Vomissements graves au cours de la grossesse Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’on considère comme étant un vomissement “grave” ?

A

Un vomissement qui entraine un déséquilibre acido-basique et électrolytique.

À toute fin pratique, ces patientes vont nécessiter une hospitalisation.

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2
Q

Quelle est la fréquence des vomissements graves en grossesse?

A

C’est assez rare dans nos milieux, environ 2 / 1000

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3
Q

Quelle est la présentation clinique de vomissement grave durant la grossesse?

A

Les No/Vo sont fréquents, surtout pendant le premier trimestre de la grossesse. Ils n’ont habituellement pas de répercussion sur l’état général de la patiente et ne nécessite que du support et un médicament anti-nauséeux comme la doxylamine (Diclectin).

Toutefois, les vomissements graves ou incoercibles sont plus abondants, persistants, et entrainent une perte de poids avec déshydratation et perturbation biologiques. Elles ne répondent pas à la médication (Diclectin). On retrouve une hémoconcentration, des perturbations électrolytiques et acidobasiques, ainsi que de l’acétone dans les urines.

La recherche d’acétone dans les urines est un test simple (papier réactif). Si elle est positive, cela indique que le patient catabolise ses graisses, ce qui n’est pas normal, en particulier pendant la grossesse.

On retrouve souvent aussi des perturbations psychologiques chez ces patientes, perturbations souvent difficiles à mettre à jour. Il peut s’agir d’un rejet inconscient de la grossesse ou, au contraire, d’un trop grand désir de maternité causant une anxiété importante. Quelques fois, il existe des problèmes plus ou moins graves de comportement en réaction avec l’environnement, conjoint, parents et belle-famille.

Il est très rare que ces vomissements soient dus à des problèmes gastro-entérologiques.

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4
Q

Quelle est la conduite à tenir lorsqu’on a des vomissements graves?

A

Il ne faut pas hésiter à hospitaliser ces patientes. On ne gagne rien à temporiser, si ce n’est à aggraver les signes et sx.

La patiente est mise au repos et au calme avec un minimum de visites. On la laisse à jeun avec un soluté assurant une bonne hydratation et un apport calorique suffisant.

On reprendra l’alimentation lorsque la patiente en éprouvera formellement le désir. La collaboration avec la diététiste est dans ce cas très utile.

Dans nos milieux, on a rarement besoin de l’aide du psychiatre, mais il ne faut pas hésiter à y recourir si la patiente n’est pas capable de recommencer à s’alimenter au bout de quelques jours.

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