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Introduction à la psychoéducation > Cours 7 > Flashcards

Cours 7 Flashcards

1
Q

Nommez les 4 modèles de structure d’ensemble.

A
  • Modèle des composantes de Gendreau
  • Modèle des 10 composantes
  • Modèle des 13 composantes
  • Toupie
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2
Q

Selon Renou, comment est considérée la structure d’ensemble dans la psychoéducation?

A

Comme un élément central de la psychoéducation, et cela comme méthodologie de pratique.

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3
Q

Nommez les 4 influences théoriques ayant eu un impact sur la structure d’ensemble.

A
  • Cognitive
  • Théorie Piagiétienne de l’adaptation
  • Humaniste (être humain au centre)
  • Écosystémique (Renou) (individu et environnement comme système & sujet dans une situation d’interaction problème avec sa communauté).
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4
Q

Par qui a été créée la structure d’ensemble?

A

Gilles Gendreau

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5
Q

Qu’est-ce que la structure d’ensemble influence?

A

La compréhension des intervenants.

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6
Q

Quelles sont les 2 étapes de l’évolution de la création de la structure d’ensemble par Gilles Gendreau?

A
  • Publiée pour la 1ère fois en 1978 dans son livre «l’intervention psychoéducative, solution au défi».
  • Approfondie en 2001 dans son ouvrage: «Jeunes en difficulté et intervention psychoéducative».
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7
Q

Pour quoi la structure d’ensemble est-elle importante? (4)

A
  • Élaboration, création, planification d’une intervention/contexte
  • Mise en place de l’intervention/contexte
  • Compréhension d’une intervention/Contexte
  • Évaluation d’une intervention
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8
Q

Expliquez sur quelles échelles la structure d’ensemble peut se faire selon GENDREAU (2001).

A
  • Sur le milieu: endroit physique où se déroule principalement l’intervention
  • Sur le contexte: concerne plutôt l’environnement immédiat, les circonstances précises, la situation spécifique où prend place le vécu partagé.
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9
Q

Expliquez sur quelles échelles la structure d’ensemble peut se faire selon RENOU (2005).

A
  • Sur l’organisation générale du milieu
  • Sur un programme spécifique à l’intérieur d’un programme général du milieu
  • Sur une activité ou un atelier
  • Sur une période spécifique dans cet atelier/activité
  • À une intervention et à un contexte.
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10
Q

Définissez ce qu’est une intervention.

A

C’est centré davantage sur les composantes de l’axe central et les interactions relationnelles.

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11
Q

Définissez ce qu’est un contexte.

A

C’est centré davantage sur l’environnement, les composantes satellites et les interactions structurelles,

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12
Q

VRAI ou FAUX?

L’application de la structure d’ensemble doit tenir compte de l’intervention et du contexte.

A

VRAI!

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13
Q

Quelle différence y a-t-il entre les schémas des structures d’ensemble de Gendreau entre 1978 et 2001?

A

Les composantes satellites restent les mêmes.
Par contre, on a jouté un objectif qui les relie toutes ensembles.

En plus, on a ajouté au sujet le groupe de pairs.

On a remplacé les buts et objectifs et animateurs par: éducateur, parent et autres professionnels.

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14
Q

VRAI ou FAUX?
Dans le modèle de Gendeau en 1978, aux extrémités de la forme, on retrouve sujet en haut et buts et objectifs en bas, ainsi qu’animateur qui lui est relié.

A

VRAI!

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15
Q

Quelles différences y a-t-il entre le dernier modèle de la structure d’ensemble de Gendreau et de celle de Renou?

A

On a modifié sujet pour: sujet ou référent.

On a modifié moyens de mise en interaction par: moyens de mise en interaction ou méthodes didactiques.

On a modifié éducateurs, parents et autres professionnels par: Agents d’éducation(référents et éducateurs professionnels)

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16
Q

Qu’est-ce qu’une composante?

A

C’est une des constituantes de la structure d’ensemble.

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17
Q

Que retrouve-t-on à l’axe central?

A

Sujets
Éducateurs
Objectifs

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18
Q

Qu’est-ce qu’une composante satellite?

A

Ce sont les composantes qui gravitent autour de l’axe central.

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19
Q

Nommez les 7 composantes satellites

A
  • Programme
  • Système de responsabilité
  • Moyens de mise en interaction
  • Codes et procédures
  • Temps
  • Espace
  • Système d’évaluation et de reconnaissance
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20
Q

Définissez la composante du sujet.

A
  • Clientèle d’un milieu ou d’une intervention
  • Celui/ceux pour qui l’intervention est conçue
  • Ceux/Celles qui sont directement signalées difficultés d’adaptation ou à risque de la devenir.
  • Acteur essentiel
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21
Q

VRAI ou FAUX?
Chaque jeune engagé dans une démarche de réadaptation est le sujet et le point focal de l’intervention.

Qui a affirmé cela?

A

VRAI!

Gendreau (2001)

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22
Q

Qui entre Renou et Gendreau fait référence au concept de sujet et de groupe de pairs?

Que veut-on dire par groupe de pairs?

A

Gendreau

Ils sont assimilés au sujet lorsqu’elles sont la cible de l’intervention ex: fratrie, pairs de groupe, classe. Cela permet de tenir compte de l’influence de groupe.

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23
Q

Qui entre Renou et Gendreau fait référence au concept de sujet et de référents?

Que veut-on dire par référents?

A

Renou!

Ils sont assimilés au sujet lorsqu’elles sont elles aussi la cible de l’intervention

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24
Q

Pourquoi il est important de considérer le groupe de pairs chez le sujet?

A
  • Ils interagissent entre eux
  • Ils s’influencent dans leur démarche respective
  • Ils peuvent participer à un même programme
  • Ils peuvent réaliser les mêmes activités
  • Ils habitent parfois dans un même lieu.
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25
Q

Qu’entend-t-on par le terme éducateur?

A

Toutes les personnes qui sont impliquées aux différents niveaux de la réalisation d’une activité ou d’un programme.

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26
Q

VRAI ou FAUX?

L’éducateur est l’un des 2 sous-ensembles principaux de l’intervention.

A

VRAI!

L’autre est le sujet.

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27
Q

Qui entre Gendreau et Renou comprend les parents et les autres professionnels dans le terme «éducateur»?

A

Gendreau!

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28
Q

Qui entre Gendreau et Renou comprend les éducateurs professionnels, les agents d’éducation et les référents dans le terme «éducateurs»?

A

Renou

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29
Q

Qu’entend-t-on par le terme «référent»? (2)

A
  • Ceux à la source de la référence ou qui sont appelés à jouer un rôle dans le déroulement de l’intervention.
  • Peut être les référents naturels (ex: parents, substituts, fratrie, etc) quand ils sont appelés à jouer un rôle d’accompagnement dans la démarche adaptative du sujet.
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30
Q

VRAI ou FAUX?
Bien que les référents peuvent également faire partie de la composante ‘‘sujet’’, c’est souvent suite à la demande du référent que le jeune sera la cible d’une intervention.

A

VRAI!

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31
Q

Pourquoi est-il important d’intégrer les référents et les autres professionnels dans le modèle?

A
  • Importance de la cohérence entre les éducateurs,

- C’est l’équipe d’éducateur qui a la responsabilité d’animer la vie de groupe dans son ensemble.

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32
Q

Qu’entend-t-on par le terme «objectif»?

A

C’est la finalité de l’intervention, du programme ou du milieu auquel la structure d’ensemble est appliquée.

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33
Q

Pour qui un objectif peut-il se définir? (4)

A
  • Pour l’ensemble de milieu
  • Pour une unité
  • Pour un groupe de sujets
  • Pour un sujet en particulier
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34
Q

À son sens large, le terme «objectif» regroupe 2 autres termes. Quels sont-ils?

A
  • Finalité

- But

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35
Q

Expliquez le terme «finalité». (2)

A

Énoncé qui reflète une philosophie, des principes, une conception de l’existence ou un système de valeur.

C’est ce qui sous-tend un système et qui fournit les lignes conductrices à une intervention éducative.

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36
Q

Expliquez le terme «but». (3)

A
  • Ce que l’on se propose à atteindre, ce vers quoi on tend
  • Résultat global que l’on propose d’atteindre
  • Énoncé général d’intention et d’orientation qui explicite une ou quelques difficultés.
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37
Q

Il existe 2 types d’objectif. Quels sont-ils?

A
  • Objectif général

- Objectif spécifique

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38
Q

Qu’est-ce qu’un objectif général? (3)

A
  • Énoncé qui définit les résultats de la démarche proposée au sujet à l’intérieur du programme général d’intervention.
  • Un premier niveau de spécification du but
  • Cerne les changements que l’on vise chez le sujet au plan des attitudes et des comportements.
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39
Q

Qu’est-ce qu’un objectif spécifique? (2)

A
  • Décrit ce vers quoi l’apprentissage tend
  • Formule de la façon la plus précise possible ce à quoi le sujet doit parvenir pendant ou à la suite d’une situation pédagogique.
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40
Q

VRAI ou FAUX?

Un objectif spécifique est une interprétation ou une spécification de l’objectif général.

A

VRAI!

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41
Q

Comment faut-il formuler l’objectif spécifique?

A

Il faut le formuler en termes de comportements observables (1 comportement/objectif)

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42
Q

Quelles sont les fonctions d’un objectif spécifique? (3)

A
  • Servir de point de référence et de critères pour évaluer sans ambiguité si l’objectif général a été atteint.
  • Servir de ‘‘phare’’ dans l’intervention. Se situer par rapport à l’objectif général.
  • Servir de critères dans le choix des méthodes, des moyens, des stratégies.
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43
Q

Comment formule-t-on un objectif spécifique? (8)

A
  • Être unique: décrire un seul résultat désiré
  • Être univoque: comprit dans le même sens par tous les acteurs concernés
  • Être mesurable, évaluable et donne des précisions quant à la quantité, la qualité et l’échéance.
  • Être contrôlable ou gérable à l’intérieur du mandat de psychoéducateur.
  • Être réaliste/réalisable: présente un résultat logiquement accessible par les sujets et les éducateurs (référents) et tient compte des contraintes du milieu.
  • Être un résultat désiré: une situation à atteindre
  • Être désirable: être en accord avec les objectifs du mandat qui couvre l’intervention.
  • Être utile et utilisable: doit concourir de manière significative à l’atteinte de l’objectif général.
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44
Q

Quels sont les 3 auteurs qui définissent plusieurs natures d’objectif?

A

Gendreau (1976)
Maslow (1968)
Bloom (1976, 1979, 1981)

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45
Q

Définissez ce que peuvent être les objectifs spécifiques selon Gendreau (1976) (5)

A
  • Physique et moteur
  • Cognitif (façon de connaître, appréhender le monde extérieur et le transformer)
  • Affectif: émotions, sentiments, façon de les vivre et de les exprimer, de recevoirs ceux des autres.
  • Social: façon d’être avec les autres
  • Moral: Façon de distinguer ce qui est à faire ou non.
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46
Q

Définissez ce que peuvent être les objectifs spécifiques selon Maslow (1968). (6)

A
  • Besoins physiologiques
  • Besoins de sécurité
  • Besoins d’appartenance et d’amour
  • Besoins d’estime de soi et des autres
  • Le besoin d’accomplissement de soi
  • Les besoins reliés au désir de connaître et de comprendre.
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47
Q

Définissez ce que peuvent être les objectifs spécifiques selon Bloom (1976, 1979, 1981). (3)

A
  • Cognitifs
  • Affectifs
  • Psychomoteurs
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48
Q

Qu’est-ce qu’un programme de façon globale?

A

Ensemble de contenus à réaliser, à planifier en fonction des objectifs.

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49
Q

Définissez le concept de programme GÉNÉRAL.

A

Ensemble des activités routinières et des programmes spécifiques du milieu, proposé au sujet.

50
Q

Définissez le concept de programme SPÉCIFIQUE.

A

Ensemble d’Activités ou d’ateliers avec des contenus pouvant se regrouper sous un même thème soit:

  • Habiletés sociales
  • Gestion de la colère
  • Habiletés organisationnelles
51
Q

Expliquez ce qu’est un contenu. (4)

A
  • C’est plus spécifique
  • Ce que l’éducateur veut faire réaliser au sujet pour qu’il atteigne ses objectifs
  • Constitue l’objet d’une activité ou d’un atelier à l’intérieur du programme spécifique.
  • Ce que l’on veut faire acquérir aux sujets ou aux référents en poursuivant les objectifs propres à un même thème.
52
Q

VRAI ou FAUX?

Un contenu est jugé spécifique s’il décrit l’ensemble des activités.

A

FAUX!
Il est jugé spécifique s’il concerne une activité ou un atelier ou une période en particulier de cet atelier.

Il est jugé global s’il décrit l’ensemble des activités.

53
Q

Quels sont les éléments à considérer pour choisir du contenu? (6)

A
  • Pertinence du contenu
  • Place dans le programme général
  • Âge du sujet: chronologique, maturité, âge mental
  • Traditions socioculturelles (ex: rôle hommes-femmes)
  • Histoire personnelle du sujet
  • Possibilités reliées au temps et à l’espace
54
Q

Qu’est-ce qu’un système de responsabilité?

A

-C’est l’ensemble des fonctions, rôles et tâches des différents acteurs nécessaires au fonctionnement du milieu ou à la réalisation d’une activité de programme.

55
Q

VRAI ou FAUX?

Le système de responsabilité s’adresse seulement aux sujets.

A

FAUX!

Le système de responsabilités s’adresse autant aux sujets qu’aux référents ou aux intervenants.

56
Q

Qu’est-ce qu’une tâche? (2)

A
  • Ce qui est à faire dans un contexte spatio-temporel donné, à l’intérieur d’une relation logique fonctionnelle avec les autres composantes de la structure organisationnelle de l’intervention.
  • Doivent être nécessaires et utiles
57
Q

Qu’est-ce qu’un rôle?

A

-Modèle organisé de conduites d’un individu relié à la position qu’il occupe dans l’ensemble organisationnel comprenant les autres acteurs concernés et les autres composantes du réel.

58
Q

Quelle est la fonction du système de responsabilité?

A

Officialisation du ou des rôles qui se doivent être joués dans une structure organisationnelle pour que les tâches nécessaires à son équilibre dynamique s’accomplissent.

59
Q

Comment peut-on également nommer les moyens de mise en interaction?

A

Les moyens de mise en relation.

60
Q

Expliquez le concept de moyens de mise en interaction.

A

Consiste en l’ensemble des moyens mis à la disposition des individus pour entrer en relation ou des éducateurs pour mettre le sujet en relation avec le contenu proposé.

61
Q

VRAI ou FAUX?
Est-il juste d’affirmer que les moyens dans les moyens de mise en interaction sont en quelques sortes des techniques d’intervention?

A 
VRAI!
Oui, par exemple:
-Techniques de maniements du comportement
-Méthode d'animation
-Intervention d'utilisation
62
Q

VRAI ou FAUX?

Pour appliquer des moyens de mise en interaction, il est important d’avoir une connaissance minimale du sujet.

A

VRAI!

63
Q

Quand on parle de moyens de mise en interaction pour l’ensemble d’un milieu, de quoi s’agit-il?

A
  • Ensemble de stratégies qui permettent les relations entre les intervenants, les sujets, les référents, les sujets avec les objectifs et les contenus des différentes activités.
  • Moyens ou structures à mettre en place pour mettre en relation ou coordonner les différents secteurs du milieu et ses différents acteurs.
64
Q

Quand on parle de moyens de mise en interaction pour un programme spécifique, de quoi s’agit-il?

A

C’est l’ensemble des approches ou des modes d’apprentissage utilisés pour atteindre les objectifs.

65
Q

Quand on parle de moyens de mise en interaction pour une activité àl’intérieur d’un programme spécifique, de quoi s’agit-il?

A

Ce sont les moyens que l’on prend pour que les sujets ou les référents réalisent le contenu proposé en vue de l’atteinte des objectifs. Ils prennent ici forme de méhodes didactiques ou de techniques d’intervention.

66
Q

Qu’entend-t-on par «codes et procédures»?

A

C’est l’ensemble cohérent de règlements et de procédures qui traduisent, en vue de leur application dans la pratique, les valeurs et les règles de conduite que le milieu juge appropriées pour le respect de sa mission et l’atteinte des objectifs d’intervention.

67
Q

Qu’est-ce qu’un code?

A

Ensemble des lois et des dispositions réglementaires légales relatives à un domaine quelconque du l’organisation sociale.

-Ensemble des règles fondamentales visant à faire respecter les normes de conduite.

68
Q

Qu’est-ce qu’un code de vie? (5)

A
  • Rendre explicite dans un ensemble cohérent de règlements les normes de conduite qu’un milieu considère comme approprié pour que les acteurs puissent traduire les valeurs et les objectifs du milieu dans la réalité de leur intervention.
  • N’est pas là pour poser un ensemble d’interdits
  • Discerner les ‘‘meilleures manières d’agir’’.
  • Favorise la poursuite et l’Atteinte des objectifs.
  • Se centre sur l’essentiel et le positif.
69
Q

Quand on parle de codes et procédures à la dimension du milieu, de quoi s’agit-il?

A

Lois, règlements, conventions, us et coutumes qui sous-tendent les valeurs et les normes du fonctionnement du milieu.

Balises qui encadrent les différents programmes spécifiques ou activités routinières dans les différents milieux à différents moments.

70
Q

Quand on parle de codes et procédures à la dimension d’une activité, de quoi parle-t-on?

A
  • Le code comprend les balises qui encadrent le comportement des acteurs en vue de l’atteinte des objectfs.
  • Le code détermine donc ce que l’on s’attend comme comportement de la part du sujet et ce qui est considéré comme déviant de la norme et établie pour respecter les valeurs prônées.
71
Q

Que faut-il prendre en compte au niveau du code?

A
  • Mobilité du code
  • Importance du code
  • Limites du code
72
Q

Expliquez ce qu’on veut dire par mobilité du code.

A
  • Il doit pouvoir être généralisable à un ensemble de personnes de circonstances, de situations
  • Par contre, il peut arriver qu’il s’applique de manières différentes selon les personnes concernées et les circonstances.
73
Q

Expliquez ce qu’on veut dire par importance du code.

A

Respecter le code et les procédures d’une activité ou d’un milieu devrait permettre au sujet d’entrer en contact plus facilement avec la logique et les valeurs sous-jacentes à cette activité.

74
Q

Expliquez ce qu’on veut dire par limites du code.

A
  • Le code en lui seul ne peut soutenir toute la démarche adaptative du sujet
  • Doit être en relation équilibrée avec les autres composantes
  • Le code n’est donc pas une structure en soi
75
Q

Qu’est-ce qu’une procédure?

A

Marches à suivre qui sont proposées pour le déroulement de chacune des périodes d’Activités afin que le code soit respecté.

-Procédure = façon de faire, démarches, méthodes à suivre.

76
Q

VRAI ou FAUX?
Les procédures peuvent être davantage fluctuentes et avoir une relative variabilité, selon les personnes et les circonstances.

A

VRAI!

77
Q

Expliquez le concept de temps dans la structure d’ensemble.

A
  • Contexte temporel
  • Moment et durée
  • À la fois objectif et subjectif
78
Q

Qu’est-ce que le temps objectif?

A

Celui qui peut être mesuré par des instruments ex: l’heure, le jour, les mois.

79
Q

Qu’est-ce que le temps objectif?

A

Celui qui peut être mesuré par des intruments ex: l’heure, le jour, les mois

80
Q

Dans le cadre temporel objectif, nommez les 5 aspects possibles.

A 
1- Aspect quotidien
2- Aspect hebdomadaire
3- Mensuel et annuel
4-Aspect séquentiel
5-Aspect unitaire
81
Q

Expliquez l’aspect quotidien dans le cadre temporel objectif.

De quoi cet aspect doit-il tenir compte?

A

C’est le moment choisi à l’intérieur de la journée pour le déroulement de l’Activité concernée. Devrait tenir en compte des facteurs comme:

  • Rythme biologique des sujets
  • Contraintes d’horaire du milieu
  • Conditions de travail des intervenants
  • La nature du contenu
82
Q

Expliquez l’aspect hebdomadaire du cadre temporel objectif.

De quoi cela peut-il être l’indice?

A

C’est l’ampleur accordée à cette intervention à l’intérieur du programme général et le moment choisi dans l’horaire de la semaine.
(Souvent un indice de l’importance relative que le milieu accorde à l’intervention ou au programme spécifique.)

83
Q

Expliquez l’aspect mensuel et annuel du cadre temporel objectif.

A

C’est comment peuvent se coordonner les différents points culminants de l’ensemble des activités de tous les programmes spécifiques et du programme général d’intervention du milieu.

84
Q

Expliquez l’aspect séquentiel du cadre temporel objectif.

A 
Ce sont les subdivisions d'un programme d'intervention spécifique
1- Sensibilisation
2- Réalisation
3- Point culminant
4- Analyse rétrospective
85
Q

Expliquez la sensibilisation, qui est l’une des subdivisions d’un programme d’intervention spécifique dans l’aspect séquentiel.

A

Période où le psychoéducateur essaie de créer les conditions générales nécessaires pour mettre les différents acteurs en appétit face à ce qui est proposé.

86
Q

Expliquez la réalisation, qui est l’une des subdivisions d’un programme d’intervention spécifique dans l’aspect séquentiel.

A

Période d’apprentissage que le sujet effectue en:

  • Découvrant de nouvelles compétences, connaissances et techniques
  • Généralisant des acquis antérieurs à des contextes et des situations nouvelles
87
Q

Expliquez le point culminant, qui est l’une des subdivisions d’un programme d’intervention spécifique dans l’aspect séquentiel.

A

C’est lorsque l’apprentissage se concrétise dans une production qui illustre les acquis réalisés et le chemin parcouru depuis le début de la réalisation.

88
Q

Quel est le moment où se regroupent les mobilisations maximales d’énergie et de compétences dans les subdivisions d’un programme d’intervention spécifique?

a) Sensibilisation
b) Réalisation
c) Point culminant
d) Analyse rétrospective

A

c) Le point culminant.

89
Q

Expliquez l’analyse rétrospective, qui est l’une des subdivisions d’un programme d’intervention spécifique dans l’aspect séquentiel.

A
  • Évaluation et analyse de l’atteinte des objectifs
  • Revue des moyens utilisés
  • Période de partage éducateurs-sujets
  • Évaluation des apprentissages
90
Q

Expliquez l’aspect unitaire du cadre temporel objectif.

A 
C'est comment un programme d'intervention spécifique se subdivise, soit:
1-Transition
2-Mise en train
3-Production
4-Retour et évaluation
91
Q

Expliquez la subdivision transition dans l’aspect unitaire.

A

C’est le passage physique et psychologique d’un moment de vie à l’autre.

92
Q

Expliquez la subdivision mise en train dans l’aspect unitaire.

A

Moment où le sujet est mis directement en contact avec les conditions de l’organisation de la situation d’apprentissage telles que planifiées.

93
Q

Expliquez la subdivision production dans l’aspect unitaire.

A

Période où se réalise le contenu prévu.

94
Q

Expliquez la subdivision retour et évaluation dans l’aspect unitaire.

A
  • Sujet met un terme à la production proprement dite
  • Moment de l’évaluation de ce qui vient de se passer
  • Sensibilisation à la prochaine période de la même séquence d’Activité, à la transition qui va suivre.
95
Q

Qu’est-ce que le temps subjectif?

A

C’est la durée de l’activité, telle que perçue par le sujet,, selon ce qu’il est appelé à faire à l’intérieur.
ex: activité amusante passe plus rapidement.

96
Q

À quoi fait référence Gendreau (1978) par le terme Espace?

A

D’abord au contexte architectural, à la taille, la situation géographique du milieu d’intervention.

97
Q

Comment a été retravaillé le terme Espace par Gendreau en 2001?

A

On en dit que c’est le cadre physique où se déroule l’intervention, ainsi que l’espace subjectif, soit la manière dont le sujet et l’éducateur perçoivent ce cadre.

98
Q

VRAI ou FAUX?

Tout comme le temps peut être subjectif, un espace peut l’être également.

A

VRAI!

99
Q

De quoi parle-t-on quand on aborde la notion d’espace OBJECTIF?

A

L’espace physique qui est mis à disposition pour la réalisation de l’intervention, avec toutes ses caractéristiques. ex: superficie, couleur, aménagement, limites et potentialités.

100
Q

De quoi parle-t-on quand on aborde la notion d’espace SUBJECTIF?

A

C’est l’espace percu par chaque participant de l’intervention.
L’appréciation personnelle de l’espace peut donc être différente selon les individus.

101
Q

Qu’est-ce qui peut influencer l’appréciation personnelle d’un espace chez un participant?

A
  • Selon ses caractéristiques plus générales reliées à l’histoire, à l’environnement familial et à la culture de la communauté proche et élargi auquel il participe.
  • À partir de ses affinités, ses vulnérabilités ou autres caractéristiques personnelles.
102
Q

Définissez l’espace subjectif à la dimension du milieu.

A

Significations des différents lieux pour les sujets, les référents ou les intervenants en fonction de leurs:

  • Affinités, vulnérabilités ou urgence
  • histoire personnelle et niveau d’évolution
103
Q

Définissez l’espace subjectif à la dimension d’une activité.

A

C’est la signification du ou des lieux particuliers dévolus à cette activité, pour les personnes appelées à la vivre.

104
Q

Qu’est-ce qu’un système d’évaluation?

À qui et à quoi s’adresse-t-il?

A

-Ensemble des critères à partir desquels on juge l’atteinte des objectifs dans les différentes activités qui y prennent place.

  • QUI: sujets, référents ou intervenants
  • QUOI: ensemble du milieu, chacun des programmes ou chaque activité.
105
Q

Qu’est-ce qu’un système de reconnaissance?

A

Tous les moyens utilisés aux différents niveaux pour signifier de manière tangible aux sujets ou aux référents leurs niveaux d’acquisition du contenu spécifique ou des compétences proposées.

106
Q

La composante système d’évaluation et de reconnaissance représente quoi?

A
  • C’est l’ensemble des moyens établis par le milieu pour analyser et évaluer le sujet en fonction de l’échelle de valeur du milieu, et de l’atteinte de ses objectifs.
  • Ensemble des moyens pour communiquer cette appréciation au sujet.
107
Q

VRAI ou FAUX?

Les composantes ne peuvent pas être influencées les unes par les autres.

A

FAUX!
Elles peuvent s’influencer. ex: si une activité a besoin d’un lieu en particulier et que celui-ci n’est pas dispo, il se pourrait qu’on ait à changer d’activité.

108
Q

VRAI ou FAUX?

Les composantes peuvent être inter-dépendantes les unes des autres.

A

VRAI!
ex: le programme doit tenir compte du fait que les sujets ont des difficultés et s’appuie sur des éducateurs pour l’animer.

109
Q

VRAI ou FAUX?
Le milieu est un système global, car:
-Le tout est distinct de ses parties
-Ce n’est pas seulement une juxtaposition de composantes
-Il a ses propres caractéristiques grâce à la qualité des composantes et de leurs interactions

A

VRAI!

110
Q

Quels sont les 3 niveaux de l’intervention psychoéducative?

A

1- Le niveau structural
2- Le niveau fonctionnel
3- Le niveau des résultats

111
Q

Expliquez ce qu’est le niveau structural.

A
  • Nature des différentes composantes et le rationnel des liens devant exister entre elles, tels que ceux qui ont été créés et planifiés.
  • La planification d’une activité psychoéducative selon le modèle des composantes
112
Q

Expliquez ce qu’est le niveau fonctionnel.

A
  • Ce qui constituent les interactions dynamiques entre les composantes et la réalité de leur articulation les unes par rapport aux autres dans le vécu.
  • Compréhension de comment cela se passe dans le vécu réel considérant l’agencement actuel des composantes de la structure d’ensemble.
113
Q

Expliquez ce qu’est le niveau des résultats.

A
  • Se définit du point de vue des résultats, de la mise en valeur du produit du fonctionnement de la structure.
  • Produit actuel de la structure, ce que son fonctionnement produit comme résultat, considérant l’agencement et les interactions entre ses composantes.
114
Q

VRAI ou FAUX?
La qualité du vécu partagé et les prises de conscience que les acteurs feront de la démarche adaptative peuvent lui permettre d’élargir cette expérience et de la mettre en lien avec d’autres expériences similaires.

A

VRAI!

115
Q

VRAI ou FAUX?

La recherche de l’évènement significatif est le niveau d’intervention qui guide l’ensemble de l’action psychoéducative.

A

VRAI!

116
Q

VRAI ou FAUX?

Plus le niveau structurel aura potentiel expérienciel riche, plus le niveau fonctionnel sera de qualité.

A

VRAI!

117
Q

À quoi l’évaluation des résultats peut-elle mener?

A

Cela peut conduire à vouloir améliorer le produit, en cherchant à améliorer le fonctionnement et donc revoir la structure elle-même.

118
Q

Donnez un exemple de liens intradimensionnels dans les 3 niveaux de l’intervention psychoéducative.

A

Niveau structurel: Temps planifié pour une activité dépend des caractéristiques des sujets

Niveau fonctionnel: Fatigue de l’animateur au moment de l’activité peut influencer les moyens de mises en relation

Niveau des résultats: La qualité d’une intervention d’un éducateur pour faire prendre conscience au sujet de la qualité de sa démarche adaptative peut être influencée par le moment où elle se déroule.

119
Q

VRAI ou FAUX?

Dans les liens interdimensionnels, les relations entre les composantes sont de même nature entre les 3 niveaux.

A

VRAI!

Ex: La structuration de l’espace telle que planifiée peut être plus ou moins convenante dans le vécu.

120
Q

VRAI ou FAUX?

Il y a également des relations entre les composantes différentes entre les 3 niveaux.

A

VRAI!
Ex: Planifier mettre A et B à côté lors d’un bricolage peut influencer le niveau auquel ils se conformeront aux codes et procédures dans la réalité du vécu.

Introduction à la psychoéducation (10 decks)

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