Endocrinologie Flashcards

0
Q

2 examens systématiques devant suspicion de diabète de type 1

A

Glycémie capillaire - hyperglycémie

BU - cétonurie glycosurie

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1
Q

PEAI type 2

A

Insuffisance surrénale (100%) = maladie d’Addison

Dysthyroïdie (70%) Thyréopathie AI

Diabète de type 1 (50%)

Insuffisance gonadique (5%)
Maladie de Biermer
Vitiligo / connectivites (LED)

Syndrome de Schmidt
= hypothyroïdie + insuffisance surrénale chronique auto-immune (PEAI de type 2)
Recherche signes d’ISC devant toute hypothyroïdie: mélanodermie +++

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2
Q

Anticorps diabète de type 1

A

Ac anti-îlots
Ac anti-insuline
Ac anti-GAD
Ac anti-IA2

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3
Q

Sd cardinal

A

Asthénie
Amaigrissement ‘appétit conservé
SPUPD
Déshydratation globale

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4
Q

Sd métabolique

A

Obligatoire
TT>94/80 + IMC>30

2/4 parmis:
TA>130/85 ou HTA ttt
Glycémie > 1g/l ou 7mmol ou DT2 sous ADO
TG>1,5g/l ou ttt hypolipémiant
HDL<0,4 ou 0,5
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5
Q

Valeurs glycémies à jeun

A

Normale = 0.8 – 1.10 g/L (4-5mM)
Diabète: glycémie à jeun > 1.26 g/L (7mM)
Intolérance au glucose: 1.10 – 1.26 g/L (5-7 mM)
Hypoglycémie: < 0.5 g/L (non diabétique) / < 0.6 g/L (diabétique)

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6
Q

Étiologies de diabète secondaire

A

Causes iatrogènes
Corticoïdes +++ (PMZ)
Oestrogènes / thiazidiques / β-mimétiques

Pathologies pancréatiques
Pancréatite chronique ++
Hémochromatose
Cancer du pancréas exocrine / endocrine (glucagon)
Pancréatectomie / mucoviscidose

Pathologies endocriniennes
Hypercorticisme / acromégalie / hyperthyroïdie
Hyperaldostéronisme / phéochromocytome
Cirrhose: par insulinorésistance

Causes génétiques
MODY (D2 du sujet jeune / Tº auto dominante / ↓Se cβ au glucose)
Diabètes mitochondriaux = Tº maternelle / s. associés (surdité)
Anomalies chromosomiques: T21 / Klinefelter (XXY) / Turner (X0)

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7
Q

Examens complémentaires DT1

A

Pour diagnostic positif (diabète)
Glycémie veineuse
En théorie, diabète si glycémie à jeun > 1.26 g/L (7mM) / 2 fois
En pratique: syndrome cardinal + glycémie > 2g/L (11mM) = D1

Pour diagnostic étiologique (D1)
Anticorps auto-immuns (non systématiques) (4)
en phase infra-clinique (à distance de l’épisode d’acido-cétose)
Recherche anti-GAD / anti-IA2 / Ac anti-ilôts / anti-insuline

Rechercher un diabète secondaire
Sujets jeunes donc pathologie hépatique / pancréatique peu probable..
En pratique, si sujet jeune: seulement la TSH est réalisée

Pour évaluation du retentissement
!! Doit être normal / 1er bilan = bilan de référence
cardiovasculaire: EAL / ECG
rénal: iono-urée-créatinine / µ-albuminurie / protéinurie 24h
ophtalmo: fond d’oei (angiographie à la fluorescéine à +3ans)
infectieux: Cs stomato-ORL / panoramique / ECBU

Pour bilan pré-thérapeutique: suivi ultérieur
HbA1c +++: donne un niveau de référence

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8
Q

Ordonnance typique du D1

A

Date / identification patient-médecin / signature

Sur ordonnance à 100% (ALD)
Insulinothérapie
Insuline lente (Lantus®) en SC 1x/24h le soir au coucher ; // glycémie du matin
Insuline rapide (Novorapid®) en SC 3x/j avant chaque repas ; // G. pré-prandiale
Stylo à insuline + aiguilles jetables / cotons hydrophiles, etc.

Autosurveillance
Lecteur de glycémie + lançettes: au réveil / avant-après chaque repas / carnet
Bandelettes urinaires: dès que glycémie capillaire > 2 g/L ; +1 inj. si cétonurie

En cas d’hypoglycémie
Glucagon 1mg en injection IM (trousse d’urgence)
Toujours avoir 2 sucres sur soi

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9
Q

Examens complémentaires DT2

A

Pour diagnostic positif
Glycémie veineuse (x2)
à jeun de préférence: diabète si glycémie > 1.26g/L
En pratique: 2 glycémies à tout moment de la journée: diabète si > 2g/L x2

Pour diagnostic étiologique
Rechercher un diabète secondaire
Ici sujet d’âge mur donc recherche clinique +/- paraclinique si signe d’appel
Iatrogène: recherche prise de médicaments diabétogènes (cf supra)
Pancréatique: ASP / écho pancréatique +/- TDM (si sujet mince +++)
Hépatique: échographie hépatique / CST et ferritinémie
Endocrinien: dosages hormonaux selon clinique – TSH systématique

Pour évaluation du retentissement
!! Bilan souvent anormal: cf évolution asymptomatique donc longue (≠ D1)
Cardiovasculaire +++ : EAL / ECG
+/- selon clinique: épreuve d’effort / échoD des TSA / ETT, etc.
Ophtalmologique: fond d’oeil + angiographie à la fluorescéine immédiate (≠D1)
Néphrologique: iono-urée-créatinine / protéinurie des 24h / µ-albuminurie
Neurologique: examen clinique +/- ENMG si anomalie
Infectieux: examen stomato-ORL / panoramique dentaire / ECBU
Pied: examen clinique (inspection et monofilament)

Pour le suivi ultérieur
HbA1c +++: donne un niveau de référence

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10
Q

Traitement acido-cétose DT1/2

A

Mise en condition

Hospitalisation en urgence / en REA selon vigilance et hémodynamique
Oxygénothérapie + pose VVP + sonde urinaire +/- SNG si vomissements
Monitoring CT (PA-FC-FR) / scope ECG / oxymétrie de pouls

!! Arrêt des Tt (notamment ADO: metformine +++ : PMZ)

Insulinothérapie
Insuline d’action rapide en IVSE : bolus de 10 UI/h (ou 0.1UI/kg/h)
puis 10UI/h tant que acidose / 8UI/h si cétonurie = 2X ; 6UI/h si 2X ; 4UI/h si 1X
A poursuive 24h après disparition de la cétonurie (même si glycémie normale)
!! Remarque
Si hypoglycémie: ne pas arrêter l’insuline mais ↑ les apports en G5
→ Le critère de surveillance est la cétonurie à la BU (≠ glycémie)

Ré-équilibration hydroélectrolytique
Remplissage/réhydratation +++
Isotonique initialement: NaCl 0.9% / 1L sur 1h puis 1L/2h puis 1L/3h
Puis ajout G5/G10: dès que glycémie < 2.5g/L: Pº hypoglycémie de correction

Supplémentation potassique (PMZ)
Diffu-K® 3-4g systématique (car l’insuline fait rentrer le K+ : hypokaliémie)
!! Avant insuline si K+ < 4mM / non indiquée ssi signes ECG d’hyperkaliémie

Traitement étiologique (PMZ)
Rechercher et traiter le facteur déclenchant (infection et IDM +++)

A distance: reprendre éducation du patient + ré-équilibration du Tt

Surveillance
horaire: BU (cétonurie) / dextro / diurèse +++ / PA / conscience
1x/4h: glycémie veineuse / iono (kaliémie) / ECG / GDS / T / FR

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11
Q

Traitement acidose lactique

A

Mise en condition
!! Urgence extrême: pronostic vital à court terme (M = 80%..)
Hospitalisation en REA / monitoring / scope ECG
VVP +/- VVC si choc / sonde urinaire + SNG
Oxygénothérapie + monitoring: scope ECG

ARRÊT immediat des biguanides (metformine) (PMZ)

Tt symptomatique
Insulinothérapie
Relais par insuline en IVSE systématique
Lutte contre anoxie tissulaire
Ventilation mécanique: VNI au masque +/- IOT
Tt du choc: expansion volémique (cf item 200)
Lutte contre acidose métabolique
Alcalinisation (avec prudence ++): bicarbonates en IV
Expuration extra-rénale: hémodialyse en urgence

Tt étiologique
Rechercher et trater le facteur déclenchant +++
A distance = prévention +++

Education du patient et adaptation du traitement

Respect des CI des biguanides: IRC / âge > 75ans / IC / IResp / IHC

Arrêt des biguanides 24h avant et après:
stress / anesthésie / chirurgie / injection de produit de contraste

Surveillance
Clinique: constantes / hydratation / signes de choc
Paraclinique: BU / glycémie / GDS / ECG / créat + iono

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12
Q

6 organes cibles du diabète

A
Rein = néphropathie diabétique / HTA réno-vasculaire
Oeil = rétinopathie diabétique
Vaisseaux = athérosclérose: insuffisance coronaire, etc.
Nerfs = neuropathie périphérique
Immunité = immunodépression mixte
Pied = neuropathie + traumatisme + surinfection
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13
Q

4 facteurs étiologiques du pied diabétique

A

Neuropathie

Pied neuropathique: syndrome neurogène périphérique
Atteinte motrice = ROT absents / déficit moteur
Atteinte sensitive = test au monofilament / proprioceptive / pallesthésie
Atteinte végétative = pieds chauds / sécheresse
→ Mal perforant plantaire
Ulcération arrondie / à bords nets / indolore / hyperkératose
Au niveau des points d’appui: métatarses (1, 4, 5) et talon

Ischémie (AOMI)

Pied ischémique: signes d’insuffisance artérielle
Orteils froids / décharnés / peau fine / dépilée
Pouls pédieux absent / souffle fémoral à rechercher
!! NPO de rechercher une AOMI = IPS < 0.9
→ Ulcère artériel
Ulcères multiples / petits / sales / douloureux (cf item 137)

Traumatisme

Rechercher appuis anormaux / mauvaises habitudes de marche
Examen des chaussures +++ (recherche du caillou !) (PMZ)

Surinfection

Infection superficielle
Inflammation locale (rougeur-chaleur-douleur) +/- écoulement purulent
Infection profonde: ostéite+++
Signes locaux = contact osseux au stylet +++ / orteil « en saucisse »
Signes généraux = déséquilibre glycémique +/- fièvre (inconstante !)

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14
Q

Traitement pied diabétique

A

Mise en condition
Hospitalisation systématique / en urgence / en diabétologie
Insulinothérapie systématique pour équilibre glycémique

Mise en décharge +++ (PMZ)
Suppression totale de l’appui jusqu’à cicatrisation complète
Education du patient pour observance
Prévention des C° de décubitus: HBPM et bas de contention

Tt de la plaie = soins locaux
Désinfection de la plaie: antiseptiques locaux
Parage de la plaie: débridement et retrait de l’hyperkératose +/- nécrose
Cicatrisation dirigée: soins locaux et pansements humides

Tt de l’infection
Tt médicamenteux = antibiothérapie
ABT adaptée à l’ABG d’emblée (hors complication: ostéite)
Surinfection superficielle: Augmentin® PO 3g/J pendant 1S
Ostéite: C3G + aminosides IV puis relais PO / durée = 3M
Tt chirurgical
Parage +/- débridement si lésions non stérilisables (osseuses)
Amputation en urgence si gangrène (cf éviter extension)

Tt de l’ischémie
Revascularisation à envisager systématiquement (ATL / pontage)
Aspirine +/- héparinothérapie à dose curative: HBPM ou HNF
Contrôle du RCV au décours: [aspirine - IEC - statine] A VIE

Mesures associées
!! NPO Tt antalgique: selon EVA
Vérification du statut vaccinal antitétanique +/- SAT/VAT (PMZ)
Liées à la mise en décharge: HBPM – bas de contention - lever

Surveillance +++
Si évolution non favorable, évoquer:
Non-respect de la mise en décharge (éducation ++)
Persistance de l’infection (ostéite ++) / de l’ischémie

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15
Q

Complications et risques à long terme du diabète gestationnel

A

Complications

Complications maternelles

Infections: IU +++ / endométrite
HTA gravidique +/- pré-éclampsie et ses C° (cf supra)
Risque augmenté d’accouchement prématuré

Complications foetales

Macrosomie foetale (poids à la naissance > 4000g ou > 90e percentile)
C° obstétricales de la macrosomie: dystocie des épaules / césarienne
Hydramnios
Risque augmenté de mort foetale in utero

Complications néonatales

Hypoglycémie néonatale = glycémie < 0.40g/L ((cf hyperinsulinisme foetal)
M. de membranes hyalines +/- IRespA (cf insuline inhibe synthèse de surfactant)
Cardiomyopathie hypertrophique (régressive)
Troubles biologiques: hypoCa / hyperbilirubinémie (ictère) / polyglobulie

Risques à distance

Pour la mère
Récidive de diabète gestationnel: > 50% à la prochaine grossesse
Risque de diabète de type 2: 50% à 10ans

Pour l’enfant
Risque d’obésité augmenté
Risque de diabète type 2 à l’âge adulte

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16
Q

Régime diététique

A

Personnalisé: consultation avec un nutritioniste / enquête alimentaire

Adapté: hypocalorique si surpoids / apport sodé modéré: 4g/j max

Equilibré: G55 / L30 / P15

Diversifié: 5 fruits et légumes par jour

Orienté: éviter alcool et aliments d’IG ↑

Régulier: 3 repas par jours / pas de grignotage

Réaliste: objectif = perte de poids 5-10% max

Exercice physique régulier et adapté: marche 30min/J

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17
Q

Indications bithérapie ou insulino-thérapie d’emblée

A

Hba1c>10%

Glycémies répétées > 3.0g/l

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18
Q

Éducation du patient diabétique

A
Observance
Respecter les doses d’ADO / d’insuline
Traitement A VIE: ne jamais arrêter
Observance des mesures hyg
Auto-surveillance glycémique
Glycémies capillaires 3x/j +/- BU si glycémie > 2g/L
Carnet de surveillance glycémique

Autosurveillance glycémique: indiquée dans D2 si: (HAS 2013)
Patient sous insulinothérapie
Patient traité par sulfamides (adapter la posologie)
Grossesse actuelle ou prévue

Auto-contrôle et adaptation du traitement
Expliquer facteurs de variations de la glycémie + situations à risques
Méthode compensatoire ou anticipatoire

Situations d’urgence (complications métaboliques)
Savoir reconnaitre une hypoglycémie / une acido-cétose
Savoir la CAT en cas d’urgence

Maitriser technique d’injection de l’insuline: si insulino-requérant

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19
Q

Facteurs déclenchants d’acido-cétose à rechercher.

A

Iatrogène: inadaptation de l’insulinothérapie / corticoïdes

Infection intercurrente: rechercher foyer infectieux +++

IDM: à éliminer systématiquement +++ (même terrain / silencieux)

Autres: grossesse / stress (chirurgie, psy..) / thyrotoxicose, etc.

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20
Q

Interprétation bilan thyroïdien sous amiodarone

A

cf inhibition de la mono-déiodase: inhibe la transformation de T4 en T3

Euthyroïdie ++ : TSH = N / T4 = ↑ / T3 = N

Hyperthyroïdie: TSH = ↓ / T4 = ↑↑ / T3 = ↑ ou N

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21
Q

Crise aiguë thyreotoxique
Examen clinique
Examens complémentaires
Traitement

A

Examen clinique

Fièvre: hyperthermie à 40°C
Déshydratation majeure: (cf sueurs / diarrhée / vomissements)
Signes cardiologiques: tachycardie > 150/min / AC/FA fréquente
Signes neurologiques: tremblements / agitation / confusion / coma

Examens complémentaires: en urgence +++

NFS + TP/TCA + iono-urée-créat + GDS + (!!) ECG
Bilan infectieux (facteur déclenchant) = hémocultures + ECBU

Traitement

Mise en condition
!! Urgence vitale = hospitalisation en REA
VVP + O2 +/- SNG / sonde urinaire / scope ECG

Tt symptomatique
Rééquilibration hydroélectrolytique avec hydratation +++
Sédation puissante: BZD = Lexomil® PO
BB non cardiosélectif en parentéral = aténolol IV
Lutte contre hyperthermie = paracétamol IV + glace

Tt étiologique
ATS à forte dose PO / !! en association avec iodures = LUGOL
Corticothérapie IV (cf inhibition conversion T4/3 périphérique)

Mesures associées

Recherche et Tt du facteur declenchant +++
Puis instauration en Tt de fond au decours

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22
Q

PEAI type 1 (rare)

A
Hypoparathyroïdie (80%)
Insuffisance surrénale (70%)
Candidose diffuse (70%)
Alopécie (30%)
Autres: Biermer, dysthyroidie
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23
Q

Effets secondaires ATS

A

Effets secondaires des ATS (3)

agranulocytose iatrogène immuno-allergique (0.5% des cas)
->NFS tous les 10j pendant 2mois à l’instauration

tératogénicité: surtout pas de grossesse: contraception (PMZ) (!! sauf PTU)

cytolyse hépatique

Education de la patiente sous ATS: consulter à la moindre fièvre (PMZ)+ ordo NFS en urgence

Remarque: en cas d’agranulocytose sur ATS
Tous les ATS sont formellement contre-indiqués A VIE
Donc préparation par lugol pour euthyroïdie puis Tt radical

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24
Q

Syndrome d’insuffisance thyroïdienne

A

Signes d’hypométabolisme

signes généraux

Hypothermie / frilosité / perte de la sudation
Prise de poids (voire obésité)

signes cardio-vasculaires

Bradycardie +/- assourdissement des bruits du coeur
Hypotension artérielle seulement si forme évoluée

signes digestifs

Constipation +++

signes neuro-psychologiques

Ralentissement physique: lenteur / asthénie / activités limitées
Ralentissement psychique: syndrome dépressif / troubles mnésiques
Troubles du comportement / syndrome démentiel (patients âgés)

signes gynéco/sexuels

Diminution de la libido
Aménorrhée secondaire (par hyperprolactinémie)

Signes d’infiltration (4)

Myxoedème
!! Remarque: myxoedème absent si insuffisance thyréotrope centrale
= « faux oedème » : dur / comblement creux sus-claviculaires
Visage: pale / rond / bouffi = « faciès lunaire »
Membres: mains et pieds boudinés

Infiltration muqueuse
langue = macroglossie
cordes vocales = voix rauque
trompe d’Eustache = hypoacousie
muqueuse nasale = ronflements

Troubles cutanéo-phanériens
Peau sèche et squameuse / teint cireux
Erythrocyanose lèvres + pomettes
Alopécie et dépilation diffuse (« queue de sourcil »)

Infiltration musculaire = syndrome myogène
Déficit moteur proximal (« marche dandinante ») ++
Myalgies / crampes +/- pseudo-hypertrophie musculaire

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25
Q

Examens complémentaires hypothyroïdie

A

Pour diagnostic positif

En 1ère intention: dosage de la TSH seule
TSH augmentée (TSH > 5 µg/L) = hypothyroïdie périphérique
!! si normale (rarement ↓) = insuffisance thyréotrope centrale (cf item 220)
En 2nde intention: dosage de T4L
(!! aucun intérêt de doser la T3L)
T4L diminuée = hypothyroïdie patente
T4L normale = hypothyroïdie frustre (= infra-clinique)

Pour évaluation du retentissement

NFS: anémie arégénérative normo ou macrocytaire (cf item 297)
Ionogramme sanguin: hyponatrémie de dilution (HIC isolée)
Bilan lipidique: dyslipidémie = hypercholestérolémie +/- HyperTG
Enzymes musculaires: syndrome myogène: ↑ CPK + LDH + ASAT
Prolactine: hyperprolactinémie secondaire (cf TRH stimule la sécrétion de PRL)

Rechercher une PEAI 2: glycémie (D1) +/- cortisol-aldostérone (ISL)

Pour diagnostic étiologique

Bilan immunologique: Ac anti-TPO / Ac TRAB / ac anti-thyroglobuline
Imagerie: échographie cervicale (!! scintigraphie inutile: ≠ hyperthyroïdie)

Pour bilan pré-thérapeutique

ECG +++ : rechercher une insuffisance coronaire (avant HTS) (PMZ)

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26
Q

Étiologies d’hypothyroïdie

A

Thyroïdite auto-immunes :
Thyroïdite de Hashimoto
Thyroïdite atrophique
Thyroïdite du post-partum

Hypothyroïdie iatrogène :
Médicamenteuse 
Chirurgie 
Post iode radioactif
Radiothérapie cervicale

Carence en iode

Hypothyroïdie congénitale

Maladies infiltratives (rare) :
Tuberculose/sarcoidose/lymphome
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27
Q

Coma myxoedémateux
Clinique + paraclinique
Traitement
DD

A

Terrain
Chez femme agée non traitée +++
Rechercher facteur déclenchant = chute / froid / infection / sédatif

Examen clinique
Signes généraux: hypothermie sévère / hyponatrémie sévère
Signes cardiologiques: bradycardie + hypoTA (voire choc)
Signes neurologiques: syndrome confusionnel / convulsions / coma

Examens complémentaires
ECG / TSH – T4L en urgence
Anémie / hyponatrémie / ↑ CPK (rhabdomyolyse)
!! NPO bilan infectieux: hémocultures + ECBU

Diagnostic différentiel
!! devant hypothermie + hypotension: évoquer choc septique (PMZ)

Mise en condition
Urgence thérapeutique +++ / pronostic vital engagé
Hospitalisation en REA / pose VVP / monitoring CT

Tt curatif en urgence
Hormonothérapie parentérale: L-Thyroxine en IVSE puis relais PO
Prévention d’une décompensation en ISA → hydrocortisone en IVSE

Tt symptomatique
Expansion volumique pour PAM ≥ 65 mmHg
Rééquilibration hydro-électrolyique (hypoNa)
Réchauffement progressif externe +++
Oxygénothérapie pour SpO2 ≥ 95%

Tt étiologique
Recherche et traitement du facteur déclenchant +++ (PMZ)
Ex: Tt d’une infection / arrêt de Mdt / rechercher IDM, IC, etc

!! devant hypothermie + hypotension: évoquer choc septique (PMZ)

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28
Q

Ophtalmopathie basedowienne

A

Généralités
!! Inconstante: dans 50% des cas environ / unilatérale dans 1 cas/4
Oedème secondaire à une R° lympho-monocytaire probablement auto-immune
Facteur favorisant = tabagisme +++ / âge / passage par phase d’hypothyroïdie

Clinique: ophtalmopathie regroupe (3)

Signes palpébraux (syndrome palpébro-rétractile)

Rétraction palpébrale supérieure / oedème palpébral / rareté du clignement
Asynergie oculo-palpébrale = retard de la paupière sup si regard vers le bas

Exophtalmie

Bilatérale / réductible / axile / indolore / symétrique (rarement unilatérale)
Mesurée par TDM orbitaire et/ou exophtalmomètre de Hertel (> 20mm)
!! Si irréductible / douloureuse = exophtalmie maligne

Troubles oculo-moteurs

Atteinte musculaire secondaire à l’oedème et fibrose
→ diplopie variable (verticale ou oblique) +/- régressive après Tt

Evolution
Indépendante de la thyrotoxicose (possible avant, pendant, après…)
Favorable dans 70% des cas / sinon persistance exophtalmie ou diplopie
!! Décompensation oedemateuse maligne dans 2% des cas

Remarque: diagnostics différentiels devant une exophtalmie
Cellulite orbitaire: sur sinusite ++ / fièvre / oedème palpébral et inflammation
Fistule carotido-caverneuse: post-traumatique / pulsatile / souffle
Exophtalmies tumorales: tumeur de la glande lacrymale / du n. optique..

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29
Q

Complications de l’orbitopathie basedowienne

A

Complications ophtalmologiques

atteinte inflammatoire
Par lagophtalmie (inocclusion palpébrale) = « risque externe »
→ kératite / ulcères cornéens / perforation de cornée

atteinte neuropathique
Par hypertonie oculaire = compression n. optique = « risque interne »
neuropathie optique = BAV +/- amputation du CV / ! risque de cécité

Décompensation oedémateuse maligne (« exophtalmie maligne »)
Chez sujet tabagique +++

Signes de gravité signant une exopthalmie maligne
Exopthalmie > 25mm / irréductible / douloureuse
Inocclusion palpébrale (infiltration oedémateuse)
Atteinte neuropathique: diplopie / BAV
Atteinte inflammatoire: kératite

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30
Q

Hypersécrétion lactotrope

A

Clinique = hyperprolactinémie

Chez la femme, typiquement: syndrome aménorrhée-galactorrhée (cf infra)

Chez l’homme, souvent asymptomatique: découverte tardive par Sd tumoral

Rechercher acromégalie (cf adénome mixte) et hypogonadisme (cf inhibition)

Paraclinique

  1. Dosages statiques = prolactinémie (N < 20 ng/mL) +++
    PRL = 20-100 ng/mL → hyperprolactinémie de déconnexion ou iatrogène
    PRL = 100-200 ng/mL → micro-adénome (
    PRL > 200 ng/mL → macro-adénome (>10mm) à prolactine
  2. Dosages dynamiques = test de freinage
    Freinage par TRH (puis restimulation par métoclopramide (antagoniste DA)
    Peu (voire pas) utilisés en pratique: seulement si doute diagnostique
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31
Q

Hypersécrétion somatotrope

A

Clinique = acromégalie

!! Recherche signes d’hyperprolactinémie +++ (cf adénome mixte GH-PRL)

Syndrome dysmorphique

Peau: épaissie avec séborrhée + hypersudation
Tête: saillie des arcardes sourcillières / prognathisme
Extrêmités: mains et pieds élargis / !! canal carpien parfois
Tronc cyphose dorsale / thorax élargi +/- « en polichinelle »
Organomégalie: cardiomégalie / HSMG / goître thyroïdien

Complications

Hypertension artérielle +/- HVG
Intolérance au glucose ou diabète
Hypercalciurie + hyperphosphorémie
SAOS ++ : ronflement / somnolence

Paraclinique

  1. Dosages statiques
    [IGF-1]pl en 1ère intention: augmentée
    Remarque: GH de base très variable, aucune valeur en dehors de l’HGPO
  2. Dosages dynamiques: test de freinage négatif
    HGPO: hyperglycémie provoquée orale (100g de glucose PO à jeun)
    → absence de freinage (GH > 1ng/mL) / [IGF-1] augmentée
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32
Q

Hypersécrétion corticotrope

A

Clinique = syndrome de Cushing

Signes d’hypercatabolisme

Amyotrophie proximale / vergetures pourpres
Fragilité cutanée: peau fine / fragile
Fragilité capillaire: ecchymoses spontanées / taches purpuriques
Fragilité osseuse: ostéoporose +/- fractures

Redistribution facio-tronculaire du tissu adipeux

Obésité androïde / « bosse de bison » (lipodystrophie)
Visage rond « en pleine lune » / comblement creux sus-claviculaire

Conséquences métaboliques

HTA +/- complications (cf action « aldostérone-like ») cf item 130

Hirsutisme !!sécrétion très important d'acth paranéoplasique produit androgènes ou sécrétion d'androgènes par corticosurrenalome (origine maligne +++)!!/ 
insuffisance gonadotrope (cf rétrocontrôle par cortisol)

Troubles psychiatriques: dépression / irritabilité / aggressivité

Troubles immunitaires: susceptibilité aux infections

Bilan hormonal

  1. Dosages statiques
    Cortisol libre urinaire ++ : élevé (sur 3j / !! à rapporter à la créatinurie)
    Cycle nycthéméral: abolition du rytme nycthéméral de sécrétion
    !! Remarque: une cortisolémie à 8h normale n’élimine pas le diagnostic
  2. Dosages dynamiques = test de freinage négatif
    Test de freinage minute à la DXM
    Pour dépistage / 1mg de DXM à minuit / dosage [cortisol]pl à 8h
    En 1ère intention / ambulatoire / Si Cushing = absence de freinage
    Test de freinage faible à la DXM
    hospitalier / 2mg/j de DXM sur 2j avec [cortisol]pl avant et après
    pour confirmation ou si suspicion de faux-positif au freinage minute

Remarque: test de freinage fort à la DXM
pour differencier avec Sd paranéoplasique: inutile si adénome HP

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33
Q

Insuffisance gonadotrope

A

Clinique

Chez l’homme
Perte libido / dysfonction érectile / infertilité voire stérilité
Atrophie testiculaire / muscles ↓ / pilosité ↓ / gynécomastie

Chez la femme
Atrophie vulvaire / sécheresse vaginale
Pilosité ↓ / peau fine / atrophie mammaire
Dysménorrhée +/- aménorrhée secondaire
Dans les deux sexes
Ostéoporose +/- fractures

Paraclinique

  1. Dosages statiques
    H = [testostérone]sg ↓ / [FSH]-[LH] inadaptées (↓ ou normale)
    F = [oestradiol]sg ↓ / [FSH]-[LH] inadaptées (↓ ou normale)
  2. Dosages dynamiques
    Test de stimulation à la GnRH (= LHRH): dosage FSH/LH
    si absence de réponse = IG hypophysaire (sinon = hypothalamique)
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34
Q

Insuffisance corticotrope

A

Etiologie

Arrêt brutal des corticoïdes → rechercher prise +++ (PMZ)
Insuffisance anté-hypophysaire sur adénome (beaucoup moins fréquent)
!! A distinguer de l’ISL qui est périphérique = basse (cf item 255)

Clinique

Dépigmentation (≠ insuffisance surrénale)
Asthénie: physique / psychique / sexuelle
HypoTA / hypoglycémies à jeun et à l’effort
Hyponatrémie de dilution (cf ACTH inhibe ADH)
!! Remarque:
Pas d’hypoaldostéronisme donc pas d’hyperkaliémie ni déshydratation

Paraclinique

  1. Dosages statiques
    [Cortisol]pl à 8h: ↓ / [ACTH] inadaptée: ↓ ou N (≠ ISL !)
    !! Peuvent être normaux si déficit partiel
  2. Dosages dynamiques
    Test de stimulation au Synacthène® (ACTH)
    Test au synacthène immédiat = négatif (cf « inertie des
    surrénales »)
    Test au synacthène retard = positif (marchent quand même ≠ ISL!)
    Test de référence: hypoglycémie insulinique (stimule CRH et donc ACTH)
    Autres possibilités: test au CRH (négatif) / à la métopyrone (pas ↑ ACTH)
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35
Q

Insuffisance somatotrope

A

Clinique

Chez l’enfant: retard de croissance statural « harmonieux »
Déséquilibre: masse grasse > masse maigre (~ obésité androïde)
Hypoglycémies à jeun ou à l’effort (rares)

Paraclinique

  1. Dosages statiques: peu valides
  2. Dosages dynamiques +++ :
    Conditions: ≥ 2 tests obligatoires / après substitution des autres déficits
    Tests de stimulation: plusieurs possibilités
    → hypoglycémie insulinique ++ (autres: test à la GHRH / bolus d’Arginine)
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36
Q

Insuffisance thyréotrope

A

Clinique = hypothyroïdie (cf item 248)

Hypométabolisme + signes biologiques (anémie, dyslipidemie, etc)
!! Mais pas de myxoedème ni de goitre

Paraclinique

  1. Dosages statiques: [T4L]/[T3L] ↓ / [TSH] inadaptée (↓ ou normale ++)
  2. Dosages dynamiques: Test de stimulation à la TRH: peu utile en pratique
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37
Q

Adénome hypophysaire - sd tumoral
Clinique
Paraclinique

A

Examen clinique

Troubles du champ visuel bitemporaux

Par atteinte du chiasma optique (au croisement central donc bitemporal)
Quadranopsie bitemporale supérieure puis hémianopsie bitemporale

Syndrome d’HTIC

Rarement: si adénome très volumineux (macro-adénome)
Céphalées constantes (frontales et rétro-orbitaires ++)
Nausées et vomissements
Troubles oculo-moteurs (diplopie / atteinte du VI non localisatrice)
Troubles de la conscience

Hyperprolactinémie de déconnexion

cf dopamine de l’hypothalamus = inhibition de la sécrétion de PRL
donc si compression de la tige pituitaire = levée de l’inhibition = hyperPRL

Susceptibilité aux infections du SNC

Par érosion plancher sellaire ou sinus sphénoïdal
Rhinoliquorrhée: LCR par le nez / risque de méningite (pneumocoque +++)

!! Remarque: 2 mécanismes devant une diplopie sur adénome HP
Par atteinte du VI: sur HTIC (non localisatrice)
Par atteinte du III: compression directe au niveau du sinus caverneux

Examens complémentaires

IRM hypophysaire +++
Coupes coronales et sagittales / T1 et T2 – avec injection de gadolinium

Pour diagnostic positif

Signes directs
Masse: ≤ 10 mm si micro-adénome / > 10mm si macro-adénome
Pas de signal consensuel en T1 (peut être hypo/iso/hypersignal)
Réhaussement après inj. de gadolinium: signe le macro-adénome

Signes indirects
Déviation controlatérale de la tige pituitaire
Bombement du diaphragme sellaire vers le haut
Incurvation vers le bas +/- érosion du plancher sellaire

Pour évaluation du retentissement
Rechercher envahissement / refoulement des structures voisines +++
Chiasma optique en haut
Sinus sphénoïdal en bas
Sinus caverneux en latéral (x2)

Bilan ophtalmologique (4) (PMZ)

Consultation ophtalmologique: examen clinique bilatéral et comparatif

Champ visuel: périmétrie de Goldman (atteinte du chiasma optique)

Oculo-motricité: clinique et Test de Lancaster (atteinte du sinus caverneux)

Fond d’oeil: oedème papillaire / hémorragies (signes d’HTIC / n. optique)

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38
Q

Étiologies d’hypercorticisme

A

Etiologies d’hypercorticisme

Syndrome de Cushing ACTH-dépendant = hypercorticisme secondaire

!! Présence d’une mélanodermie (puisque ACTH ↑)

Adénome corticotrope = maladie de Cushing (70%)
Micro-adénome dans 90% des cas (donc pas de syndrome tumoral)
RétroC sur ACTH: Se ↓ mais conservée = Test fort à la DXM positif

Syndrome paranéoplasique (10%)
Sécrétion ectopique d’ACTH: CBPC et tumeur bronchique carcinoïde
Plus aucun rétrocontrôle: tests de freinage tous négatifs (faible et fort)

Syndrome de Cushing ACTH-indépendant = hypercorticisme primaire

Adénome surrénalien (10%)
Tumeur bénigne: encapsulée / de petite taille / sécrétion autonome de cortisol
!! Risque de transformation maligne: suivi régulier au long cours

Corticosurrénalome malin (10%)
Tumeur maligne: de grande taille / !! Très mauvais pronostic: métastases
Associée à hyperaldostéronisme et hyperandrogénisme: signes de malignité

Cause iatrogène +++ (PMZ)
La corticothérapie est l’étiologie la plus fréquente devant un Sd de Cushing

39
Q

Étiologies d’hypoglycémie

A

Hypoglycémies fonctionnelles

Les plus fréquentes / !! Jamais de syndrome neuro-glucopénique ou coma

Idiopathiques +++
Chez un sujet anxieux / en post-prandial tardif
Tableau peu grave: syndrome neuro-végétatif mineur

En post-chirurgie digestive
Si intervention accélérant la vidange gastrique (absorption trop rapide)
Ex: gastrectomie / gastro-entérostomie / gastro-jéjunostomie

Hypoglycémies iatrogènes et toxiques

Alcool +++
Doser systématiquement la glycémie chez l’alcoolique (Sd confusionnel)

Tt anti-diabétique +++
Insulinothérapie et ADO: insulinosécréteurs (sulfamides hypoglycémiants +++)

Rechercher une interaction médicamenteuse ++ (inhibiteurs enzymatiques)
Quinine
A toujours évoquer en priorité devant troubles neuro dans un paludisme traité
(cf hypoglycémie plus fréquente que neuro-paludisme; cf item 99)
Béta-bloquants (à forte dose)
Par inhibition adrénergique = inhibition glycogénolyse et lipolyse
!! masquent le syndrome neuro-végétatif: neuroglucopénie direct

Hypoglycémies organiques

Les plus rares mais aussi les plus graves

Avec hyperinsulinisme
Insulinome
= Adénome des cellules β de Langerhans (bénin dans 90% des cas)
Cause la plus fréquente d’hypoglycémie organique (mais reste rare: i < 30% +/- associé à une encéphalopathie hépatique
Autres: dénutrition sévère / hypoglycémie auto-immune / T. extraP sécrétant IGF-2, etc.

40
Q

Clinique hypoglycémie

A

Syndrome neuro-végétatif

Signes adrénergiques

(cf synthèse de catécholamines pour compensation de l’hypoglycémie)
Sueurs +++ / pâleur / tremblements
Anxieté / irritabilité / faim douloureuse
Palpitations / tachycardie (voire angor)

!! Peut être absent si
Neuropathie végétative du diabétique (+++)
Prise de béta-bloquants
Hypoglycémies à répétition (« insensibilisation »)

!! Remarque: jamais de signes neurologiques (PMZ)

Syndrome neuro-glucopénique

= glucopénie cérébrale: plus de compensation efficace

Tableau neurologique polymorphe +++
Céphalées / paresthésie / sensation de froid
Ophtalmoplégie: diplopie / hémiplégie transitoire
Crise comitiale généralisée
Syndrome confusionnel +/- coma

Coma hypoglycémique

Installation souvent brutale
Sueurs profuses / signe de Babinski bilatéral
Coma « agité » +/- crises comitiales
Pas de signes de localisation +++
!! Réversibilité rapide après resucrage
41
Q

Si hypoglycémie sous insuline

CAT?

A

Ne pas arrêter insulinothérapie mais perfusion IVD 2 ampoules de g30 + IVL de g10 pour maintien glycémie 1,5-2,0g/l

Attention si arrêt insuline, risque d’ACIDOSE!!!

42
Q

CAT sd neuro-glucopénique

A

patient conscient mais confus/agité ou signe neurologique

Mise en condition
Urgence thérapeutique / LVAS et PLS si trouble de conscience

Arrêt des médicaments sauf insuline du diabétique: adaptation (PMZ)

Prélèvement veineux en urgence pour glycémie + peptide C

Administration de glucose
Injection 2 ampoules 50mL G30 en IVD
Puis perfusion G10 en IVL → maintenir [glycémie] ~ 1.5 – 2g/L

Administration de glucagon: 1-2mg en SC ou IM
En pratique
glucagon surtout si G30 IVD impossible (pas de VVP)
patient agité / au domicile (IM facile pour la famille)

!! Glucagon inefficace si:
Hypoglycémie alcoolique (alcool inhibe la neoglucogenesedonc glucagon qui en principe l’active est inefficace)
Hypoglycémie sous sulfamides (glucagon stimule lui-même la sécrétion d’insuline … )

Surveillance
Glycémie capillaire horaire / 4-6 repas/j

Peptide C = marqueur de sécrétion endogène d’insuline.
Si abaissé, et insuline haute -> intoxication insuline

Si peptide c et insuline haute -> dosage sulfamide sanguin + urinaire
Si neg , recherche insulinome : écho/TDM pancréas

43
Q

5 points de l’éducation d’un patient diabétique

A

Observance

Auto surveillance glycémique

Auto contrôle et adaptation du traitement

Situations d’urgence : hypoG et acido-cétose

Maîtriser la technique d’injection de l’insuline

44
Q

Risque diabétique avec TDM injectée

A

Risque d’hypoglycémie (à jeun)

Risque d’aggravation d’une néphropathie diabétique par PCI

Risque d’acidose lactique par diminution de la clairance de la metformine induite par PCI

45
Q

Possibilités thérapeutiques diabète de type 2

ADO

A

Insulino-sensibilisateurs

Biguanide : Metformine = glucophage
1ère intention après MHD

CI causes potentielles d’hypoxie tissulaire
IRC risque d’acidose lactique

Insulino-sécréteurs

Sulfamides hypoglycémiants : glicazide/glibenclamide
CI:
IRC sévère/IHC/grossesse/allergie
ES:
Hypoglycémie + interaction SADAM

Glinides : répaglinide
Idem mais possible chez IRC
ES : hypoG

Médicaments de la voie des Incrétines (glucagon like peptide 1)

Inhibiteurs de la DPP4/analogue GLP1 R aux DPP4
-> augmentation glucose dépendante de la sécrétion d’insuline donc pas d’hypoglycémie
CI si IRC sévère

46
Q

Surveillance diabétique

A

Quotidienne = par le patient

Clinique: signes d’hypoglycémie/acido-cétose + auto-examen des pieds

Paraclinique: glycémie capillaire +/- BU (auto-surveillance glycémique)

Trimestrielle (1x/3M) = par le médecin traitant

Clinique
Education du patient / carnet d’auto-surveillance
Prise du poids / rechercher lipodystrophie
Recherche clinique des complications chroniques +++
cardio (PA) / neuro (monofilament) / ophtalmo (BAV) / pieds

Paraclinique
HbA1c et BU +/- protéinurie si anomalie

Annuelle = par le spécialiste (diabétologue)

Clinique
Idem Cs trimestrielles: éducation du patient + recherche clinique des Cº

Paraclinique = dépistage paraclinique des complications chroniques +++
Dosage HbA1c
Ophtalmologique: FO + angiographie à la fluorescéine à partir de +3ans
Néphrologique: créatinine + BU + µ-albuminurie +/- protéinurie des 24h
Cardiovasculaire: ECG + bilan lipidique +/- [ETT / EE / EchoD TSA- MI]
Infectieux: Cs dentaire + panoramique + RTx + ECBU
Neurologique: examen clinique +/- EMG si anomalie

47
Q

Objectifs thérapeutiques HbA1c

A

< 5ans, évolution supérieure à 10 ans et cible 7% difficile car intensification ttt donne des hypoG
Complications macro-vasculaires évoluées :
AVC<9.0% si:
Personne âgée dépendante en mauvais état général ou poly pathologie chronique évolutive

Escalade thérapeutique
Après 6 mois à la dose maximale tolérée et avec une bonne observance thérapeutique : objectif HbA1c non atteint ou diminution inférieure à 0,5%.

48
Q

Natrémie corrigée chez le diabétique/hyperglycémie

A

Na corr = Na + 1,6 x (glycémie - 1)

49
Q

Coma hyperosmolaire

Physio
Diagnostic
Traitement

A

Physiopathologie

D2 → hyperglycémie = diurèse osmotique = perte en eau > perte en Na+
Souvent sujet âgé = sensation de soif altérée + pas de plainte → DIC
Pas de cétogénèse car maintien taux basal d’insuline (!! c’est un D2)
Natrémie corrigée: [Na]c = [Na]m + 0.3 x [gly(mM) - 5] (ou +1.6 x [gly(g) - 1])

Diagnostic

Examen clinique

Terrain
D2 / sujet âgé / peu autonome / soif altérée
Tt par ADO mal équilibré / installation progressive

Signes positifs de coma hyperosmolaire
Syndrome cardinal
Déshydratation globale majeure
→ 2 examens en urgence: BU et glycémie capillaire

Rechercher le facteur déclenchant +++ (PMZ)
Toute cause de DEC = vomissements / diarrhée / diurétiques
Toute cause d’hyperglycémie = médicaments hyperglycémiants, sodas, etc.
Toute pathologie intercurrente = infection, IDM, etc.

Examen complémentaires

Pour le diagnostic positif

Glycémie veineuse: hyperglycémie +++ (> 6g/L)
BU: montre une glycosurie (4X) sans cétonurie
Osmolalité = ([Na]x2 + glycémie) > 350 mOsm/kg

Pour évaluation du retentissement

NFS = hémoconcentration (cf DEC)
Ionogramme: hypernatrémie (!! après correction) cf item 219
Créatinine = IRA fonctionnelle (par hypovolémie)
GDS = pas d’acidose

Pour diagnostic étiologique

Bilan infectieux = hémocultures + ECBU + RTx + ASP
Rechercher un IDM = ECG + troponine (PMZ)

Traitement
(idem acido-cétose en surveillant la glycémie et non la cétonurie)

Mise en condition

Hospitalisation en urgence et en REA / pronostic vital (M = 20-30%)

Oxygénothérapie + Pose VVP +/- SNG si vomissements

Monitoring: scope ECG + FC + FR + SpO2
!! Arrêt des Tt (notamment ADO: metformine +++) (PMZ)

Insulinothérapie
Insuline rapide en IVSE par bolus de 10 UI/h (ou 0.1UI/kg/h)
Diminution de la glycémie de 1g/L par heure mais maintien > 2.5 g/L

Ré-équilibration hydro-électrolytique

Si choc hypovolémique = remplissage par cristalloïdes 500cc/20min
Réhydratation isotonique: NaCl 9‰ seul tant que glycémie > 2-2.5g/L
Puis G5: dès que glycémie < 2.5g/L: Pº de l’hypoglycémie de correction

Supplémentation potassique: !! même si hyperkaliémie sauf anurie ou signes ECG

Tt étiologique
Rechercher et traiter le facteur déclenchant +++ (PMZ)

A distance: reprendre éducation du patient et ré-équilibrer le Tt
P° des facteurs déclenchant: vaccination grippe/pneumocoque, etc

Mesures associées
Celles de REA: HBPM et bas de contention / IPP / nursing

Surveillance

Clinique: scope ECG / PA / FC / diurèse / conscience

Paraclinique
Glycémie capillaire 1x/h = critère de surveillance (≠ acido-cétose !)
Iono-urée-créatinine / glycémie veineuse

50
Q

Causes à évoquer devant tout diabète décompensé

A

Mauvaise éducation thérapeutique / observance (PMZ)
Iatrogène: prise médicamenteuse (corticoïdes / POP..)
Evènement intercurrent aigu (infection ou IDM ++)
Lipodystrophie (si insulinothérapie avec injections)
Autres: gastroparésie (sur neuropathie) / PEAI / Ac anti-insuline..

51
Q

5 hypothèses devant prise de poids chez le DT1

A
Hypothyroïdie 
Syndrome néphrotique
Erreur régime
Grossesse
Trop d'insuline
52
Q

4 mécanismes de la dénutrition

A

Diminution d’apports
Anorexie mentale, socio-économique

Malabsorption
Maladie cœliaque, Crohn…

Hypermétabolisme
Sepsis, cancer, VIH, hyperthyroïdie

Perte protéique
Enteropathie exsudative, brûlure, néphropathie

53
Q

Complications de l’obésité

A

GROS CHAT

Goutte et anomalies métaboliques : insulinoR, DT2, sd métabolique, dyslipidémie

Respiratoire : insuffisance respiratoire restrictive (TVR), SAOS

Obstétricales/Oncologique :
Cancers sein et endomètre, Diabète gesta, HTa gravidique

Cardio : athérome, Hta, insuffisance veineuse chronique

Hepato : NaSH, stéatose, RGO

Articulaire : arthrose, ostéonécrose de la tête fémorale, arthropathie micro-cristalline

54
Q

Indications chirurgie bariatrique

A

Indications: consensuelles (HAS 09) +++

Seulement si le patient réunit l’ensemble des conditions suivantes (6) (PMZ)

IMC > 40 ou > 35 si comorbidité (HTA / SAOS / D2 / TVR / NASH)

En 2nde intention: après échec des MHD bien conduites pendant 6 à 12 mois

Absence de perte de poids ou absence de maintien de la perte de poids

Après information et évaluation préopératoire pluridisciplinaire (psy ++)

Compréhension et acceptation d’un suivi médical à long terme

Risque opératoire acceptable

Bilan pré-thérapeutique

Après évaluation pré-opératoire multidisciplinaire: psychologue ++
Après information claire et loyale sur les bénéfices et risques
Avec consentement libre / éclairé / spécifique du patient

Techniques

Restriction gastrique = anneau gastrique
Gastroplastie: By-Pass (!! malabsorption au décours)

NPO chirurgie plastique après perte de poids importante

Surveillance rapprochée et prolongée +++

55
Q

Définition obésité chez l’enfant

A

IMC>97e percentile

Chez l’enfant: jamais de régime hypocalorique ni restrictif (PMZ)

56
Q

Étiologies d’obésité secondaires

A

Endocrinopathies

Syndrome de Cushing / Hypothyroïdie
SOPK / hyperinsulinisme organique (insulinome)

Médicamenteuse

Tous les psychotropes (Lithium, anti-dépresseurs, neuroleptiques)
Corticoïdes / oestro-progestatifs / androgènes / phénothiazines

Génétiques (rare ++)

57
Q

Différents type de goître

A

Basedow = diffus / homogène / indolore / non compressif / mobile

Hashimoto = irrégulier / hétérogène / +/- volumineux / ligneux

Carence iodée = ancien et homogène +/- remaniements nodulaires

Thyroïdite de De Quervain = ferme et douloureux

Thyroïdite du post-partum = petit / ferme / sans thrill / homogène

58
Q

Examen clinique devant nodule thyroïdien

A

Interrogatoire

FdR de cancer: homme / âge extrême / irradiation cervicale / polypes coliques

En faveur d’un CMT: flush / diarrhée motrice / atcd de NEM2

Prise médicamenteuse / carence iodée (origine géographique)

Examen physique

Affirmer le siège thyroïdien d’un nodule cervical
Nodule thyroïdien si mobile à la déglutition +++

Rechercher des signes de malignité (PMZ)
locaux: nodule dur / pierreux / adhérent / fixe / évolutif (!! schéma)
régionaux: ADP régionales / signes de compression cervicale (« 4D »)
à distance: signes d’appels pour une métastase (douleurs osseuses, etc)

Rechercher une dysthyroïdie
Signes de thyréotoxicose ou d’insuffisance thyroïdienne

59
Q

Examens paracliniques devant nodule thyroïdien

A

Bilan de 1ère intention

Dosage de la TSH: systématique devant tout nodule

TSH ↓ = adénome toxique ++ → pas de cytoponction / faire scintigraphie
TSH ↑ = hypothyroïdie → échographie mais scintigraphie inutile
TSH N = suspicion de cancer: échographie + cytoponction (pas de scinti)

Echographie thyroïdienne
caractérise le nodule / recherche ADP / explore structures adjacentes

Signes échographiques de malignité ++
Structure tissulaire / hypoéchogène
Hétérogène / limites irrégulières
Contours flous / plus larges que hauts
Micro-calcifications (cancer papillaire)
Vascularisation intra-nodulaire
Présence d’adénopathies

Cytoponction à l’aiguille fine

Indications
< 1cm = surveillance clinique seule sauf si suspect
> 1cm = cytoponction systématique
> 3cm = indication pour chirurgie (cytoponction préalable quand même)

Résultats: 4 possibilités
Bénin (70%) → contrôle à 1an: échographie + cytoponction
Non interprétable (10%) → 2ème cytoponction immédiate
Douteux (15%) → nodulectomie + extemporané
Malin (5%) → thyroïdectomie totale direct

Autres: seulement si suspicion clinique

Scintigraphie: si hyperthyroïdie: éliminer un adénome toxique

Dosage de la calcitonine: si cas familiaux ou signes cliniques de CMT

60
Q

Indications cytoponction nodule thyroïdien

A

Nodule dans un contexte à risque
(radiothérapie dans l’enfance, antécédent de cancer papillaire au 1er degré, histoire familiale de CMT ou de NEM2…)

Nodule à risque :
calcitonine de base élevée à 2 reprises, contexte évocateur de néoplasie (adénopathie, métastase), augmentation de volume de 20% ou de 2mm dans 2 dimensions au moins, hyperfixation focale au TEP-FDG et/ou au moins 2 critères échographiques de suspicion.

La cytoponction est systématique si le nodule mesure plus de 2cm afin de ne pas méconnaître un pT2.

Les nodules de moins de 7mm peuvent être exceptionnellement ponctionnés si ils sont localisés en polaire supérieur, si ils sont sous capsulaire ou si ils surviennent dans un contexte à risque.

61
Q

Examen physique nodule thyroïdien
Critères de malignité cliniques
Bilan clinique d’extension loco-régionale

A

nodule thyroïdien / schéma daté et signé (PMZ)

Signes de malignité devant un nodule thyroïdien

Consistence: nodule dur / pierreux
Mobilité: adhérent / fixe
Limites: irrégulières
Evolutivité: apparition récente / rapidement évolutif

!! la taille n’est pas un signe de malignité (mais une indication opératoire)

Bilan d’extension clinique

Locale: signes de compression
Dysphonie (compression n. récurrent)
Dysphagie (compression oesophage)
Dyspnée (compression trachée)

Régionale: examen des aires ganglionnaires
Schéma daté des aires superficielles
ADP cervicales (cancer papillaire +++)

62
Q

Thyroïdectomie
Indications
Complications

A

Indication

systématique devant toute suspicion de cancer épithélial
En pratique: dès que une cytoponction douteuse +++

Modalités
Thyroïdectomie totale +++
Envoi anapath: extempo / histologie (PMZ)
Exploration + curage ganglionnaire

Complications spécifiques de la thyroïdectomie

Hypo-parathyroïdie +++
Paralysie récurentielle
Hypothyroïdie (systématique si thyroïdectomie totale)

63
Q

IRA-thérapie iode 131
Indications
Modalités
Suivi

A

Principe = totalisation isotopique
Injection d’I.131 radioactif en IV = fixation sur les cellules thyroïdiennes
→ destruction des reliquats thyroïdiens +/- métastases pour Pº récidives

Indications: selon le risque de récidive +++ (cf supra)
Si risque faible = inutile
Si risque élevé = indispensable

Risque élevé: si ≥ 1 critère parmi
TNM: T > 4cm (T3-T4) ou N1 ou
M1
Type histologique = vésiculaire
Plurifocal
Thyroidectomie subtotale

Modalités: sous défreinage maximal de la TSH
injection de TSH de synthèse (Thyrogen®) 5j avant (+++)
ou 4-6S post-thyroïdectomie totale sans HTS (= 1M d’hypothyroidie..)
!! NPO β-hCG et contraception si femme jeune (PMZ)

Suivi: scintigraphie à +J5 pour évaluation du resultat

64
Q

Réflexe CMT

A

Rechercher NEM2

Mutation proto-oncogène RET
Enquête familiale

Phéochromocytome
Hyperparathyroidie

65
Q

Indications mesure de la calcitonine

A

dans un contexte héréditaire connu de CMT, de diarrhée motrice, ou de de flush,

en cas de suspicion de malignité,

avant toute intervention pour goitre ou nodule.

66
Q

Traitement cancer épithéliaux de la thyroïde
Carcinome papillaire 70%
Carcinome vésiculaire

A

Prise en charge

Hospitalisation programmée / en chirurgie ORL
Réunion de concertation pluri-discplinaire (RCP: PMZ) / PPS

!!!Information et consentement éclairé pré-opératoire
Patient à jeun / bilan préop / bilan d’extension

Tt chirurgical = thyroïdectomie totale

Indication
systématique devant toute suspicion de cancer épithélial
En pratique: dès que une cytoponction douteuse +++

Modalités
Thyroïdectomie totale +++
Envoi anapath: extempo / histologie (PMZ)
Exploration + curage ganglionnaire

Complications spécifiques de la thyroïdectomie
Hypo-parathyroïdie +++
Paralysie récurentielle
Hypothyroïdie (systématique si thyroïdectomie totale)

Radiothérapie à l’iode 131

Principe = totalisation isotopique
Injection d’I.131 radioactif en IV = fixation sur les cellules thyroïdiennes
→ destruction des reliquats thyroïdiens +/- métastases pour Pº récidives

Indications: selon le risque de récidive +++ (cf supra)
Si risque faible = inutile
Si risque élevé = indispensable

Modalités: sous défreinage maximal de la TSH
injection de TSH de synthèse (Thyrogen®) 5j avant (+++)
ou 4-6S post-thyroïdectomie totale sans HTS (= 1M d’hypothyroidie..)

!! NPO β-hCG et contraception si femme jeune (PMZ)

Suivi: scintigraphie à +J5 pour évaluation du resultat

!! NPO Hormonothérapie substitutive et freinatrice (PMZ)

Systématique / A VIE / par LT4 (L-thyroxine: Lévothyrox®)
Double rôle = substitutrice (cf thyroidectomie) et freinatrice (cf TSH = GF des T)
Même principe que dans hypothyroïdie (surveillance a vie / TSH à +2M / ECG +++)

Objectif de [TSH]: < 0.1mU/L si risque faible / <0.01 si risque élevé de récidive

Surveillance +++

Clinique: Cs à 6M / 1an / 3ans puis 1x/3ans A VIE
Tolérance de l’HTS / palpation / recherche ADP
Paraclinique: échographie / thyroglobuline +++ / TSH

67
Q

Examens complémentaires CMT

A

Pour diagnostic positif

Echographie thyroïdienne
Nodule hypoéchogène / contours flous / large > haut / vascularisé
ADP = globuleuses / hypoéchogènes / micro-calcifications

Marqueurs tumoraux
Calcitonine +++ : de base et post-stimulation par pentagastrine
ACE (Ag carcino-embryonnaire): non spécifique / à visée pronostique

Autres examens devant un nodule
Bilan thyroïdien: TSH +/- T4 = normales: euthyroïdie
Cytoponction: mais n’a de valeur que si positive (FN = 30%)
Scintigraphie: nodule froid: cf c. C ne captent pas l’iode (donc inutile)

Pour bilan d’extension (si calcitonine > 100 pg/mL)
Echographie cervicale (aires ganglionnaires)
TDM (ou IRM) cervico-thoracique
Echographie hépatique + bilan hépatique
Scintigraphie osseuse au Tc99m

++++++++++++++++
Bilan de NEM 2: systématique +++
Recherche de la mututation du proto-oncogène RET
En 1ère intention dès que diagnostic positif (= calcitonine ↑)

!! Après information et consentement éclairé écrit du patient
Accord écrit car génétique

Enquête familiale et dépistage RET (thryroïdectomie prophylactique si +)

Recherche des autres néoplasies de la NEM 2
Phéo = métanéphrines et normétanéphrines urinaires des 24h (PMZ)
Hyperparathyroïdie = bilan phospo-calcique + PTH 1-84

Pour bilan pré-thérapeutique
Bilan pré-opératoire: Gpe-Rh-RAI / ECG + RTx / Cs anesthesiste
+++
Bilan opérabilité: éliminer le phéochromocytome +++ (pronostic vital sinon)

68
Q

Traitement CMT

A

Mise en condition
Hospitalisation / en chirurgie / !! équipe spécialisée si phéochromocytome

Bilan préopératoire + opérabilité (phéochromocytome à éliminer: PMZ)

Information du patient sur les risques opératoires + consentement écrit

Tt chirurgical à visée curative

Thyroidectomie totale avec envoi en anapath.
Curage ganglionnaire cervical bilatéral

Hormonothérapie substitutive au décours
L-Thyroxine (Levothyrox®) A VIE
!! c. C insensibles à la TSH/iode (donc seulement substitutive et pas freinatrice)
+++++++++
(d’où inutilité totale de radiothérapie par I.131 et de la scintigraphie)
+++++++++

Mesures associées

Consultation spécialisée et enquête familliale génétique +++
+++++++++
!! Si mutation RET retrouvée: 100% de CMT → thyroïdectomie prophylactique

Surveillance

Clinique:
A VIE +++ / fréquence des consultations = annuelle
Efficacité = palpation loge thyroïdienne et cervicale

Paraclinique
Dosage postop de la calcitonine à J8 pour efficacité
Contrôle de l’hormothérapie: TSH à +2M avec ECG

Puis recherche de récidives +++ = systématique et annuel / A VIE
Dosage [calcitonine] + dosage ACE (et test à la pentagastrine)
Echographie thyroïdienne (cervicale)
Dosage des métanéphrines et normétanéphrines urinaires des 24h

69
Q

3 examens de première intention devant un nodule thyroïdien

A

TSH
Échographie thyroïdienne
Calcitonine

70
Q

Aménorrhée primaire

Etiologies

A

Si caractères sexuels secondaires absents = retard pubertaire (cf item 38)

Hypogonadisme hypergonadotrope → causes périphériques = basses

Dysgénésie gonadique syndrome de Turner (45,X0)
Ovaires lésés: chimio-radiothérapie / chirurgie

Hypogonadisme hypogonadotrope → causes centrales = hautes

Retard pubertaire simple: diagnostic d’élimination +++

Tumeur hypothalamo-hypophysaire: craniopharyngiome / adénome

Causes fonctionnelles: anorexie +++ / malabsorption, Syndrome de malabsorption (maladie coeliaque / maladie de Crohn)
Entrainement sportif intensif
Pathologie chronique (IRC / ICC / IRespC, etc)
Hypercorticisme (M. de Cushing / iatrogène)

Causes génétiques: syndrome de Kallman-De Morsier

Si caractères sexuels secondaires présents

Courbe ménothermique biphasique = ovulation → causes anatomiques
Imperforation de l’hymen / cloison vaginale transverse
Syndrome de Rokitansky (aplasie vagino-utérine)

Courbe ménothermique monophasique = anovulation → causes hormonales
Syndrome d’insensibilité aux androgènes(= « testicule féminisant » ou
pseudohermaphrodisme masculin)

71
Q

Aménorrhée primaire

Bilan de première intention

A

En 1ère intention (4)

Courbe de température (ménothermique)
Distingue aménorrhée primaire avec ovulation (courbe biphasique)
ou aménorrhée primaire avec anovulation (courbe monophasique)

Radiographie main/poignet gauche
Détermination de l’âge osseux / rechercher os sésamoïde du pouce
Retard pubertaire: os sésamoïde non ossifié à 11ans (F) / 13ans (G)
Si retard pubertaire simple = âge osseux < âge chronologique

Bilan hormonal: dosages statiques (FSH/LH + oestradiolémie +/- PRL) +++
FSH/LH abaissés et oestradiol ↓ : hypogonadisme hypogonadotrophique = central
FSH/LH augmentés et oestradiol ↓ : hypogonadisme hypergonadotrophique = périphérique

Bilan gynécologique systématique
Echographie pelvienne: en pratique systématique en 1ère intention
!! hCG plasmatiques: au moindre doute sur une possible grossesse

Puis selon bilan hormonal

Hypogonadisme hypergonadotrope

Caryotype systématique +++ : 45,X0 = Turner
Echographie pelvienne: si pré-pubertaire = retard pubertaire simple

Hypogonadisme hypogonadotrope

IRM hypophysaire systématique +++ : rechercher une tumeur HT-HP
Dosage de la prolactinémie: éliminer une hyperprolactinémie
Test de stimulation au GnRH: si réponse normale = retard pubertaire simple
!! Interprétable que si âge osseux > 11ans (F) ou 13ans (G)

72
Q

Étiologies aménorrhée secondaire

A

2 causes à éliminer d’emblée
Grossesse +++ (PMZ)
Ménopause normale (cf item 55)

Etiologies centrales

Causes hypophysaires
Hyperprolactinémie / hypothyroïdie / infiltration (sarcoïdose)
Adénome hypophysaire / crâniopharyngiome / Sd de Sheehan

Cause hypothalamiques
Anorexie mentale / « aménorrhée post-pillule » / psychogène
Dénutrition (cancer, cirrhose, etc) / sportifs (pas de masse grasse)

Etiologies périphériques

Causes ovariennes

Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
Insuffisance ovarienne précoce (IOP)

Causes utérines

Synéchies utérines / sténose cicatricielle du col (iatrogènes)

73
Q

Examens complémentaires aménorrhée secondaire de 1ère intention

A

Avant toute chose
hCG plasmatiques +++ : commencer par éliminer une grossesse (PMZ)

En 1ère intention (4)

Courbe de température (ménothermique)
Idem aménorrhée primaire: rechercher s’il y a ovulation ou non

Bilan hormonal: [FSH/LH] + [oestradiol] et[prolactine] +/- androgènes
si anormal: oriente vers une cause centrale (HT-HP)
si normal: oriente vers une cause périphérique (ovaire / utérus)

Echographie pelvienne
recherche d’une étiologie périphérique (ovarienne ou utérine)
si IOP: atrophie endométriale / absence de réserve folliculaire

Test aux progestatifs: prise d’un progestatif pendant 10j puis arrêt
si hémorragie de privation = imprégnation oestrogénique normale
sinon: test négatif = carence en oestrogène ou endomètre anormal

En 2nde intention

Si hirsutisme: [testostérone] + SDHEA et 17-OH-progestérone

Si FSH ↓ ou hyperprolactinémie: IRM hypophysaire +++

74
Q

Syndrome des ovaires polykystiques

A

Généralités

!! Maladie endocrinienne la plus fréquente chez le femme en âge de procréer
Responsable de > 5% des stérilités (3ème cause chez la femme)

Physiopathologie
Excès de follicules en croissance mais absence de follicule dominant
Mécanisme encore mal compris / résistance à l’insuline fréquente (!! D2)

Diagnostic

Examen clinique
Typiquement femme jeune avec obésité androïde
Hyperandrogénie: hirsutisme / acné / séborrhée
Cycles irréguliers: spanioménorrhée / aménorrhée

!! NPO de rechercher un syndrome métabolique (HTA / diabète)

Examens complémentaires

Courbe de température: oligo-anovulation / sur 3 mois

Test aux progestatifs: positif / pas de carence oestrogénique

Bilan hormonal: [oestradiol] = N / [testostérone] et SDHEA ~ ↑

Echographie: gros ovaires avec ≥ 12 follicules en périphérie

+++++++++
Critères diagnostiques: SPOK si ≥ 2 sur 3 (de Rotterdam, 2003)

Oligo ou anovulation: oligo-aménorrhée ou dysménorrhée

Hyperandrogénisme: hirsutisme clinique ou [androgènes] ↑

Echographie: ≥ 12 follicules mûrs et/ou volume d’un ovaire > 10ml

Prise en charge

Tt de l’hyperandrogénie: anti-androgène (acétate de cyprotérone: Androcur®)

Prise en charge d’une stérilité: stimulation par clomifène possible (cf item 30)

!! Remarque: causes d’hirsutisme (hyperandrogénie)

Syndrome de Cushing (par rétrocontrole hypogonadotrope du cortisol)

ISL sur déficit en 21-hydroxylase (déviation vers la voie des androgènes)

Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

75
Q

Insuffisance ovarienne précoce

A

Définition
Ménopause < 40ans par épuisement de la réserve folliculaire

Etiologies
Idiopathique: le plus souvent
Génétique: syndrome de Turner, prémutation FMR-1 (X-fragile)
Iatrogène: radio ou chimiothérapie (alkylants) / chirurgie

Diagnostic

Clinique
Atcd familiaux de ménopause précoce fréquents
Signes de carence oestrogénique: syndrome climatérique

Paraclinique
Test aux progestatifs négatif = carence oestrogénique
Bilan hormonal: hypogonadisme très hypergonadotrope (FSH ↑↑)
Echographie: atrophie endométriale / raréfaction des follicules

76
Q

Hirsutisme chez la femme

Hyperandrogénie clinique

A

SOPK +++ : aménorrhée secondaire

Tumeur virilisante ovaire ou surrenalienne (corticosurrénalome)
-> dosage testosteronémie totale et SDHEA

Bloc enzymatique incomplet en 21 hydroxylase de révélation tardive
-> 17-OH-progestérone

77
Q

Décompensation aiguë d’un diabète
Deux examens à faire en priorité?
Deux étiologies à rechercher?

A

BU et glycémie capillaire

Étiologies :
Bilan infectieux : hémocultures, RXt, EcBU
Bilan IDM : ECG + tropo

78
Q

Étiologies d’insuffisance surrénale

A

Centrales

Pâleur, pas de déficit en minéralo-corticoïdes
HypoNa+ de dilution
Sd d’insuffisance anté-hypophysaire

1) Arrêt brutal corticothérapie
2) Tumeur hypophysaire
3) Hypophysite AI
4) Sd de Sheehan

Périphérique

Mélanodermie, déficit minéralo-corticoïdes
HypoNa+, hyperK+, natriurèse augmentée

1) Rétraction corticale AI
2) Tuberculose
3) VIH
4) Hyperplasie congénitale
5) Vasculaire (hémorragie->waterhouse-fredericksen/thrombose)
6) Infiltration (méta/sarcoïdose)

79
Q

Diabète + grossesse

A

Pec multidisciplinaire
Traitement préalable de la rétinopathie car grossesse aggrave la rétinopathie
Objectifs thérapeutiques

80
Q

Neomercazole

DCI

A

Carbimazole

81
Q

5 hypothèses devant prise de poids chez le DT1

A
Hypothyroïdie 
Syndrome néphrotique
Erreur régime
Grossesse
Trop d'insuline
82
Q

NEM1 et bilan paraclinique

A

3P
Gêné de la ménine

Hyperparathyroïdie
PTH1-84, bilan phospho-Ca, +/- écho scinti

Tumeur neuro-endocrine du pancréas
Écho-endoscopie, glycémie, gastrinémie

Adénome hypophysaire PRL/GH+++
GH, IGF1, PRL

83
Q

CAT devant hyper-prolactinémie

A
  1. Vérifier la prolactinémie dans un laboratoire spécialisé (erreur de dosage ++)
  2. Rechercher un médicament hyper-prolactinémiant +++ (PMZ)
    Neuroleptiques et anti-émétiques (cf effet anti-DA) dopamine HT inhibe PRL HP
    Autres: anti-H2 / tricycliques / vérapamil / oestrogènes / opiacés
  3. Rechercher une autre cause évidente d’hyperprolactinémie (3)
    Hyper-prolactinémie physiologique: grossesse et allaitement (PMZ)
    Hypothyroïdie: cf TRH → PRL (et TRH ↑ par rétrocontrôle)
    Défaut d’élimination: IRC et IHC (à toujours rechercher)
  4. Rechercher un adénome hypophysaire
    Macroadénome à prolactine (PRL > 200ng/mL en général)
    Hyper-prolactinémie de déconnexion (PRL = 20-200ng/mL)
    Adénome mixte: GH + PRL
84
Q

Physiopathologie prolactine

A

Dopamine HT inhibe PRL HP
Antagoniste dopaminergique : NL et anti-émétique augmente donc PRL
Déconnexion : pas de dopamine dans tige pituitaire donc augmente PRL

TRH augmente PRL
Donc hypothyroïdie -> TsH et TRH augmentent et donc augmentation de PRL

PRL inhibe GHRH donc FSH/LH diminue si PRL augmente -> déficit gonadotrope/aménorrhée secondaire/atrophie testiculaire

85
Q

Causes secondaires d’HTA

Collège de néphro

A

• Causes très fréquentes :

obésité (index de masse corporelle > 30 kg/m2) abdominale (péri-mètre > 102 cm chez l’homme, 88 cm chez la femme)

syndrome d’apnée du sommeil

consommation excessive d’alcool (plus de 3 verres de vin par jour chez l’homme et 2 verres par jour chez la femme)

HTA médicamenteuses

• Causes peu fréquentes :

maladie rénale et insuffisance rénale

sténose de l’artère rénale

Hyperminéralocorticisme (hyperaldostéronisme primitif essentiel-lement)

HTA toxique (réglisse, ectasy, amphétamine, cocaïne).

• Causes rares et exceptionnelles

Coarctation de l’aorte (passée inaperçue dans l’enfance)
Phéochromocytome
Dysthyroïdie
Formes rares monogéniques d’HTA

Tableau 3. Situations orientant vers une cause spécifique

HTA chez l’adulte jeune, ou l’adolescent
Protéinurie, hématurie, insuffisance rénale
->Néphropathies

HTA chez l’adulte jeune ou l’adolescent, HTA résistante,
OAP flash,
athéromatose diffuse,
asymétrie de taille des reins,
IRA sous IEC ou ARA2.
->Sténose de l’artère rénale.

Hypokaliémie spontanée ou induite,
HTA résistante.
->Hyperminéralocorticisme (hyperaldostéronisme primitif surtout).

Hypersomnie diurne, asthénie matinale, élévation nocturne de la PA, céphalées, surpoids, ronchopathie, pause respiratoire nocturne.
HTA résistante.
->Syndrome d’apnée obstructive du sommeil.

Triade “céphalées + palpitations + sueurs”.
->Phéochromocytome

86
Q

Examen clinique
Examens complémentaires
Hyperthyroïdie

A
  • Rappel physiologie

Synthèse des hormones thyroïdiennes
Productiondans c. folliculaires des vésicules thyroïdiennes / au sein de la thyroglobuline

  1. Transport actif de l’iode alimentaire dans c. folliculaires (40% des apports)
  2. Oxydation par thyropéroxydase (TPO): I2 → iodotyrosines (MIT et DIT)
  3. Couplage: MIT + DIT = T3 (+) / DIT + DIT = T4 (+++)
  4. Stockage puis libération endocrine et liaison avec prot. de transport (= inactive)
  5. Désiodation en périphérie par monodéiodase: T4L → T3L (= 4/5 de T3) (inhibition par bêta-bloquant NCS d’où le ttt)

Donc:
T4L = pro-hormone (stock circulant)
T3L (libre) = seule vraie hormone active

Régulation:

  • Au niveau HT/HP = rétrocontrole négatif
    Excès de T3 = ↓ sécrétion TRH/TSH (et insuffisance = ↑)
  • Au niveau de la TPO
    Stimulation par TSH (sous controle de la TRH)
    Inhibition par excès d’iode (« effet Wolff-Chaïkov ») cf amiodarone
  • Au niveau de la monodéiodase
    Inhibition par ATS (= Tt) / amiodarone / BB- / corticoïdes

Action des hormones thyroïdiennes
Rôle principal = stimulation du métabolisme de base
Stimulation de la synthèse de la plupart des enzymes
Augmentation de la consommation d’O2
Stimulation R-βAd dans myocarde / muscle / tissu digestif
Augmentation de la thermogénèse (cf Ad calorigène)
Stimulation de la glycolyse (et NGG) et lipolyse
Chez le nouveau-né: rôles supplémentaires
Maturation du SNC +++
Ossification / Croissance

  • Généralités

Définitions
Thyrotoxicose = excès d’hormones thyroïdiennes circulantes
Hyperthyroïdie = thyrotoxicose due à un hyperfonctionnement inapproprié de la thyroïde
!! pas forcément synonymes: ex: sécrétion d’hormones par tissu ectopique ou prise exogène

Valeurs normales du bilan thyroïdien
TSH = 0.5 – 5 μg/L
T4 = 9 – 25 pmol/L (pas de dosage de T3 en 1ère intention)

Conséquences fonctionnelles d’une thyrotoxicose (cf actions physiologiques)
↑ MVO2 = angor
Stimulation R-βAd: TachyC / amyotrophie / accélération du transit
↑ Thermogénèse = thermophobie et sueurs profuses
↑ métabolisme = amaigrissement / polyphagie
Stimulation métabolique = hyperglycémie et hypocholesterolémie
Stimulation de l’érythropoïese = polyglobulie et donc microcytose

  • Orientation diagnostique

Examen clinique

Diagnostic positif = syndrome de thyrotoxicose

1) Signes cardio-vasculaires (++)
Tachycardie sinusale / palpitations
Eréthisme (HTA + BdC claqués + choc de pointe)
!! NPC avec cardiothyréose = complications CV de l’hyperthyroïdie

2) Signes digestifs
Diarrhée motrice / amaigrissement malgré polyphagie
Syndrome polyuro-polydipsique (!! polyurie secondaire à la polydipsie)

3) Signes neuro-psychologiques
Tremblements d’attitude des extrémités / agitation psychomotrice
Anxiété / troubles de l’humeur (syndrome maniaque ou dépressif)
Troubles du sommeil (insomnie) et du comportement alimentaire (enfants)

4) Signes cutanés
Thermophobie / chaleur cutanée / hypersudation / mains moites
Alopécie / pigmentation / prurit / téléangiectasie

5) Signes locomoteurs
Amyotrophie proximale (signe du tabouret)
Ostéoporose (femme ménopausée ++)

Pour évaluation du retentissement

Rechercher une complications: FA +++ / C° opthalmo / crise aiguë

Rechercher une PEAI (type 2): ISL / D1 / Biermer / vitiligo associé

Pour orientation étiologique clinique

Interrogatoire
Terrain auto-immun: atcd personnels (PEAI 2) et familiaux
Prise médicamenteuse (BB / amiodarone) / atcd viral récent

Examen physique
Palpation cervicale: rechercher d’un goître / d’un nodule
Examen ophtalmologique: recherche d’une ophtalmopathie (3)

Examens complémentaires

Pour diagnostic positif
En 1ère intention: TSH seule: pose le diagnostic de thyréotoxicose +++
TSH diminuée voire effondrée: < 0.1 μg/L (cf rétrocontrôle négatif par T3)
(exceptionnellement, TSH N ou ↑: adénome thyréotrope ou résistance aux H)

En 2nde intention: dosage T4L (+/- T3L si doute diagnostic seulement)
T4L augmentée le plus souvent (!! si T4 normale = hyperthyroïdie fruste)

Pour évaluation du retentissement

ECG: rechercher une FA +++ (PMZ)

NFS-P: leuconeutropénie / polyglobulie / anémie microcytaire

Glycémie: hyperglycémie (cf hyperthroïdie → diabète secondaire: item 233)

Bilan hépatique: cytolyse (↑ TA) et cholestase anictérique (↑ PAL/GGT sans ictère)

Bilan lipidique: dyslipidémie: hypocholestérolémie

Bilan phospho-calcique: hypercalcémie / hypercalciurie

Ostéodensitométrie: si femme ménopausée +++ (cf item 56)

Pour diagnostic étiologique

Bilan biologique
systématique: [TRAK / Ac anti-TPO]
selon contexte: thyroglobuline / VS-CRP / iodémie..

Imagerie
échographie + scintigraphie (I123): les deux sont systématiques +++

Pour bilan pré-thérapeutique (pré-ATS)

NFS-P +++ (cf risque d’agranulocytose iatrogène)

hCG plasmatiques (cf ATS / scintigraphie = tératogène) (PMZ)

Bilan hépatique
!! Remarque: interprétation du bilan thyroïdien sous amiodarone
cf inhibition de la mono-déiodase: inhibe la transformation de T4 en T3
Euthyroïdie ++ : TSH = N / T4 = ↑ / T3 = N
Hyperthyroïdie: TSH = ↓ / T4 = ↑↑ / T3 = ↑ ou N (T3 reflète la sévérité de l’hyperthyroïdie)

87
Q

Étiologies hyperthyroïdie

Complications hyperthyroidie

A

Penser à rechercher une PEAI de type 2 +++

  • Diagnostic étiologique (6)

Maladie de Basedow

Physiopathologie
Maladie auto-immune: production d’Ac auto-immuns anti-TSH-R = TRAK
TRAK simulent la TSH: se fixent sur le récepteur → hyperactivité: thyrotoxicose
Evolution paroxystique: poussées / remission: facteur déclenchant +++
Formation de complexes auto-immuns circulants → orbitopathie dysthyroïdienne

Examen clinique

Interrogatoire
Femme jeune (20-40ans) / Ratio F/H = x7 / fréquent: 1% de la population
Atcd perso et familaux de M auto-immune (penser PEAI) / 

Myasthénie ++

Recherche facteur déclenchant: stress / surcharge iodée / puberté / ménopause

Examen physique
Thyrotoxicose: typique: clinique et biologique / cf supra
Palpation cervicale = goître basedowien
Diffus / bilatéral / homogène / indolore / non compressif / mobile
Caractère vasculaire / Souffle systolique à l’auscultation / frémissement à la palpation = thrill

Ophtalmopathie Basedowienne (3) +++

Généralités
!! Inconstante: dans 50% des cas environ / unilatérale dans 1 cas/4
Oedème secondaire à une R° lympho-monocytaire probablement auto-immune

Facteur favorisant = tabagisme +++ / âge / passage par phase d’hypothyroïdie

Clinique: ophtalmopathie regroupe (3)
1- signes palpébraux
2- exophtalmie
3- tb occulo-moteurs

  • Signes palpébraux (syndrome palpébro-rétractile)
    Rétraction palpébrale supérieure / oedème palpébral / rareté du clignement
    Asynergie oculo-palpébrale = retard de la paupière sup si regard vers le bas
  • Exophtalmie
    Bilatérale / réductible / axile / indolore / symétrique (rarement unilatérale)
    Mesurée par TDM orbitaire et/ou exophtalmomètre de Hertel (> 20mm)
    !! Si irréductible / douloureuse = exophtalmie maligne
  • Troubles oculo-moteurs
    Atteinte musculaire secondaire à l’oedème et fibrose
    → diplopie variable (verticale ou oblique) +/- régressive après Tt

Evolution
Indépendante de la thyrotoxicose (possible avant, pendant, après…)
Favorable dans 70% des cas / sinon persistance exophtalmie ou diplopie
!! Décompensation oedemateuse maligne dans 2% des cas

Remarque: diagnostics différentiels devant une exophtalmie

  • Cellulite orbitaire: sur sinusite ++ / fièvre / oedème palpébral et inflammation
  • Fistule carotido-caverneuse: post-traumatique / pulsatile / souffle
  • Exophtalmies tumorales: tumeur de la glande lacrymale / du n. optique..

Examens complémentaires

Bilan immunologique +++
Dosage des TRAK (anti-TSH-R) = positif
A visée diagnostique (certitude) et pronostique (si ↑: risque de rechute)

Imagerie
Echographie thyroïdienne: goître diffus et homogène / hypoéchogène / hypervascularisé
Scintigraphie thyroïdienne: hyperfixation homogène et diffuse (!! NPO hCG)

Bilan ophtalmologique (PMZ)
Cs d’ophtalmo systématique devant toute maladie de Basedow
Examen ophtalmo complet + imagerie: TDM + IRM (apprécie le risque de compression du nerf optique)
TDM orbitaire
Confirme l’ophtalmopathie et élimine un diagnostic différentiel (tumeur)
→ oedème puis atrophie des m. oculomoteurs / hypertrophie adipeuse

Adénome toxique

Physiopathologie
Tumeur bénigne = hypersécrétion par adénome vésiculaire
Rétrocontrôle négatif de la TSH → freine l’activité du parenchyme sain

Examen clinique

Interrogatoire
Femme d’âge mûr: 40-60ans (≠ Basedow: femme jeune)
Recherche systématique d’une surchage iodée

Examen physique
Thyrotoxicose (cf supra): +/- frustre: signes CV prépondérants
Nodule (≠ goitre): bénin / plein / régulier / ferme / mobile / indolore
!! Absence d’autres signes cliniques: pas de signes ophtalmologiques

Examens complémentaires
Immunologie: TRAK = négatif

Imagerie +++
- Echographie thyroïdienne
nodule plein hypervascularisé / v. systoliques intra-nodulaires ↑
- Scintigraphie thyroidienne (I.123)
Hyperfixation localisée = nodule chaud
Extinction du parenchyme sain (cf. rétrocontrôle négatif)

Iatrogène: hyperthyroïdie par surcharge iodée

Physiopathologie
Type 1: décompensation d’une thyropathie sous-jacente (goître / nodule..)
Type 2: toxicité directe de l’iode → lyse des c. folliculaires = T3/4 libérés

Examen clinique
Prise médicamenteuse: en pratique 3 causes:
- Amiodarone (Cordarone®)
- Produit de contraste iodé
- Interféron

Examen physique
Si type 1 = tableau selon la thyropathie sous-jacente
Si type 2 = syndrome de thyrotoxicose seul

Examens complémentaires

Bilan thyroïdien
dissociation T3/T4: T4 > T3 (cf inhibition monodéiodase) / TSH diminuée
!! sous amiodarone: TSH non diminuée au départ (cf rétrocontrôle par T3)
Iodémie et iodurie des 24h ↑

Imagerie

Echographie: parenchyme hypoéchogène / homogène

Scintigraphie: selon le mécanisme de la surcharge
type 1: hyperfixation du goître / du nodule sous-jacent
type 2: scintigraphie blanche +++

Goître Multi-Hétéro Nodulaire Toxique (GHMNT)

Physiopathologie
Multiplication préférentielle des cellules hyperactives
→ juxtaposition de zones hyperactives (nodules) et inhibées

Examen clinique

Interrogatoire
Homme autant que femme (≠ Basedow et AT) / âge > 40ans
Recherche systématique de surcharge iodée

Examen physique
Goitre: multi-nodulaire / hétérogène +/- compressif (≠ Basedow)

Examens complémentaires
Bilan immunologique: dosage des TRAK = négatif

Imagerie
Echographie thyroïdienne
goître multi-nodulaire (« thyroïde irrégulière ») / v. systoliques ↑
!! Scintigraphie thyroidienne = alternance de:
Zones nodulaires hyperfixantes
Zones de parenchyme sain éteintes (cf rétrocontrôle)

Thyrotoxicose factice

Physiopathologie
prise d’hormone thyroïdienne exogènes = rétroC négatif sur TRH/TSH
!! Thyroglobuline = marqueur de la synthèse endogène des hormones : effondrée

Examen clinique
Terrain: désir d’amaigrissement +++ (prise cachée)
Syndrome de thyrotoxicose classique

Examens complémentaires

Biologie +++
Dissociation: T3/4 ↑ (exogènes) - thyroglobuline ↓↓ (endogène)
TSH effondrée et TRAK negatives

Imagerie ++
Echographie: normale
Scintigraphie: blanche (cf rétrocontrôle TSH par T3/4 exogènes) pas de production thyroïdienne

Thyroïdite subaiguë de De Quervain

Physiopathologie
Origine virale probable
Evolution en 3 stades:
1. Lyse des cellules thyroïdiennes = thyrotoxicose transitoire
2. Phase d’hypothyroïdie
3. Recupération: complète en 3M si De Quervain

Examen clinique
Atcd d’infection virale (souvent ORL) récente +++
Sd de thyrotoxicose inconstant: ~ 50% des cas
Sd pseudo-grippal fébrile : febricule persistant alors que l’infection initiale est guérie
Douleurs cervicales anterieures intenses / irradiations asc.
Goitre = ferme et douloureux

Examens complémentaires
Biologie
VS/CRP et NFS-P = syndrome inflammatoire biologique +++
[TSH] < 0.05μg/L = thyrotoxicose (ou > 5μg/L si phase d’hypothyroïdie)
Dosage de la thyroglobuline: ↑ (car lyse des cellules thyroïdiennes)
Dosage des TRAK +/- anti-TPO: éliminer Basedow +/- Hashimoto

Imagerie
Echographie: globalement hypo-échogène / plages de parenchyme sain
Scintigraphie: blanche (cf alteration des c. : ne peuvent plus capter l’iode)

  • Complications

Complications de la thyrotoxicose

1) Cardiothyréose

Fibrillation auriculaire +++ (cf item 236)
Hyperthyroïdie = 1ère cause extra-cardiaque de FA
!! complications de la FA elle-même: AVC / IAM / IC

Insuffisance cardiaque
A débit élevé et prédominance IVD
!! Résiste aux Tt habituels de l’IC si pas de Tt de l’hyperthyroïdie

Insuffisance coronaire
Si cardiopathie ischémique sous-jacente: cf ↑ MVO2

2) ostéo-articulaires: ostéoporose (cf item 56)
3) psychiatriques: épisode maniaque / délire / dépression (cf item 285)
4) du terrain: décompensation de tare sous-jacente

Crise aiguë thyrotoxique

Facteurs déclenchants (PMZ)
Tt radical chez un patient non euthyroïde ++ (cf infra)
Surcharge iodée, infection, traumatisme, acido-cétose, etc.

Examen clinique
Fièvre: hyperthermie à 40°C
Déshydratation majeure: (cf sueurs / diarrhée / vomissements)
Signes cardiologiques: tachycardie > 150/min / AC/FA fréquente
Signes neurologiques: tremblements / agitation / confusion / coma

Examens complémentaires: en urgence +++
NFS + TP/TCA + iono-urée-créat + GDS + (!!) ECG

Bilan infectieux (facteur déclenchant) = hémocultures + ECBU

CAT = Transfert en REA en urgence (cf infra pour Tt)

Complications de l’orbitopathie basedowienne

Complications ophtalmologiques

- atteinte inflammatoire
Par lagophtalmie (inocclusion palpébrale) = « risque externe »
→ kératite / ulcères cornéens / perforation de cornée
  • atteinte neuropathique
    Par hypertonie oculaire = compression n. optique = « risque interne »
    neuropathie optique = BAV +/- amputation du CV / ! risque de cécité

Décompensation oedémateuse maligne (« exophtalmie maligne »)

Chez sujet tabagique +++
Signes de gravité signant une exopthalmie maligne
- Exopthalmie > 25mm / irréductible / douloureuse
- Inocclusion palpébrale (infiltration oedémateuse)
- Atteinte neuropathique: diplopie / BAV
- Atteinte inflammatoire: kératite

Penser à rechercher une PEAI de type 2 : ISL et DT1

88
Q

Traitement hyperthyroïdie

A

Prise en charge

Ambulatoire en l’absence de complication mais Tt en urgence

Hospitalisation si cardiothyréose ou complications ophtalmo

!! NPO arrêt Cordarone® si hyperthyroïdie iatrogène (PMZ)

IMPORTANT++++
Information du patient
Tt par ATS seul: informer du risque de récidive (~ 50% / TRAK ++)
Si chirurgie = information (n. récurrent) consentement écrit du patient

Tt symptomatique

!! Toujours indispensable / durée = ~1M: jusqu’à efficacité des ATS

Repos / arrêt de travail : diminue l’hyperactivité sympathique du stress

->Béta-bloquants: non cardio-sélectif: ex. propanolol (Avlocardyl®) PO
Si ACFA : rôle ralentisseur en plus!!! Donc parfait

Anxiolytiques: BZD (ex: Lexomil® PO) pour ↓ anxiété et hyperactivité

Remarque: si FA sur hyperthyroïdie: HNF puis AVK jusqu’à euthyroïdie

Tt médicamenteux = anti-thyroïdiens de synthèse (ATS)

Généralités
Action = inhibition de la TPO
!! ~ 1 mois avant efficacité (d’où Tt symptomatique)
Spécialités
Carbimazole = Néo-mercazole® (le plus souvent mais tératogène) BETA-HCG!!!!

Propyl-thio-uracyl = PTU (!! ok si grossesse***) et benzylthiouracyl = BTU

Indications

> > > Si maladie de Basedow simple (pas de cardiothyréose ni d’orbitopathie)
ATS seuls en 1ère intention (Tt radical que si échec)
Tt d’attaque pendant 2 mois puis ↓ progressive pour durée totale de 18 mois

> > > Si maladie de Basedow compliquée / adénome toxique / GMHNT (cf indications ttt radical)
Pour obtention d’euthyroïdie avant Tt radical ++
ATS pendant 2-3 mois en général (jusqu’à TSH et T4 = N)

> > > !! Remarque: ATS non utiles si:
Surcharge iodée de type 2 (Tt = arrêt du médicament)
Thyroïdite de De Quervain (Tt = AINS +/- corticoïdes)

!! Effets secondaires des ATS (3)
Bilan : NFS, beta-HCG, BHC
- agranulocytose iatrogène immuno-allergique (0.5% des cas)
- tératogénicité: surtout pas de grossesse: contraception (PMZ) (!! sauf PTU)
- cytolyse hépatique

Remarque: en cas d’agranulocytose sur ATS
Tous les ATS sont formellement contre-indiqués A VIE y compris PTU donc mettre du lugol
Éducation thérapeutique/carte/pharmacovigilance

Donc préparation par lugol pour euthyroïdie puis Tt radical

Tt radical

Indications

En 1ère intention si: adénome toxique / GMHNT / Basedow compliqué

En 2nde intention: (échec du Tt médical) si maladie de Basedow non compliquée

++++++
!! Tt radical formellement contre-indiqué si : (risque de crise aiguë thyréotoxique)
1) Absence d’euthyroïdie ou 2) orbitopathie dysthyroïdienne patente
→ préparation préalable par Tt symptomatique et ATS (PMZ)
+++++

Deux modalités

> > > > Thyroïdectomie totale

Avantages
Efficacité immédiate
Pas de contraception

Inconvénients

  • Lésion du n. récurrent
  • Lésion des parathyroïdes ~ surveillance bilan phosphocalcique
  • Hypothyroïdie séquellaire : levothyrox post-op

En pratique
sujet jeune / grossesse
!! NPO envoi anapath (PMZ)

> > > > Iode radioactif (I.131)

Avantages
Pas de chirurgie ni AG
Peu de récidive

Inconvénients
Efficacité tardive (jusqu’à +6M)
Hypothyroïdie (30-50% des cas)
Contraception pendant 6M

En pratique
CI ou refus de la chirurgie
Pas de CI à l’iode

Tt des complications

Orbitopathie dysthyroïdienne
Forme non compliquée: soins locaux seulement (PMZ)
Collyres antiseptiques / larmes artificielles / verres teintés
Dormir la tête surélevée = limite l’exophtalmie et l’oedème palpébral
Forme compliquée
Soins locaux et corticothérapie: bolus 1g en IV puis PO
Si échec (rare): radiothérapie rétro-oculaire / décompression orbitaire

Cardiothyréose

  • FA = d’abord BB NCS + anticoagulation + ttt de hyperthyroïdie puis si nécessaire cardioversion et ttt anticoagulant préventif long cours / ttt AAR
  • IC = Tt classique +/- symptomatique si OAP
  • Insuffisance coronaire = BB

Crise aiguë thyréotoxique +++

Mise en condition
!! Urgence vitale = hospitalisation en REA
VVP + O2 +/- SNG / sonde urinaire / scope ECG

Tt symptomatique

  • Rééquilibration hydroélectrolytique avec hydratation +++
  • Sédation puissante: BZD = Lexomil® PO
  • BB non cardiosélectif en parentéral = aténolol IV
  • Lutte contre hyperthermie = paracétamol IV + glace

Tt étiologique
**ATS + Lugol + cTc **
ATS à forte dose PO / !! en association avec iodures = LUGOL
Corticothérapie IV (cf inhibition conversion T4/3 périphérique)

Mesures associées
Recherche et Tt du facteur declenchant +++
Puis instauration en Tt de fond au decours

Mesures associées +++ (5)

1) Contraception efficace +++ : cf ATS (sauf PTU) = tératogènes (PMZ)
2) Education de la patiente sous ATS: consulter à la moindre fièvre et arrêt ATS + ordo NFS en urgence (PMZ)
3) Soins locaux ophtalmologiques en cas d’orbitopathie basedowienne (PMZ)

4) 100% + AT + repos
Prise en charge à 100% au titre des ALD
Arrêt de travail jusqu’à efficacité des ATS

5) Si thyroïdectomie totale: NPO hormonothérapie substitutive au décours

Si corticothérapie pour orbitopathie: NPO mesures associées aux corticoïdes

Surveillance +++ (!! RPC ANAES 00)
si Tt médical seul par ATS

Clinique: fièvre +++ / régression du syndrome thyréotoxique / exophtalmie

Paraclinique

Efficacité
T4L à 4S puis T4L-TSH 1x/3-4M après obtention de l’euthyroïdie
Dosage TRAK en fin de Tt (meilleur marqueur prédictif d’une récidive)
Dosage TSH + T4L annuel après fin du Tt à poursuivre A VIE

Tolérance

NFS 1x/10 jours pendant 2 mois puis à chaque contrôle TSH-T4 (tous les 3 mois)

ECG à chaque modification posologique

ASAT/ALAT : cf risque de cytolyse hépatique

si Tt radical = recherche hypothyroïdie
TSH et T4L à 1M puis 1x/2M pendant 1an puis TSH 1x/an à vie

Complications post-thyroïdectomie à connaître
Hématome compressif = dyspnée
Lésion du nerf récurrent = dysphonie
Lésion des parathyroïdes = hypocalcémie
Hypothyroïdie séquellaire (C° attendue)

Synthèse pour questions fermées
1ère cause d’hyperthyroïdie ?

  • Maladie de Basedow

3 causes classiques de scintigraphie thyroïdienne blanche ?

  • Thyroïdite de De Quervain
  • Thyrotoxicose factice
  • Surcharge iodée de type 2

3 effets secondaires des ATS ?

  • Agranulocytose immuno-allergique (prévenir le patient)
  • Tératogénicité
  • Cytolyse hépatique

4 mesures du traitement symptomatique d’une hyperthyroïdie ?

  • Repos
  • Arrêt de travail
  • BB
  • Anxiolytiques (BZD)
89
Q

Thyroïde et grossesse

A

Surveillance t4 et TsH car surveillance difficile avec uniquement TsH

90
Q

Hyperaldosteronisme I et II

A

Hyperaldostéronisme

Physiopathologie: conséquences de l’hyperaldostéronisme

  • Réabsorption de Na+ et H2O = hypervolémie → HTA
  • Excrétion de K+ = hypokaliémie et kaliurèse inadaptée (↑ ou « anormalement normale »)
  • Excrétion de H+ = alcalose métabolique fréquente

++++++
Pas d’hypernatrémie ni d’oedème car phénomène d’échappement
= augmentation de la diurèse et natriurèse au niveau du TCP
++++++

Remarque: 2 mécanisme d’alcalose dans l’hyperaldostéronisme

  • aldostérone stimule l’excrétion de H+ → compensation par ↑ HCO3-
  • hypokaliémie entretient l’alcalose par transfert intra-cellulaire de H+

Hyperaldostéronisme primaire
= sécrétion primitive d’aldostérone par zone glomérulée de la corticosurrénale

1) Adénome surrénalien = adénome de Conn ++ (55% des cas)
2) Hyperplasie bilatérale des surrénales (!! NPC avec hyperplasie congénitale)

Examen clinique
HTA résistante à un Tt bien conduit (en général modérée)
Signes d’hypoK = signes digestifs (vomissements) + musculaires (crampes)

!! Rechercher un hyperAldoS II: IC / SN / ascite / médicament / Cushing

Examens complémentaires

Pour orientation étiologique
Iono sanguin: hypokaliémie / natrémie = normale (!! ECG)
Iono urinaire: kaliurèse inadaptée (↑ ou N)
GDS: alcalose métabolique

Pour diagnostic positif
= dosages hormonaux statiques: [aldostérone] et [rénine] plasmatiques
+++++
!! Conditions de prélèvement très stricts pour éliminer HyperAldoS II
-Arrêt des Tt interférant avec le SRAA (BB / IEC / diurétiques)
-Correction hydro-électrolytique (supplémentation K+ pendant 1S)
-Prélèvement à jeun / après 1h de décubitus puis 1h d’orthostatisme
++++++
Résultas attendus
[aldostérone]pl augmentée et [rénine]pl effondrée
Rapport [aldostérone]pl / [Rénine]pl > 30

Pour diagnostic étiologique

TDM des surrénales +++
Adénome de Conn = unilatéral ≠ hyperplasie = bilatérale
+/- tests dynamiques
3 tests: orthoS (stim.) / test de charge sodée (inhib.) / test aux IEC
Adénome de Conn = non freinable / hyperplasie = AldoS freinable

Cathétérisme veineux sélectif++++

Traitement

Adénome de Conn = Tt chirurgical
= surrénalectomie unilatérale avec ex. anapath + biopsie controlatérale
+++
Après préparation: correction HTA et hypokaliémie par spironolactone
+++
Couverture par hydrocortisone pour P° de décompensation en ISA (PMZ)
+++
En post-opératoire: test au Synacthène®: dépister une ISL iatrogène +++

Hyperplasie bilatérale des surrénales = Tt médicamenteux

Anti-aldostérone: spironolactone (Aldactone®) A VIE
!! Remarque: régime normosodé en cas d’hyperaldostéronisme primaire
cf natriurèse adaptée aux apports donc restriction inefficace +++

Surveillance: Pour les 2: surveillance de la PA et de la kaliémie A VIE

Hyperaldostéronisme secondaire
= hypersécrétion d’aldostérone secondaire à une stimulation du SRAA

Etiologies

Hypovolémie vraie
Causes de déshydratation extra-cellulaire (DEC)
-Pertes rénales: diurétiques / polyuro-polydipsie / levée d’obstacle
-Pertes extra-rénales: digestives / cutanées / 3ème secteur
-Syndrome hémorragique +/- choc hypovolémique

Hypovolémie efficace
Médicaments: IEC / ARA2 / AINS / furosémide / spironolactone / BB
Etats oedémateux majeurs: ascite / syndrome néphrotique / OMI
Sténose artère rénale: HTA réno-vasculaire (cf supra)
!! Grossesse: NPO hCG chez femme jeune

Hypercorticisme
cf effet aldostérone-like du cortisol à forte dose
Syndrome de Cushing (ACTH dépendant ou non) / corticothérapie ++

Diagnostic différentiel avec hyperaldostéronisme primaire
[Rénine]pl ↑ et non effondrée !! (cf aldostérone sous contrôle de la rénine)

91
Q

Étiologies HTA secondaires

A

1) rénales
- néphropathie parenchymateuse chronique
- HTA réno-vasculaire

2) endocrinienne
- hyperaldoS I
- hyperaldoS II
- hypercorticisme
- Phéochromocytome
- acromégalie
- hyperthyroïdie/hyperparathyroidie

3) toxique/iatrogène
- alcool
- glycyrrhizzine
- drogue
- POP
- AINS

4) autres
- coarctation de l’aorte
- SAOS
- HTA gravidique

92
Q

Rappel de la démarche diagnostique devant un hypercorticisme

A

Dépistage :

  • dosage du FLU + créatininurie (positif si FLU >100ng/24h)
  • cycle nycthéméral du cortisol (abolition du cycle avec cortisol élevé à minuit)
  • le freinage minute à la dexaméthasone est utilisé pour éliminer un hypercorticisme

Confirmation : freinage faible à la dexaméthasone

Puis, une fois I’hypercorticisme confirmé, diagnostic étiologique : dosage de I’ACTH plasmatique

ACTH basse :
syndrome de Cushing non ACTH dépendant : adénome surrénalien ou corticosurrénalome :
demander E2, testostérone et autres androgènes (DHA et DHAS, Delta-4-androsténédione), dosage des précurseurs stéroïdiens (17-0H-progestérone, Composé S), échographie abdominale, TDM abdominopelvienne, PET-TDM

ACTH haute ou inadaptée :
Maladie de Cushing (adénome hypophysaire corticotrope) ou sécrétion ectopique d’ACTH = syndrome paranéoplasique (cancer bronchique petites cellules, tumeurs du pancréas endocrine, tumeur carcinoïde) :
demander IRM hypophysaire, bilan des autres axes hypothalamo-hypophysaires, TDM
thoracoabdominopelvien en coupes fines +/-scintigraphie à I’octréotide (repère les tumeurs carcinoïdes) + autres test hormonaux

93
Q

Traitement adénome surrénalien

DD avec corticosurrénalome

A

Corticosurrénalome
Hypersécrétion d’androgènes : E2, testostérone, autres (DHA, DHAS, delta-4-androsténédione) et précurseurs d’androgènes : 17-OH-progestérone et composé S
Absent dans l’adénome

Aspect bénin au TDM de l’adénome : homogène, bien limité, contours réguliers, non invasive, pas d’adp.
Analyse de la densité spontanée et de la cinétique du wash-out.

PET-scan : si pas de fixation surrénalienne supérieure à celle du foie, on s’oriente vers adénome.

Traitement

Surrénalectomie gauche, analyse anapath
Chirurgie suivie d’une insuffisance surrénale périphérique récessive en qq mois mais à compenser par hydro-cortisone.
Surveillance rapprochée car bénignité jalais certaine malgré anapath.

Ttt médical anti-cortisolique pré-chirurgical ne se fait qu’en cas de cushing grave ou de situation clinique nécessitent d’attendre pour la chirurgie (typiquement EP, car cushing très thrombogene)

94
Q

Causes de SPUPD à connaître

A

Syndrome polyuro-polydipsique

3 étiologies possibles :

  • Diabète possiblement cortico-induit si prise de corticoïdes
  • Cause Centrale : Diabète insipide central : infiltration de Ia post-hypophyse et de Ia tige pituitaire par maladie systémique / néoplasique
  • Cause Périphérique : Diabète insipide néphrogénique : hypercalcémie

Différencier les deux :

Test au Minirin ou desmopressine ou DDAVP
-si correction : centrale
-si pas de correction : périphérique

Ionogramme sanguin et urinaire
Densité urinaire

95
Q

CI hypoglycémie insulinique

A

Épilepsie

Patient coronarien

96
Q

Obésité

A
– Complications (8)
"GROS CHAT" -> grooo cha
Goutte+ métabolique
Respiratoire
Obstétricale : diabète gesta, HTAG 
Opératoire
Oncologique : seins, endomètre
Cardio-vasculaire
Hépato-dig
Articulaire-osseux

+ psychologique

Complications cardio-vasculaires

cf obésité (androïde +++) = FdR d’athérosclérose, d’HTA, d’insuffisance veineuse
- de l’athérosclérose: insuffisance coronaire / IDM / AVC ischémique / AOMI
- de l’HTA: AVC hémorragiques / rétinopathie / cardiopathie hypertrophique et IC
- de l’insuffisance veineuse chronique: MTEV : TVP-EP / Varices et ulcères veineux
→ Insuffisance cardiaque chronique multifactorielle

Complications métaboliques

  • Diabète de type 2: RRx3 si obèse (cf insulinoR) + FdRCV surajouté
  • Dyslipidémie: type 4 le plus souvent / parfois type 2b
  • Sd métabolique
  • Hyperuricémie: crises de gouttes +/- arthropathie chronique (cf item 225)

Complications respiratoires

  • Trouble ventilatoire restrictif (TVR : VEMS/CV = N avec CPT < 80%)
  • Syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) cf item 43
  • Insuffisance respiratoire chronique +/- coeur pulmonaire chronique si HTAP

Complications ostéo-articulaires

  • Arthose: gonarthrose et coxarthrose +++ / arthrose vertébrale
  • Arthropathie micro-cristalline: crise de goutte sur hyperuricémie ++
  • Lombalgies

Complications psycho-sociales

  • Syndrome dépressif / isolement social, pensée suicidaire, etc.
  • Troubles du comportement alimentaire: II aux régimes ++ (cf restriction cognitive) +/- associés à d’autres addictions

Complications digestives

  • Stéatose hépatique non alcoolique (NASH) +/- cirrhose
  • Lithiase biliaire = colique hépatique / cholécystite
  • Reflux gastro-oesophagien / oesophagite

Complications infectieuses
Mycoses (plis +++) / érysipèle / infections urinaires

Complications néoplasiques
Cancers hormono-dépendants +++ (sein, endomètre) / CCR / prostate

!! Remarque: complications spécifiques de l’obésité chez l’enfant
Epiphysiolyse fémorale supérieure (EFS) ++ (cf item 299)
Retentissement scolaire / intolérance au glucose-D2 / SOPK / SAHOS..

– Traitement

Prise en charge

  • En ambulatoire par le MT
  • Recours à un spécialiste si echec de la PEC après 6 à 12 Mois ou si IMC > 35 avec comorbidités ou > 40 et demande du patient
  • Recours à un psychologue ou psychiatre si TCA

Principes fondamentaux: individualisée
Alliance thérapeutique avec “contrat de soins”
Mise en place de nouveaux objectifs réalistes avec le patient

Objectifs thérapeutiques

Objectifs pondéraux
!! doivent etre modérés / réalistes / individualisés / à long terme
Objectifs: réduction du poids 5 à 15% selon stade de l’obésité/ stabilisation si surpoids
Durée: perte optimale = -1 à -3kg/mois (donc souvent sur plusieurs années)
Réalisme: cf taux de succès des régimes à visée amincissante: entre 2 et 5%…
Intérêt amélioration des comorbidités

!! NPO dans tous les cas
Rechercher et traiter les comorbidités associées +++
Ex: arthrose / ICC / SAOS / contrôle du RCV, etc.

Mesures non médicamenteuses (4) +++

Régime diététique (cf item 179)
“PERORA”

  • Personnalisé: adapté aux habitudes alimentaire (d’où enquête +++), concept d’alimentation plaisir
  • Adapté = hypocalorique: réduction des ACT de 15 à 30% (max +++)
  • Equilibré: G = 55% / L = 30% / P = 15%
  • Régulier 3 repas réguliers / ne pas sauter de repas / pas de grignotage / éviter les collations
  • Orienté: privilégier les AG insaturés / limiter les protéines animales
  • Réaliste: objectif = perte de 5à 15 % du poids initial 1 à 2 kg/mois + stabilisation poids + diminution tour de taille

Mise en garde si régimes successifs avec fluctuations de poids potentiellement dangereuses ou régimes restrictifs

!! Chez l’enfant: jamais de régime hypocalorique ni restrictif (PMZ) , objectif n’est pas la perte de poids mais le ralentissement de la courbe de corpulence

Activité physique
Régulière / adaptée au patient / d’intensité modérée / 2-3x/semaine / au moins 2h30/sem d’activité modérée / au mieux 5h d’activité modérée ou 2h30 d’activité intense
Efforts simples de la vie quotidienne au début (marcher, escaliers, etc.)

Soutien psychologique
Rechercher et traiter un trouble du comportement alimentaire
Psychothérapie de soutien +/- thérapies cognitivo-comportementales

Education du patient/famille: correction des erreurs diététiques +++
Modification des habitudes alimentaires: ne pas grignoter / repas équilibrés..
Lutte contre la sédentarité: ne pas manger devant la télé, prendre les escaliers..

Tt médicamenteux (non recommandé par l’HAS)

Tt chirurgical (chirurgie bariatrique)

Indications: consensuelles (HAS 09) +++
Seulement si le patient réunit l’ensemble des conditions suivantes (6) (PMZ)
- IMC > 40 ou > 35 si comorbidité (HTA / SAOS / D2 / TVR / NASH) pouvant être amélioré par la chirurgie
- En 2nde intention: après échec des MHD bien conduites pendant 6 à 12 mois
- Absence de perte de poids ou absence de maintien de la perte de poids

  • Après information et évaluation préopératoire pluridisciplinaire (psy ++)
  • Compréhension et acceptation d’un suivi médical à long terme
  • Risque opératoire acceptable

Bilan pré-thérapeutique
Après évaluation pré-opératoire
recherche et PEC des TCA
Dépistage des comorbidités
Bilan nutritionnel et vitaminique
Gastroscopie et recherche H. Pylori
Après information claire et loyale sur les bénéfices et risques
Avec consentement libre / éclairé / spécifique du patient
Décision prise en réunion de concertation pluridisciplinaire

Techniques

  • Techniques restrictives = anneau gastrique / sleeve gastrectomy
  • Techniques malabsorptives : By-Pass / Dérivation biliopancréatique

Chirurgie plastique après perte de poids importante PEC par la SS
Surveillance rapprochée et prolongée +++

Particularités chez l’enfant (ANAES 03)

Inclure la famille dans la démarche thérapeutique +++
Respect des besoins liés à la croissance
Lutte contre marginalisation sociale de l’enfant obèse
Correction des TCA et erreurs alimentaires: grignotage, décalage vespéral, etc.
Respecter le goût des enfant / ne pas diaboliser la nourriture / ne rien interdire
Contre-indication formelle de tout médicament amincissant

Surveillance
Individualisée / régulière / prolongée +++
1x/4 à 6S les 1ers mois; durée ≥ 2ans
Clinique seulement
Efficacité: perte de poids
Tolérance: physique et surtout psychologique +++

Prévention

Pour la population générale
Promotion de l’activité physique
Education alimentaire
Information nutritionnelle vraie (cf l’intox publicitaire)

Pour les sujets à risque
Information et éducation des patients ayant des FdR d’obésité
Prise en charge précoce et personnalisée de tous les FdR

Synthèse pour questions fermées
Vous êtes médecin de famille / pédiatre, vous prenez en charge un garçon de 8 ans pour une obésité, quels sont les 5 éléments qui vous feraient adresser l’enfant à des professionnels spécialisés?

  • Echec de la prise en charge de premier recours
  • Surpoids avec ascension brutale de la courbe d’IMC
  • Obésité avec d’éventuelles comorbidités associées
  • Contexte familal défavorable
  • Problématique psychologique et sociale
    ( HAS 11)

3 examens biologiques à réaliser chez un enfants?

  • Exploration anomalies lipidiques
  • Glycémie à Jeun
  • Transaminases (ASAT, ALAT)

NB : aucun si surpoids isolé

NB2 : les 3 mêmes si surpoids + antécédent familial diabète ou dyslipidémie

(HAS 11)