Psychologie de la santé (examen 1) Flashcards

1
Q

Quel est le nombre de consommation d’alcool qu’on recommande de ne pas dépasser ?

A
  • 2 par jour pour les femmes (max 10/semaine)
  • 3 par jour pour les hommes (max 15/semaine)
  • 4 pour les consommations ocassionelles
  • 0 consommation d’alcool dans les situations à risque et 0 consommation au moins un jour par semaine.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Nommez 3 critères de l’activité modérée et trois critères de l’activité intense :

A

Modérée :

  • transpiration légère
  • essoufflement léger (conversation possible)
  • effort ressenti : 5-6/10

Intense :

  • transpiration présente
  • essoufflement marqué
  • effort ressenti : 7-8/10
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelles sont les directives canadiennes en matière d’activité physique pour les adultes ? pour les enfants ? Combien d’entre nous y parviennent ?

A
  • 150 minutes par semaine pour les adultes - 15% y parviennent
  • 60 minutes par jour pour les enfants - 5% y parviennent
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quel est la définition d’un comportement santé ? Quelles sont trois catégories de comportements santés ?

A
  • Action observable faite par un individu ayant une influence positive ou négative sur sa santé.
  • comportement de protection
  • comportements favorables
  • comportement à risque
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

La motivation des professionnels de la santé égale-t-elle toujours celle des individus ?

A

NO!

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Qu’est-ce que l’autorégulation selon Baumeister et Vohs ?

A

Ensemble des efforts conscients et volontaires entrepris dans le but d’atteindre un objectif.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelles sont les composantes de la théorie de l’autorégulation ? Décrivez-les :

A
  • Standards : Écart perçu avec un idéal ou une demande (Ils peuvent être précis ou non, ambigus ou non et conflictuel ou non).
  • Auto-surveillance : cycles de rétroaction et d’ajustements (Il peut être lié au but ou non, continu ou non).
  • Force : Quantité de ressources disponibles (Elle peut-être prise ailleurs ou non, suffisante ou insuffisante).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelles sont les stratégies pour faciliter l’auto-régulation ?

A
  • -­­­­ Standards :
  • Choisir un objectif concret, précis et accessible
  • choisir un objectif positif plutôt que négatif
  • choisir un objectif intrinsèque
    • Auto-surveillance :
  • Développer un outil simple, concret, utilisé fréquemment, précis et accessible
  • prévoir des boucles de rétroaction
    • Force :
  • minimiser les buts compétiteurs
  • Prévoir et faire avec l’épuisement des ressources d’auto-régulation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Parmi les modèles associés aux comportements de santé vus en classe, lesquelles sont des modèles de prédiction et lesquelles sont des modèles de changement ?

A
    • Modèles de prédiction :
  • modèle des croyances relatives à la santé
  • modèle de l’action raisonné et du comportement planifié
    • Modèles de changements :
  • La théorie sociale-cognitive
  • la théorie de l’auto-détermination
  • la théorie de l’autorégulation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quelles sont les composantes du modèle des croyances liées à la santé ?

A
  • Comportement souhaité
  • Perception d’une menace à la santé : vulnérabilité perçue (Bénéfices perçus - coûts perçues)
  • Incitation à agir (indices internes - indices externes)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Nommez deux autres caractéristiques concernant le modèle des croyances liées à la santé en rapport aux comportements s’appliquant au modèle :

A
  • Meilleur pour prédire les comportements peu fréquents (ex. immunisation) que les habitudes.
  • Résultats controversés pour les comportements complexes (ex. régulation du poids)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Nommez quatre stratégies possibles en lien avec le modèle des croyances liées à la santé :

A
  • Informer sur le niveau de vulnérabilité personnelle
  • Informer sur les conséquences possibles
  • Faire une balance décisionnelle et identifier des stratégies pour faire face aux barrières
  • Maximiser l’utilisation des rappels internes et externes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quelle est le postulat de la théorie de l’action raisonnée et du comportement planifié ?

A

La probabilité d’adopter un comportement est prédite par l’intention de le faire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quelles sont les composantes de la théorie de l’action raisonnée et du comportement planifiée ?

A

– Attitude envers un comportement (sentiments positifs ou négatifs par rapport à un comportement – croyances par rapport aux conséquences positives ou négatives – Évaluation de la valeur de ces conséquences)

– Norme subjectives : - Croyance par rapport aux attentes des autres - Désir de répondre ou non à ces attentes

– Contrôle perçu (à quel point l’individu croit être capable d’adopter le comportement - expérience passées - croyances en ses chances de succès)

– Comportement souhaité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quelles sont les limites de la théorie de l’action raisonnée et du comportement planifié ?

A
  • Normes subjectives = par rapport à différentes personnes selon les individus et les situation
  • Manque quelque chose dans le lien entre intention et action
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quelles sont des stratégies que l’on peut adopter en lien avec la théorie de l’action raisonnée et du comportement planifié ?

A

– Formuler un plan spécifique : - Comment, où et quand le comportement sera adopté - Rendre accessible les moyens identifiés ?

– Changer les normes subjectives perçues : - Que pense l’entourage du comportement ?

– Augmenter le sentiment de contrôle perçu : - Que sont les obstacles potentiels et comment y faire face - vivre des succès au départ

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quelles sont les composante de la théorie sociale-cognitive ?

A

– Sentiment d’efficacité personnelle (perception qu’a un individu de ses capacités à adopter un comportement malgré la présence de barrières), qui découle de : - expérience personnelle - expérience vicariante (modèle réels, modèles symboliques)

  • -Attentes par rapports aux résultats de l’action (évaluation subjective des conséquences positives ou négatives) :
  • Facteurs sociaux culturels : personnels - situationnels - structurels
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Pouvez-vous nommez deux caractéristiques supplémentaires de la théorie sociale-cognitive ?

A
  • Peu souvent utilisée dans son intégralité

- Concept-clé = sentiment d’efficacité personnelle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Nommez des stratégies de changement de comportement possible en lien avec la théorie sociale-cognitive :

A
  • Augmenter le sentiment d’efficacité personnelle
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Présentez et décrivez les différentes composantes de la théorie de l’auto-détermination :

A
  • Amotivation : Ne pas voir de lien entre ses comportements et les résultats obtenus - Se sentir résigné(e) à subir des forces externes incontrôlables.
  • Motivation externe (motivation contrôlé) : Adopter un comportement en raison d’une pression de l’extérieur ou pour des raisons instrumentales
  • Motivation introjectée (motivation contrôlé) : Se créer une pression interne pour adopter le comportement (ex. culpabilité, honte, exigence).
  • Motivation identifié (motivation autonome) : Adopter un comportement en raison de l’importance et la valeur accordée à ce comportement
  • Motivation intrinsèque (motivation autonome) : Adopter un comportement pour le plaisir et la satisfaction inhérents au comportement lui-même.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quels sont les besoins proposés par la théorie de l’auto-détermination ?

A
  • Besoin de compétence
  • Besoin d’appartenance
  • Besoin d’autonomie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quelles sont les stratégies pour favoriser la motivation intrinsèque ?

A
  • Choisir l’objectif le plus plaisant possible
  • Découvrir les sources de plaisir interne
  • Soutenir les trois besoins de base (compétence, autonomie, d’appartenance)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quelles sont les trois types de prévention et leur descriptions ?

A
    • Prévention primaire :
  • Éviter maladie/blessure
  • Améliorer sa santé
  • Population en général
  • On parle de promotion de la santé
  • -Prévention secondaire :
  • Identifier et/ou traiter maladie/blessure très tôt dans le processus pour stopper ou ralentir
  • Population à risque
  • On parle de dépistage précoce
    • Prévention tertiaire :
  • Circonscrire ou retarder les dommages ou la progression d’une maladie sérieuse
  • Population atteinte
  • On parle d’adhérence au traitement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Définissez l’adhérence au traitement :

A

Degré avec lequel le patient exécute les comportements et traitements recommandés par un professionnel de la santé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Environ combien de % des patients n’observeront pas ou pas tout à fait les recommandation de traitements reçues ?

A

?

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Nommez 3 conséquences possibles de la faible adhérence au traitement :

A
  • Aggravation de la condition ou des comorbidités
  • Coûts sociaux et humains
  • Frustration et déception (chez le patient et le professionnel)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Nommez deux tendances chez le professionnel concernant l’adhérence au traitement :

A
  • Prendre pour acquis l’adhérence des patients

- Mettre le blâme sur les “mauvais patients”

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

En rapport à l’exercice fait en classe concernant la patiente qui fumait dans sa chambre, nommez sur quoi l’on peut s’appuyer pour décider si l’on continue de lui prodiguer des soins ou non.

A

1- La loi :

  • Chartes des droits et libertés (Universalité de l’accès aux soins de santé)
  • Loi québécoise sur le tabac (Interdiction de fumer dans les établissements de santé)

2- Les codes de déontologie

  • Code de déontologie des médecins (Protéger et promouvoir la santé individuelle et collective)
  • Lois canadienne sur la santé (Interdiction de discrimination)

3- Principes éthiques

  • Bienfaisance et non-maltraitance (viser la santé maximale à court et long-terme)
  • Respect de l’autonomie (Respecter les choix personnels)
  • Justice et équité - Égalité (Accès égal aux ressources)
  • Justice et équité - Mérite (Priorité aux patients adhérents)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Comment expliquer la difficulté à adhérer aux recommandations médicales?

A

Toutes les raisons qui prédisent l’adoption d’un comportement
+
Facteurs spécifiques :
- Caractéristiques de la maladie et du traitement
- Aspect psycho-sociaux ; Satisfaction et dimension affective de la relation Aidant/aidé, compréhension et rappel de l’information

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Quels caractéristiques des recommandations font que le taux d’adhérence est moins élevé ?

A
  • Exigent une modification d’habitude de vie
  • Impliquent un ensemble de traitement complexes
  • Doivent s’implanter à long-terme
  • Impliquent $$$ élevés
  • Ont des effets secondaires importants
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Quelles sont les composantes du modèle de Ley (1981, 1989) ?

A

Compréhension de l’information et rappel de l’information influent sur la satisfaction de la relation aidant aidé. Puis, ces trois composantes influent l’adhérence aux traitements.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Quelles sont les dimensions de la satisfaction de la relation aidant/aidé selon le modèle de Ley ?

A

Dimension affective de la relation en général

Satisfaction en ce qui concerne la consultation précisément

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Quels sont les facteurs qui sous-tendent la satisfaction de l’aidé ?

A
  • Aspects affectifs (support perçu, sentiment d’être compris)
  • Aspect comportementaux (empathie, écoute)
  • Compétence perçue du professionnel
  • Attitude paternaliste vs participation active du patient
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q
  1. Jusqu’à combien de % des patients ne comprennent pas bien les conditions et les raisons de leurs prescriptions ?
  2. Environ combien de % de ce qui est dit pendant la consultation est oublié ?
  3. Combien de % des patients ayant compris les recommandations médicales sont observants ?
A
  1. 50 %
  2. 40%
  3. 70 %
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Nommez quelques stratégies pour favoriser la compréhension de l’Information dans une relation aidant/aidé :

A
  • Prendre le temps d’expliquer
  • Cultiver un style de communication axé sur le patient
  • Répondre à toutes les questions
  • Simplifier (langage clair, précis et adapté) et opérationnaliser (démonstrations, chiffres, ect.) les instructions
  • Expliquer le processus général et décomposer en petites parties
  • Demander ua patient de résumer l’info dans ses propres mots ou de faire un exemple
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Nommez quelques stratégies pour favoriser le rappel de l’information dans une relation aidant/aidé :

A
  • Donner un minimum de consignes
  • Dire ce qui est important en premier
  • Démontrer l’importance de ce qu’on dit
  • Diminuer l’anxiété avant de donner les directives
  • Miser sur les connaissances antérieures
  • Donner des infos écrites
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Nommez quelques stratégies pour favoriser l’adhérence via notre communication avec le patient :

A
  • Se montrer directif tout en traitant l’aidé comme un partenaire
  • Sonder ses réticences, parler directement des difficultés d’adhérence
  • Évaluer le niveau d’auto-efficacité
  • L’entretien motivationnel et les techniques comportementales peuvent être utiles
  • Bien situer les besoins du client en lien avec sa motivation actuelle
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Nommez l’utilité du modèle transthéorique de prochaska et deux caractéristiques associés :

A

Situer où est le patient dans le processus de changement pour déterminer les stratégies nécessaire pour augmenter son adhérence au traitement.
Les étapes de changement sont graduelles
Des retours à des stade antérieur est normal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Nommez et définissez les différentes stades du modèle de Prochaska

A
  • Précontemplation : pas de prise de conscience du problème. Aucune intention de changement. Peut surestimer les coûts du changement versus les bénéfices. Sentiment d’invulnérabilité. Sentiment d’auto-efficacité faible.
  • Contemplation : prise conscience du problème. Conscience grandissante de vulnérabilité potentielle. Commence à considérer la possibilité de changement.
  • Préparation : engagement à faire changement. Planification plus détaillé. Amorce quelques petits changements ; tentatives ponctuelles. Auto-efficacité variable.
  • Action : S’engage réellement dans le nouveau comportement. Reçoit beaucoup de soutient à cette étape.
  • Maintient : 6 mois de maintien des changements. Prévention de la rechute.
  • Rechute : retour à un comportement antérieur. Fait partie du processus de changement et ne constitue pas un échec. Permet de reprendre le changement sur de meilleures bases.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Nommez des stratégies de motivation en fonction des stades de changement de Prochaska :

A
  1. Précontemplation : Donner de l’information et du feed-back pour augmenter la conscience du problème et la possibilité de changer. Créer le doute.
  2. Contemplation : Encourager la réflexion. Faire l’inventaire des expériences passées. Explorer l’ambivalence et faire pencher la balance décisionnel en faveur du changement.
  3. Préparation : Aider à trouver la meilleur stratégie de changement qui soit à la fois acceptable, accessible, appropriée et efficace.
  4. Action : Produire un changement concret dans la zone de problème. Soutenir par des conseils pratique et maintenir la motivation.
  5. Maintien. Le défi consiste à maintenir le changement par un travail de prévention de la rechute.
  6. Rechute. Dédramatiser la situation pour éviter le découragement. Encourager à continuer à désirer le changement, pour renouer avec la détermination.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Donnez un aperçu de l’entretien motivationnel :

A
  • Utilisé à l’origine pour des comportements d’addiction (tabagisme, alcool, drogue)
  • Objectif : Faire ressortir chez les patients les arguments en faveur d’un changement
  • Approche basées sur le modèle du processus de changement de Prochaska
  • 2 phases : Bâtir la motivation du patient au changement ; Consolider la décision et à mettre en œuvre les actions pour y parvenir.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Décrivez quatre principes généraux de l’entretien motivationnel :

A
  1. Exprimer de l’empathie
    - Écoute active
    - Normalisation des sentiments et craintes
    - Support de l’autonomie et du droit de décider
  2. Développer l’ambivalence
    - Entre les comportements actuels et les priorités exprimées
  3. Éviter l’argumentation
    - Refléter leurs sentiments ambivalents plutôt que tenter de peser dans la balance
  4. Développer le sentiment d’efficacité personnelle
    - Aider à identifier les succès antérieurs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Nommez quelques stratégies qui peuvent être utiliser en clinique concernant l’entretien motivationnel :

A
  • Répéter ou reformuler les propos du client
  • Amplifier ou exagérer les propos du client
  • Refléter simultanément les résistances et les éléments motivationnels
  • Resituer
  • Encourager le patient à trouver ses propres solutions en l’amenant à explorer les contradictions
  • Toujours se mettre du côté de la résistance
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Par quel moyen peut-on mesurer le stress ?

A
  • Par des questionnaires auto-rapportés : -liste de stresseurs (aigus, chroniques), perception du stress vécu
  • Mesures physiologiques :
  • Mesure de la réaction d’activation (ex. rythme cardiaque, conductance cutanée, ect.)
  • Analyses biochimiques (cortisol, cathécolamines, ect.)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Quelle est la première définition du stress, donnée par Hans Selye ?

A

(…) une contrainte non-spécifique sur le corps causée par des irrégularités dans son fonctionnement normal (non-spécifique, car n’importe quelle maladie peut causer cette contrainte) qui résulte en une sécrétions d’hormones.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Le phénomène de stress provoque quels types de changement ?

A
  • Des changements biochimiques, physiologiques, comportementaux et psychologiques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Nommez trois façons de concevoir le stress :

A
  • Le stress est un stimulus (stresseurs)
  • Le stress est une réponse (tension)
  • Le stress est un processus (transactions)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Nommez quelques sources de stress :

A
Les relations interpersonnelles 
Le travail/les études
L'argent
La santé
Les conflits internes 
Les sources environnementales
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Qu’Est-ce qui détermine qu’une situation est stressante ?

A
Importance
Absence de contrôle
Menace à l'égo
Incertitude
Imprévisibilité
Surcharge
Nouveauté
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Décrivez le modèle fight or flight de Cannon (1932)

A

Il y a déplacement des ressources des systèmes non essentiels à ceux qui sont essentiels pour répondre au défi.
Il y a activation du système nerveux sympathique et du système endocrinien.
Il y a augmentation de l’épinéphrine (adrénaline et de la norépinéphrine (noradrénaline)

51
Q

Que ce passe-t-il lorsque réponse psychophysiologique du stress se prolonge selon Selye ?

A

Il y a un sydrome général d’adaptation qui se décompose en - trois stades de réaction
Alarme (le corps se mobilise) –> Résistance (le corps s’adapte) –> Épuisement (le corps s’affaiblit)

52
Q

Quels sont les problèmes de la réponse psychophysiologique au stress et le syndrome général d’adaptation ?

A
  • Réaction non-spécifique
  • On ne sait pas si le modèle animal est transposable aux humains
  • N’inclut pas les variabilités individuelles
  • Les événements positifs peuvent aussi générer du stress
53
Q

Décrivez le modèle transactionnel de Lazarus et Folkman:

A

On met l’accent sur le stress perçu
- et sur l’interraction entre l’individu et son millieu

  • L’individu est un agent actif qui influence l’impact du stresseur grâce à des stratégies comportementales, cognitives et émotionnelles
54
Q

Quel est la définition du stress selon le modèle transactionnel ?

A

Le stress comme processus : Le stress est le processus par lequel l’individu perçoit une divergence entre les demandes physiques et psychologiques d’une situation et ses ressources biologiques, psychologiques et sociales.

55
Q

Quelles sont les évaluations cognitives nécessaires selon le modèle transactionnel

A
  • Évaluation des caractéristiques de la situation

- Évaluation des ressources personnelles

56
Q

Quelles sont les composantes influençant l’évaluation cognitive des situations et des ressources personnelles selon le modèle transactionnelle ?

A

Évaluation primaire (Quel est le potentiel stressant de la situation?) : Sens de la menace - Potentiel de dommages - Gravité future - Défi possible

Évaluation secondaire (Est-ce que je peux faire face à la situation?) : Évaluations des ressources - stratégies à utiliser - expérience antérieures

57
Q

Nommez des traits de personnalité anti-stress :

A
Extraversion
Affects positifs
Optimisme
Locus de contrôle interne
Bonne estime de soi
58
Q

Nommez des traits de personnalité pro-stress ;

A

Névrotisme / affects négatifs
Sentiment d’urgence élevé
Compétivité
Hostilté

59
Q

Qu’est-ce que l’eustress ?

A
  • Émotions positives
  • Sentiment d’accomplissement face à un défi suffisamment difficile mais atteignable
  • Stress désiré (ex. entraînement sportif)
  • Amélioration de la performance
60
Q

Un minimum de stress permet-il une performance optimale ? Expliquer :

A

Ce qui permet une performance optimale est un stress ni trop élevé ni trop faible. Il permet qu’il y ait attention et intérêt sans qu’il y ait trop d’anxiété.

61
Q

Décrivez les effets du stress aigu sur la santé physique :

A
  • Il y a d’abord activation du système nerveux autonome (réaction de lutte ou de fuite)
  • Il y a ensuite une production continue d’adrénaline et de noradrénaline
  • Puis ensuite, il y a perturbation du système imunitaire puis - augmentation des risques de problème cardio-vasculaires (caillots sanguins, augmentation de la pression artérielle, augmentation ou dérèglement du rythme cardiaque, formation de plaque dans les artères)
62
Q

Décrivez les effets du stress chronique sur la santé :

A
  • D’abord, il y a l’activation de l’axe hypothalamo-pituitaire-surrénal (HPS) (réponse au stress chronique)
  • Il y a ensuite sécrétion de l’hormone ACHT (Adréno-corticotrophine) et de corticostéroïde (cortisol)
  • Qui engendre - Dérégulation de la réponse inflammatoire - Perturbation du système immunitaire - Augmentation des risques d’infection, de dépression et de difficultés mémoire/concentration
63
Q

Quelles sont les effets de la perturbation du système immunitaire, dû au stress, sur la santé 6

A
  • Diminution des cellule B, T et NK (anticorps, destruction des cellules dangereuses, ect.)
  • Diminution de l’activité immunitaire les jours où il y a plus de stress
  • Augmentation du risque de croissance des tumeurs
  • Augmentation du temps requis pour cicatriser une blessure

On parle de psyneuro-immunologie

64
Q

Quels sont les effets du stress sur la santé au niveau cognitif ?

A
  • Nuit à l’attention et la mémoire (distractions)
  • Nuit à la prise de décision (excitation)
  • Hypervigilance
  • Escalade de l’évaluation cognitive (appraisal) négatif
65
Q

Quels sont les effets du stress sur la santé au niveau émotionnel ?

A
  • Émotions désagréables
  • Lien avec la dépression
  • Lien avec les troubles anxieux
66
Q

Quels sont les effets du stress sur la santé au niveau comportemental ?

A
  • Problèmes liés à l’activation du système nerveux sympathique (insomnie, cauchemards, sursaut)
  • Problèmes liés à une mauvaise gestion du stress (dépendance, négligence, ect.)
  • Problème relationnels (demandes de réassurance excessive, isolement, ect.)
67
Q

Quels sont les modérateurs entre le stress et la maladie ?

A

Modérateurs phychologiques : réactivité au stress, capacité de récupération, charge allostatique (capacité à rester en équilibre avec la présence du stress)

Modérateurs psychologiques : (Évaluation cognitive, personnalité, soutien social)

68
Q

Définissez le coping selon Lazarus et Folman (1984) :

A

Ensemble des efforts cognitifs et comportementaux destinés à maîtriser, réduire ou tolérer les exigences internes ou externes qui menacent ou dépassent les ressources d’une personne

69
Q

Nommez quelques méthodes de coping :

A
  • Résoudre ou maîtriser le problème
  • Modifier la perception du problème
  • Tolérer ou accepter la menace
  • Éviter la situation menaçante ou les réactions associées
70
Q

Quelles est la première étape du processus transactionnel de coping ? Quelle est la deuxième étape ?

A

1 ère étape : phase d’évaluation cognitive

2ème étape : phase de coping : Élaboration et mise en place de stratégies pour faire face à la situation.
- Fonction 1 : Résolution de problème - Fonction 2 : Régulation émotionnelle

71
Q

Nommez 3 grands types de stratégies de coping :

A
  • Orientées vers la distraction
  • Orientées vers les émotions
  • Orientées vers le problème
72
Q

Existe-t-il des liens stables entre la personnalité et les stratégies de coping ?

A
  • No
  • Le coping est multidimensionnel
  • Le coping est en évolution
  • Le coping dépend de la situation
73
Q

Quels types de coping est le plus efficace dans certaines situations ?

A
  • Le coping orienté vers le problème est plus utile quand la situation est modifiable
  • Le coping orienté vers les émotions est plus utile si la situation est inchangeable
  • Coping orienté vers la distraction est plus utile lorsque. ?
74
Q

Décrivez le processus de résolution de problème :

A
  1. -Identification- Définir le problème et identifier les priorités
  2. -Analyse- Rechercher les causes possible, envisager plusieurs hypothèses
  3. -Solutions- Générer des solutions, Évaluer les solutions
  4. -Application- Mettre en oeuvre les solutions choisie, Évaluer l’effet des solutions, Revoir le plan d’action
75
Q

Nommez des stratégies de régulation émotionnelle :

A
  • Diminuer les distorsions cognitives pour permettre une meilleure évaluation
  • Tolérer les états et les émotions négatives (ACT)
  • Diminuer la tension émotionnelle
76
Q

Nommez des types de distorsions cognitives :

A
Pensée dichotomique
Inférence arbitraire
Sur-généralisation
Abstraction sélective
Raisonnement émotionnel 
Attentes rigides
Le blâme
77
Q

Comment diminuer les distorsions cognitives ?

A
  • Identifier les distorsions
  • Confronter à la réalité
  • Restructurer la pensée
  • Réévaluer le stress
78
Q

Comment tolérer et accepter le stress ?

A

Accepter la situation présente sans jugement, cela avec de l’auto-compassion et de la bienveillance envers soi

79
Q

Comment diminuer la tension émotionnelle

A
  • Activité physique
  • Relaxation et pleine conscience
  • Distraction et évitement
  • Soutien social
80
Q

En quoi l’activité physique est un moyen de coping ?

A
  • Réduit le stress psychologiquement
  • Augmente le sentiment d’auto-efficacité
  • Améliore l’évaluation cognitive secondaire
  • Améliore l’humeur
  • Réduit le stress physiquement
  • Améliore la récupération après un stress
  • Minimise les impacts du stress sur la santé
81
Q

En quoi la relaxation est un moyen de coping ?

A

La relaxation permet la diminution de la réactivité cardio-vasculaire et augmentation de la capacité immunitaire en présence d’un stresseur

82
Q

Nommez quelques méthodes de relaxation :

A

Technique de relaxation physique
Technique d’imagerie
Exercices de pleine conscience
Méditation et yoga

83
Q

En quoi le soutien social est-il un moyen de coping ?

A
  • Soutien émotionnel (protection, affection)
  • Soutien d’estime (réassurance, valoriation)
  • Soutien instrumental (matériel, financier)
  • Soutien informatif (conseil, information)
84
Q

En quoi le soutien social est un modérateur du stress ?

A
  • Il influence sur l’évaluation cognitive (augmente les ressources perçues)
  • Il influence le choix de stratégies de coping adoptées : Encourage à prendre soin de soi
85
Q

Qu’est-ce que le coping dyadique ?

A
  • Efforts de coping de chacun des partenaires pour optimiser l’état et le fonctionnement du conjoint et de la relation.
  • Il y a d’abord un stresseur
  • Il produit une communication verbale ou non-verbale du stress vécu
  • Il peut entraîner :
  • contagion
  • abscence de réponse
  • coping dyadique positif : support, coping partagé, coping délégué
  • coping dyadique négatif : Hostilité, coping ambivalant (en faisant sentir que ça ne devrait pas être nécessaire), coping superficiel (sans enmpathie, sans écoute)
86
Q

Pourquoi les enfants sont-ils plus vulnérables au stress ?

A
  • Ils peuvent vivre des transitions
  • Ils vivent beaucoup de nouveauté
  • Puberté donc… ?
  • Ils sont souvent évaluer
  • Ils ont moins de contrôle sur leurs environnements que les adultes.
87
Q

Quelles sont les conséquences du stress chez les enfanta ?

A
  • Impact (soi-disant) négatif sur le cerveau à long-terme
  • cortisol reste élevé à long terme (?)
  • Risque pour la santé mentale à l’âge adulte
  • Risque de causer des idées suicidaire
88
Q

Nommez des maladies chroniques fréquentes chez les enfants et les adolescents :

A
  • Anomalies cardiaques congénitale
  • Arthrite idiopathique juvénile
  • Asthme
  • Diabète
  • Épilepsie
  • Insuffisance rénale
  • Déficit immunitaire
  • Allergies sévères
  • Maladie de Crohn
89
Q

Nommez des défis que doivent relever les professionnels de la santé qui soignent des enfants ?

A
  • La communication
  • La prise de perspective d’un enfant
  • Il y a un impact sur toutes la famille
  • Cela peut causer au soignant des réactions émotives fortes
  • Le développement cognitif de l’enfant est non-achevé (?)
  • Les décisions des parents sont plus ou moins contrôlables.
90
Q

Nommez des éléments qui caractérisent la communication d’un professionnel de la santé avec un enfant :

A
  • La désirabilité sociale de l’enfant
  • Le vocabulaire limitée de l’enfant
  • Les croyances de l’enfant qui peuvent être érronées
  • Le développement de la pensée de l’enfant est incomplet
91
Q

Nommez des stratégies qui peuvent aider les enfants à décrire leurs symptômes :

A
  • La neutralité dans la formulation des questions
  • Expliquer clairement ce qu’on attend de lui
  • Écouter, croire (à un certain degré) et valider sa réponse
  • Utiliser des outils visuels
92
Q

Quels peuvent être les impacts de la maladie sur les enfants ?

A
  • Bouleversement dans le parcours scolaire
  • Peut développer rapidement une importante maturité
  • Ajustement psychologique difficile (?)
93
Q

Nommez des impacts de la maladie chez les enfants sur la fratrie :

A
  • Sentiment d’abandon du à des séparations possibles
  • Sentiment de peur et de rejet
  • Émotions contradictoires
  • Sentiment de différence
  • Adoption d’un rôle de parent
94
Q

Nommez des impacts de la maladie chez les enfants sur les parents :

A
  • Vision en tunnel
  • Émotions intenses
  • Cycle de force et d’épuisement
  • Impacts sur l’emploi et la routine familiale
95
Q

Nommez des impacts de la maladie xhez les enfants sur le couple de parents

A
  • Éloignement des conjoints : manque d’intimité, blâme, compétition
  • Rapprochement des conjoints : admiration, alliance, travail d’équipe
96
Q

Nommez les stades psychosociaux d’Erickson avec la force adaptative à développer :

A
  • Petite enfance (0-12 mois) : Confiance/méfiance - Espoir
  • Enfance (1-3 ans) : Autonomie/Doute - Volonté
  • Enfance (4-5 ans) : Initiative/Culpabilité - Intention positive
  • Primaire (6-11 ans) : Travail/Infériorité - Compétence
  • Adolescence (12-20 ans) Identité/Confusion - Construction
  • Début de l’âge adulte (20-34 ans) : Intimité/Isolement - Affiliation
  • Âge adulte moyen (35-65 ans) : Générativité/Stagnation - Sollicitude
  • Âge adulte avancé (65 ans et +) Intégrité/Désespoir _ Sagesse
97
Q

Nommez les étapes menant à la prise complète de la mort chez les enfants :

A
  • réalité de la mort
  • fin absolue (disparition physique du monde des vivants)
  • irréversible
  • inévitable et universelle

Avant 2 ans : Absence = mort, permanence de l’objet se développe, réagissant à l’absence physique

2 à 5 ans : Compréhension limitée de la mort (pas définitive), pas réelle

6 à 8 ans : Intégration de l’irréversibilité de la mort

10 ans : Compréhension complète

98
Q

Nommez deux objectifs que les aidants peuvent aider les aidés à trouver en fin de vie :

A

1) Soulager la douleur et la détresse :
- Physiquement et psychologiquement
- Avancées pharmacologiques
2) Aider à trouver un sens
- Comment utiliser le temps qui reste
- Compléter quelque chose d’inachevé
- Retour sur les moments importants
- Legs

99
Q

Nommez quelques dimensions psychosociales de la maladie terminale :

A
  • Pertes et deuils
  • Sentiment de solitude
  • Sentiment d’inutilité
  • Colère
  • Anxiété
100
Q

Quels sont les dimensions du deuil selon Küber-Ross ?

A
  • Refus, déni (choc)
  • Colère
  • Négociation/marchandage
  • Tristesse
  • Acceptation
101
Q

Nommez quelques mythes concernant le deuil :

A
  • Ça prend un an
  • Le deuil passe par différents stades et finit par l’acceptation
  • La vie doit reprendre son cours normal
102
Q

Nommez quelques difficultés des interventions en fin de vie :

A
  • Identification

- Sentiment d’impuissance

103
Q

Nommez quelques lignes directrices lors d’interventions en fin de vie :

A
  • Écouter plus que rassurer, poser des questions larges
  • Rassurer seulement sur des aspects concrets
  • Encourager l’initiative, l’autonomie et le sentiment de contrôle dans les limites imposées par la maladie
104
Q

Nommez quelques lignes directrices d’interventions auprès des endeuillés :

A
  • “Je suis désolé pour…”
  • Poser des questions plutôt que “tu dois”
  • Aider concrètement
  • Ne pas minimiser ou rassurer excessicement
105
Q

Nommez quelques caractéristiques de la souffrance :

A
  • Universelle
  • Invisible
  • Complexe
  • Adaptative
  • Source de détresse
106
Q

Définissez la douleur `:

A

Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable ou d’inconfort, généralement associée au dommage ou à l’irritation d’un tissu

107
Q

Nommez différents types de douleur

A
  • Douleur aigue
  • Douleur chronique :
  • Douleur chronique récurrente
  • Douleur chronique bénigme
  • Douleur chronique progressive
  • Douleur organique : douleur clairement liée à un dommage ou un contrainte exercée sur les tissus du corps
  • Douleur psychogénique : douleur pour laquelle aucune cause physique n’a été mise en évidence
108
Q

Comment perçoit-on la douleur ?

A

_ La stimulation douloureuse déclenche l’activité chimique autour du site affecté et l’activation de fibres nerveuses (nocicepteurs) pour signaler le problème

  • Fibre A-delta (réaaction rapide, aigue et localisée)
  • Fibre C (réaction lente, diffuse et continue)
109
Q

Parlez des premières théories concernant la douleurs et leur limites :

A
  • Modèles simple de stimulus-réponse
  • La douleur est une réaction automatique au stimulus externe
  • Il existe une voie directe entre la source de la douleur et une aire cérébrale qui détecte cette sensation

Limites : Ne peuvent pas expliquer la variabilité interindividuelle dans l’expérience de la douleur
,
Ne prend pas en compte les facteurs psychologiques dans l’expérience de la douleur

110
Q

Parlez, concernant la douleur, de la théorie du portillon :

A
  • Le circuit neuronal de la douleur n’est pas unidirectionnel
  • Un “portillon” situé dans la moelle épinière ouvert ou fermé à différents degrés module l’expérience de la douleur détectée par le cerveau

Trois sources d’infos

  1. L’activité des fibres de la douleur (A-delta et C) tend à ouvrir la porte
  2. L’activité des fibres périphériques (A-beta) tend à fermer la porte
  3. Les influences centrales descendantes du cerveau des circuits efférents peuvent ouvrir ou fermer la porte.
- Influences descendantes du cerveau qui ouvrent la porte :
Anxiété, inquiétude, tension
Dépression
focus sur la douleur
ennui, désœuvrement
  • Influences descendantes du cerveau qui ferment la porte :
  • émotions positives
  • relaxations
  • repos
  • concentration ou distraction
  • engagement dans des activités significatives
111
Q

Parlez des approches psychologiques de la douleur selon l’approche biopsychosociale

A

Composante affective :

  • Stress (comportement associés, négligence, effets physiologiques)
  • Anxiété et dépression peuvent alimenter le cercle vicieux de la douleur

Composante cognitive :

  • Signification accordée à la douleur
  • Perception de contrôle/auto-efficacité
  • Anticipation de la douleur (souvenirs)
  • Attention sélective/hyper-vigilance portée à la douleur
  • Culpabilisation
  • Catastrophisation

Composante comportementale

  • Rôle de l’apprentissage
  • Conditionnement classique
  • Conditionnement opérant
  • Renforcement positif
  • Renforcement négatif
112
Q

Nommez quelques stratégies pour mesurer la douleur :

A
  • Mesure psychophysiologique (rythme respiratoire, température de la peau, etc.)
  • Par observation (ex. Comportement)
  • Mesure auto-rapportées
113
Q

Nommez et parlez d’avenues psychologiques concernant le traitement de la douleur :

A
  • Méthodes cognitives :
  • Distractions guidée, imagerie mentale (“safe place”)
  • Restructuration : Identifier pensées/cognitions/croyances en lien avec expérience de douleur - Aider le patient à développer des pensées alternatives positives et réalistes - Apporter information adéquate au patient
Méthodes centrées sur la réponse
Objectifs : Réduire la réponse physiologique de douleur directement à la source
- Relaxation
-Biofeedback
- Hypnose

Méthodes comportementales :

  • Exercices/activation
  • Renforcement
  • Rationnel : On postule que les cpts de douleur sont appris et qu’il est possible de les “désapprendre”
  • Promouvoir les cpts sains en les renforçant et décourager les cpts de douleur
  • Aider le patient à adopter des stratégies de coping plus active que passive
  • S’exposer, s’activer, tout en respectant ses limites
114
Q

Parlez de ce que propose la thérapie d’acceptation et engagement pour vivre avec la douleur :

A
  • Passer moins de temps à gérer la douleur et plus à investir sa vie positivement
  • Abandonner vs vivre avec
  • Favoriser une meilleure flexibilité psychologique, c’est-à-dire la capacité d’être en contact avec le moment présent en toute conscience, pleinement ouvert aux pensées, aux sensations et aux émotions difficiles et d’agir en direction de ses valeurs personnelles
  • Accepter la douleur
  • Continuer de faire des activités importantes pour soi
  • Accueillir les sensations douloureuses, sans y ajouter la souffrance (pensées et émotions “désagréables”) qui les accopagne
115
Q

Quelle est la définition de la santé selon l’OMS ?

A

La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.

116
Q

Qu’est-ce que la psychologie de la santé :

A

Une discipline à l’intersection des sciences biomédicales et du comportement qui rassemble l’ensemble des savoirs fondamentaux de la psychologie appliqués à la compréhension de la santé/maladie et du lien entre le corps et l’esprit.

117
Q

Donnez des exemples de sujets auxquels s’intéressent la psychologie de la santé :

A

L’impact des processus psychologiques sur…
… l’expérience du stress et les réactions physiologiques associées
… la promotion et le maintien de la santé
… l’adaptation à la maladie et la douleur et leur traitement
… la façon dont les individus répondent aux recommandations et messages de promotions de la santé

L’impact de la maladie et de la douleur sur…
… l’expérience du stress et les réactions face au stress
… les processus et le fonctionnement psychologiques
… la qualité de vie et le bien-être général

118
Q

Nomme quatre tendances majeures dans l’évolution de de la “santé”

A
  • Changement dans la définition de la santé
  • Changement dans le patron des maladies les plus courantes
  • Augmentation marquée des coûts de la santé
  • Mise en évidence des limites du modèle médical exclusif et de l’importance des habitudes de vie dans le modèle biopsychosocial
119
Q

Décrivez le modèle médical :

A

Toute maladie ou dysfonction physique peut être expliquée par une perturbation des processus physiologiques (blessure, débalancement biochimique, infection, ect)
Séparation corps-esprit
Traitement = prescription du bon traitement

120
Q

Que doit-on retenir du modèle biopsychosocial ?

A
  • Il incorpore l’individu dans sa globalité et non comme des systèmes indépendants
  • Transaction entre l’individu et son environnement et entre les composantes du modèles
  • L’individu est un acteur de sa santé qui transige avec les facteurs environnementaux et biologiques
121
Q

Quels sont les objectifs de la psychologie de la santé ?

A
  • Promotion de la santé ( Prévention primaire)
  • Prévention et gestion des maladies (prévention secondaire et tertiaires)
  • Étude des impacts des facteurs psycho sur la maladie
  • Amélioration du système de soins et de la prise en charge des patients
  • Éclairage sur les enjeux éthiques
122
Q

Nommez des initiatives de prévention primaire :

A
  • Programmes d’éducations/sensibilisation (santé publique)
  • Lois (ex. Tabac, alcool, sucre)
  • Incitatifs (concours, accessibilité des ressources)
  • Promotion d’un mode de vie
123
Q

Nommez des initiatives de prévention secondaire :

A

Prévention secondaire : Dépistage précoce

  • Compagne de dépistage pour les populations à risque
  • Interventions de milieu
124
Q

Quels sont les facteurs permettant de prédire la participation au dépistage ?

A
  1. Facteurs liés aux patients
  2. Facteurs liés à la maladie
  3. Facteurs liés à l’organisation et aux professionnels de la santé