Socio-affectif Flashcards

(15 cards)

1
Q

Qu’est-ce que le tempérament?

A

Rothbart décrit le tempérament comme une « matrice fondamentale » à partir de laquelle se développe la personnalité d’un individu. Tempérament → Personnalité
- Ensemble de prédispositions innées à des réactions émotionnelles et comportementales. Les enfants ne sont pas des pages blanches, ils présentent des différences individuelles.
- Base fondamentale sur laquelle se développera la personnalité future.
- Stabilité à long terme du tempérament.
- Il n’existe pas de consensus sur les dimensions fondamentales (subdivisions du tempérament).

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2
Q

Quelles sont les dimensions du tempérament selon le modèle de Thomas et Chess (1977)?

A

Basées sur une étude longitudinale sur plusieurs dimensions.
1/3 des enfants n’ont pas pu être classés (présentent un mélange des catégories)
1. Enfants faciles (40%) : abordent positivement la nouveauté et s’adaptent au changement, sont généralement de bonne humeur, et ont des cycles de sommeil et d’alimentation prévisibles.
2. Enfants difficiles (10%) : sont résistants aux changements, sont irritables et de moins bonne humeur, et ont des cycles de sommeil et d’alimentation irréguliers.
- Critiques face au terme difficile (basé sur la perception des parents)
3. Enfants lents à réagir (15%) : affichent peu de réactions intenses, semblent indifférents aux gens inconnus mettent plus de temps à s’adapter à des situations nouvelles.

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3
Q

Quelles sont les dimensions du tempérament selon les principaux chercheurs du domaines?

A

Mettent l’accent sur 5 dimensions clés pour décrire le tempérament. Selon eux, devrait se baser sur la réactivité et la capacité d’autorégulation.
1) Degré d’activité (tendance à bouger plutôt qu’être passif et immobile)
2) Affectivité positive (aller spontanément vers la nouveauté)
3) Inhibition (réaction de peur ou de recul face à la nouveauté)
4) Affectivité négative (réaction à la frustration par la colère, l’agitation, la force et
l’irritabilité)
5) Capacité d’attention et de persistance dans l’effort (concentration à la tâche, focalisation
de l’attention).

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4
Q

Existe-t-il des différences de tempérament selon le sexe?

A

Les différences entre les sexes sont établies en fonction de la perception des adultes, liées aux associations avec les stéréotypes.
Stéréotypes des filles timides/peureuses et des garçons actifs/colériques.

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5
Q

Qu’est-ce que la personnalité?

A
  • Aussi nommée le caractère.
  • Registre plus vaste d’attributs que le tempérament : l’ensemble des modes de réactions qui caractérisent et distinguent une personne tout au long de sa vie.
  • Manière habituelle et distinctive de se sentir, de penser et de se comporter. (tempérament = plus juste un comportement)
  • Quelques modèles théoriques centraux, dont celui du « Big Five »
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6
Q

Qu’est-ce qui caractérise le modèles des 5 facteurs (Big Five) de Costa et McCrae (2006)? Quelles sont ses dimensions?

A

Se penche sur ce qui distingue les individus et la stabilité des traits.
Valide dans plus de 30 cultures (les mêmes facteurs ont été découverts)
Chaque dimension est un continuum (la personnalité est un mélange des 5)

Ouverture à l’expérience (O): Personnes créatives qui aiment la nouveauté. Apprécient la beauté et les arts et remettent en question les valeurs traditionnelles.

Conscienciosité (C) Personnes disciplinées, ordonnées, organisées, compétentes et ambitieuses.

Extraversion (E) Personnes sociables et chaleureuses, qui recherchent les sensations, l’action et les émotions positives.

Amabilité (A) Personnes franches, sensibles aux autres, confiantes, altruistes et conciliantes.

Névrosisme (N) Personnes sensibles à la critique et caractérisées par de l’instabilité émotionnelle (anxiété, colère, impulsivité, timidité, dépression).

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7
Q

Quelle est la distinction entre le tempérament et la personnalité?

A

Analogie du génotype/phénotype
Tempérament: génotype, inné
Personnalité: phénotype, résulte de l’interaction entre l’inné et l’environnement/expérience

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8
Q

Qu’est-ce que l’identité?

A

Tempérament → Personnalité → Identité
- UNICITÉ (ce qui te rend unique, l’identité est beaucoup plus complexe que le tempérament et la personnalité, donc permet de nous différencier, il est possible de se ressembler sur les points du tempérament et de la personnalité mais pas de l’identité)
- groupe d’appartenance
- rôle social
- valeurs/culture
- perception personnelle de nous-mêmes
- moins stable

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9
Q

Qu’est-ce que la quête d’identité?

A
  • Découverte de qui nous sommes et de ce que nous voulons faire dans la vie, trouver des buts et des valeurs qui nous sont propres et explorer différentes avenues pour répondre à toutes ces questions.
  • Renvoie à la conception qu’une personne a d’elle-même, de ses identifications et de ses différents rôles sociaux. (concept de soi)
  • Le développement de la théorie de soi, ou du concept de soi, est possible grâce au développement cognitif.
  • Bien que le concept de soi est en ébauche dès la petite enfance, l’adolescence est une période durant laquelle la quête de l’identité occupe une place très importante. (se construit au fil de la vie)
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10
Q

Quelles sont les informations de base de la théorie du développement psychosocial d’Érikson?

A

Émergence et développement de la personnalité = au cœur du développement humain.
Théorie du développement psychosocial :
- Comprend huit stades de développement du « moi ».
- Ces stades se poursuivent au-delà de l’adolescence.
- Le développement résulte de l’interaction entre les pulsions internes de la personne et les exigences de la société (environnement) dans laquelle il vit.

Chaque stade correspond à une tâche développementale à accomplir : cela provoque une crise dans la personnalité.

Nous devons résoudre chacune des huit crises pour atteindre un équilibre entre deux pôles
Dépend de l’interaction individu-environnement social.

Chaque stade a un pôle positif et un pôle négatif, cependant, le pôle négatif ne doit pas être évité à tout prix, il faut atteindre l’ÉQUILIBRE.

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11
Q

Qu’est-ce qui caractérise les crises des stade d’Érikson?

A
  • Les crises font référence aux attentes de l’environnement qui changent (confronté à nouvelle réalité) selon l’âge, ce qui pousse l’individu à s’adapter.
  • Une période marquée à la fois par une grande vulnérabilité ainsi qu’un grand potentiel.
  • La personne manifeste des comportements tant du pôle positif que négatif : manière de trouver l’équilibre.
  • La manière de la résoudre a une incidence sur le développement de la personnalité :
    * Crise résolue = acquisition d’une force adaptative (l’ensemble de ces forces permet l’atteinte d’une personnalité saine et équilibrée.
    * Crise non résolue = traits de personnalité excessifs (liés à l’excès ou la cristallisation des manifestations d’un des deux pôles).
  • Les forces acquises des crises précédentes aident aux futures : construction des bases sur lesquelles reposent les stades suivants.
  • Il est possible de résoudre à l’âge adulte une crise non résolue à l’enfance, par exemple.
  • Crise de l’identité à l’adolescence = étape la plus importante du développement.
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12
Q

Nommez et décrivez les stades du développement psychosocial d’Erikson.

A
  1. Confiance-Méfiance
    - Naissance à 12-18 mois
    - Confiance: Dépendance totale aux autres pour satisfaire ses besoins : qualité de l’interaction avec la mère (personne qui donne les soins) déterminant →
    *Si besoins comblés : l’enfant acquière une confiance envers sa mère et, plus largement, envers l’environnement.
    *Si besoins non comblés : l’enfant apprend à se méfier; environnement peu fiable. (peut affecter la confiance en soi)
    - Méfiance: L’enfant ne doit pas toujours porter une confiance aveugle et naïve à son environnement → Méfiance nécessaire, mais ne doit pas être exagérée. Parent doit être attentif aux besoins, mais le délais avant de les combler permet le dév d’une méfiance saine.
  2. Autonomie-Honte/doute
    - 12-18 mois à 3 ans
    -Autonomie: Exploration du monde extérieur sans trop craindre et de manière autonome. L’enfant éprouve beaucoup de plaisir à faire les choses par lui-même et montrer aux adultes qu’il est capable.
    -Honte/doute: Reconnaissance des limites et doutes raisonnables sur ses capacités pour éviter de se mettre en danger. Lorsque ne réussit pas seul, honte et doute pour reconnaitre qu’il y a des limites (notion de sécurité).
  3. Initiative-Culpabilité
    - 3 à 6 ans
    - Initiative: Veut prendre des initiatives; élaborer des plans et les réaliser. Établir règles et rôles (ex. jouer à la famille)
    - Culpabilité: Sentiment de culpabilité lié aux actes ou aux motivations. Lié à son désir d’approbation par les adultes (réaction des adultes entraine culpabilité). Lorsque initiative ne fonctionne pas ou cause conflit, culpabilité, car adultes soulignent les mauvaises actions.
  4. Travail-Infériorité
    - 6 à 11 ans (ou jusqu’à la puberté)
    - Travail: Apprentissage des habiletés favorisées par la culture à laquelle il appartient. (ex. école, lire, écrire, compter) Si poussé à l’extrême = workaholic
    - Infériorité: Conscience de ses limites tout en ne développant pas un sentiment d’infériorité (extrême). Vient de la comparaison aux autres dans les apprentissages (ex. notes), confronté à la réalité que pas bon dans tout.
  5. Identité-Confusion des rôles
    - puberté à jeune adulte
    - Identité: Cherche à acquérir un sens cohérent du soi et du rôle qu’il jouera au sein de la société (professionnel, sexuels, parentaux, religieux, autres). Oblige l’exploration pour trouver ce qu’on aime, implique pas trop de conséquences donc bon moment pour le faire (adolescence)
    - Confusion des rôles: Confusion des rôles retarde la résolution de la crise identitaire. Confusion face à la panoplie des options et rôles possibles. Elle permet de se poser des questions et d’explorer pour définir son identité, selon Erikson si se définit par les choix des autres (ex. parents) pas une personnalité saine, exploration est nécessaire.
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13
Q

Selon Erikson, à quel moment est-ce que la crise d’identité est résolue?

A

Lorsque les trois problèmes majeurs sont résolus:
1. Choix d’une activité professionnelle : « Qui veux-je devenir plus tard? » « Qu’est-ce que je veux accomplir? »
2. Adoption de valeurs qui leur sont propres : « Quelles sont mes valeurs fondamentales? » Remettre en question les valeurs parentales/familiales.
3. Développement d’une identité sexuelle satisfaisante : «Quelles sont mes attirances et mes besoins? »

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14
Q

Quelles sont les informations de base de la théorie du développement identitaire de Marcia?

A

Marcia se concentre sur la crise identitaire.
États identitaires : configurations identitaires caractérisées par la présence ou l’absence d’une crise et par la capacité ou l’incapacité de contracter des engagements.
2 pôles:
- Crise / Exploration : expérimentations, questionnements et prises de décisions conscientes par l’ado.
- Engagement : faire des choix parmi les possibilités; s’investir dans une activité professionnelle (métier) ou un système de croyances. (faire des choix suite à l’exploration)

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15
Q

Quels sont les quatre états identitaires de Marcia et qu’est-ce qui caractérise chacun d’eux?

A

Forclose: faible exploration, fort engagement
- N’explore pas différentes possibilités
- Ne vit pas de crise
- 100% dans le pôle identité selon Erikson
- Devient ce qu’on lui a dit de devenir, ne se questionne pas
Ex. parents veulent que leur enfant devienne médecin, enfant devient médecin

Diffuse: faible exploration, faible engagement
- Ne s’engage pas
- Ne considère pas les possibilités
- Va au gré du vent, pas d’objectifs, se dit qu’il va trouver un jour mais pas d’effort, advienne que pourra
Ex. adulte qui habite chez ses parents et fait des petites jobs pour l’argent

En moratoire: forte exploration, faible engagement
- Réfléchi aux différentes possibilités
- En voie/dans le but de s’engager (INTENTIONALITÉ)
- Sain si transitoire
- Précède état suivant (en réalisation/achevée)
- Exploration en essayant plein de choses, en s’informant, etc.
Ex. essaie plein d’empois court terme pour identifier ce qu’il aime

En réalisation/Achevée: forte exploration, fort engagement
- Période de questionnement suivie d’un engagement
- Prend un engagement, mais n’arrête pas de se questionner
- Remet parfois en question sa place
Ex. s’engage au bac en psycho, mais explore des débouchés possibles

Peut changer d’état identitaire au fil de la vie (pour le mieux ou pour le pire).

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