santé mentale et usage de substances psychoactives Flashcards

1
Q

Évaluer l’adéquation entre l’analyse des données pertinentes, les constats d’évaluation et la globalité de l’expérience de santé de la personne-famille-communauté.

A

APP clé

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2
Q

Ajuster les priorités d’intervention en fonction des besoins, des ressources et des forces actuelles et potentielles de la personne-famille-communauté.

A

APP clé

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3
Q

Évaluer la qualité des interventions de soins à la lumière des savoirs théoriques, éthiques et scientifiques.

A

APP clé

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4
Q

Déterminer les besoins de suivi, les ressources et les personnes requises pour y répondre.

A

APP clé

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5
Q

Qui suis-je? Présence simultanée d’un trouble lié à l’usage d’une ou plusieurs substances et de troubles mentaux chez une même personne

A

trouble concomitant

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6
Q

Comment s’explique le fait que bon nombre de personnes atteintes de problèmes de santé mentale ont aussi une problématique de consommation de drogues?

A
  • consommation secondaire à un trouble mental
  • consommation de psychotropes accèlére le développement de certaines maladies mentales
  • facteurs communs aux 2 troubles
  • aucune relation
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7
Q

Qu’est-ce que l’automédication en contexte de TM?

A

La personne souffrant d’un TM consomme afin de diminuer sa souffrance

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8
Q

Qu’est-ce que la vulnérabilité biologique d’une personne qui a un TM?

A

La personne ayant un TM peut consommer une plus petite quantité et avoir un plus grand effet.

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9
Q

Quelles sont les raisons pourquoi un TM peut être secondaire à un trouble lié à une substance?

A
  • association directe : neurotoxicité
  • vulnérabilité biologique : terrain propice
  • association directe: troubles psychosociaux impliqués (conso > troubles psychosociaux. EX: consommation excessive d’alcool > perte d’emploi > perte de relations sociales importantes pour la personne > dépression)
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10
Q

Quelles sont les raisons pourquoi un trouble lié à une substance est secondaire à un TM?

A
  • automédication : diminution de la souffrance
  • vulnérabilité biologique : terrain propice
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11
Q

Quels sont les facteurs sous-jacents au TM et au trouble lié à une substance?

A
  • environnement
  • génétique
  • développement
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12
Q

VRAI OU FAUX?
il est possible qu’il n’y ait pas de corrélation entre le TM et le TLS (trouble lié à une substance)

A

peu probable, mais vrai

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13
Q

quel est le lien entre le TSPT et la dépendance?

A

plus de risque d’avoir un problème d’alcool ou de drogues après un événement traumatique ou stressant

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14
Q

VRAI OU FAUX?
le lien entre le TSPT et la dépendance est plus élevé chez les femmes.

A

vrai

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15
Q

Pourquoi les gens qui ont vécu un stress consomment-ils? (nom d’un phénomène)

A

automédication

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16
Q

Quel est le lien entre le trouble anxieux et la toxicomanie?

A

2 à 5x plus de risque de développer une trouble de la consommation

3x plus susceptible de consommer des stimulants (cocaïne, amphétamines)

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17
Q

Le trouble de panique est davantage relié à la dépendance à _______

A

l’alcool

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18
Q

Le trouble d’anxiété généralisé est davantage relié à la dépendance __________

A

aux drogues autres que l’alcool

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19
Q

La consommation de stimulants _______ les sxs de l’anxiété

A

augmente

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20
Q

Quels sont les liens entre le trouble de l’humeur et la dépendance?

A

Pas d’association formelle (AH QUESTION PIÈGE BITCH ASSS HIHIHIIHI)

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21
Q

Les personnes avec une dépression majeure sont ______ plus à risque de dépendance

A

2x

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22
Q

Les personnes avec des sx dépressions sont ______ plus à risque de consommer du ______

A

4x
Cannabis

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23
Q

Vrai ou faux ?
75% des alcooliques bipolaires abusent d’une SPA (subst. psychoactive)

A

Faux, c’est 50% des alcooliques bipolaires

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24
Q

Vrai ou faux?
18-30% des dépendants à la cocaïne ont aussi un trouble bipolaire

A

vrai

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25
Q

en présence d’un trouble bipolaire, l’alcool masque la _____

A

manie

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26
Q

en présence d’un trouble bipolaire, les SPA masquent la _____

A

dépression

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27
Q

Le Dx de bipolarité est souvent ______ par un trouble de consommation

A

retardé

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28
Q

Quels sont les effets de la combinaison du trouble bipolaire et de la dépendance?

A
  • diminue la réponse au traitement
  • diminue la fidélité au traitement
  • diminue le laps de temps entre les rechutes
  • augmente la tentative de suicide
  • augmente la fréquence des hospitalisations (x2)
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29
Q

Vrai ou faux?
L’abus/ dépendance entraine généralement des troubles de l’humeur

A

vrai

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30
Q

Vrai ou faux?
Un plus grand risque de dépression est associé à la consommation de drogues

A

vrai

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31
Q

Plus les troubles de l’humeur sont _______, plus le risque suicidaire est _______ et l’efficacité du traitement _______.

A

sévères
élevé
diminue

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32
Q

Vrai ou faux?
La consommation doit être sévère pour maintenir un état dépressif ou réduire les effets du traitement

A

faux. une consommation même modérée ou épisodique peut avoir cet effet

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33
Q

Vrai ou faux?
Après quelques mois d’abstinence, les sxs dépressifs diminuent.

A

faux. même après qqs mois d’abstinence, la personne peut se sentir à nouveau déprimée à cause de difficultés psychosociales ou physiques

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34
Q

L’utilisation chronique de cocaïne peut mimer un TM. Lequel?

A

un trouble bipolaire

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35
Q

le sevrage de la cocaïne peut mimer un TM. Lequel?

A

la dépression (50% ont des idées suicidaires pendant les premiers jours)

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36
Q

Quelle est la différence entre une manie et une intoxication à la cocaïne

A

l’intoxication à la cocaïne peut mimer une phase maniaque, mais l’intoxication à la cocaïne dure quelques minutes alors que la phase maniaque est plus longue

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37
Q

Que se passe-t-il après un arrêt ROH, cocaïne ou opiacés?

A
  • l’anhédonie (perte de capacité à ressentir le plaisir) persistance est possible plusieurs mois après
  • le syndrome dépressif majeur persiste 1 mois post arrêt (5-10% homme, 10-15% femmes)
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38
Q

L’alcool a un impact sur la structure du _____

A

cerveau

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39
Q

Quels sont les critères de dépression majeure?

(pas à l’exam finalement, elle a envoyé un courriel après grrr)

A

syndrome dépressif différent du deuil ou de la tristesse : au moins 5 critères dont au moins un des deux premiers

critères de durée: 2 semaines de tristesse, presque tous les jours, pendant pratiquement toute la journée, signalée par le sujet ou observée par d’autres

Critères de sévérité: souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou autre

diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités

perte d’appétit ou de poids significatifs

agitation ou ralentissement psychomoteur constaté par d’autres

fatigue ou perte d’énergie

sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée

diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision

pensées de mort récurrentes, idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide

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40
Q

quel est l’acronyme pour se souvenir des critères de dépression majeure?

A

SADIFACES

S: sommeil
A: appétit
D: dépression/tristesse
I: intérêt / perte plaisir
F: fatigue
A: anxiété
C: concentration
E: estime de soi/culpabilité
S: suicide / idées suicidaires

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41
Q

Si une personne a un trouble psychotique, elle a ___ à ___ x plus de risque de développer une dépendance

A

2 à 4x

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42
Q

les personnes atteintes de schizophrénie sont ____ plus à risque d’avoir des problèmes de consommation

A

près de 5x

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43
Q

À quoi est associé un abus de drogues?

A
  • apparition de troubles psychotiques
  • résistance aux traitements
  • augmentation du nombre de consultations à l’urgence psychiatrique
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44
Q

Quels sont les impacts du cannabis?

A
  • augmentation du risque de 6x de développer une schizophrénie
  • jeunes ados plus vulnérables
  • certaines personnes plus vulnérables au niveau génétique
45
Q

Quels sont les impacts des substances sur les troubles psychotiques?

A

stimulants, perturbateurs, aggravent les sx positifs, négatifs et atteinte cognitive

46
Q

Que faut-il tenir compte des troubles concomitants?

A
  • sont variables
  • peuvent être synergiques
  • un trouble peut en masquer un autre
  • comprendre ces interactions demande une évaluation soignée
  • épidémiologie : tabagisme +++, alcool ++, drogues illicites +
47
Q

Nommez les hypothèses de comorbidité

A
  • la présence d’un trouble (toxico/dépression) peut créer ou augmenter le risque d’en voir apparaitre un autre
  • la consommation prolongée ou abusive de psychotropes produit des Sx dépressifs
  • la consommation prolongée ou abusive de psychotropes provoque des changements biopsychosociaux qui favorisent le développement de symptômes dépressifs
48
Q

Les drogues affectent directement les neurotransmetteurs responsables de _________________.

A

La maladie mentale

49
Q

Avec les troubles concomitants, il est important de tenir compte de certaines dates. Nommez les informations à collecter en ce qui concerne les dates des troubles concomitants

A
  • début de la consommation
  • début de la consommation problématique
  • début des SXS du TM
  • vérifier la durée de l’abstinence
  • vérifier s’il y a d’autres troubles psychiatriques avant la toxicomanie ou lors d’abstinence
  • vérifier s’il y a des antécédents psychiatriques familiaux
50
Q

quels sont les facteurs de vulnérabilité des troubles concomitants? (penser à la personnalité de Clara hihihi)

A
  • trouble identitaire et faible estime de soi
  • sentiment d’impuissance ou de surestimation de leurs capacités
  • mécanismes de défense immature et mauvaises stratégies d’adaptation
  • impulsivité
  • immaturité
  • angoisse d’abandon
  • mal de vivre intolérable
  • difficulté d’aller chercher de l’aide des autres
51
Q

la violence peut être divisée en volets. Nommez les 3 volets de violence

A
  • volet pharmacologique (les personnes ne seraient pas violentes sans substance)
  • volet économico-compulsive (comportement violent pour aller chercher des substances ou de l’argent (ex: braquer une dépanneur BRAH BRAH))
  • volet systémique (combinaison des deux volets)
52
Q

Comment dépister et évaluer les TUS?

A
  • histoire de la consommation actuelle et passée (identifier les substances, l’évolution de la consommation, l’évolution de la régularité, le mode de consommation, le début de la consommation problématique)
  • période d’abstinence passées (temps)
  • évaluer les comportements à risque (itss, infection des tissus mous)
  • identifier les comorbidités (dépression, hépatite, VIH)
  • évaluer le contexte social (vivre seul)
  • examiner le patient (injections a/n des bras, lésions de grattage)
  • vos impressions
  • plan et traitement
53
Q

Comment se construit une personnalité saine? (taking notes fr this time)

A
  • stabilité du lien affectif (dimension biologique et éthique)
  • cadre parental adéquat
  • besoin de sécurité comblé (ex: chercher maman dans la nuit et elle est là VS elle est saoule)
  • dosage du développement de l’estime de soi (excès ou absence de règles)
  • équilibre entre les émotions négatives et positives
  • exposition à des situations difficiles et capacité de s’adapter, se contenir et se régulaliser
  • 3 thèmes communs à chacun : lien d’attachement, estime de soi, eros et ethos (capacité à entrer en relation avec l’autre et être intime)
54
Q

Définissez la personnalité selon la définition de la personnalité de Dr. Evans Villeneuve

A
  • Reflet du maintien d’un certain équilibre dans ce qui change sans cesse (étapes de la vie, valeurs changeantes)
  • Permet d’accéder à la vie ordinaire (AIMER ET TRAVAILLER)
55
Q

La personnalité est un _______.

A

processeur

56
Q

Qu’est-ce qui est considéré comme exosquelette de la personnalité (ce qui la forge)

A
  • parents
  • conjoint/conjointe
  • travail
  • enfants
  • autodiscipline sévère
  • attitudes
  • comportements
57
Q

Si l’exosquette est déréglé, cela mène à un ____________.

A

trouble de la personnalité

58
Q

Qui suis-je?
Instabilité dans les relations interpersonnelles, de l’image de soi, et des affects et impulsivité prononcée

A

trouble de la personnalité limite

59
Q

Qui suis-je?
Irrespect et violation des droits des autres

A

personnalité antisociale

60
Q

Qui suis-je?
Émotivité et quête d’attention excessive

A

personnalité histrionique (hystérique)

61
Q

Qui suis-je?
Caractère pompeux, besoin d’admiration et manque d’empathie

A

personnalité narcissique

62
Q

Qui suis-je?
Inhibition sociale, sentiment d’inéquation et hypersensibilité à une évaluation négative

A

personnalité évitante

63
Q

Qui suis-je?
Comportement de soumission et d’accrochage associé à un besoin excessif qu’on s’occupe de la personne

A

Personnalité dépendante

64
Q

Qui suis-je?
Détachement des relations sociales et éventail restreint d’expression émotionnelle

A

Personnalité schizoïde

65
Q

Qui suis-je?
Méfiance et suspicion pas lesquelles les motifs des autres sont interprétés comme étant malveillants

A

Personnalité paranoïaque

66
Q

Qui suis-je?
Préoccupation concernant la discipline, perfectionnisme, et contrôle

A

personnalité obsessionnelle compulsive

67
Q

Qui suis-je?
Malaise aigu dans les relations étroites, distorsions cognitives et perceptuelles et excentricité du comportement

A

Personnalité schizotypique

68
Q

Quand apparaissent les TP?

A

à l’adolescence ou au début de l’âge adulte

69
Q

Quels sont les effets d’un TP?

A

plusieurs conséquences sociales : violence conjugale, mauvais traitements envers les enfants, mauvais rendement au travail, suicide, jeu, effets sur les proches

70
Q

Quelles peuvent être les causes d’un TP?

A
  • interaction complexe d’événements du début de la vie
  • facteurs génétiques et environnementaux
  • facteurs psychologiques, familiaux, soutien, école, capacité de croissance personnelle
71
Q

Quelles sont les causes d’un TP?

A
  • interaction complexe d’événement du début de la vie
  • facteurs génétiques et environnementaux
  • facteurs psychologiques, familiaux, école, capacité de croissance personnelle
72
Q

Pourquoi est-il difficile de traiter les TP?

A

à cause du refus d’accepter la présence d’un problème et à cause du pessimisme des professionnels de la santé

Les hospitalisations sont souvent dues à des tentatives de suicide

73
Q

Quels sont les liens entre l’abus de substance et les TP?

A
  • la souffrance est très présente et difficile à verbaliser
  • l’addiction peut être une solution à cette souffrance
  • association entre recherche de sensation et dépressivité
  • besoin de sensation et d’expériences variées, nouvelles, complexes
  • volonté de prendre des risques physiques et sociaux pour des telles expériences
74
Q

Quelle sont les troubles de santé mentale en lien avec les problèmes de dépendance aux psychotropes?

A
  • troubles anxieux
    -troubles de l’humeur
  • troubles psychotiques
  • troubles de la personnalité
75
Q

Quels sont les comportements/caractéristiques des personnes vivant avec un trouble de personnalité limite ?

A

1: efforts importants pour éviter les abandons réels ou imaginés
2: présente un modèle de relations intenses et instables (idéalisation/dévalorisation)
3: trouble d’identité. Image de soi et sens des autres instables et marqués
4: impulsivité dans deux zones qui sont potentiellement dommageables (jeu, dépenses, sexe, conduite automobile, boulimie)
5: comportement suicidaire récurrent (gestes, menaces ou automutilation)
6: instabilité affective (grande variabilité, dysphorie, irritabilité, anxiété)
7: sentiment chronique de vide
8: crise de colère intense, inapropriée ou difficile à contrôler
9: idées paranoïdes transitoires ou sévères symptômes de dissociation reliées au stress

76
Q

Quelles sont les raisons de consultation des personnes vivant avec un TPL?

A
  • menaces suicidaires
  • crises relationnelles
  • automutilation
  • troubles affectifs
  • troubles anxieux
  • abus de substances
  • troubles alimentaires
77
Q

Quels sont les mécanismes de défense utilisés chez les TPL?

A
  • clivage
  • identification projective (projeter sur l’autre un élément négatif de soi)
  • idéation suicidaire
78
Q

Quels sont les comorbidités possibles avec les TPL ?

A
  • troubles de l’humeur
  • troubles liés à une substance
  • trouble anxieux
  • trouble alimentaire
79
Q

Vrai ou faux?
Le suicide a une corrélation faible avec les TPL.

A

FAUX!
60 à 78% des gens avec un TPL ont des comportements suicidaires.

80
Q

Quelles sont les interventions à privilégier avec les personnes vivant avec un TPL?

: Clara, Recentre et Responsabilise Émile qui Dit Avoir Rôti Trois Toasts

A
  • clarification de la situation
  • recentrer sur le présent
  • renforcer la responsabilité du client
  • encadrer et limiter (dans le temps)
  • distinguer les bons mécanismes d’adaptation des mauvais
  • augmenter les compétences
  • renforcer l’estime de soi
  • travailler les comportements
  • tenter d’éviter les hospitalisations
81
Q

Quelles sont les sources d’erreur lors de nos interventions avec les personnes ayant un TPL?

A
  • empathie quand le client est inondé d’affect (ex : crise)
  • confrontation provocatrice
  • mettre l’accent sur le transfert (ex: qu’est-ce que tu peux faire?)
  • interprétation des processus inconscients
  • faire toute l’interventions longitudinale de l’histoire affective et sociale
  • mettre l’accent sur les idéations suicidaires (plan pour la sécurité concret doit être travaillé lorsque la personne n’est pas en crise)
82
Q

Quel est le grand gagnant des interventions avec les gens ayant un TPL?

A

LE CADRE!!!
l’intervention doit se faire de façon structurante et devrait viser de petits objectifs réalisables

83
Q

Décrire le cadre utilisé lors des interventions avec les personnes ayant un TPL.

A
  • clair et constant
  • coordination des diverses interventions : cohérence, prévisibilité, limites claires et objectifs précisés
  • dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit
  • être contenu, soutenu, compris
84
Q

Quelles sont les meilleures pratiques et traitements à long terme?

Clara est là pour rester (long terme) même si le gars est un red flag. Ça s’appelle être con (x5)

A

les 5 C:

Contact : créer le lien d’attachement
Confort : se sentir confortable dans une relation
Comprendre : «acting out» vs mentaliser les solutions
Contenir: tenir le cadre (garder le thème de l’entrevue)
Construire : réparation, sortir le sentiment de culpabilité. Pas de punition mais du renforcement

*Favoriser l’espoir

85
Q

Quelles sont des exemples de meilleurs pratiques et traitements?

A
  • psychothérapie
  • ressources spécialisés
  • médication
86
Q

Quels doivent être les éléments attitudinaux psychologiques des traitants?

A
  • croyance profonde que le patient est intéressé à changer, en dépit de tout (rage, impuissance, arrogance, mépris, amour)
  • conviction que ces patients peuvent s’améliorer
  • sentiment que ces patients sont sympathiques
  • conviction qu’on peut aider ces patients
  • capacité de travailler de concert avec une équipe traitante
  • soutien émotionnel en cas de besoin
87
Q

Vrai ou faux?
La consommation de drogues intensifie toujours les symptômes du trouble de la personnalité limite.

A

Faux. Parfois exacerbe, parfois diminue, parfois imite.

88
Q

Vrai ou faux?
L’intervention centrée sur la toxicomanie doit idéalement précéder le traitement de trouble de la personnalité

A

Faux. souvent, ce n’est pas facile de le faire avant. ce sont 2 troubles primaires, on doit les traiter les deux

89
Q

vrai ou faux?
Il est essentiel d’établir la chronologie des symptômes afin de bien orienter la personne pour son traitement

A

Faux. Parfois, c’est impossible

90
Q

Vrai ou faux?
Pour les personnes souffrant de troubles de santé mentale graves, les traitements offerts en toxicomanie et en SM distincts sont efficaces

A

Faux. ils génèrent de piètres résultats, ils doivent être combinés pour une seule équipe (selon les données probantes)

91
Q

Qu’est-ce qu’un traitement séquentiel?

A

traitement qui consiste à traiter l’un des deux diagnostics en premier jusqu’à sa résolution puis aborder le second. Donc, 2 lieux différents et 2 équipes distinctes

92
Q

Qu’est-ce qu’un traitement parallèle?

A

traitement qui apporte une prise en charge simultanée des deux problèmes par une équipe de santé mentale et une équipe de toxicomanie travaillent indépendamment et séparément, souvent dans les institutions différents

93
Q

Qu’est-ce que l’approche intégrée?

A

fournir, au sein d’une même équipe, un traitement simultané pour deux diagnostics.

on accorde une importance au dépistage et à l’évaluation rigoureuse des troubles

Parfois, un arrêt minimal de consommation de substances est nécessaire afin que les symptômes induits de résorbent pour permettre une évaluation plus nette des troubles anxieux et dépressifs

importance de l’implication des partenaires et accessibilité à des soins adaptés et rapides

94
Q

De qui est composé l’équipe multidisciplinaire?

A

Md
Psychologue
Intervenants sociaux
Inf.

95
Q

Quel est le traitement de l’approche intégrée?

A

traitement basé sur une approche cognitivo-comportementale (8-15 rencontres)

96
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’approche du traitement intégré?

A
  • la pratique outreach
  • l’approche globale (meds pour santé physique et mentale)
  • le partage de la prise de décisions
  • un engagement à long terme
  • le traitement par étapes (engagement - persuasion - traitement actif - prévention de la rechute)
  • réduction des méfaits s’il y a encore de la consommation
97
Q

Pour quels types de troubles fait-on l’approche intégrée? (OoUHhH, I’m MEtAlLy IiL)

A
  • TUS et trouble de l’humeur, de l’anxiété
  • TUS et troubles mentaux sévères et persistants
  • TUS et trouble de la personnalité
  • TUS et trouble de l’alimentation
98
Q

Comment se fait la prévention des troubles concomitants?

A
  • identifier les populations à risque
  • intervention préventive
  • partenariat pour la mise en place des programmes de prévention
  • intégration des services
  • intégration des systèmes
99
Q

Quels sont les fondements de l’intervention auprès des personnes ayant un problème de santé mentale et toxicomanie?

A
  • évaluation/accueil : utilisation d’outils fiables
  • évaluation du risque /dangerosité
  • formations des divers intervenants
  • application de différentes approches
  • disponibilité de la documentation pertinente
100
Q

Quelles sont les habiletés de base en intervention?

A

compétences comportementales

compétences techniques

101
Q

Quelles sont compétences techniques?

A
  • comprendre la consommation de substances
  • comprendre les troubles concomitants
  • aide à la famille et soutien social
  • aiguillage des clients
  • animation de groupe
  • counseling
  • Dépistage et évaluation
  • développement communautaire
  • élaboration, mise en oeuvre et évaluation des programmes
  • gestion de cas
  • interventions en situation de crise
  • médicaments
  • planification du traitement
  • services d’approche
  • soins axés sur les traumatismes
  • tenue des dossiers et de la documentation

*** bref, toutes les compétences inf apprises à l’école

102
Q

Quels sont les red flags (signaux d’alarme) dans la relation d’aide?

A

la réaction immédiate au patient (contre-transfert)
- en début de pratique : sauvetage (cheval blanc, adoption)
- rejet et colère
- repli (je veux prendre ma retraite, je ne suis pas assez payé pour ça)

103
Q

Étapes de la prise en charge du patient difficile

A
  • se connaitre sois même
  • comprendre son patient
  • penser, ne pas agir
  • viser l’alliance
  • traiter ce qui se passe
  • faire attention aux écueils (éviter les pièges, ne pas répondre à toutes les demandes)
  • demander de l’aide
  • gérer ses émotions
104
Q

Comment intégrer le cadre clinique dans nos interventions?

A
  • gérer les NSPP (ne s’est pas présenté)
  • mettre cartes sur table (nommer nos inconforts et limites, nommer ce qu’on peut faire et ne pas faire, clarifier les attentes)
  • rappeler le contrat thérapeutique
  • équipe traitante
105
Q

Qui suis-je?
La façon dont la personne voit l’intervenant, ce qu’il ressent à son égard, comment il lui fait face

A

transfert

106
Q

Qui suis-je?
Ce que l’intervenant ressent au contact de la personne, comment il agit avec elle. Englobe toutes les manifestations, idées, interprétations, actions ou réactions de l’intervenant

A

contre-transfert

107
Q

Nommez 5 manières dont on peut aider un proche qui consomme.

A
  • être à l’écoute
  • Quels produits consomme-t-il?
  • Parler de ses consommations, du plaisir qu’il en retire, y-a-t-il des conséquences négatives?
  • éviter les jugements
  • ne pas avoir peur de dire ce que l’on ressent
  • nommer et respecter nos propres limites
  • aller chercher de l’aider si on en ressent le besoin

ETCCCCC

108
Q

EN BREF!!!! CRISS ENFIN JSUIS PU CAPABLE !!!
tu fais quoi quand un pt se présente avec TUS/SM

A
  • développer et maintenir le lien thérapeutique : aspect central
  • impliquer le patient dans la recherche de solutions
  • éviter de poser un jugement
  • manifester de l’appui
  • ne pas avoir peur de questionner directement
  • adopter un langage accessible pour le patient
  • partager la responsabilité pour définir le problème, prendre des décisions et planifier
  • approche positive axée sur les ressources de la personne