Trouble Lié À L’usage Flashcards
Troubles liés à une substance sont décrits en fonction de 10 classes de substances psychoactives (SPA)
-alcool
-caféine
-cannabis
-hallucinogène (phencyclidine et non-phencyclidine)
-substances inhalées
-substances opioïdes
-sédatifs/hypnotiques/anxiolytiques
-stimulants
-tabac
-autres substances (stéroïdes anabolisants, antihistaminique,antiparkinsoniens)
SPA mode action
-toutes un mécanisme d’action différent sur le fonctionnement cérébral , elles créer toutes une stimulation active directe au système de récompense du cerveau qui est comparable au centre fonctionnel du renforcement des comportements
-cette activation permet un encodage dans la faculté mnésique (memoire) et donc un renforcement ainsi qu’une recherche de la substance tout de suite après
4 groupes qui organisent les criteres d’un trouble lié à l’usage
-une réduction de contrôle
-altération du fonctionnement social
-la consommation risquée
-les criteres pharmacologiques
Sévérité d’un trouble
-se base sur le nombre de critères que le patient a
- 2 ou 3 critères = sévérité légère
- 4 ou 5 critères = sévérité moyenne
- 6 critères ou plus= sévérité grave
Critères d’un trouble lié à l’usage
A. Mode d’usage problématique d’une substance conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative , avec la présence d’au moins 2 des manifestations suivantes pendant 12 mois :
1-substance consommée en quantité plus importante ou plus souvent que prévue
2-desir persistant ou effort infructueux(sans résultat) pour diminuer ou contrôler la consommation de la substance
3-beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la substance, à l’utiliser ou à se remettre de ses effets
4-envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer la substance
5-consommation répétée de la substance conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail , à l’école ou à la maison
6-consommation continue de la substance malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux , persistants ou récurrent, causés/ exacerbés par la prise de la substance
7-activites sociales importantes, professionnelles ou de loisirs sont abandonnées ou réduite à cause de l’usage de la substance
8-consommation répétée de la substance dans des situations où cela peut être physiquement dangereux (au volant)
9- l’usage de la substance est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé/exacerbé par la substance
10-tolérance , définie par l’un de ses symptomes :
*besoin de quantités plus fortes de la substance pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré
*effet diminué en cas de l’usage continu de la meme quantité de la substanç
11-sevrage caractérisé par l’une ou l’autre de ses manifestations :
*syndrome de sevrage caractéristique de la substance
*substance prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage
Spécifier si:
-en rémission précoce: plus aucun critère remplis pendant au moins 3 mois , mais pas plus de 12 mois(sauf pour le critère de fort désir ou besoin pressant de consommer)
-en rémission prolongée: plus aucun critère remplis pendant au moins 12 mois (sauf pour le critère de fort désir, besoin pressant de consommer)
-en environnement protégé: si la personne est dans un environnement où l’accès à la substance est limité
Critères intoxication caféine (stimulant mineur du SNC)
A) consommation récente de caféine (dose élevée , supérieure à 250 mg)
B)au moins 5 des manifestations suivantes , se développent pendant ou peu après la consommation de caféine :
-fébrilité
-nervosité
-excitation
-insomnie
-faciès vultueux (gonflé)
-augmentation de la diurèse
-troubles gastro-intestinaux
-soubresauts musculaires
-pensées et discours décousus
-tachycardie ou arythmie cardiaque
-périodes d’infatigabilité
-agitation psychomotrice
C) les manifestations causent une souffrance cliniquement significative / altération du fonctionnement social , professionnel ou dans d’autres domaines importants
D) les symptômes ne sont pas imputables à un autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental , dont une intoxication par une autre substance
Terminologie (abstinence )
Absence de consommation de SPA
Terminologie(Dépendance physique)
État résultant de l’usage répété et excessif d’une substance au cours duquel l’organisme s’est adapté et est devenu dépendant à la présence de la substance à une certaine concentration
Terminologie (dépendance psychologique)
État dans lequel l’arrêt ou la diminution de la dose d’une substance produit des symptômes psychologiques caractérisées par une préoccupation émotionnelle et mentale liée aux effets de la substance, ainsi que par un besoin intense et persistant d’en reprendre
Terminologie (désintoxication)
Processus de traitement utilisé pour éliminer une SPA chez une personne dépendante soit par le retrait graduel du produit, soit par le traitement pharmacologique de substitution spécifique pour minimiser et contrôler les risques de complications associés pouvant apparaître à l’arrêt brusque de la consommation du produit
Terminologie (drogue)
Substance chimique psychoactive qui influe de façon importante sur le fonctionnement du cerveau et, par conséquent, sur celui de l’état mental. A des répercussions sur l’humeur , les émotions et les processus cognitifs. Synonyme de SPA
Terminologie (intoxication)
Ensemble de symptômes liés à une consommation récente de substance
Terminologie (Manque (craving))
Terme habituellement employé pour définir la sensation qu’entraîne la privation d’une SPA.Désigne le syndrome de sevrage. Cet état, déclenché par un signal, survient lorsque se présentent des situations antérieurement associées à la consommation de drogues . Le manque est lié au conditionnement classique associé a l’activation du système de récompense dans le cerveau
Terminologie (rechute)
Retour à la consommation de drogues suivant une période d’abstinence
Terminologie (sevrage)
Combinaison de réactions physiologiques et psychologiques survenant au cours de l’arrêt ou de la diminution de la consommation d’une drogue dont une personne est dépendante
Terminologie (surdose)
Présence dans l’organisme d’une quantité excessive de médicaments ou de drogues menaçant l’intégrité physique de la personne
Terminologie (tolérance)
État d’hyposensibilité de l’organisme se traduisant par une diminution de la reponse à une substance et par la capacité de supporter, sans manifester de symptômes d’intoxication, des doses élevées qui, habituellement, seraient toxiques. Se manifeste par une diminution de l’efficacité et de la toxicité d’une substance , cette tolérance peut être inée ou acquise
Terminologie (tolérance croisée)
Généralisation de la tolérance à une substance à d’autres substances dont l’action est semblable(alcool et benzo).Elle est très importante à reconnaître, par exemple, pour le soulagement de la douleur chez une personne qui a été opérée.
Terminologie (toxicomanie)
Consommation compulsive et prépondérante d’une substance, y compris le fait de consacrer de plus en plus de temps à l’obtention ou à la prise de celle-ci ou au rétablissement de ses effets; peut survenir en l’absence de dépendance physique
Fondements neurobiologiques de la dépendance et concepts associés
-toutes les drogues passent par la barrière hématoencéphalique afin de se lier à différents types de récepteurs neuronaux pour produire un effet psychoactif
-le type de recepteur , le type de liaison et le dysfonctionnement du neurotransmetteur = sont les différences quant aux effets psychologiques et physiologiques de chaque SPA
Ex: les opioïdes diminue la sensibilité des récepteurs mu
Ex: l’alcool diminue la sensibilité des récepteurs de l’acide gamma-aminobutyrique
-la dopamine= neurotransmetteur le plus sollicité dans le centre de récompense
*lors d’une situation agréable = neurones envoient libération massive de dopamine = sensation de plaisir = motive personne à recommencer
-les SPA ont toutes une propriété de créer une décharge de dopamine = impliquée dans la physiopathologie addictive , mais ne l’explique pas entièrement
-déséquilibre de noradrenaline et sérotonine créé par une exposition répétée d’une SPA =diminue les capacités d’auto contrôle et de l’impulsivité
Terminologie (Loi de l’effet )
-les gens se basent souvent sur des informations erronées pour savoir les effets que vont avoir une substance
-la loi de l’effet= vise à mettre en évidence qu’on ne peut pas prévoir les effets d’une substance , car certains facteurs influencent ceux ci :
1) la substance en elle-même (quantité, qualité ,fréquence, rapidité de consommation, mode de d’administration et la combinaison avec d’autres subtances)
2)la personne qui consomme (age, sexe, taille , poids , état physique )
3)contexte de consommation (endroit, ambiance, heure de la journée)
Dépresseurs du SNC
-ralentissent les fonctions psychiques d’une personne diminuant l’activité générale du cortex cérébral (consommateur devient conscient de son environnement
-principalement utilisées comme anxiolytiques, sédatifs, hypnotiques , analgésiques et adjuvant de l’anesthésie générale
-consommateur recherche l’euphorie, la désinhibition et le soulagement de l’anxiété
-les dépresseurs entraînent souvent des symptomes de sevrage à l’opposé des effets aigus de la drogue consommée
-la période de sevrage est lié à la demi vie de la substance
-la durée du sevrage des dépresseurs à action brève peut varier de quelques heures à plusieurs mois
Manifestations de sevrage des dépresseur du SNC
manifestations les plus courantes:
-insomnie
-forte anxiété
-élévation de la température corporelle
-accélération du pouls et augmentation de la fréquence respiratoire
-tremblements
-troubles gastro-intestinaux
-douleurs musculaires
-diaphorèse
-instabilité de PA
Manifestations associées particulièrement au sevrage d’alcool, de benzodiazépines et des barbituriques sont:
-confusion
-troubles cognitifs (délire, hallucinations, illusions sensorielles)
-convulsions
-état de stupeur et coma
Alcool (description)
-dépresseur du SNC
-substance la plus consommée et la plus susceptible de mener à un trouble de consommation
-consommations considérées sécuritaires= varient selon le sexe et le contexte (loi de l’effet)
-ne pas consommer tous les jours
-facteur de protection= ne consommer aucun alcool au moins 2 journées par semaine
-si alcool dépasse le seuil recommandé, ou si une personne est en mauvaise santé physique consomme , les risques d’atteintes aux systèmes de l’organisme augmentent
-consommation à faible risque = avant 2023=10 verres par semaine pour femme et 15 verres par semaines pour homme
Après 2023= consommation à faible risque = 2 verres par semaine pour hommes et femmes (fait l’unanimité(accord) dans la communauté scientifique)
-foie qui métabolise en grande partie l’alcool