Sociologie de la famille Flashcards

1
Q

Quelle définition de la famille Claude Levi Strauss et Emile Durkheim donne-t-il ?

A

C’est une institution sociale fondée sur des règles de parenté : alliance, germanité et filiation.

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2
Q

Quelles définition l’INED donne-t-il ?

A

L’ined rajoute la filiation ou l’alliance.

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3
Q

Quels sont les 4 devoirs et droits qu’Emile Durkheim donne à propos de la famille ?

A

— devoir de venger les offenses faites à un parent
— droit de chaque parent sur le partage familial
— droit de porter un certain nom
— devoir de participer à un certain culte

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4
Q

Qu’est ce que la famille pour Claude Levi-Strauss ?

A

C’est un groupe social uni par des liens légaux, un réseau précis de droits et d’interdits sexuels, droits et obligations de nature économique et financière.

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5
Q

Qu’est ce qui nous fait passer d’un état de nature à un état de culture ?

A

C’est la prohibition de l’inceste. Les relations sexuelles entre des individus qui sont apparentés à un degré prohibé.

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6
Q

Quelle argument avance la théorie biologique de la prohibition de l’inceste ?

A

Eviter les dangers génétiques de la reproduction consanguine (morbidité plus importante), la société aurait choisi cet interdit pour maximiser ses chances de survie.

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7
Q

Par qui les thèses biologiques de la prohibition de l’inceste sont elles contestées ?

A

Par les tenants des thèses naturalistes.” aversion naturelle qui se développe automatiquement entre personnes ayant été élevées ensembles “. Ce ne sont pas les conséquences génétiques néfastes qui expliquent l’interdit mais une tendance à rechercher des partenaires en dehors de ses proches.

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8
Q

Qui va distinguer différents types d’inceste ?

A

Françoise Héritier qui va distinguer l’inceste de premier type qui concerne l’interdit qui concern le consanguin. Mais il existe d’autres comme l’inceste du 2e types comme un homme et la soeur de sa femme ou l’épouse et le frère du mari, la fill d’une contre union…

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9
Q

Quels sont les différents types de mariages ?

A

monogames ou polygames

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10
Q

Quelles formes prend les mariages polygames ?

A

Polygynique : H avec plusieurs femmes et Polyandrique une F avec plusieurs hommes
Plusieurs frères avec une même femme : polyandrie adophique ou fraternelle
Plusieurs soeurs ave un homme : polygynie sororale

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11
Q

Qu’est ce que le levirat ?

A

Règle qui oblige une femme à se marier avec le frère célibataire de son mari défunt Les enfants engendrés sont considérés comme ceux du frère décédé, paternité sociale.

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12
Q

Qu’est ce que sororat ?

A

Une femme meurt ou est stérile alors sa jeune soeur peut être envoyée chez son mari pour la remplacer ou pour enfanter à sa place, les enfants nés sont ceux de la 1ère épouse (stérile).

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13
Q

Qu’est ce que le fait de se marier en dehors du groupe donné ?

A

Exogamie

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14
Q

Qu’est ce que le fait se se marier dans le groupe défini ?

A

Endogamie

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15
Q

Comment appelle-t-on l’absence de prescription relative au choix du conjoint à l’intérieur ou à l’extérieur du groupe ?

A

Agamie

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16
Q

Comment appelle-t-on la proximité géographique entre résidence d’origine des conjoints?

A

Endogamie

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17
Q

Comment appelle-t-on la tendance qui pousse un individu à choisir un conjoint dont les caractéristiques culturelles sociales et économiques sont proches des siennes ?

A

Homogamie

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18
Q

Qu’est ce que la filiation patrilinéaire ou agnatique ?

A

Le statut et l’appartenance se transmettent de père en fils. La fille ne transmet pas l’appartenance à ce groupe de parents.

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19
Q

Qu’est ce qu’une filiation matrilinéaire ou utérine ?

A

Transmission à travers la mère, 1 homme est membre du groupe de filiation de la mère, il ne transmet pas l’appartenance à ses propres enfants (≠ soeurs). Ne pas confondre avec les sociétés matriarcales où là pouvoir et biens.

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20
Q

Qu’est ce qu’un système bilinéaire ?

A

2 filiations unilinéaires : paternelle et maternelle. Exemple de Yako du Nigeria qui se partagent les éléments acquis dans la lignée entre le père et la mère. Bien immobilier fixe, veneration des ancetres paternels, et biens mobiliers dans la lignée de la mère.

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21
Q

Comment appelle-t-on le fait qu’un individu est membre d’au moins 2 groupes de parenté ?

A

C’est un système de filiation indifférencié ou cognatique.

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22
Q

Qu’est ce qu’une société lignagère ?

A

C’est le fait que l’appartenance au lignage c’est à dire à un ensemble d’individus se reconnaissant un ancêtre commun, joue un rôle important en matière de statut d’héritage, de succession, d’organisation locale…

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23
Q

Qu’est ce qui fonde la société humaine ?

A

Dans Les fondements des sociétés humaines en 2007? Maurice Godelier : la société n’est pas fondée sur le famille ni sur la parenté mais sur l’exercice en commun d’une sorte de souveraineté sur une partie de la nature et sur les êtres qui la peuple. Pas de base économique (Marx) mais des rapports politico-religieux

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24
Q

Quelle est la particularité de la tribu Mossi ?

A

C’est une famille polygame, on répartir les enfants entre les différentes co épouses, celles qui sont stériles ou qui ont perdu un enfant peuvent donc elles aussi élever un enfant.

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25
Q

Quelles est la particularité de la tribu des Nurer au Soudan ?

A

Si une fille est stérile alors est elle considérée comme homme, une jeune fille épouse cet “ homme “. Le père est la fille stérile qui transmet son nom et ses biens. Dans cette tribu on peut également créer une famille dont le mari légal est mort sans descendance. La femme fait des enfants avec un mari substitutif et sont légalement et socialement considérés comme ceux du mort.

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26
Q

Donner l’exemple d’une société sans père ni mari

A

En Chine, les Na ou Mosos. Le coeurs est considéré comme le vecteur des caractères héréditaires et viennent de la mère. On parle donc de gens du même coeur qui on un même ancêtre commun féminin et cohabitant ensemble. Les enfants n’ont pas de père, le mot n’existe même pas, ils sont élevés par des frères ou des oncles maternels. Ce peuple est caractérisé par une grande liberté sexuelle, des relations amoureuses et pratiques par visites nocturnes. Il faut gratter à la porte et repartir à l’aube. Les gens du même coeur ne doivent jamais être témoins de ces rencontres.

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27
Q

Qui distingue trois modèles familiaux ?

A

Fréderic Le Play :

  • modèle communautaire avec une famille patriarcale et un foyer paternel.
  • modèle famille souche : père choisit un seul des enfants comme héritier privilégié. Une fois marié, il cohabite au sein de la maison. Les autres sont exclus de l’héritage (parfois donations).
  • modèle nucléaire : mariage de tous les enfants en dehors d ela maison avec partage égalitaire.
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28
Q

Qu’est ce qui déstabilise la société et la famille pour F. LePlay ?

A

Le passe d’une famille souche ou patriarcale à une famille nucléaire est facteur de déstabilisation de la famille et de la société.

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29
Q

Absence de sentiment amoureux ?

A

Louis Roussel et le régime démographique subi, on acceptait les enfants que le ciel envoyait. Ancien régime : moyen pour deux familles d’accroitre, de maintenir le patrimoine ancestral. Liberté de choix restreinte.

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30
Q

Qui contredit l’idée de l’absence de sentiment amoureux ?

A

Martine Segalen et Jean Louis Flandrin : la famille ne disposait pas d’un patrimoine important, l’idée de transmission n’avait pas d’importance. Le choix du conjoint pouvait donc relever d’une attirance réciproque.

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31
Q

Quel autre auteur parle d’un sentiment amoureux ?

A

Eward Shorter, les jeunes gens fin XVIIe commencent à prêter plus d’attention à leurs propres sentiments qu’aux considérations extérieures. 3 domaines ont contribué à cela : fiançailles, relation mère / enfant, ligne de démarcation de la famille (naissance de la famille nucléaire). Pour lui, cela vient des milieux populaires et ou des migrants attirés par les centres industriels.

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32
Q

Que provoque l’industrialisation au niveau de la famille ?

A

Wilson Goode, cela provoque une généralisation du salariat (perte de contrôle de la parentèle sur le groupe nucléaire), la dote régulateur des destins matrimoniaux perd de son importance, transformation de la production économique de l’unité ménage à l’entreprise, relation entre conjoints instable avec un taux de divorce qui grandit.

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33
Q

Quelles sont les caractéristiques de la famille américaine pour T. Parsons dans les années 1950-60 ?

A

Nucléaire ou conjugale, relativement isolée de la parenté large, résidence néolocale (maison des le mariage ou appartement), système bilatéral de parenté, repose sur le mariage (première loyauté à l’égard du conjoint et de ses enfants), valeurs orientées vers la rationalité, différenciation des rôles des sexes et générations.

34
Q

Quelles fonctions la famille détient-elle ?

A

fonction de socialisation primaire de l’enfant et stabilisation des personnalités adultes (notamment par le mariage).

35
Q

Quelles critique de Parsons peut on faire ?

A

Isolement des réseaux de parenté au coeur de la société post-industrielle n’est pas pertinent, avec l’esperance de vie qui augmente, les français connaissent plus souvent leurs grands parents qu’au XVIIIe. De nos jours recomposition de la famille (demi frère, beaux parents…)

36
Q

Quelle période peut être considérée comme l’âge d’or de la nuptialité ?

A

Les années 1970. Intensité et jeune âge.
On passe de 26,6 ans en 1931 (H) à 24,9 en 1972. On passe de 23,7 pour les femmes en 1931 à 22,7 1972.Faible nombre de divorces 10,84% en 1950 à 11,84% des ménages en 1970. Fécondité élevées mais baisse depuis 1964.

37
Q

Quelle est l’années charnière du déclin du mariage ?

A
  1. On passe de 416000 à 254700 en 1995 à 303400 en 2001 puis 241000 en 2011.
38
Q

Qui distingue deux types de mariage ?

A

Michel Bozon avec le mariage direct et le mariage après cohabitation. Ils n’ont pas le même déroulement et la même fonction. Le mariage direct reste un rite de passage traditionnel : familles fortement impliquées, mariages religieux, la fête est plus importante et le nombre d’invité nombreux. Le mariage après cohabitation ne présente plus le même caractère d’évènement fondateur. C’est une étape de la vie de couple, on est couple aux yeux de la loi. La famille a souvent un rôle plus modeste et les fiançailles disparaissent souvent. La mariage religieux est sacrifié et le nombre d’invités est plus faible.

39
Q

Qui parle d’une transformation de la valeur accordée au mariage ?

A

Irène thèry, “embellie du mariage” “on se marie pour le bonheur de se marier”

40
Q

Caractériser l’âge du mariage et son évolution

A

De plus en plus vieux, on passe de 24,4 ans pour les Hommes en 1974 à 31,9 et de 22,4 pour les femmes à 30 ans. Les portugais et les belges se marient le plus tôt. Danois et Suédois environ 30 ans.

41
Q

Pour quelles raisons peut-on divorcer ?

A

Depuis le 1er janvier 2005, consentement mutuel, rupture du mariage, alteration définitive du lien conjugal, faute…

42
Q

Facteurs du divorce ?

A

Mariage précoce, absence d’enfants, urbanisation, + élevé après 4 ans et décroit ensuite

43
Q

Cohabitation hors mariage : chiffres

A

1/6 en 2006, 1/10 en 1990. Et progression des naissance hors mariage.

44
Q

PACS, nombre d’homos ?

A

4,45% en 2011, 205000

45
Q

Combien de familles monoparentales ?

A

1,8 millions

46
Q

Combien de familles recomposées ?

A

7,7% avec au moins 1 enfant mineur

47
Q

Lieux de rencontre en 1920

A

En 1920, 2/3 mariages se concluaient à la suite d’une rencontre au bal, au travail, dans le voisinage ou chez un particulier.

48
Q

Rencontre aujourd’hui ?

A

Au sein des groupes de pairs, soirées, discothèque, association, sorties…

49
Q

où les classes supérieures se rencontrent-elles ?

A

association, vacances, études supérieures, travail, concert, boite, restaurant

50
Q

où les classes populaires se rencontrent-elles ?

A

lieux publics ouverts, fêtes publiques, foires, bal, rue, contres commercials, cinéma, moyens de transport, cafés…

51
Q

Sur 100 hommes employés en 2000, de la génération 1950-55 combien ont une femme employée ?

A

61

52
Q

Qui voit en l’homogamie le résultat d’une stratégie des acteurs ?

A

François de Singly

53
Q

Analyse de François de Singly sur la stratégie des acteurs ?

A

Il analyse cela en termes de marché matrimonial, lieu de rencontre des stratégies individuelles. Il y a deux stratégies que l’on soit un homme ou une femme. On défend des intérêts différents au moment de la séduction. Il dresse un tableau qu’il nomme les sexe capitaux, le mariage est un support de reproduction de l’ordre sexuel. Il part de petite annonces, remarque que les femmes privilégies de valoriser leur silhouette, les hommes leurs activités professionnelles. Une femme qui possède le capita féminin (excellence esthétique) souhaite rencontrer un homme qui possède un capital masculin (excellence sociale). Ils procèdent à l’échange des capitaux équivalents mais avec des sexes différents. Cela explique donc l’existence d’individus hétérogènes. De plus en plus une femme revendique la prise en compte de leur position professionnelle. Mais la demande reste centrée pour les Hommes sur le capital esthétique. Les femmes dotées fortement en capital professionnel restent plus souvent célibataires.

54
Q

Quelle thèse développe François de Singly dans Le soi le couple et la famille ? en 1996

A

La famille garde une place centrale dans la construction de l’identité individuelle. Elle garde sa fonction de reproduction sciale, biologique mais coexiste avec une construction de soi : permettre aux enfants de devenir des adultes. Plus qu’avant, la famille a une fonction identificatrice. La construction de l’identité se fait aussi à travers les relations entre parents et enfants et à travers les relations entre conjoints. L’entrée dans une vie conjugale est un moment important, décisif dans la construction sociale de la réalité pour l’acteur concerné.

55
Q

Quelle est la thèse développée en 2000 dans “ libres ensembles “ ?

A

Il y a deux discours opposés pour François de Singly, au coeur du débat de la société française. D’abord la crise du lien social et familial et de l’aitre la valorisation, la recherche de l’épanouissement personnel. Chacun doit résoudre cette tension, trouver un équilibre entre individu et collectif entre respect de soi et des autres. Cela nécessite une fonction centre, le respect mutuel pas vivre ensemble mais libre ensemble. Les personnes qui vivent en couple, famille, collectivité mènent une double vie. Un temps personnel et un temps partagé. A la fois seul et avec.

56
Q

Qui évoque une révolution sexuelle au début des années 1990 ?

A

Anthony Giddens

57
Q

A quoi est due cette révolution sexuelle ?

A

Conquête par les Femmes de leurs autonomie sexuelle, développement et épanouissement de l’homosexualité, le rôle de la séxualité comme caractère malléable de soi.

58
Q

Qu’est ce que la sexualité plastique?

A

Pour A. Giddens, c’est le fait qu’il y a affranchissement des exigences de la reproduction. Permet l’avènement d’un amour convergent. 2 partenaires dans une relation pure. Amour romantique différent de amour conjugal.

59
Q

Thèse de Michel Bozon sur la sexualité ?

A

La sexualité n’est pas donnée, c’est une construction, une transformation sociale, c’est le non sexuel qui donne un sens au sexuel. Fruit d’une lente et crissante autonomisation. Apparition d’une sphère de l’intimité avec la chambre à coucher. Mais malgré cela, une asymétrie persiste dansla division sexuelle au sein du couple et de la parenté.

60
Q

Thèse de Rémi Lenoir ?

A

L’etat providence à transformé les solidarités intergénérationnelles. Avec la sécurité sociale, cela permet la substitution des formes traditionnelles de solidarité et l’apparition de nouvelles formes de liaison sociales basées sur la mutualité au sein d’une société de secours. Contribue à la construction d’un groupe artificiel, toute solidarité repose pour l’essentiel sur la garantie du droit c’est à dire l’état. Opposition entre solidarité horizontale et verticales. La création des assurance sociales tend à faire sortir de la sphère la charge de l’entretien économique des parents agés. Transfert vers un système de retraite obligatoire.

61
Q

Crise de l’Etat providence ?

A

François Xavier Merrien, le welfare state conçu pour une société homogène c’est à dire pour une population avec un emploi stable et non une société dans laquelle une part importante de la population se trouve à l’écart du travail et participe marginalement à la vie sociale. Croissance des non cotisants et de ceux qui ne paient pas d’impôts. Ils constituent une charge pour la collectivité et les organisations caritatives.

Pour Pierre Rosanvallon, la retour de la question sociale. Impuissance pour endiguer l’exclusion. Les sociétés sont obligées de trouver des nouveaux mécanismes pour financer cette charge sociale. Il y a donc un welfare mix : public : privé ; association. Renaissance de la question familiale. Evoque une “ fracture sociale “ : exclusion, effacement des repères et des valeurs qu’assurait la famille.

Jean Hugues : les conditions idéologiques d’un retour au familialisme sont aujourd’hui plus présentes, + d’attentes des pouvoirs publics v a v de la famille. L’exclusion sociale a mise en évidence une insuffisance du système de protection sociale tel qu’il est conçu dans les 30G, il faut promouvoir d’autres formes de solidarité plus efficaces comme une grande implication de la société civile et donc de la famille.

62
Q

Nouvelle facette de la solidarité familiale ?

A

Claudine Attias Donfut, l’orientation de la solidarité familiale s’établit aujourd’hui en direction des jeunes qui reçoivent des espèces / des aides en natures des parents ou GP.Nouvelle forme de solidarité traditionnelle, avant l’enfant est avant tout un travailleur et le vieillard un assisté. 3 formes de solidarités familiales : domestique (activités pour améliorer le niveau de vie ou bien être: ménage, jardinage, cuisine…), financier (don, prêt d’argent, don patrimonial comme équipements ménagers, voiture, maison), accès à autrui (trouver un travail, un logement : réseau). Solidarité pour 2 raisons possibles : statutaire (parce que c’est mon, ma…), pour dette (ce qu’il a fait pour moi). Mais pour l’auteur, les solidarités sont inégalement développées : ressources, handicaps économiques sociaux, culturels, les plus protégés par leur famille sont ceux qui risquent le moins l’exclusion.

63
Q

Thèse de =jean Paul Zoyem et Serges Paugam sur la solidarité ?

A

Dans les années 1990 : la possibilité d’être aidé par ses proches en cas de difficultés est d’autant plus faible que le degré de précarité de l’emploi est élevé. Les personnes les plus défavorisées économiquement le sont aussi par rapport à la solidarité familiale. La solidarité privée ne saurait compenser le système public.

64
Q

Thèse d’Agnès Pitrou ?

A

En reportant sur la famille des services qui étaient auparavant assurés de façon collective, on rend + difficile la vie concrète de ces familles. La solidarité privée tend à accroitre les inégalités, 13% des enfants d’ouvriers ou d’employés quittent leurs parents pour faire des études. 30% des enfants de cadre (+ aidés)

65
Q

Qui prône pour un état providence centré sur l’enfance ?

A

Gosta Esping Andersen, “ toutes les recherches montrent que le destin des enfants reste déterminé par les origines parentales “. Le capital culturel de la famille pèse deux fois plus dans l’acquisition de la lecture que le revenu

66
Q

Thèse d’Irène Théry sur les mouvements féministes des années 1970 ?

A

C’est une cause majeure de la 2e révolution démocratique (1ere RF), contestation du principe de domination hierarchique masculine du monde. En 1979, 40% des français déclaraient que les femme ne devraient jamais travailler lorsqu’elles ont des enfants en bas âge. 19% aujourd’hui.

67
Q

Inégalités des sexes : construction sociale ?

A

Margareth Mead (1930) qui étudie 3 sociétés d’océanie. La personnalité homme et femme est une construction sociale, no déterminée par le sexe biologique mais culturellement. La personnalité est moins une fonction du sexe que d’un système de rôle imposé par le modèle culturel en vigueur dans une société donnée.

William Goode, la répartition sexuelle est essentiellement culturelle et une seule partie de cette division est due à des origines biologique, un homme ne peut allaiter, enfanter mais plus fort et court plus vite qu’une femme. Cependant, les F ont une grande resistance physique et assez de force pour accomplir des tâches pénibles.

68
Q

Les tâches des hommes sont définies comme + honoriphiques ?

A

Martine Segalen, oui mais pas dans une société où homme et femme sont libres de choisir les tâches qu’ils souhaitent accomplir. Les différents rôles H et F est une donnée culturelle construite quasi universelle. Les inégalité entre les sexes tendent à baisser nettement dans les sociétés industrielles.

69
Q

adultère considéré comme un délit pour une femme et puni par une prison et une amende pour les hommes

A

1810

70
Q

avortement déclaré comme un crime contre l’Etat, peine de mort

A

1942

71
Q

Vente de contraceptifs autorisée

A

Loi Neu Wirth 1967

72
Q

Manifeste des 343 femmes dans le nouvel obs (qui ont avorté)

A

1971

73
Q

divorce par consentement mutuel et IVG

A

1975

74
Q

Femme mariée autorisée à disposer librement de son salaire

A

1967

75
Q

8 semaines de congé maternité

A

1909 (aujourd’hui 16)

76
Q

Une femme peut exercer une activité professionnelle sans l’autorisation du mari et interdiction de licenciement parce que enceinte

A

1966

77
Q

Egalité professionnelle H/F

A

Loi Roudy 1983

78
Q

Droit de vote des femmes

A

1944

79
Q

Egalité homme femme dans la constitution

A

1946

80
Q

Allez les filles (1992)

A

Christian Baudelot et Roger Establet, surestimation des capacités masculines poursse les garçons à choisir plus souvent les filières maths, l’anticipation des femmes incite à s’en écarter. Accès à une filière scientifique c’est entrer dans un jeu de compétition scolaire, les filles sont plus réticentes. L’aversion des filles pour les maths est une construction sociale, qui s’appuie sur l’intégration des stéréotypes masculins féminins. L’inégalité des rôles se renouvelle également dans les reproductions des élèves au lycée ou collège (stéréotypes traditionnels). Malgré une mixité physique, pas de mixité réelle dans les statuts, rôles. Le corps enseignant, l’autorité reste fortement dans les mains du genre masculin.

81
Q

L’école des filles (1990)

A

Marie Duru Bellat, la cause de la reproduction F G ? s’oppose à la thèse selon laquelle les filles optent pour des filières traditionnellement féminines mais les filles ont de bonnes raisons de se comporte ainsi. Elles font des choix raisonnables et rationnels. Elles anticipent les possibilités qui leur sont offertes sur le marché du travail ainsi que les réseaux sociaux qui les attendent dans la sphère familiale.

82
Q

Tâches domestiques, temps ?

A

3h52 pour une F en 2009 - 22 min (1999)

2h24 pour un H en 2009 + 1 min (1999)