Tuto 1 - La communication Flashcards

1
Q

Définis l’idée générale de ce qu’est communiquer

A

Pour qu’une communication existe, il faut qu’il y ait un échange d’information qui se présente sous la forme de signes composant un message. Le message est transmis d’un émetteur à un récepteur. La communica.on peut être à sens unique (communication unilatérale) ou entre des personnes qui interagissent (communication bilatérale).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Explique le modèle transactionnel de la communication

A

Communiquer équivaut essentiellement à échanger des significations qui doivent être encodées en signes formant un message et qui résident dans notre esprit par l’intermédiaire d’un canal de communication. Le message est ensuite reçu et décodé en fonction des contextes physique et socioculturel.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Décris cet élément de la communication selon le modèle transactionnel: Signification

A
  • Résulte d’un mécanisme de formation de sens qui dépend des souvenirs, des connaissances acquises, des besoins et des intentions.
  • Les idées, les sentiments et les désirs d’une personne coïncident avec son groupe d’appartenance (famille, amis, collègues de travail, etc.)
  • La signification d’un même message est propre à chacun et elle peut être de nature cognitive (idées) ou affective (sentiments et désirs) ou les deux.
  • La culture et les expériences personnelles d’une personne sont en partie responsables de la façon de saisir des informations dans un message.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Décris cet élément de la communication selon le modèle transactionnel:
Utilisation de signe

A

**PAS UNIVERSEL* Stimuli auxquels nous associons un sens particulier. Un stimulus devient un signe dès qu’il permet de faire naître une quelconque signification. Il s’agit de moyen de recréer dans l’esprit d’une autre personne la représentation mentale d’un objet, d’une action, d’un sentiment et d’un désir. Les signes servent à former un message.
* Peut être verbal ou non verbal
* Repose sur des codes : linguistiques ou verbaux (écriture, parler) ou non-linguistique/non-verbaux (langage des signes, panneaux routiers, icônes d’ordi)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Décris cet élément de la communication selon le modèle transactionnel:
Encodage des signes

A

transposer une signification sous forme de signes pouvant être reconnus et interprétés adéquatement.

o Tous les signes ne résultent pas d’une activité consciente et intentionnelle d’encodage (tenue vestimentaire, façon de marcher, expressions du visage, posture etc.)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Décris cet élément de la communication selon le modèle transactionnel:
Décodage des signes

A

Dégager une signification des signes émis.

**La rétroaction permet à l’émetteur de vérifier si le récepteur a bien compris le message. En situation d’interaction, il existe au moins toujours une rétroaction non-verbale (hochement de tête, sourire)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Décris cet élément de la communication selon le modèle transactionnel:
Canal

A
  • Voie par laquelle passent les signes du message entre l’émetteur et le récepteur. Dans les échanges face à face : on utilise normalement 2 à 4 canaux en même temps (ex. verbal, auditif, visuel, du toucher, etc.). Il affecte l’efficacité de la communication.
  • Classé selon moyen de communication employé :
    o Communication directe (téléphone)
  • Facilite la communication bilatérale. (Transmission immédiate)
  • Préférable pour messages simples de nature subjective/affective.
  • Communication différée (livres/courrier)
  • Délai dans la transmission, entre les réactions et les rétroactions du récepteur.
  • Préférable pour des éléments d’information complexe et objectif

Important : le choix de média (Média : ensemble des moyens véhiculant des éléments d’informations) dépend du type de message à passer, type de rapports recherchés et effets recherchés

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Décris cet élément de la communication selon le modèle transactionnel:
Bruit

A

o Sens strict : associé au canal choisi pour transmettre le message (volume de la voix de ceux qui nous entoure, écriture lisible, bruits environnants)

o Sens plus large : Facteur physiologique (déficience visuelle/auditive) et psychologique (idées préconçues/propos incohérents) ou sémantiques (mauvaise interprétation des mots). Ex : stress, fatigue, préjugé. Cela rejoint donc la notion de contexte (juste en dessous).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Décris cet élément de la communication selon le modèle transactionnel:
Contexte

A
  • Situation dans laquelle se trouve les personnes qui communiquent. Il influe la forme et le contenu de la communication, ex : contexte psychologique. Voici des exemples :
  • Contexte physique :
    o L’environnement (pièce/bureau/ameublement) et l’ambiance dans laquelle la conversation de déroule. Le contexte n’est pas forcément le même pour les deux interlocuteurs, ce qui peut influencer de façon différente la communication et les émotions des interlocuteurs (ex. : au téléphone, un sur la plage, l’autre au travail).
  • Contexte temporel : Moment où un message est émis et sa durée.
    o Le facteur temps conditionne fortement la communication (transmettre un message en 1min vs en 1h). Choisir le bon moment (raconter une histoire drôle à un ami qui vous apprend qu’il est gravement malade). Un message transmis dans les mm conditions aux mm personnes n’a pas le mm effet selon le moment.
  • Contexte socioculturel : Les idées que les personnes en relation se font les unes par rapport aux autres. Nous ne communiquons pas de la même façon selon le statut et/ou le rôle d’une personne. La conscience que les interlocuteurs ont de ces statuts et rôles agit sur la communication (ex. tutoiement).
    o Statut : position qu’elle occupe dans la hiérarchie sociale (juge vs avocat – marque de politesse en cour).
    o Rôle : comportements attendus d’une personne qui remplit une fonction particulière (médecin vs étudiant)

On prend aussi en compte les différences culturelles afin d’ajuster notre communication
Communiquer est un transfert de significations par l’émetteur → qui s’opère par l’utilisation de signes → qui forment un message → qui est transmis par l’intermédiaire d’un canal → et qui peut être véhiculé sous l’influence négative du bruit → le message sera alors décodé selon sa signification, son contexte physique, temporel et socioculturel (facteurs qui conditionnent la constitution ou l’interprétation du message).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Définis le concept de netiquette

A

nouvelle éthique adaptée à la communication numérique.

o La courtoisie et la politesse ont toujours leur place dans tous les rapports avec les autres

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Compare la communication face à face (S) à la communication numérique asynchrone (AS)

A

Émetteur (encodeur):
(S)
- Les différentes caractéristiques de l’émetteur sont révélées à l’examen d’autrui. La dissimulation et le déguisement sont plus difficiles
- Il y a une lutte pour obtenir la parole. Vous pouvez être interrompu

(AS)
- Les caractéristiques de l’émetteur sont révélées quand il le veut. Le déguisement et la dissimulation sont plus facile
- C’est toujours le moment d’émettre votre message. Il n’y a pas de limite de temps et vous ne pouvez être interrompu

Récepteur (décodeur):

(S)
- Une seule personne ou quelques unes, dans le mesure ou l’on peut établir un contact visuel avec elles
- Il est possible d’interagir avec seulement les gens qui se trouvent en face de nous
- La copies des messages faites par des tierces parties est toujours un peu déformée ou modifiée
- Les impressions s’appuient sur les signes verbaux et non verbaux que le récepteur perçoit

(AS)
- nombre de personne virtuellement illimité
- possibilité d’interaction illimité
- Les messages peuvent être récupérés et transmis mot à mot à toute autre personne
- Les impressions s’appuient sur la teneur du message textuel et sur les photos/vidéos

Contexte:

(S)
- essentiellement le même environnement physique (sauf vidéo conférence)
- La communication est synchrone. Les message sont échangés au même moment

(AS)
- Peut être dans la même pièce ou dans des environnements physiques différents très éloignés
- La communication est asynchrone. Les rétroactions sont plus ou moins différées

Perception:

(S)
- En face à face, tous les sens participent à l’émission et à la réception des messages (en vidéoconférence, l’odorat et le gout ne sont pas impliqués)

(AS)
- Seuls les sens visuel et auditif sont impliqués

Message:

(S)
- Verbale et non verbal (mots, gestes, contact visuel, accent, indices vocaux, …)
- La pertinence du message est temporaire, à moins qu’il n’ait été enregistré. Les messages oraux s’estompent rapidement

(AS)
- Majoritairement verbal (Les mots, les photos, les vidéo et les messages auditifs)
- Les messages écrits ou audiovisuels se conservent très longtemps

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelles sont les 9 caractéristiques de la communication interpersonnelle?

A
  • La conscience réciproque des interlocuteurs
  • Le nombre d’interlocuteurs
  • Le processus d’ajustement
  • Le degré d’intimité de la relation
  • Les messages verbaux et non verbaux
  • Le contenu et la composante relationnelle des massage
  • L’éthique de la communication
    La communication: inévitable, irréversible, unique et éphémère
  • La communication: pas toujours souhaitable
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Décris cette caractéristique de la communication interpersonnelle:
La conscience réciproque des interlocuteurs

A

Afin qu’une communication interpersonnelle ait lieu, il faut que les personnes qui prennent part de cette conversation soient conscientes réciproquement de leur existence et conscientes du lien qui les unit dans cette communication (même si le lien est très mince).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Décris cette caractéristique de la communication interpersonnelle:
Le nombre d’interlocuteurs

A

Toute communication interpersonnelle se fait entre deux personnes qui interagissent (relation dyadique). Donc, même dans une triade, il y a en fait 3 dyades, car le lien dyadique prédomine dans la plupart des groupes. Les rapports se ramènent à une série de liens dyadiques qui se forment naturellement selon les situations et les affinités partagées entre les membres du groupe.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Décris cette caractéristique de la communication interpersonnelle:
Le processus d’ajustement

A

Il ne peut y avoir communication que dans la mesure où les gens qui se parlent emploient le même système de signes. Il faut donc apprendre à décoder adéquatement les signes d’une autre personne, et s’ajuster/s’adapter à l’autre. Un signe peut avoir une signification différente selon la culture (regarder dans les yeux : honnêteté au QC/non-respect au Japon).
Ex : plus difficile pour personne qui ne parle la même langue/différente culture.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Décris cette caractéristique de la communication interpersonnelle:
Le degré d’intimité de la relation

A

Le registre de la communication interpersonnelle s’étend de la communication très impersonnelle à la communication très intime. La nature de la relation dépend du degré d’ouverture de soi et l’intérêt envers autrui.

QUAND ET AVEC QUI ?

IMPERSONNELLE
Courantes
Avec plusieurs personnes

PERSONNELLE
Moins fréquentes
Petit groupe de personnes

OUVERTURE DE SOI:

IMPERSONNELLE
Limitée
Renseignements de nature publique

PERSONNELLE
Grande
Renseignements de nature privés

INTÉRÊT POUR L’AUTRE:

IMPERSONNELLE
Ne dépasse pas le rôle qu’il joue par rapport à soi
Peu de liens affectifs

PERSONNELLE
Étendu et touche tous les aspects de la personne
Liens affectifs à différents degrés

TYPES DE RELATIONS:

IMPERSONNELLE
Guidées par des règles et normes sociales (politesse, bienséance)
Ne dépend pas de certaines personnes (peut être échangé)

PERSONNELLE
Guidées par des normes particulières imposées par les personnes impliquées
Personnes irremplaçables (sinon la relation change)

NATURE DES IDÉES SUR L’AUTRE:

IMPERSONNELLE
Idées sous la forme d’étiquette
Fait parfois référence à des stéréotypes

PERSONELLE
Pas d’étiquette, idées ne concernent que la personne en soi

SOURCES DE PLAISIR:

IMPERSONNELLE
Bénéfices sont extrinsèques à la relation : liés aux résultats de la relation

PERSONNELLE
Bénéfices intrinsèques à la relation : liés à la relation elle-même

17
Q

Décris cette caractéristique de la communication interpersonnelle:
Les messages verbaux et non verbaux

A

*Les deux types de communication vont de pair !!

Il y a communication verbale dès que des mots sont utilisés, soit par la voix, les gestes ou par écrit. ATTENTION verbal ≠ vocal (se rapporte à la voix seulement).

VERBAL:

VOCAL
Paroles, mots prononcés

NON VOCAL
Mots écrits, mots montrés, par gestes (langage des signes)

NON VERBAL:

VOCAL
Ton de la voix, soupirs, cris, débit de la parole, regard, froncer les sourcils, écarquiller les yeux

NON VOCAL
Apparence, mouvements corporels, expressions faciales, gestes, etc.

18
Q

Décris cette caractéristique de la communication interpersonnelle:
Le contenu et la composante relationnelle des messages

A

Les messages interpersonnels véhiculent deux sortes d’information : le contenu (l’info que l’on veut communiquer) et la nature de la relation entre les interlocuteurs (permet de déduire la hiérarchie). La nature de la relation détermine le vocabulaire choisi (ex : stagiaire/superviseur)

Le contenu de deux messages peut être similaire, mais dits différemment, ces messages peuvent avoir une nature différente. Ou, le contenu de deux messages peut être différent, mais révéler le même type de rapport entre les interlocuteurs. Des conflits peuvent se produire si les interlocuteurs saisissent mal la portée des messages relationnels ou qu’ils ne perçoivent pas la différence entre le contenu et message relationnel

19
Q

Décris cette caractéristique de la communication interpersonnelle:
L’éthique de la communication

A

En matière de communication, les décisions doivent non seulement être efficaces, mais doivent aussi être justes. Ainsi, toute communication conforme à l’éthique véhicule des renseignements exacts, ce qui implique pour les interlocuteurs la liberté d’exercer des choix judicieux.

20
Q

Décris cette caractéristique de la communication interpersonnelle:
La communication: inévitable, irréversible, unique et éphémère

A

o Inévitable : la plupart du temps, elle est intentionnelle, réfléchie et consciente. Mais il arrive qu’elle soit involontaire et qu’elle se produise à notre insu (ex : gars dans la classe qui regarde par la fenêtre = désintérêt ou préoccupation à résoudre problème personnel).

o Irréversible : deux personnes peuvent nier, nuancer leurs propos et émettre des réserves, mais elles ne peuvent pas effacer ce qu’elles ont dit. Une fois le message émis dans l’air ou dans le cyberespace, on ne peut le rattraper. IMPORTANCE DE RÉFLÉCHIR AVANT DE PARLER.

o Unique : il est impossible de recréer exactement une situation, un état d’esprit ou une dynamique interpersonnelle. Donc, toute communication est unique.

o Éphémère (face à face) : la communication face à face est éphémère (laisse des traces que dans le souvenir des interlocuteurs et de ceux qui les ont entendus). La communication par ordinateur n’est pas éphémère (les messages sont écrits, sauvegardés et imprimés). Dans les deux cas : messages peuvent demeurer confidentiels (conversation à deux) ou devenir publics (réseaux sociaux).

21
Q

Décris cette caractéristique de la communication interpersonnelle:
La communication: pas toujours souhaitable

A

Trop de communication peut nuire aux rapports humains harmonieux. Des personnes qui pensent différemment et qui ont des opinions opposées, ou des personnes qui se détestent n’ont pas intérêt à se dire toutes leurs vérités. En effet, ça peut augmenter les sentiments négatifs éprouvés l’un envers l’autre. Y aller avec parcimonie (la communication est un outil à utiliser correctement).

22
Q

Explique l’importance de la communication non verbale

A

Il s’agit de messages qui expriment nos besoins, nos désirs et nos sentiments

Nous continuons de nous servir de notre regard, de nos expressions faciles et de nos gestes pour véhiculer des significations. En fait, il semblerait que plus de 60% des échanges entre des personnes s’appuient sur la communication non verbale

Les mots servent principalement à véhiculer les idées, tandis que les signes non verbaux sont les moyens privilégiés pour transmettre l’information affective (les attitudes, les désirs et les sentiments entre les personnes)

**Plus difficile à feindre et moins susceptibles d’être manipulés que les signes verbaux

Les messages non verbaux renseignent sur autrui : ils sont propres à chaque individu

Notre perception de ce type de messages dépend de la personne et sa culture, la nature de la relation que nous croyons avoir avec elle, le contexte dans lequel se situe cette relation

23
Q

Nommer les canaux de la communication non verbale

A
  • L’apparence corporelle
  • La posture
  • Les gestes
  • Le visage
  • Le regard
  • Le toucher
  • Le paralangage
  • Les silences
  • L’utilisation des objets
  • L’utilisation de l’espace
  • L’utilisation du temps
24
Q

Compare la communication verbale et la communication non-verbale

A

Verbale:
- Expriment mieux les pensées et idées
- Typiquement humains
- Acquis par l’apprentissage d’une langue qui nécessite certaines règles (syntaxe, grammaire)
- Transmission en séquence par sections détachables. Reçus et émis par un seul canal sensoriel à la fois
- Peuvent être absent lors de la communication
- Intentionnels, peuvent être contrôlés
- Responsable de 35% de la connaissance que l’on a des autres
- Moins d’effet que les messages non verbaux lors d’une utilisation conjointe

Non-verbale:
- Expriment mieux les sentiments et désirs
- Base de la communication primitive (animaux)
- Innés ou acquis du cadre culturel (acquisition plus précoce que le langage parlé)
- Transmis globalement et simultanément par l’intermédiaire de plusieurs sens
- Sont toujours là dès qu’il y a interaction
- Émis de façon involontaire, par réflexe
- Responsable de 65% de la connaissance que l’on a des autres
- Plus d’effet que les messages verbaux lors d’une utilisation conjointe

Accentuation : le non-verbal peut accentuer une partie du message verbal, soit par l’intonation de la voix, la prononciation, l’expression du visage, le geste, etc. (ex : intonation / mots en gras)

Complément : la communication non-verbale permet de compléter et de renforcer plus ou moins le message verbal. Les expressions faciales et les gestes ajoutent à l’information communiquée verbalement en traduisant nos attitudes et intentions, ce qui influe la relation interpersonnelle. (Ex : je t’aime ton monotone + regard de dédain)

Substitution : le message non-verbal remplace parfois le message verbal. L’utilisation de gestes peuvent alors remplacer le message verbal pour faire comprendre un message. Il y a des circonstances où il est difficile d’utiliser la parole. (Ex : dire salut en hochant la tête, sourds et muets)

25
Q

Quelles sont les stratégies de communication de base

A
  • Le silence
  • Facilitateurs
  • Questions ouvertes
  • Questions fermées
  • Énoncés de clarification
  • Énoncés de vérification et de synthèse
  • Énoncés d’entretien
  • Interruptions et redirections
26
Q

Définis cette stratégie de communication de base:
Le silence

A

Pour écouter, le professionnel de la santé doit garder le silence.

-> il s’agit d’une forme puissante d’encouragement à continuer, pour le patient, s’il est accompagné des signes non verbaux adéquats

Il exprime au patient une volonté de continuer de l’écouter

Exemple:
- Garder le silence (forme puissante d’encouragement)
- Non-verbal tel que posture chaleureuse ou regard soutenu.

27
Q

Définis cette stratégie de communication de base:
Fcailitateurs

A
  • Favoriser la participation de l’interlocuteur (prolongement de l’écoute qui invite à développer, donner des détails, apporter des précisions, etc.)
  • Aussi répétition d’un ou deux mots des derniers propos du patient

Exemple:
- Sourire, Hochement de tête, Interjection (Hum ! Hum!), Interpellation à poursuivre (Continuez), Phrase simple (Je vous écoute).
- Pt : Je me sens stressé. Md : Stressé?

28
Q

Définis cette stratégie de communication de base:
Questions ouvertes***

A
  • Doivent être claires et directes.
  • Un seul sujet à la fois (une question à multiples facettes force un choix, car le pt ne peut pas répondre à toutes les questions à la fois)
  • Doit s’insérer dans un processus (tient compte des propos précédents de l’interlocuteur).
  • Générales et non directives.
  • Invitent l’interlocuteur à poursuivre, expliquer, à donner des détails et à développer le propos.
  • Fait appel aux manières de voir, de penser ou de sentir, ainsi qu’aux opinions.
  • Essentielles dans l’exploration de la dimension psychosociale des problèmes.

Exemple:- Pourquoi ? (Donne réponse de type explication, justification, rationalisation et intellectualisation)
- Comment ? (Se rapporte aux faits, à leur enchainement/importance)
Ex : « Comment cela se passe-t-il au quotidien ? »

***Sous-catégorie plus précises de questions qui commencent par : Qui ? Quand ? Comment ? Quoi ? Où ? sert à décrire les caractéristiques des symptômes et à préciser les antécédents.

29
Q

Définis cette stratégie de communication de base:
Questions fermées***

A
  • Utilisation combinée des 2 types de questions selon l’approche en entonnoir fait progresser les questions ouvertes vers fermées.

*** On devrait progresser des questions ouvertes vers les questions fermées. « Entonnoir »

  • Plus directives, réponses fermées et courtes (oui, non, toujours, jamais.)
  • Permet d’obtenir information chez un pt timide ou simplement d’obtenir des informations plus précises.

Exemple:
- Patient peut répondre par Oui/Non.
Ex : « Combien d’heures dormez-vous par nuit ? »

30
Q

Définis cette stratégie de communication de base:
Énoncés de clarification

A
  • Lever les ambiguïtés et s’assurer que le patient et le médecin parlent de la même chose.
  • Permet de préciser les propos plutôt que de les évaluer.
  • Guide le patient à savoir s’il doit lui donner + ou – d’infos.

Exemple:
Qu’entendez-vous par…? Pouvez-vous me donnez un synonyme pour…?

31
Q

Définis cette stratégie de communication de base:
Énoncés de vérification et de synthèse

A

Résumé descriptif et non évaluatif de ce que le médecin a entendu (propos du patient). Utile dans l’interaction avec patients d’origine culturelle autre que le médecin. (Moyen le + puissant pour collecte de données)

Fonctions :
- Revoir ce qui a été dit et dégager ce qui reste à préciser.
- Vérifiez la justesse de ce qu’on a compris.
- Exprimer son intérêt pour le patient.
- Participation du patient dans la discussion s’il y a incompréhension ou imprécision.
- Facilité transition d’une partie de l’entrevue vers une autre.

Exemple:
J’aimerais prendre quelques instants pour m’assurer que je vous comprends bien. Vous m’avez qui … est-ce bien cela?

32
Q

Définis cette stratégie de communication de base:
Énoncés d’entretien

A

Ce sont de formules discursives (claires) qui ont pour but de commencer le processus de l’entrevue ou d’expliciter des transitions au cours de la rencontre.
Fonctions :
- Oriente ou redirige la consultation.

  • Annoncer un changement dans le style de questions.
  • Présenter une recommandation difficile.
  • Souligner un différend par rapport à la compréhension problème ou traitement.
  • Souligner un différend par rapport aux rôles de chacun dans la relation.

Exemple:
- Maintenant, je vais examiner votre abdomen…

  • Maintenant j’ai besoin de vous poser quelques questions plus précises sur…
  • Je sais que vous n’aimez pas les médicaments, mais voici ce qui m’amène à prescrire un 2e médicament…
  • Je constate que nous n’avons pas la même façon d’aborder la solution quant à votre problème, est-ce aussi votre cas ?
  • Vous me demander d’intervenir auprès de votre compagnie d’assurance. J’aimerais que nous prenions quelques minutes pour clarifier le rôle que vous croyez que je dois jouer ici.
33
Q

Définis cette stratégie de communication de base:
Interruptions et redirection

A

Lorsqu’elle est utilisée avec tact et au bon moment, l’interruption peut être efficace pour garder une entrevue bien centrée et atteindre les objectifs de cerner le problème et de proposer des traitements appropriés malgré les contraintes de temps. Elle doit être justifiée pour ne pas être perçue comme un simple manque de délicatesse. *En particulier lorsque le patient se perd en détails superflus.

Exemple:
- Excusez-moi Mme… J’aimerais que l’on revienne sur la description des malaises afin de mieux comprendre ce qu’il se passe maintenant.

34
Q

Définis l’écoute

A

Écoute : Processus par lequel un auditeur reçoit, comprend, mémorise et interprète un message pour ensuite y réagir. Contribue d’une façon importante à l’amélioration des relations interpersonnelles. Une faible/mauvaise écoute peut engendrer des problèmes, parfois très graves (malentendus, accidents, occasions manquées). Bonne écoute contribue à compréhension des messages. TRÈS IMPORTANTE DANS LA COMMUNICATION.

35
Q

Quels sont les étapes de l’écoute?

A
  • Réception du message
  • Compréhension du message
  • Mémorisation du message
  • Évaluation du message
  • Rétroaction
36
Q

Quels sont les obstacles à la bonne écoute?

A
  • Bruit
  • Absence de contrôle extérieur
  • Vitesse de la pensée
  • Évaluation a priori du message
  • Offre supérieure à la demande
  • Préoccupations personnelles de l’auditeur
  • Besoin de parler
  • Tendance au divertissement
  • Idées préconçues
  • Blocages émotifs
  • Crainte de ne pas comprendre
37
Q

Nomme les techniques de l’écoute active

A
  • Reformuler les pensées de l’autre
  • Dire à l’autre que nous comprenons ses sentiments
  • Poser des questions
38
Q

Définis la compassion et distingue la de l’empathie et de la sympathie

A

Empathie :
trouver une résonnance avec l’expérience d’autrui

Constater la souffrance de l’individu et je suis capable de la recadrer dans l’expérience humaine (je peux comprendre ce que cette personne vit parce que moi aussi j’ai connu la souffrance)

Crée une forme de lien, de solidarité qui va nous amener vers le haut si on ne reste pas uniquement dans cette équaux de la souffrance.

**Si je reste uniquement dans cette résonnance d’empathie, ça va m’amener moi à l’effondrement psychologique (un peu comme la sympathie)

Active des réseaux neuronaux associé à la douleur

Sympathie :
Se relier à la personne qui souffre (souffrir avec elle / faire fusion avec la souffrance de l’autre)
**pas le bon choix car si on se fusionne a la souffrance de l’autre, on tombe avec l’autre

Compassion (approche recommandée) :
j’éprouve une résonnance (comme empathie), mais je ne vais pas rester passive. Au contraire, je vais vouloir agir, poser un geste (même minime)

Lorsqu’on adopte la posture de compassion, on active des réseaux neuronaux associé à la gratification profonde et au sentiment d’être profondément relié à autrui. Ce lien authentique et ce ressenti de gratification profonde constitue mon meilleur facteur de protection psychologique

Notre neurologie sont constituer à la base pour que nous soyons des êtres de compassion.

En recherche, la compassion se définit comme une réponse cognitive, affective et volitionnelle face à la souffrance d’autrui.

39
Q

Définis les fondements de la relation

A
  • La confiance

La base de la confiance entre un professionnel et son patient repose sur…

  1. Compétence technique : Le patient juge la compétence technique du professionnel selon la perception qu’il a du problème et le choix du traitement approprié. Il est en confiance parce que le professionnel se base sur des savoirs scientifiques.
  2. Compétence interpersonnelle : Touche les aspects plus humains des soins. Le patient est en confiance si le professionnel prend le temps de s’intéresser à lui et lui offrir des soins de qualité.

S’ajoutent éléments de nature institutionnelle ou organisationnelle : courtoisie, accessibilité et circulation efficace des informations entre les professionnels.

Primordiale de gagner la confiance du patient pour pouvoir soigner efficacement.
*La confiance du patient envers son médecin est essentielle pour la révélation d’informations intimes. Confiance envers le médecin dans son rôle de professionnel (institution sociale reconnue), pas en sa personne même.

  • L’acceptation et le respect d’autrui

+ la relation est intime, + l’acceptation de l’autre est essentielle.

Le patient recherche d’abord un médecin qui le respecte (sentiment de sécurité) et qui lui inspire confiance et espoir.

  • L’influence

Volontairement ou non, tous ont une influence, directe ou indirecte sur les autres.

Dans une relation, notre capacité d’influence peut être globale ou limitée, tout comme notre sentiment de confiance.

Influence :
Formelle (Employé - Patron)
Informelle (Amicale ou Amoureuse)
Semi-formelle (Relation thérapeutique)

L’influence et la compétence :

Le patient s’attend à ce qu’on lui donne des conseils selon nos savoirs et que l’on utilise notre autorité pour prescrire des examens/traitements.

Le fait d’avoir des compétences ou des aptitudes particulières donne à la personne la capacité d’influencer ceux qui en sont moins dotés.

L’influence et la persuasion :

La persuasion est généralement mal perçue, car on l’associe à de la manipulation de l’autre à son propre avantage. Il s’agit en fait de raisonner avec l’autre dans le but de convaincre, puisque nous ne voulons que son bien et tentons de lui faire comprendre pourquoi nous lui suggérons telle ou telle chose.