Tous les auteurs Flashcards
(28 cards)
Freud
- Théorie de la séduction (parents > enfants)
- Théorie de la neurotica (enfants > parents)
- 4 piliers organisateurs du psychisme : séduction, castration, scène primitive et retour au sein maternel
- Le roman familial : vers 8-9 ans, certains enfants mettent en place un discours sur le fait qu’ils sont descendants de tel personnage imaginaire ou illustre. Idéaliser d’abord d’autres parents est en fait un moyen de désidéaliser par la suite ses propres parents.
Ferenzi
D’accord avec la théorie de la séduction de Freud et n’a pas lâché l’affaire
Texte de Ferenzi pour comprendre la théorie de Freud : la confusion des langues entre parents et enfants –> dit que les parents confondent la tendresse avec des comportements sexuels inappropriés.
Elisabeth Bisouart
5e pilier organisateur –> auto-engendrement
Elle dit qu’on est tous organisateur du lien des générations entre les filiations
Gregory Bateson
Anthropologue, école Palo Alto, étude des grands cétacés et groupes humains pour observer la communication au sein des groupes vivants
–> pour lui, s’abstenir de toute forme de jugement
Siegi Hirsch
- accordait bcp d’importance à la transmission et aux processus transgénérationnels au sein des familles
- principe de bouc-émissaire : nécessité pour un groupe de désigner un bouc-émissaire permet de maintenir un équilibre (=patient désigné). Ex: juifs allemands victimes d’un système pervers
Point commun Bateson et Hirsch
2 grands-pères de la systémique qui n’ont jamais eu l’ambition de faire école de psychothérapie –> s’y sont même radicalement opposés
Henri Poincaré et Pierre-Théodore Verhaegen
Définissent le libre examen
- Poincaré : « La pensée ne doit jamais se soumettre ni à un dogme, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n’est aux faits eux-mêmes. Parce que se soumettre, ce serait cesser d’être »
- Verhaegen : « Examiner, en dehors de toute autorité politique ou religieuse les grandes questions qui touchent à l’homme et à la société, sonder librement les sources du vrai et du bien est aussi sa raison d’être, tel est le rôle de notre université, telle est aussi sa raison d’être »
Robert Neuburger
“Les familles qui ont la tête à l’envers”
Définit la famille comme telle :
- Unité fonctionnelle donnant confort et hygiène
- Lieu de communication, matrice relationnelles (fondation des balises essentielles à fonder le monde) pour l’individu
- Lieu de stabilité, de pérennité, malgré ou grâce aux changements que le groupe peut opérer. Equilibre instable car le groupe humain doit évoluer (selon l’âge, les événements de vie, …) –> homéostasie
- Lieu de constitution de l’identité individuelle et de transmission intergénérationnelle –> la filiation (dimension verticale)
Définit aussi le mythe familial : ciment qui donne son identité au groupe, le différencie du monde extérieur, crée une différence avec concepts de mythe (idéal à atteindre) et rite (comment il faut se comporter pour correspondre au mythe)
La mémoire familiale c’est avant tout la gestion de l’oubli –> protéger les aspects mythiques de son appartenance
Benghozi
“Au niveau vertical, les liens aux ascendants : parents, (…) grands-parents, … et aux descendants : enfants, petits-enfants, voire les enfants non encore nés mais déjà investis dans le présent des anticipations familiales”. Il y qqch de transcendant dans cette verticalité.
Guyotat
“Ce par quoi un individu se situe et est situé dans le groupe auquel il appartient, par rapport à ses ascendants ou descendants réels et imaginaires”.
Il a étudié le délire de filiation.
“Le lien de filiation se structure à partir d’une reconnaissance réciproque entre un groupe et un individu. Il se construit progressivement depuis les interactions précoces, tout au long de la vie” –> reconnaissance réciproque
2 axes qui structurent la filiation :
- Axe institué juridiquement par la société
- Axe narcissique ou imaginaire qui correspond à la manière dont l’individu vit sa filiation
+ importance de l’économie narcissique de l’individu, càd de ce dont il a besoin pour se sentir affilié
Kaës
Le lien de filiation implique le rapport d’au moins trois générations successives reconnues comme telles et la référence commune à un mythe originant. Il y a qqch qui va définir l’identité de cette famille. Cela va donner lieu à une référence commune : des récits familiaux qui se transmettent de générations en générations –> mythes évoluent
“il ne s’agit pas de naître dans la famille : Il faut aussi naître de la famille” –> double reconnaissance ou adoption réciproque (//Guyotat)
Kinoo
4 axes de filiation :
- Légale : devant la loi
- Bio : les parents de sang
- Socio-éduc : la personne qui éduque, qui s’occupe de l’enfant et l’aide à grandir
- Affective : les parents de coeur
N. Galus
“Le rôle de la vérité socio-affective et de la volonté en droit belge de la filiation” a contribué à changer la loi en matière de vérité socio-affective –> le parent socio-éduc ou affectif peut obtenir une reconnaissance légale
Edgar Morin
Capacité à choisir ses appartenances alors que l’on est pris dans un extraordinaire réseau de dépendances. L’autonomie, ce n’est pas l’indépendance, c’est la capacité à gérer ses dépendances
–> plus un système humain est autonome, plus il est dépendant
Marika Moisseeff
- S’intéresse aux difficultés des ados à s’autonomiser et crée son propre modèle de l’autonomie
- Elle dit que dans toutes les cultures le passage de l’enfance à l’âge adulte doit être médiatisé par les adultes. Dans notre culture, cette période de l’adolescence s’allonge très fort (scolarité plus longue, difficulté de trouver un premier emploi,…) et ce passage est de moins en moins visible. Avant il y avait plus de rites de passage, (ex: service militaire) Actuellement, cela est plutôt laissé à l’inventivité des familles.
- Les parents doivent autant s’autonomiser de leur enfant que l’inverse. –> angoisse du nid vide
- Concept d’adulescence : prolongement de la période d’adolescence, entre 18 et 30/35 ans
- Institutions = lieux de rite de passage ?
- “Couper le cordon” est ridicule : Il ne faut pas couper le lien car rupture empêche autonomie alors qu’on ne peut exister qu’en étant reliés et le cordon n’est pas relié à la mère mais au placenta.
- 2 types de dépendance renvoyant au ft d’être parent :
1) Fct nourricière / “parenthood” : soins (nourrir, loger, soigner, protéger, aimer) –> pas que parents bio
2) Fct filiative / “kingship” : cadre symbolique, contenant généalogique familial, assure continuité d’identité entre membres apparentés, se repérer dans sa filiation - Condition du gage d’autonomie : fct nourricière => fct filiative. Les parents douvent transmettre aux enfants la capacité à transmettre, à poursuivre la lignée –> changement de palce dans l’arbre généalogique (parent devient grand-parent)
Jay Haley
- Ecole Palo Alto
- Pionnier de la thérapie familiale systémique stratégique
- Concept de triangle pervers : il désigne des aménagements relationnels rigides. Cette rigidité s’organise en fonction de coalitions transgénérationnelles qui désignent les interactions répétitives entre deux personnes de générations différentes, dirigées contre un tiers. Les coalitions se révèlent à travers des comportements, mais elles sont déniées à d’autres niveaux de la communication, notamment dans la communication verbale.
Ivan Boszormenyi-Nagy
- Fondateur de la thérapie contextuelle
- Concept de loyauté : besoin existant chez tout individu de répondre aux attentes d’ordre relationnel du groupe familial et par l’engagement dans des actions relationnelles équilibrées du point de vue du donné et du reçu.
Salvatore Minuchin
Création de la carte familiale et frontières dans la famille
Bowen, 1978 ; Mc Goldrick et Gerson, 1985
Génogramme classique
Santelices, 1999
Génogramme libre
Ollié Dressayre et Merigot, 2000
Génogramme imaginaire
Y.Rey et P. Caillé, 2004
Objet flottant
Cioran
“J’aimerais être libre, éperdument libre, libre comme un mort-né” –> anti-engendrement
Nancy Houston
Facteurs contributifs de l’anti-transmission :
* Un nouveau rapport au temps lié au postmodernisme caractérisé par l’effacement
des origines (accélération, immédiateté).
* La misogynie liée à l’émancipation des femmes et à l’idéologie égalitarisme —> déni des différences.
* Les traumatismes de la deuxième guerre mondiale et de l’histoire du XXème siècle.