Relations économiques internationales Flashcards

(29 cards)

1
Q

Les faits stylisés des PED selon les économistes du développement :

nomem les 3

A

Dualisme économique

Pénurie d’épargne
Cercle vicieux de la pauvreté

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2
Q

Dualisme économique

A

W. Arthur Lewis, 1955) : co-existence de 2 secteurs socio-économiques différents. Le 1er industriel et urbain, est relativement urbain. Le 2nd, principalement agricole et traditionnel, est peu productif ; il présente un chômage élevé et des activités de subsistance.

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3
Q

Pénurie d’épargne

A

(Walt W. Rostow, 1960) : les PED présentent une pénurie d’épargne interne, qui bloque l’investissement et le démarrage de l’économie.

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4
Q

Cercle vicieux de la pauvreté

A

agnar Nurske, 1953) : ce sont de véritables trappes au sous-développement. Un faible revenu engendre une épargne faible ou nulle, laquelle entraine un investissement faible et par conséquent une faible productivité qui à son tour induit de faibles salaires. Un faible salaire amène une alimentation insuffisante et une faible productivité du travail ; des revenus faibles plombent la demande interne ; et des marchés étroits avec peu débouchés ne permettent pas les investissements nécessaires à la productivité. Les mécanismes de la pauvreté se perpétuent.

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5
Q

Face à ces faits stylisés, la réflexion des économistes et des dirigeants des PED s’orientent vers

A

vers l’identification d’un déclencheur (big push) capable d’amorcer la croissance économique.

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6
Q

Face à ces faits stylisés, la réflexion des économistes et des dirigeants des PED s’orientent vers l’identification d’un déclencheur (big push) capable d’amorcer la croissance économique.
alors quoi ensuite

A

L’industrialisation de l’économie est alors placée au cœur des stratégies de développement et l’accent est mis sur la transformation des matières premières en lieu et place de leur simple exportation. Pour pallier le manque d’entrepreneurs nationaux, l’État est appelé à jouer un rôle important en prenant directement en charge l’implantation et la gestion d’industries considérées comme stratégiques.

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7
Q
  1. Les stratégies pour la promotion du développement
    nomme les 3
A

Stratégie 1 : les industries industrialisantes
Stratégie 2 : la substitution aux importations
Stratégie 3 : la promotion des exportations

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8
Q
  1. Les stratégies pour la promotion du développement
    Stratégie 1 : les industries industrialisantes
A

Il s’agit ici d’identifier quelles seront les industries capables de diffuser le processus de l’industrialisation à l’ensemble l’économie, car on considère que ces pôles de croissance auront des effets d’entrainement sur les autres secteurs et régions d’un pays donné.

Dans la pratique, on a observé que plusieurs PED ont opté sur l’industrie lourde (sidérurgie, métallurgie, industrie chimique) et intensive en capital, car considérée comme susceptibles selon eux de procurer le maximum d’effets d’entrainement.

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9
Q

Stratégie 1 : conséquences

A

Échec cuisant de cette stratégie dans divers pays, surtout en Afrique (du Nord et subsaharienne). Les investissements dans les secteurs de haute technologie se soldent par une grande dépendance technique et financière envers l’étranger.

La petite taille des marchés internes empêche la production à haut niveau qui permettrait d’instaurer des économies d’échelle, et les coûts de production demeurent élevés. L’ampleur des capitaux placés dans ces industries limite les investissements dans d’autres secteurs comme le secteur des biens et services, les PME, l’agriculture, etc.

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10
Q

Stratégie 2 : la substitution aux importations

A

Cette stratégie vise à diminuer la dépendance extérieure, de diversifier l’économie et d’équilibrer la balance commerciale. En Amérique latine, cette stratégie consiste à produire progressivement sur place pour le marché intérieur, les biens de consommation qui étaient auparavant importés.

Selon cette approche, il faut protéger l’industrie locale par des tarifs douaniers, voire tout simplement par des interdictions d’importation. L’argument avancé est celui de la protection des industries naissantes.

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11
Q

Stratégie 2 : conséquences

A

Cette stratégie a eu des effets pervers dans des pays comme le Brésil et l’Argentine.

En effet, ce type de stratégie mène à la formation d’un secteur industriel protégé et inefficace, oligopolistique, doté de surcapacités de production pour le marché domestique, dépendant de la technologie étrangère, peu créateur d’emplois et incapable d’exporter compte tenu des coûts de production.

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12
Q

Stratégie 3 : la promotion des exportations

A

Cette stratégie vise à exploiter efficacement la promotion des exportations basées sur des avantages comparatifs, détenus par certains pays asiatiques, notamment une main d’œuvre bon marché.

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13
Q

stratégie 3 conséquences

A

Conséquences
Ces pays, devenus ce qu’on nomme les Nouveaux pays industrialisés (NPI), ont su diversifier leurs exportations (et leur base manufacturière), accroître leur marchés intérieur et extérieur, créer des emplois et améliorer leur balance des paiements.

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14
Q

Les «nouvelles» stratégies de développement
5 nomme les

A

Partenariat public-privé (PPP)
Adéquation de la formation professionnelle aux besoins réels du marché du travail
Promotion de l’entreprenariat (à travers le canal des micro-crédits) notamment auprès des jeunes diplômés et des femmes
Sensibilisation aux potentialités de l’économie verte en fonction des dotations factorielles des pays
Réformes institutionnelles pour alléger le poids de l’État sur l’économie

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15
Q

revoit la structure de la gouvernance de la banque mondiale (schéma fkeem de retsranceire de retranscrire )

A
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16
Q

En 1944, afin de remettre principalement l’Europe sur pied après la Seconde guerre mondiale, la Conférence de Bretton Woods donne naissance à une institution jumelle au FMI, à savoir la

A

Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).

v

17
Q

4 institutions se joindront à la BIRD pour former ce qu’on appelle aujourd’hui le

A

le Groupe de la Banque mondiale ou simplement Banque mondiale (BM).

18
Q

4 institutions se joindront à la BIRD pour former ce qu’on appelle aujourd’hui le Groupe de la Banque mondiale ou simplement Banque mondiale (BM).
Nomme les 4 institurions

A

Association internationale pour le développement (AID)
Société financière internationale (IFC)
Agence multilatérale de garantie des investissements
Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements

19
Q

Élargissant sans cesse son mandat, notamment auprès des PED, la Banque est devenue au fil du temps une organisation majeure dans les problématiques du développement économique à l’échelle planétaire.

Les 3 principales missions de la Banque

juste nomme

A

-Banque d’affaires
- Banque de développement
Banque de savoirs

20
Q

Banque mondiale et ses programmes. banque d’affaire explique les guaps

A

Banque d’affaires : en effet, la BM est une institution financière. Elle avance des fonds aux PED et s’assure d’engranger des profits et veille à la profitabilité des projets qu’elle finance ;

21
Q

La Banque mondiale et ses programmes
Banque de développement explique le sguaps

A
  • Banque de développement : dans certains cas, la BM avance des fonds pour le développement, voire fait des dons à des pays qui n’ont pas les moyens de se financer aux conditions de marché.
22
Q

Banque de savoirs

A

la BM dispose de plusieurs départements de recherche dans le domaine de l’économie du développement qui mènent des études théoriques et empiriques sur le terrain à travers la pratique des projets de développement ou encore celui de la collecte de données statistiques.

23
Q

Les grandes périodes d’intervention

On distingue 4 grandes périodes d’intervention de la BM depuis sa création.

Nomme les périodes

A

De 1944 à la fin des années 60 :
2. De fin 60’s à la fin des années 70’s :
3. De 1979 à 1999 :
De 1999 à nos jours :

24
Q

Les grandes périodes d’intervention
De 1944 à la fin des années 60 :

A

C’est la période des grands projets d’investissements, notamment dans les infrastructures et notamment la construction de barrages. Le secteur agricole, jugé sans avenir est négligé, même si les plus pauvres des pays les plus pauvres y travaillent. Les dirigeants de la BM de l’époque ont visé surtout la rentabilité, autrement dit les profits d’un projet doivent dépasser ses coûts. Cependant, les échecs sont nombreux dans les pays pauvres.

25
De fin 60’s à la fin des années 70’s :
Sous la présidence de Robert McNamara (1968 à 1981), le problème de la pauvreté dans le monde devient la priorité. Toutefois, elle est envisagée uniquement sous l’angle monétaire. Cette réorientation reste assez difficile à implémenter sur le terrain, compte tenu de l’inertie de l’organisation et de la culture de rentabilité nécessaire des projets, alors que les pauvres, par définition, sont non solvables.
26
Les grandes périodes d’intervention 3. De 1979 à 1999 :
La BM accorde son aide aux PED qui adoptent les bonnes pratiques (celles qui ont été théorisées quelques années plus tard par Williamson et qui sont d’inspiration très libérale). L’aide apportée aux pays qui ont fait face à une crise de la dette (ex. le Mexique entre 1982 et 1984) est conditionnée. On confie donc au FMI, l’orientation à donner sur le plan des politiques macroéconomiques, et à la BM l’intervention dans les différents secteurs de l’économie, dont notamment la privatisation des entreprises publiques.
27
Les grandes périodes d’intervention 3. De 1979 à 1999 :conséquences
Les répercussions économiques des PAS et du consensus de Washington (les critères de Williamson) sont assez catastrophiques : coûts sociaux élevés, aucune incidence positive sur les revenus des pays ou sur leur croissance économique, particulièrement en Afrique subsaharienne, en Russie et en Amérique latine.
28
Les grandes périodes d’intervention 4. De 1999 à nos jours : 3 pargraph à uyap
La BM abandonne les PAS et donne la priorité à la lutte contre la pauvreté par le biais des stratégies de réduction de la pauvreté (SRP), ce qui est en phase avec son slogan, un monde sans pauvreté. La BM adopte depuis une vision plus globale et reconnaît le caractère multidimensionnel de la pauvreté: dénuement matériel, malnutrition, analphabétisme, maladie, exclusion, vulnérabilité, insécurité, etc. Toutefois, elle n’aborde pas la question des inégalités économiques au sein des États qu’elle juge trop politique. La BM accorde des Crédits d’aide à la réduction de la pauvreté (CARP) qui permettent aux pays à bas revenu d’obtenir de nouveaux crédits, voire un allégement de leur dette, s’ils élaborent une SRP. La BM insiste maintenant sur la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance de l’État.
29
. Les grandes périodes d’intervention De 1999 à nos jours : Conséquences de cette nouvelle stratégie :
En pratique ces exigences peuvent mener à ne vouloir aider que les pays jugés vertueux et compétents et ainsi à abandonner un grand nombre de pays démunis et leurs populations vulnérables à leur sort. Il n’en reste pas moins que l’accent mis sur la lutte contre la pauvreté, l’encouragement à la prise en main par les pays de leurs propres politiques ainsi que l’évaluation des résultats, et non des mesures comme à l’époque des PAS, constituent des avancées importantes.