoms/abstinence
90
Q

Quels sont les modes de transmission de l’hépatite? Quelles sont les méthodes de prévention ou de contrôle?

A
Modes de transmission: 
A et E:
- Fécal-oral
- Nourriture et eau
- Fruits de mer à cause des eaux usées
- Manipulation de nourriture, enfants
B, C et D:
- Dans le sang, sperme et les sécrétion vaginales
Hépatite B : salive et lait maternel
- Transfusion, aiguille ou blessure, sexe, seringues partagées (drogue)
Méthodes de prévention /contrôle
A et E:
- Bonne hygiène
- Hépatite A : protection Ac passive
- Vaccin (virus mort)
B, C et D:
- Éviter les comportements à risque
- Hépatite B : vaccin
91
Q

Quels sont les modes de transmission pour les virus enveloppés? Et pour les capsides nues?

A
  • Virus enveloppés: seulement par gouttelettes respiratoires, sang, mucus, salive, sperme, injection, don d’organe
  • Virus non enveloppés: (capside = plus résistant): tube digestif (eau contaminée), voies respiratoires, fomites, nourriture, etc.
92
Q

À part les facteurs spécifiquement nommés pour les virus, d’autres facteurs peuvent favoriser la transmission. Quels sont-ils?

A

• Infection asymptomatique (plusieurs virus sont relâchés avant que les symptômes apparaissent),
• Vivre dans un endroit bondé (proximité),
• Certaines occupations,
• Certains modes de vie,
• Les garderies
• Les voyages.
La transmission virale pendant une infection asymptomatique est particulièrement problématique et difficile à restreindre. C’est une caractéristique importante des infections transmises sexuellement.

93
Q

Quelles sont les caractéristiques générales des virus du groupe Herpès? Qu’ont-ils en commun? Comment les trois familles sont-elles divisées? À quel endroit la réplication de l’ADN et l’assemblage de la capside se produit-il? Quels types d’infections peuvent être causées par les virus du groupe Herpes?

A

Ce sont un groupe important de virus large, à ADN avec une capside icosadeltahédrale enveloppée qui ont en commun :
- la morphologie du virion,
- le mode de réplication et
- la capacité d’établir est infections latentes et récurrentes.
Les virus du groupe Herpes sont subdivisé en 3 familles sur la base des différences dans les caractéristiques virales (génome, tropisme du tissu, effet cytopathologique et site de latence), dans la pathogenèse et dans les manifestations cliniques.
Ils encodent plusieurs protéines qui manipulent la cellule de l’hôte et le système immunitaire. Ils encodent aussi une ADN polymérase qui est une bonne cible pour les antiviraux.
La réplication de l’ADN et l’assemblage de la capside se fait dans le noyau. Les virus sont ensuite relâchés par exocytose, la lyse cellulaire et la travers des ponts entre les cellules. Les virus du groupe Herpes peuvent causer des infections lytiques, persistantes, latentes et (pour le virus Epstein-Barr) immortalisantes.

94
Q

V ou F? Le virus de l’herpès simplex (HSV) est une maladie exclusivement humaine.

A

Vrai.

95
Q

Pourquoi une personne atteinte de HSV est-elle contagieuse toute sa vie?

A

Puisque HSV peut établir la latence avec des potentielles récurrences asymptomatiques, une personne infectée est une source de contagion toute sa vie.

96
Q

À quoi HSV est-il sensible? Comment est-il transmis?

A

o Enveloppé donc labile à sécheresse, détergents, tube digestif. Il est transmis dans les sécrétions et les contacts directs.
o HSV-1 est transmis par les baisers ou par le partage de boisson, brosse à dent, etc. 90% des gens vivant des dans pays sous-développés ont l’anticorps pour HSV-1 avant 2 ans à cause de surpeuplement domestique et mauvaise hygiène.
o HSV-2 est transmis contact sexuel ou de la mère à son enfant à l’accouchement. peut affecter partie génitale, anorectal et oropharynx

97
Q

Quelles sont les caractéristiques épidémiologiques de la Varicella-Zoster virus (VZV) → Zona? Comment se développe-t-il?

A

o Très contagieux (90% de taux d’infection pour cohabitants)
o Comme le HSV, peut établir des infections latentes dans les neurones et occasionner des maladies récurrentes
o Besoin de l’immunité à médiation cellulaire pour contrôler la maladie.
o Arrive dans les voies respiratoires, crée virémie et cause des lésions cutanées partout sur le corps. peut aussi se transmettre par contact direct des vésicules sur la peau
o Contagieux avant et pendant symptômes
o Plus de 90% des adultes des pays développés ont l’anticorps
o Réactivation (10 à 20% des cas, incidence augmente avec l’âge) = herpes zoster, incidence ↑ avec l’âge

98
Q

Quelles sont les caractéristiques épidémiologiques du virus d’Epstein-Barr (EBV)? Comment est-il transmis?

A

o Parasite des lymphocytes B
o Transmis par la salive
o + de 90% des personnes infectées ont des phases de façon intermittente pour toute leur vie, même si c’est totalement asymptomatique : degré varié de sévérité
o Au moins 70% de la population des USA est infecté à l’âge de 30 ans
o Des cofacteurs comme la malaria

99
Q

Quelles sont les caractéristiques épidémiologiques du cytomégalovirus (CMV)? Comment se transmet-il?

A

o Pathogène humain commun infectant 0,5%-2,5% des nouveau-nés et 40% des femmes visitant les cliniques pour ITSS (se transmet sexuellement ou de la mère à l’enfant)
o Cause virale la plus commune de défauts congénitaux.
o Chez les enfants et adultes, il cause habituellement des infections légères ou asymptomatiques
o Il est particulièrement important comme pathogène opportuniste chez les patients immunosupprimés.
o Se transmet par le sang, les tissus (transplantation) et la plupart des sécrétions du corps (urine, salive, larme, lait, etc.)

100
Q

De quoi le type d’infection pour HSV dépend-il premièrement? Quelles sont les caractéristiques générales de la lésion?

A

o Le type d’infection dépend premièrement de la muqueuse infectée (oral ou génital).
o Lésions douloureuses et récurrentes mais bénignes, sauf si l’infection atteint l’oeil ou le cerveau, et sauf quand l’infection est disséminée dans une personne immunodéprimé ou un nouveau-né.
o La lésion est une vésicule claire sur une base érythémateuse, et elle progresse à une lésion pustuleuse, puis un ulcère et finalement une croûte.

101
Q

Par quoi l’herpès oral peut-il être causé? Où peut-il se répandre?

A

Herpès oral peut être causé par HSV-1 ou HSV-2 (surtout chez les jeunes adultes). Il peut être répandu autour de la bouche, sur les muqueuses dans la bouche, sur le palais, le pharynx, les gencives et la langue.

102
Q

Par quoi l’herpès génital est-il habituellement causé? Où les lésions se développent-elles? Qu’est-ce que l’herpès proctitis?

A

Herpès génital causé par HSV-2 dans 90% des cas. Chez les hommes, les lésions se développent sur le gland ou la hampe du pénis, et parfois dans l’urètre. Chez les femmes, les lésions peuvent être vues sur la vulve, dans le vagin, le col de l’utérus, la zone périanale, entre les cuisses, et sont souvent accompagnées par des démangeaisons et beaucoup de pertes vaginales. Chez les deux sexes, fièvre, malaise, myalgie, et adénite inguinale à cause d’une virémie transitoire.
- Herpes proctitis : les lésions dans les le rectum inférieur et l’anus, avec les mêmes symptômes que l’herpes génital.

103
Q

Par quoi l’infection HSV du nouveau-né est-elle habituellement causée? Où le HSV se dissémine-t-il? Pourquoi?

A

Infection HSV du nouveau-né : causée le plus souvent par HSV-2, peut être acquis in utero ou durant le passage de l’enfant par le canal génital (la mère avait un épisode d’herpes lors de l’accouchement) ou post-natal par la famille ou le personnel soignant. Puisque la réponse à médiation cellulaire n’est pas bien développée chez le bébé, le HSV se dissémine dans le foie, les poumons et d’autres organes. Le bébé semble atteint de septicémie et des lésions vésiculaires peuvent apparaître. La progression du virus jusqu’au SNC cause souvent la mort, mais aussi des retards mentaux ou des incapacités neurologiques, même sous traitement

104
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques du virus VZV dans un cas de varicelle?

A
  • Habituellement une maladie très bénigne et normale de l’enfance.
  • Habituellement symptomatique, mais peut être asymptomatique
  • Fièvre et Éruption maculopapulaire qui apparaît après une période d’incubation de 14 jours
  • Chaque lésion devient une petite vésicule sur base érythémateuse de 2 à 4 mm de diamètre
  • Après 12 heures, la vésicule devient pustuleuse et commencer à croûter.
  • Des lésions successives apparaissent pendant 3 à 5 jours
  • On peut toujours voir des lésions de tous les âges.
  • Plus de boutons sur le tronc et la tête que les extrémités, présent sur le cuir chevelu, causent des démangeaisons mais il ne faut pas gratter, car cela laisse des cicatrices.
  • Il peut y avoir des lésions dans la bouche, les yeux ou le vagin.
  • La varicelle primaire est plus sévère chez les adultes, où une pneumonie interstitielle se produit dans 20-30% des cas qui peuvent être fatales, à cause de la réaction inflammatoire au site d’entrée de l’infection
105
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques de l’herpes zoster?

A
  • Le virus devient latent dans une racine dorsale de la moelle épinière ou dans un nerf cranien après la 1ere infection. Le virus peut être réactivé chez les adultes lors d’une baisse immunitaire ou lors d’une baisse de l’immunité cellulaire.
  • D’abord une douleur sévère dans la zone innervée par le nerf atteint
  • Apparition de lésions comme la varicelle
  • Un syndrome de douleur chronique, appelé neuralgie post-herpétique et qui persiste de plusieurs mois à plusieurs années, se produit chez 30% des patients de 65 ans ou plus.
    o Les infections au VZV chez les patients immunodéprimés ou les nouveaux-nés peuvent causer des maladies sérieuses, progressives et potentiellement fatales. Des défauts dans l’immunité à médiation cellulaire peut permettre la dissémination du virus aux poumons, cerveau et foie, ce qui peut être fatal
106
Q

À quoi la grande fatigue associée à la mononucléose est-elle due?

A

La mononucléose infectieuse est essentiellement une «guerre civile» entre les lymphocytes B inféecté par EBV et les lymphocytes T protecteurs. La lymphocytose, le gonflement des organes lymphoïdes et les malaises associés à cette infection résulte principalement de l’activation et la prolifération des lymphocytes T. Une grande quantité d’énergie est nécessaire à la réponse des cellules T : grande fatigue.

107
Q

Quelle est la triade classiques des Sx de la mononucléose? Quelle est la gravité des infections à l’EBV?

A

La triade des symptômes classiques est une lymphadénopathie (glandes enflées), splénomégalie (rate enflée) et une pharyngite exsudative accompagnée de fièvre élevée, malaise et souvent une hépatosplénomégalie (foie et rate enflés).
o Rarement fatale chez les personnes saines, mais peut causer de sérieuses complications résultant en des troubles neurologiques, l’obstruction du larynx et la rupture de la rate.
o Comme les HSV, les infections chez les enfants sont moins graves.

108
Q

À quels cancers l’EBV est-il associé?

A

Peut causer une lymphoproliferative et causer des lymphomes (surtout chez personnes avec immunité à
médiation cellulaire défectueuse ou immunosupprimé). Il est aussi associé au carcinome du nasopharynx en Asie.

109
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques du cytomégalovirus (CMV)?

A

Infection congénitale, Infection périnatale, Infection chez les enfants et adultes, Transmission via Transfusion et transplantation, Infection via des hôtes immunosuprimés. Quand il y a des symptômes, ils ressemblent à ceux de EBV avec une pharyngite et lymphadenopathie moins sévères

110
Q

Quelles sont les différences entre l’infection primaire et la réactivation pour HSV-1?

A

o Les réactivations se produisent souvent lors de fièvre, rhume, stress, etc.
o Parfois, il n’y a pas eu de symptôme à l’infection primaire.
o Les lésions sont souvent aux coins de la bouche, ou près des lèvres.
o Les symptômes sont moins sévères, plus localisés et de plus courte durée lors d’une réactivation

111
Q

Quelles sont les différences entre l’infection primaire et la réactivation pour HSV-2?

A

o La plupart des infections génitales primaires sont asymptomatiques, mais lorsqu’il y a des lésions, elles sont plus ou moins nombreuses et très douloureuses.
o Les réactivations sont de moins longue durée et moins sévère que l’épisode primaire.
o Chez 50%, la lésion est précédée d’un picotement
o Les lésions peuvent revenir aux 2-3 semaines ou moins fréquemment, et des virus asymptomatiques peuvent être contagieux.

112
Q

Quelles sont la différence entre l’infection primaire et la réactivation pour VZV?

A

L’infection primaire est la varicelle, alors que la réactivation est l’herpès zoster

113
Q

Quelle est la différence entre l’infection primaire et la réactivation pour l’EBV?

A

Peut causer des récurrences cycliques chez certaines personnes (fatigue chronique avec un peu de fièvre, mal de tête et mal de gorge); étiologie inconnue.

114
Q

Que peut-on dire des Sx lors d’une infection orimaire au CMV? Comment peut-il être réactivé?

A

Infection souvent asymptomatique; la grossesse peut réactiver le virus.

115
Q

Quelles sont les méthodes diagnostiques pour HSV?

A
  • Analyse directe de l’échantillon clinique
  • Isolation du virus
  • Un diagnostic définitif par la démonstration d’antigènes viraux (par immunoflurorescence) ou d’ADN (par hybridation ou PCR)
  • Sérologie
116
Q

Quelles sont les méthodes diagnostiques pour VZV?

A

Similaire à HSV, sauf que l’isolation du virus est rare, car il est labile durant le transport et se réplique faiblement in vitro.

117
Q

Quelles sont les méthodes diagnostiques pour EBV?

A
  • Le diagnostic se fait sur les symptômes, la présence de lymphocytes atypiques, la présence de lymphocytose, des Ac hétérophile et contre les Ag viral.
  • Ac hétérophile = résulte de l’activation non-spécifique des lymphocytes B et la production d’un large répertoire d’Ac
  • L’isolation du virus n’est pas pratique, mais le PCR, l’hybridation et l’immunofluorescence peut être utilisé pour détecter l’infection
118
Q

Quelles sont les méthodes diagnostiques pour CMV?

A
  • Doit être suspecté lorsque symptômes de EBV sans Ac hétérophiles ou symptômes d’hépatite et les tests pour A,B et C sont négatifs
  • Histologiquement, cellules cytomégaliques qui contient une inclusion intranucléaire dense et centrale (oeil de hibou)
  • Détection d’Ag ou du génome
  • Culture dans des fibroblastes, doit être maintenu 4 à 6 semaines pour voir changements morphologiques
  • Sérologie
119
Q

Quelles sont les cibles des médicaments antiviraux? Expliquer à quel moment elles sont utilisées.

A
  • Perturbation du virion
  • Attachement
  • Pénétration et uncoating
  • Synthèse d’ARN
  • Réplication du génome
  • Synthèse de protéines
  • Assemblage du virion et relâchement
  • Stimulateurs du système immunitaire inné de l’hôte
120
Q

Pour quel type de virus utilise-t-on un médicament anti-viral ciblant la perturbation du virion? Et l’attachement?

A

Perturbation du virion: Les virus enveloppés sont sensibles à certains détergents et lipides qui brisent la membrane
Attachement : L’interaction peut être bloquée par des Ac neutralisants, qui lient les protéines d’attachement du virus ou par des antagonistes du récepteur.

121
Q

Comment les médicaments antiviraux ciblent-ils la pénétration et le uncoating?

A

Certains médicaments préviennent le d’assemblage de la capside, d’autres changent les protéines d’attachement responsables de la fusion membranaire, d’autres encore changent le pH (endocytose dépend du pH)

122
Q

Pourquoi la synthèse d’ARN n’est-elle pas une bonne cible pour les médicaments antiviraux? Pourquoi la synthèse des protéines ne l’est-elle pas non plus?

A

ARN: C’est n’est pas une bonne cible, car il est difficile de l’inhiber sans inhiber la synthèse d’ARN par la cellule (toxicité). Il y a quand même certains médicaments spécifiques à certains virus.
Synthèse de protéines: N’est pas non plus une bonne cible, car utilise le matériel de la cellule. Les interférons A et B stoppent le virus en inhibant la synthèse protéique.

123
Q

Comment les médicaments antiviraux ciblent-ils la réplication du génome? Dans quels cas vise-t-on l’assemblage du virion et le relâchement? Pourquoi voudrait-on stimuler le système immunitaire inné de l’hôte?

A

Réplication du génome: la plupart des médicaments antiviraux sont des analogues de nucléosides, qui sont des nucléosides avec des modifications sur la base, le sucre ou les 2
Assemblage du virion et relâchement : la protéase du HIV lui est essentiel pour l’assemblage de ses virions ; on peut donc l’inhiber. La neuraminidase de l’influenza est une aussi une cible.
Stimulateurs du syst immunitaire de l’hôte: les meilleurs antiviraux sont ceux produits par le système immunitaire de l’hôte ; stimuler le système immunitaire inné est donc une approche efficace

124
Q

Qu’est-ce que l’acyclovir? Comment fonctionne-t-il? Contre quels virus a-t-il une action spécifique? Peut-il être utilisé chez les personnes immunosupprimées?

A

L’acyclovir est un analogue de nucléosides.

  • Les nucléosides doivent être triphosphorylés avant d’être utilisés par l’ADN polymérase
  • La thymidine kinase virale active la drogue (simple phosphorylation), puis les enzymes cellulaires de l’hôte complètent l’activation jusqu’à triple phosphorylation.
  • Les analogues de nucléosides inhibent sélectivement les ADN polymérases viraux, car ces enzymes sont moins précis que ceux de la cellule hôte. (affinité plusieurs centaines de fois meilleure)
  • Ces drogues préviennent l’élongation de la chaîne, résultat de l’absence de 3’-hydroxyl sur le sucre, ou altère la reconnaissance et l’appariement des bases, résultat de la modification de la base, et induit des mutations
  • L’acyclovir compétitionne avec le GTP pour se lier et inhiber la polymérase. Il diffère de celui-ci en ayant une chaîne acyclique au lieu du ribose ou du désoxyribose ; il permet donc de terminer la chaîne d’ADN.
  • L’acyclovir a une action spécifique contre HSV et VZV, les virus à herpès qui code pour la thymidine kinase.
  • Dans les cellules non infectées n’ayant pas la thymidine kinase, la drogue n’y est pas activée.
  • Une résistance à l’acyclovir peut se produire par des mutations dans la thymidine kinase (l’acyclovir ne peut être activé) ou dans l’ADN-polymérase (l’acyclovir ne peut se lier)
  • Puisque l’acyclovir n’est pas toxique, il peut être utilité comme traitement prophylactique pour les personnes immunodéprimées. Une réactivation peut être évitée si traitée dans les 48 heures avant la réponse inflammatoire. L’acyclovir inhibe la réplication, mais ne peut résoudre l’infection latente.
  • (Le traitement de VZV demande des doses plus grandes d’acyclovir car le virus est moins sensible; sa thymidine kinase phosphoryle l’acyclovir de façon moins efficace.)
125
Q

Quels sont les traitements pour les infections à herpès simplex? Peuvent-ils éliminer l’infection latente?

A

HSV encode plusieurs enzymes qui sont les cibles de drogues antivirales. La plupart des antiherpès sont des analogues de nucléosides qui inhibent l’ADN polymérase virale. Les traitements préviennent ou raccourcissent les lésions primaires ou récurrentes, mais ne peuvent éliminer l’infection latente.
L’anti-HSV type est l’acyclovir.

126
Q

Quelles sont les hépatites possibles? Sur quels points diffèrent-elles? Qu’ont-elles toutes en commun?

A

Les hépatites vont de A à E et G. Même s’ils ont tous la même cible (le foie) et que les symptômes de bases sont semblables, ils diffèrent grandement dans leur structure, leur mode de réplication, leur mode de transmission et dans la séquence (time course). Ils causent tous des symptômes d’ictère : jaunisse et relâchement d’enzymes du foie.

127
Q

Quelle est la structure du virus par lequel l’hépatite A est causée? Quelle est l’épidémiologie de l’hépatite A?

A
  • Causée par un picornavirus, un virus ARN simple brin à sens positif, avec une capside nus icosahédrale, plutôt stable à l’acide (transmission fécal-orale) et un seul sérotype
    Épidémio:
    o Compte pour 40% des hépatites
    o La plupart des personnes sont contagieuses 10 à 14 jrs avant d’avoir des symptômes
    o Les infections sont asymptomatiques mais productives chez 90% des enfants et 25-50% des adultes
    o Transmission fécal-oral (eau contaminée, nourriture, mains sales, fruits de mer, mauvais traitement des eaux usées). peut survivre des mois dans l’eau
    o Très résistant aux détergents, pH acide, température élevée
    o Beaucoup de cas dans les pays sous-développés avec maisons surpeuplées et pauvre hygiène, mais les enfants n’ont qu’une maladie bénigne et sont immunisés pour toute leur vie.
128
Q

Quelles sont les manifestations aiguës et chroniques de l’hépatite A?

A

o Maladie beaucoup plus bénigne chez les enfants que les adultes, début abrupte
o Symptômes commencent 15-50 jours après l’exposition et s’intensifient pour les 4-6 jours avant la phase de jaunisse.
o Symptômes initiaux : fièvre, fatigue, nausée, perte d’appétit, douleurs abdominales.
o Jaunisse (chez 66% des adultes mais 10-20% des enfants)
o Affaiblissement des symptômes durant la jaunisse.
o Jaunisse accompagné d’urine foncée, de selles pâles et parfois de douleurs abdominales
o Le virus est contagieux approximativement 14 jours avant le début des symptômes mais ne l’est plus avant la fin des symptômes.
o Dans 99% des cas : guérison complète.
o 1 à 3 personnes sur 1000 sont atteintes d’hépatite A fulminante, et meurent dans 80% des cas car il y a défaillance hépatique et encéphalopathie

129
Q

Quelles sont les méthodes diagnostiques pour l’hépatite A?

A

o Évolution des symptômes
o Identification d’une source d’infection
o Tests sérologiques
o Trouver des IgM anti-HAV (hepatitis A virus) avec ELISA ou radioimmunoessai.
o Pas souvent d’isolation du virus car pas de milieu de culture disponible.

130
Q

Quels sont les vaccins disponibles pour l’hépatite A?

A

o Un vaccin de HAV mort peut être donné à des enfants et adultes à haut risque pour l’infection, surtout les voyageurs.
o Un vaccin vivant HAV a été développé en Chine.
o On peut donner des globulines de sérum immun dans les deux semaines après l’exposition pour prévenir (80-90% d’efficacité) les manifestations cliniques.

131
Q

Quelle est la structure du virus responsable de l’hépatite B?

A

o Membre des hepadnavirus, enveloppé, petit, ADN circulaire partiellement double brin, encode une reverse transcriptase et se réplique via un intermédiaire ARN.
o Très stable pour un virus enveloppé.
o Exprime les protéines HBcAg (attaché au génome, capside), HBsAg (antigène de surface, enveloppe) et HBeAg (composante mineure du virion).

132
Q

Quelle est l’épidémiologie de l’hépatite B?

A

o 300 000 personnes infectées chaque année aux Etats-Unis, causant 4000 morts.
o Plus d’incidence dans les pays sous-développés, où 15% des gens sont infectés à la naissance ou durant l’enfance.
o Très associé au PHC (primary hepatocellular carcinoma), qui cause 250 000 à 1 million de morts chaque année dans le monde.
o Les porteurs asymptomatiques avec le virus dans le sang et leurs sécrétions aident le virus à se répandre, et ils peuvent rester porteurs toute leur vie.
o Le virus se répand par les voies sexuelle, parentérale et périnatale, exemple :
- Sang contaminé par transfusion, partage d’aiguille, acupuncture, piercing, tatouage, accidents médicaux, transfusions.
- Échange de sperme, salive ou sécrétions vaginales (relation sexuelle non protégée ou accouchement)
- Lait maternel
o Risque d’acquisition du virus diminué par :
- Examen du sang sans les banques de transfusion
- Habitudes sexuelles plus sécuritaires
- Vaccin HBV

133
Q

Quelles sont les manifestations aiguës de l’hépatite B?

A
  • Moins sévère chez les enfants que chez les adultes
  • L’infection peut être asymptomatique
  • Période d’incubation longue, avec début insidieux
  • Période prodromale : fièvre, malaise et anorexie
  • Période préictérique : nausée, vomissements, inconfort abdominale, frissons
  • Symptômes ictériques : jaunisse, urine foncée, selles pâles
  • Il y a rémission lorsque la fièvre diminue et que l’appétit revient
  • Dans 1% des patient ictériques : hépatite B fulminante qui peut être fatale, avec des symptômes plus sévères et des dommages plus sévères au foie (ex : ascites et saignements)
  • Complexe HBsAg-anticorps peut causer des réactions d’hypersensibilité, qui produisent des éruptions cutanées, polyarthrite, fièvre, vasculite aiguë nécrosante, glomérulonéphrite.
134
Q

Quelles sont les manifestations chroniques de l’hépatite B?

A
  • Chez 5-10% des patients infectés au HBV, souvent après une maladie faible ou asymptomatique
  • Asymptomatique en tant que tel, mais beaucoup d’enzymes hépatiques dans le sang (AST, ALT)
  • 1/3 des personnes ayant HBV chroniques destruction continue du foie apporte la cicatrisation du foie, une cirrhose, une défaillance hépatique ou le PHC.
  • 2/3 restants ont une hépatite chronique passive
  • Les patients avec hépatite chronique sont une importante source de propagation du virus
  • Ces patients, si coinfectés avec HDV, sont à risque pour une hépatite fulminante.
135
Q

Quelles sont les méthodes diagnostiques de l’hépatite B?

A

o Diagnostic initial avec les symptômes cliniques et la présence d’enzymes hépatiques dans le sang.
o HBsAg, HBcAg et HBeAg sont sécrétés dans le sang durant la réplication du virus.
o HBeAg a la meilleure corrélation avec la présence du virus
o Infection chronique : on trouve toujours HBeAg et/ou HBsAg, mais pas les anticorps correspondants.
o Durant la phase symptomatique, on peut ne pas trouver les anticorps HBeAg et HBsAg car ces anticorps sont liés avec dans antigènes dans le sérum. On peut par contre espérer trouver des IgM anti-HBc pour diagnostiquer une hépatite B.

136
Q

Quels sont les traitements et vaccins disponibles pour l’hépatite B?

A

o Il n’y a pas de traitement spécifique pour les infections HBV.
o Des globulines immunes à l’hépatite B peuvent être donnés après une semaine d’exposition et aux enfants de mères HBsAg+.
o Médicaments lamivudine et famciclovir montrent de l’efficacité.
o Vaccination (vaccins sous-unités) recommandée pour les enfants et les personnes à risque, utile même après l’exposition des nouveaux-nés aux mères HBsAg+ et aux personnes accidentellement exposées percutanément ou permuqueusement à une personne HBsAg+.

137
Q

Quelle est la structure des virus responsables de l’hépatite C et G?

A

o Membre des Hepaciviridae, dans la famille des Flaviviridae.
o Enveloppé, avec génome ARN de sens positif, virus inhibe l’apoptose

138
Q

Quelle est l’épidémiologie de l’hépatite C et G?

A

o Surtout transmis par le sang et le sexe.
o Transfusions, dons d’organes, tattoo, consommation de drogues
o Beaucoup d’infections chroniques asymptomatiques augmentent la transmission du virus dans la population

139
Q

Quelles sont les manifestations aiguës et chroniques de l’hépatite C et G?

A

o Hépatite aiguë avec résolution et rémission dans 15% des cas
o Infection chronique persistante avec possible progression de la maladie dans 70% des cas
o Progression sévère rapide à la cirrhose dans 15% des cas.
o Virémie détectée en 1-3 semaines et dure 4-6 mois (aiguë) ou plus de 10 ans (chronique)
o Manifestations aiguës semblables à celles de HAV et HBV, mais moins de réponse inflammatoire, symptômes moins sévères, asymptomatique avec établissement de maladie chronique dans 80% des cas.
o La maladie chronique persistante progresse souvent à une hépatite active chronique en 10-15 ans et à la cirrhose (20% des cas chroniques) et à un PHC (carcinome hépatocellulaire) après 30 ans (chez 5% des cas chroniques)
o 20% des cirrhoses donnent des défaillances hépatiques après 20 ans.
o L’alcool est un co-facteur pour la cirrhose de HCV, comme certains médicaments et d’autres hépatites

140
Q

Quelles sont les méthodes diagnostiques et les vaccins disponibles pour l’hépatite C et G?

A
  • Méthodes diagnostiques :
    o Reconnaissance de l’anticorps par ELISA, séroconversion en 7-31 semaines après l’infection.
    o L’anticorps n’est pas toujours présent chez les personnes virémiques (immunodéficients ou hémodialysés).
    o PCR de reverse transcriptase et autres techniques génétiques pour trouver l’ARN du HCV chez les personnes séronégatives.
  • Vaccins disponibles : pas de vaccin, le seul traitement étant de donner de l’interféron alpha seul ou avec du ribavarin.
141
Q

Quelle est la meilleure façon de contrôler une infection virale? Quel est l’inconvénient? Quel est son but ultime? Qu’implique-t-elle? Qu’entraîne son échec?

A
  • La réponse immunitaire est la meilleure, et dans certains cas, la seule façon de contrôler une infection virale.
  • Par contre, la réponse immunitaire est aussi la source de pathogénèse pour plusieurs maladies virales.
  • Les réponses immunitaires humorales et cellulaires sont impliquées.
  • Le but ultime de la réponse immunitaire dans une infection virale est d’éliminer le virus, ainsi que la cellule hôte qui héberge ou réplique le virus.
  • Implique les interférons, les cellules NK, la réponse des CD4 TH1 et des cellules T cytotoxique CD8.
  • L’échec de la résolution de l’infection entraine l’infection persistante ou chronique, même la mort.
142
Q

Quel est l’effet d’une infection virale sur la défense innée?

A
  • Une infection virale peut induire le relâchement de cytokines (TNF, IL-1) et d’interférons à partir de cellules affectées, iDCs (cellules dendritiques immatures) et de macrophages.
  • ADN, ARN et glycoprotéines virales = potentiel activateur des TLR.
  • Les interférons et les autres cytokines déclenchent rapidement les réponses systémiques (fièvre et stimulation du système immunitaire) et locales.
  • La température corporelle et la fièvre peuvent limiter la réplication ou déstabiliser certains virus.
  • Plusieurs virus sont moins stables ou ne peuvent pas répliquer à une température corporelle de plus de 37oC.
  • Les cellules dendritiques et les macrophages phagocytent le virus et les débris cellulaires venant des cellules infectées.
  • Les anticorps et le complément se lie au virus, ce qui facilite son enlèvement par les macrophages (opsonisation).
  • Les macrophages activés peuvent aussi distinguer et tuer les cellules cibles affectées.
143
Q

Quel est le rôle des interférons dans les infections virales?

A
  • Les interférons sont stimulés par les double-hélices d’ARN, l’inhibition de la synthèse de protéines cellulaires, ou les virus enveloppés.
  • Les interférons initient l’état antiviral en entourant les cellules.
  • Les interférons bloquent la réplication virale locale.
  • Interférons activent les réponses antivirales systémiques.
144
Q

Quel est le rôle des NK dans les infections virales? Et celui des macrophages et des cellules dendritiques?

A

Cellules NK
- Les cellules NK sont activées par IFN-α et –β et par IL-12 pour tuer les cellules virales infectées.
- Activent les macrophages par IFN-у.
Macrophages et cellules dendritiques
- Les macrophages filtrent les particules virales du sang
- Inactivent les particules de virus opsonisées
- Ces deux phagocytoses présentent également l’antigène aux lymphocytes T et relâchent IL-1, IL-12 et IFN-α, ce qui favorise la réponse innée et initie la réponse immune spécifique à l’antigène.
- Les cellules dendritiques initient et déterminent la nature des réponses des CD4 et des cellules T CD8.

145
Q

Quels sont les rôles des lymphocytes T dans les infections virales?

A
  • Sont essentiels pour contrôler les infections par des virus enveloppé ou noncytolytique.
  • Reconnaissent les peptides virales présentés par le CMH sur la surface des cellules.
  • Les peptides viraux antigéniques peuvent venir de n’importe quelle protéine virale (glycoprotéine, nucléoprotéine)
  • La réponse des CD4 TH1 est plus importante que celle des TH2
  • Les LT CD8 cytotoxiques aux protéines virales sur la CMH I sur les cellules infectées.
146
Q

Quels sont les rôles des anticorps dans les infections virales?

A
  • Les anticorps neutralisent les virus extracellulaire en bloquant la protéine d’attachement virale et en déstabilisant la structure virale.
  • Ils opsonisent les virus pour la phagocytose.
  • Ils promeuvent la mort de la cellule infectée par la cascade de complément et par le anti-body-dependant cellular cytotoxicity.
  • Résout les infections virales lytiques.
  • Bloque la propagation virémique du tissu cible.