TEP Technique Flashcards
1
Q
Qu’est-ce que le SUV (Standardized Uptake Value) ?
A
C’est une normalisation de la concentration radioactive tenant compte de l’activité injectée et de la morphologie du patient.
2
Q
Quel est l’objectif principal du SUV ?
A
Normaliser les images, permettre des comparaisons inter-examens et inter-patients, et suivre l’évolution thérapeutique.
3
Q
Comment calcule-t-on le SUV ?
A
SUV = (Fixation dans la région d’intérêt x Masse corporelle) / Activité injectée.
4
Q
Quelle est la signification d’un SUV > 1 ?
A
Hyperfixation, indiquant une activité métabolique élevée dans la région d’intérêt.
5
Q
Quels sont les avantages du SUV max ?
A
Il n’est pas dépendant de l’utilisateur, résume l’activité métabolique maximale et est facile d’utilisation.
6
Q
Quels sont les inconvénients du SUV max ?
A
Dépendant du protocole, sensible au bruit et à l’hétérogénéité tumorale.
7
Q
Qu’est-ce que le SUV mean ?
A
C’est la moyenne du SUV dans une ROI définie par l’utilisateur.
8
Q
Quels sont les avantages du SUV mean ?
A
Reflète l’activité métabolique moyenne dans une lésion et est facile d’utilisation.
9
Q
Quels sont les inconvénients du SUV mean ?
A
Biaisé pour les petites tumeurs à cause de l’effet de volume partiel.
10
Q
Qu’est-ce que le SUV 40% ?
A
Une mesure basée sur un seuillage automatique correspondant à 40% de la valeur maximale.
11
Q
Quels sont les avantages du SUV 40% ?
A
Indépendant de l’opérateur et recommandé pour les tumeurs solides.
12
Q
Qu’est-ce que le SUV peak ?
A
Une mesure basée sur une région fixe autour de la valeur maximale, peu sensible à l’effet de volume partiel.
13
Q
Qu’est-ce que le SUL (Standardized Uptake Value Lean) ?
A
Un SUV normalisé à la masse maigre pour réduire les biais chez les patients obèses.
14
Q
Quels sont les inconvénients du SUL ?
A
Estimation peu fiable de la masse maigre et dépendance à la morphologie individuelle.
15
Q
Qu’est-ce que le MTV (Metabolic Tumoral Volume) ?
A
C’est le volume métabolique fonctionnel correspondant à la captation du traceur.
16
Q
Qu’est-ce que le TLG (Total Lesion Glycolysis) ?
A
Un index combinant le volume métabolique (MTV) et l’intensité moyenne de captation (SUV mean).
17
Q
Comment calcule-t-on le TLG ?
A
TLG = MTV x SUV mean.
18
Q
Quels sont les inconvénients du TLG ?
A
Variabilité élevée pour les petits volumes à cause des incertitudes sur le MTV et le SUV.
19
Q
Quelles sont les limites principales du SUV ?
A
Non-correction de l’effet de volume partiel, mouvements respiratoires, et variabilité liée aux protocoles.
20
Q
Pourquoi l’harmonisation des protocoles est-elle essentielle pour le SUV ?
A
Pour garantir la validité des comparaisons inter-études ou inter-patients.
21
Q
Qu’est-ce que la quantification absolue en TEP ?
A
Une mesure précise en Bq/mL nécessitant l’étalonnage du tomographe.
22
Q
Qu’est-ce que la quantification relative ?
A
Une comparaison des concentrations radioactives au sein d’un même patient pour un examen donné.
23
Q
Quels sont les avantages de la quantification absolue ?
A
Permet une caractérisation précise des anomalies et des comparaisons inter-individuelles.
24
Q
Quels sont les inconvénients de la quantification relative ?
A
Ne permet pas de comparer différents patients ou examens.
25
Qu’est-ce que le contrôle mensuel en SUV ?
Vérification de la validité du SUV avec un fantôme de calibration pour s’assurer qu’il reste dans une plage de ±10%.
26
Quels sont les trois types de méthodes de reconstruction utilisées en TEP ?
Rétroprojection, reconstruction itérative, et reconstruction itérative avec TOF.
27
Qu’est-ce que la reconstruction avec TOF ?
Une méthode utilisant le temps de vol des photons pour améliorer la localisation des événements.
28
Quels sont les avantages de la reconstruction OSEM ?
Rapidité de convergence et réduction des artefacts par rapport à EM-ML.
29
Quels sont les artefacts liés au SUV ?
Biais dû au mouvement respiratoire, effet de volume partiel et erreurs de calibration.
30
Quelle est la différence entre SUV max et SUV mean ?
Le SUV max reflète l’intensité métabolique maximale, tandis que le SUV mean reflète la moyenne dans une région définie.
31
Qu’est-ce que l’effet de volume partiel (EVP) ?
Une sous-estimation de la fixation pour les petites lésions dues à la résolution spatiale limitée.
32
Comment corrige-t-on l’effet de volume partiel ?
En ajustant la reconstruction ou en utilisant des seuils spécifiques comme le SUV 40%.
33
Quelles sont les utilisations cliniques du SUV ?
Classification des lésions, suivi thérapeutique, et diagnostic différentiel.
34
Pourquoi le MTV est-il important en radiothérapie ?
Il définit le volume cible biologique (BTV) pour un traitement précis.
35
Quels sont les avantages de la correction PSF ?
Amélioration de la résolution spatiale et détectabilité des petites lésions.
36
Qu’est-ce que le temps de vol (TOF) ?
Une technique permettant de localiser plus précisément les photons détectés en TEP.
37
Quels sont les bénéfices du TOF en TEP ?
Amélioration du rapport signal-bruit (RSB) et réduction des artefacts.
38
Quels cristaux sont couramment utilisés en TEP ?
BGO, LSO, GSO et NaI.
39
Qu’est-ce que la correction d’atténuation en TEP ?
Une méthode pour compenser la perte de signal causée par l’interaction des photons dans les tissus.
40
Pourquoi utilise-t-on une TEMP-TDM ?
Pour associer l’imagerie anatomique (TDM) à l’imagerie fonctionnelle (TEP).
41
Quelles sont les corrections nécessaires en TEP ?
Atténuation, coïncidences diffusées, temps mort et décroissance radioactive.
42
Qu’est-ce que le facteur d’étalonnage (FE) ?
Un coefficient utilisé pour convertir les valeurs en coups/voxel/s en Bq/mL.
43
Comment l’effet des mouvements respiratoires est-il corrigé en TEP ?
Par recalage élastique ou compensation pendant la reconstruction.
44
Quelle est l’importance de la reproductibilité des protocoles en TEP ?
Assurer la validité des comparaisons inter-examens et inter-patients.
45
Quels sont les critères d’arrêt pour la TEMP en TEP ?
Un nombre suffisant de projections ou un taux de comptage défini.
46
Pourquoi le TLG est-il moins utilisé cliniquement que le SUV ?
À cause de sa forte variabilité pour les petits volumes et ses incertitudes associées.
47
Comment le SUV peut-il être utilisé pour prédire une réponse thérapeutique ?
En comparant les SUV avant et après traitement pour évaluer la réduction de l’activité métabolique.
48
Qu’est-ce qu’un événement en coïncidence en TEP ?
C’est la détection simultanée de deux photons d’annihilation émis à 180° avec une énergie de 511 keV.
49
Qu’est-ce que le temps de vol (TOF) en TEP ?
La mesure de la différence de temps d’arrivée entre deux photons sur des détecteurs opposés.
50
Quelle est l’avantage principal du TOF ?
Amélioration de la localisation de l’événement le long de la ligne de réponse et augmentation du rapport signal-bruit.
51
Qu’est-ce que la Ligne de Réponse (LOR) ?
La trajectoire virtuelle entre deux détecteurs opposés ayant enregistré un événement en coïncidence.
52
Comment la résolution temporelle impacte-t-elle la précision du TOF ?
Plus la résolution temporelle est faible, plus la localisation est précise.
53
Quels types de coïncidences sont détectées en TEP ?
Vraies coïncidences, fortuites, et coïncidences diffusées.
54
Qu’est-ce que le taux NEC (NECR) ?
Un indice caractérisant le rapport signal-bruit (RSB) des coïncidences détectées.
55
Comment réduire les coïncidences fortuites en TEP ?
En réduisant le temps de vol (2τ) ou en diminuant l’activité injectée.
56
Quels sont les composants principaux d’un détecteur en TEP ?
Cristaux scintillateurs, photomultiplicateurs (PM), et électronique de localisation.
57
Quels cristaux sont couramment utilisés pour les détecteurs TEP ?
BGO, LSO, GSO, et LYSO.
58
Quels sont les avantages des cristaux LSO ?
Haute densité, rapidité, et bon rendement lumineux.
59
Pourquoi utilise-t-on la TDM en TEP-TDM ?
Pour corriger l’atténuation, améliorer la localisation anatomique, et fournir des informations radiologiques.
60
Quels sont les artefacts courants en TEP ?
Mouvements respiratoires, contamination, et erreurs de calibration.
61
Quelles sont les étapes principales de correction en TEP ?
Correction d’atténuation, de décroissance radioactive, de coïncidences fortuites et diffusées.
62
Comment la correction d’atténuation est-elle réalisée en TEP-TDM ?
En utilisant une carte d’atténuation dérivée des données TDM.
63
Qu’est-ce qu’un sinogramme en TEP ?
Un histogramme qui enregistre le nombre d’événements détectés par ligne de réponse.
64
Quelles sont les méthodes de reconstruction en TEP ?
Rétroprojection filtrée, reconstruction itérative, et reconstruction TOF.
65
Quels algorithmes sont utilisés en reconstruction itérative ?
EM-ML, OSEM, et RAMLA.
66
Quels sont les avantages de la reconstruction avec PSF ?
Amélioration du contraste et meilleure détectabilité des petites lésions.
67
Quels sont les inconvénients de la correction PSF ?
Apparition d’artefacts de Gibbs dans certaines conditions.
68
Quelles sont les principales évolutions technologiques en TEP ?
Amélioration du TOF, introduction des SiPM et des détecteurs numériques.
69
Qu’est-ce qu’un détecteur SiPM ?
Un photomultiplicateur au silicium utilisé dans les détecteurs numériques pour une meilleure résolution temporelle.
70
Quels sont les avantages des SiPM en TEP ?
Meilleure sensibilité, réduction du bruit électronique, et optimisation pour les patients corpulents.
71
Comment le mouvement respiratoire est-il corrigé en TEP ?
Par recalage élastique ou compensation pendant la reconstruction.
72
Qu’est-ce que la correction des coïncidences diffusées ?
Une méthode pour éliminer les photons ayant subi des interactions Compton avant d’atteindre les détecteurs.
73
Pourquoi le facteur d’étalonnage est-il important en TEP ?
Pour convertir les données brutes en unités quantitatives comme Bq/mL.
74
Qu’est-ce que la résolution spatiale en TEP ?
La capacité de distinguer deux points proches sur une image reconstruite.
75
Quels sont les compromis en reconstruction avec TOF ?
Amélioration de la précision spatiale au prix d’une augmentation des besoins en traitement informatique.
76
Quels sont les défis liés à la quantification en TEP ?
Effet de volume partiel, mouvements respiratoires, et variations inter-patients.
77
Pourquoi la normalisation est-elle nécessaire en TEP ?
Pour uniformiser les données collectées par différents détecteurs dans l’anneau TEP.
78
Comment les coïncidences fortuites sont-elles corrigées ?
Par la méthode de la ligne de retard ou par modélisation statistique.
79
Quels paramètres influencent la qualité d’image en TEP ?
Temps d’acquisition, matrice de reconstruction, et corrections appliquées.
80
Qu’est-ce que le bruit de fond en TEP ?
Le signal non spécifique capté par les détecteurs, réduisant le contraste image.
81
Quels sont les paramètres de reconstruction typiques en TEP clinique ?
Matrice 128x128, 2 à 3 itérations, et 20 sous-ensembles pour OSEM.
82
Quels sont les effets des mouvements du patient sur les images TEP ?
Flou, artefacts, et erreurs dans les quantifications régionales.
83
Comment est mesurée la sensibilité en TEP ?
En testant la capacité du système à détecter une activité radioactive donnée dans des conditions standardisées.
84
Quels sont les avantages d’un champ de vue (FOV) élargi ?
Augmentation de la sensibilité et meilleure couverture anatomique.
85
Quelles sont les limites des détecteurs actuels en TEP ?
Effet de volume partiel pour les petites lésions et coïncidences diffusées dans les gros volumes.
86
Pourquoi la calibration régulière est-elle essentielle en TEP ?
Pour garantir la stabilité des mesures et la précision des quantifications.
87
Quels sont les facteurs influençant le rapport signal-bruit (RSB) ?
Activité injectée, temps d’acquisition, et corrections appliquées.
88
Comment est réduit le temps d’acquisition en TEP numérique ?
Grâce aux détecteurs plus sensibles comme les SiPM et à l’utilisation de TOF.
89
Quelles sont les applications cliniques du TOF ?
Réduction des artefacts, meilleure quantification, et détection améliorée des lésions dans les gros volumes.
90
Pourquoi une TEP-TDM est-elle préférable à une TEP seule ?
Pour corriger l’atténuation, améliorer la localisation, et réduire les artefacts.
91
Qu’est-ce que le NECR optimal ?
Le taux de comptage équivalent bruit optimal, maximisant le rapport signal-bruit.
92
Quels sont les impacts d’un mauvais étalonnage ?
Erreurs de quantification, mauvaises reconstructions, et biais diagnostiques.
93
Qu’est-ce que la couverture axiale en TEP ?
La longueur couverte par les détecteurs le long de l’axe du patient, influençant le temps d’acquisition.
94
Quels sont les artefacts spécifiques aux patients corpulents ?
Réduction du RSB et augmentation des coïncidences diffusées.
95
Comment est mesurée l’efficacité des corrections en TEP ?
Par des tests de fantômes et des contrôles de qualité réguliers.
96
Quelles sont les méthodes principales de reconstruction en TEP ?
Rétroprojection filtrée (FBP), reconstruction itérative (OSEM, EM-ML), et reconstruction TOF.
97
Quels sont les avantages de la reconstruction itérative par rapport à la rétroprojection filtrée ?
Meilleur rapport signal-bruit (RSB), réduction des artefacts et meilleure qualité d'image pour les petites lésions.
98
Qu’est-ce que l’OSEM (Ordered Subset Expectation Maximization) ?
Un algorithme de reconstruction itérative rapide qui divise les données en sous-ensembles pour accélérer la convergence.
99
Quels sont les paramètres typiques d’une reconstruction OSEM ?
Matrice 128x128, 2 à 3 itérations, 20 sous-ensembles.
100
Qu’est-ce que la correction PSF (Point Spread Function) en TEP ?
Une méthode pour améliorer la résolution spatiale en tenant compte de la réponse ponctuelle du détecteur.
101
Quels sont les inconvénients de la correction PSF ?
Peut introduire des artefacts de Gibbs autour des petites lésions avec un fort contraste.
102
Comment la reconstruction avec TOF améliore-t-elle les images TEP ?
Elle réduit le bruit en localisant les photons détectés plus précisément le long de la ligne de réponse.
103
Quels sont les compromis liés à la reconstruction avec TOF ?
Augmentation des besoins en puissance de calcul et en stockage de données.
104
Quels artefacts peuvent survenir lors de la reconstruction des images TEP ?
Effets de volume partiel, flou lié aux mouvements, et artefacts de Gibbs avec PSF.
105
Comment le choix de la matrice influence-t-il la qualité d’image ?
Une matrice plus grande améliore la résolution mais augmente le bruit et le temps de traitement.
106
Quelles sont les étapes clés de la reconstruction itérative ?
Initialisation, calcul des projections, ajustement des valeurs et répétition jusqu’à convergence.
107
Pourquoi la reconstruction itérative est-elle préférée en clinique ?
Elle offre un meilleur contraste et moins d’artefacts pour des volumes complexes.
108
Qu’est-ce qu’un sinogramme en reconstruction TEP ?
Un format de données représentant les événements détectés par chaque ligne de réponse.
109
Quels filtres sont utilisés en reconstruction pour réduire le bruit ?
Filtres Butterworth, Hamming ou Gaussian.
110
Comment le mouvement respiratoire impacte-t-il la reconstruction ?
Il provoque un flou dans les images, nécessitant des corrections ou des techniques de gating.
111
Quelles sont les limites de la rétroprojection filtrée (FBP) ?
Sensibilité élevée au bruit et mauvaise gestion des données incomplètes ou des artefacts.
112
Pourquoi l’algorithme RAMLA (Row Action Maximum Likelihood Algorithm) est-il utilisé ?
Pour accélérer la convergence tout en maintenant une qualité d’image comparable à OSEM.
113
Qu’est-ce que la reconstruction 4D en TEP ?
Une technique qui intègre les dimensions spatiales et temporelles pour corriger les mouvements respiratoires.
114
Quels sont les paramètres influençant la convergence en reconstruction itérative ?
Nombre d’itérations, nombre de sous-ensembles et critères d’arrêt basés sur les données.
115
Comment la résolution spatiale est-elle affectée par la reconstruction ?
La résolution peut être améliorée par des algorithmes comme PSF mais est limitée par la taille des détecteurs.
