Psychotropes Flashcards

1
Q

Psychotropes : généralités ?

A

= toute substance chimique d’origine naturelle ou artificielle susceptible de modifier l’activité mentale

Classification de Delay -Deniker
1. Psycholeptique
= Ralentisseur de l’activité du système nerveux : 
- De la vigilance : hypnotique
- De l’anxiété : anxiolytique
- De l’humeur/autres : antipsychotiques
  1. Psycho-analeptique
    = Excitateur de l’activité du système nerveux :
    - De la vigilance : psychostimulants
    - De l’humeur : antidépresseurs
  2. Psycho-isoleptique
    = Régulateur de l’activité du système nerveux : thymorégulateur
  3. Psychodysleptique
    = Perturbateur de l’activité du système nerveux : sans intérêt thérapeutique
    - Hallucinogènes (psilocybine, mescaline, LSD, héroïne…), cannabis, alcool, kétamine…
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2
Q

Antidépresseurs : généralités ?

A

= action sur les troubles dépressifs, élargie au traitement des troubles anxieux

  • Imipraminique (tricyclique ou non) : inhibition de la recapture pré-synaptique des monoamines
  • Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
  • Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN)
  • Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), sélectifs ou non de la MAO-A : inhibition du catabolisme intracellulaire des monoamines, réversible ou irréversible

Autres :

  • α2-bloquant pré-synaptique (aumente la libération synaptique de noradrénaline et sérotonine) : mirtazapine, miansérine
  • Modulateur glutamatergique : tianeptine
  • Agoniste mélanotinergique et antagoniste 5HT2-C : agomélatine
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3
Q

Antidépresseurs : pharmacologie ?

A

Mode d’action
- Action principale : augmentation de la concentration synaptique de monoamines = noradrénaline, sérotonine, dopamine
Effets collatéraux :
- Antihistaminique : sédation, prise de poids
- α-adrénolytique : sédation, hypotension, trouble de l’érection/éjaculation
- Anticholinergique : effets atropiniques
+ Tricyclique : effet cardiotrope stabilisateur de membrane (quinidine-like) et diminution du seuil épileptogène

Pharmacocinétique

  • Administration orale (aucun intérêt des autres modes d’administration)
  • Demi-vie variable selon la molécule : courte pour les IMAO, très courte pour l’agomélatine
  • Effet de 1er passage hépatique : important pour les imipraminiques, moindre pour les ISRS
  • Catabolisme hépatique par les isoenzymes du cytochrome P450
  • Inhibiteurs enzymatiques pour certaines molécules : fluoxétine, paroxétine, fluvoxamine…
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4
Q

Antidépresseurs : classification ?

A

Effet
- Antidépresseur psychostimulant (ou psychotonique) = lutte contre le ralentissement psychomoteur,
mais peut majorer une anxiété : fluoxétine
- Antidépresseur intermédiaire (spectre thérapeutique variable) : escitalopram, paroxétine, ISRNA
- Antidépresseur sédatif (diminue l’anxiété) : mirtazapine, miansérine, amitriptyline, doxépine, maproptiline

Pharmacologie

  • Antidépresseur spécifique : sérotoninergique, noradrénergique ou dopaminergique
  • Antidépresseur non spécifique : sérotoninergique (5HT) et noradrénergique (NA) à des degrés variables
  1. Imipraminique Tricyclique
    - Sédatif non spécifique 5HT > NA = Amitriptyline,
    Doxépine
    - Spécifique NA = Maproptiline
    - Intermédiaire non spécifique 5HT > NA = Imipramine,
    Clomipramine
=> Anticholinergiques ++ (surtout l’amitriptyline)
=> Antihistaminique ++
=> α-adrénolytique ++
\+ stabilisateur de membrane
\+ diminution seuil épileptogène
  1. ISRS
    - Stimulant spécifique 5HT= Fluoxétine
    - Intermédiaire spécifique 5HT = Escitalopram,
    Paroxétine, Sertraline, Fluvoxamine, Citalopram

=> Pas ou peu d’effet anticholinergique, antihistaminique ou α-adrénolytique

  1. IRSNA
    - Intermédiaire non spécifique 5HT > NA = Venlafaxine,
    Duloxétine, Milnacipran

=> Pas ou peu d’effet anticholinergique, antihistaminique ou α-adrénolytique

  1. IMAO
    - Désinhibiteur non spécifique, Dopamine, 5HT, NA
    = Non sélectif : iproniazide
    = Sélectif A : moclobémide

=> Pas ou peu d’effet anticholinergique, antihistaminique ou α- adrénolytique

  1. Autres molécules
    - Intermédiaire Glutamatergique = Tianeptine
    - Intermédiaire 5HT + agoniste
    mélatoninergique = Agomélatine

=> Pas ou peu d’effet anticholinergique, antihistaminique ou α- adrénolytique

  • Sédatif non spécifique 5HT = NA = Miansérine, Mirtazapine
    => Effet antihistaminique et α-adrénolytique
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5
Q

Antidépresseurs : règles de prescription ?

A

Initiation
- Généralement non en urgence
- En 1ère intention : ISRS ou IRSNA ou éventuellement de classe « autre »
- Choix selon la symptomatologie dominante : sédatif si trouble anxieux (prise le soir) ou intermédiaire si trouble dépressif isolé
- Posologie efficace d’emblée (ISRS) ou rapidement progressive (imipraminique, IMAO)
- Chez le sujet âgé : début à mi-posologie, augmentation progressive
- Dose doublée dans les troubles obsessionnels compulsifs
- Dosage sanguin : en cas de réponse insuffisance, d’effets indésirables, d’intoxication ou de doutes sur l’observance du traitement
- Hypnotique et anxiolytique non systématique en prévention du syndrome de levée d’inhibition, indiqué comme traitement symptomatique les 1er jours
=> Tianeptine = risque d’abus et dépendance : ordonnance sécurisée, durée limitée à 28 j

TTT d’entretien

  • Traitement et posologie ayant permis la sortie de l’épisode dépressif
  • Privilégier la monothérapie

Arrêt du traitement
- 6 mois après rémission d’un 1er trouble dépressif caractérisé
- Traitement au long cours en cas de trouble dépressif récurrent et/ou anxieux
- Diminution progressive de posologie pour éviter un syndrome d’arrêt : anxiété, irritabilité, troubles du sommeil (cauchemars), sensation vertigineuse, troubles de l’équilibre, syndrome pseudo-grippal
=> Arrêt en quelques semaines si traitement < 1 an ou en quelques mois si > 1 an

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6
Q

Antidépresseurs : indication et non indication ?

A

Indication
- Trouble de l’humeur : épisode dépressif caractérisé, trouble dépressif récurrent
- Trouble anxieux
- Autres : troubles du sommeil (insomnie, énurésie, narcolepsie), algies neurologiques rebelles
(imipraminique, IRSNA), céphalées rebelles et migraines (imipraminique, IMAO)

Non indication
- Symptômes dépressif :
*Symptômes isolés, en nombre insuffisant ou sur une durée < 15 jours
*Episode dépressif caractérisé d’intensité légère (en 2nd intention)
- Trouble bipolaire : indiqué seulement dans le cadre d’un épisode dépressif caractérisé modérée/sévère, sous thymorégulateur, et non au long cours
- Troubles anxieux : symptômes isolés ou en nombre ou durée insuffisant pour remplir les critères
diagnostiques, phobie simple et agoraphobie isolée
- Addiction à l’alcool : indiqué si persistance des symptômes dépressifs > 3 à 6 semaines du sevrage

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7
Q

Antidépresseurs : contre-indication ?

A

Contre-indication absolue

  • Association d’IMAO et d’un autre antidépresseur : augmentation du risque de syndrome sérotoninergique
  • Hypersensibilité

+ Imipraminique :
- Effet cardiaque : IDM récent ou coronaropathie non stabilisée, insuffisance cardiaque décompensée, trouble du rythme cardiaque
- Effet anticholinergique : glaucome aigu, adénome prostatique
+ IMAO : HTA, phéochromocytome, AVC, polynévrite
+ Agomélatine : insuffisance hépato-cellulaire

Contre-indication relative

  • Grossesse/allaitement : selon le rapport bénéfice/risque, privilégier un ISRS ou un tricyclique
  • Insuffisance hépatique et insuffisance rénale : ajustement des posologies
\+ Imipraminique : 
- Epilepsie
- Trouble démentiel
- Sujet âgé > 75 ans
\+ IMAO non sélectifs : alimentation riche en tryptophane et tyramine (fromage fermenté, sauce soja,
hareng en saumure, bière, vin...)
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8
Q

Antidépresseurs : interactions médicamenteuses ?

A
  • Tabac, alcool : diminue les concentrations d’antidépresseur
  • Inhibiteur enzymatique (cytochrome P450) : fluoxétine, paroxétine, fluvoxamine
  • Potentialisation par liaisons aux protéines plasmatiques (AVK…) : paroxétine, fluoxétine

+ Imipraminique:

  • Baisse de concentration des barbituriques
  • Potentialisation: anticholinergique, inhibiteur calcique, anti-arythmique, anticoagulant
  • diminue l’effet de la clonidine et de l’α-méthyl-DOPA

+ IMAO non sélectifs : antidépresseurs, anesthésiques, morphiniques
+ IMAO sélectifs :
- Potentialisation des EI des neuroleptiques, inhibiteurs calciques, morphiniques
- Sympathomimétique antidépresseur : risque de syndrome sérotoninergique

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9
Q

Antidépresseurs : bilan pré-thérapeutique ?

A
  • ISRS et IRSNA : aucun bilan paraclinique systématique, à adapter : ECG, natrémie (sujet âgé), bilan hépatique (duloxétine)
  • Imipraminique : ECG, bilan ophtalmologique, bilan rénal, bilan hépatique ± EEG si atcds d’épilepsie
  • Agomélatine : bilan hépatique
  • Usage des IMAO : à réserver au spécialiste
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10
Q

Antidépresseurs : efficacité ?

A

Troubles dépressifs
=> 1/3 de réponse complète, 1/3 de réponse partielle, 1/3 de non réponse
- Délai de réponse thérapeutique complet = 6 à 8 semaines de traitement à posologie efficace
Délai d’action variable :
- Anxiété, sommeil : en quelques jours
- Ralentissement psychomoteur, idées suicidaires : en 1 à 2 semaines
- Amélioration de l’humeur : en 2 à 4 semaines
- Suivi rapproché : à 1 semaine, 2 semaines, 1 mois puis 1/mois

Troubles anxieux
TOC :
- Meilleure efficacité sur les pensées obsédantes que sur les compulsions
- Délai plus long : délai d’action en 4 à 8 semaines, réponse complète en 10 à 12 semaines
- Trouble panique : réponse complète en 6 à 8 semaines
- Phobie sociale : délai d’action de 3 à 4 semaines, réponse complète en 8 à 12 semaines
- Trouble anxieux généralisé : délai d’action en 1 à 2 semaines, réponse complète en plusieurs
semaines, avec action préférentielle sur la symptomatologie psychique

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11
Q

Antidépresseurs : tolérance générale ?

A
  • Levée d’inhibition suicidaire = levée de l’inhibition psychomotrice avant amélioration de l’humeur (discuté) : risque de passage à l’acte suicidaire => à surveiller lors des 1ère semaines de traitement
  • Virage maniaque de l’humeur : surtout avec les tricycliques ou chez patient avec trouble bipolaire
  • Prise de poids possible avec la plupart des antidépresseurs
  • Addiction : tianeptine
  • Hépatotoxicité : agomélatine
  • Agranulocytose rare pour la miansérine
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12
Q

Antidépresseurs : tolérance imipraminique ?

A
  • Anticholinergique central : troubles du sommeil, confusion
  • Anticholinergique périphérique : sécheresse buccale, troubles de l’accommodation, constipation, rétention urinaire…
  • Adrénolytique/antihistaminique centraux : sédation, somnolence diurne, prise de poids
  • Adrénolytique périphérique : hypotension orthostatique
  • Neurologiques : tremblements, dysarthrie, épilepsie à doses élevées
  • Neurovégétatifs : sueurs nocturnes, troubles sexuels, trouble de la conduction et de la repolarisation
  • Allergique/toxique : agranulocytose, hépatite toxique
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13
Q

Antidépresseurs : tolérance ISRS et IRSNA ?

A
  • Effets digestifs : nausées, diarrhées, anorexie, constipation, parfois sécheresse buccale
  • Effets neurologiques : tremblements, irritabilité, céphalées
  • Dysfonction sexuelle
  • Hépatotoxicité (duloxétine)
  • Syndrome sérotoninergique par surdosage ou interaction (IMAO…) : rigidité musculaire,
    myoclonie, agitation, confusion, hyperthermie, hyperréflexie, hypotension, convulsion, coma
  • Hyponatrémie par SIADH, principalement chez le sujet âgé
  • IRSNA : HTA
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14
Q

Antidépresseurs : tolérance IMAO ?

A

IMAO non sélectif

  • Crise hypertensive : risque de décès par hémorragie cérébrale ou méningée
  • Anticholinergiques : sueurs, tremblements, sécheresse buccale, hypotension artérielle…
  • Hépatotoxicité
  • Polynévrite, névrite optique
  • Interactions médicamenteuses

IMAO sélectifs
- Céphalées, troubles digestifs, vertiges

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15
Q

Neuroleptique : généralités ?

A

Antipsychotique = neuroleptique :

  • Création d’un état d’indifférence psychomotrice (sans action hypnotique)
  • Diminution de l’agressivité, de l’excitabilité et de l’agitation
  • Action réductrice sur les psychoses aiguës et chroniques
  • Production d’effets secondaires neurologiques et neurovégétatifs
  • Action sous-corticale dominante
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16
Q

Neuroleptique : physiologie ?

A

VOIES DOPAMINERGIQUES
Voie méso-limbique
= Neurones du tronc cérébral (aire tegmentale ventrale) se projetant vers des structures limbiques (noyau accumbens, amygdale, hippocampe)
- Rôle dans la mémoire, les apprentissages, le renforcement positif des comportements apportant du plaisir, la régulation de la vie émotionnelle et le contrôle de la motivation

Voie méso-corticale
= Neurones du tronc cérébral (aire tegmentale ventrale) se projetant vers le cortex préfrontal, orbito-frontal et cingulaire antérieur
- Favorise le fonctionnement du lobe préfrontal : fonctions exécutives
- Rôle dans certaines activités mnésiques et processus attentionnels

Voie nigro-striée
= Neurones de la substance noire se projetant au striatum (noyau caudé et putamen)
- Rôle dans le contrôle de la motricité

Voie tubéro-infundibulaire
= Neurones de l’hypothalamus se projetant sur l’hypophyse
- Rôle dans la sécrétion hormonale, notamment inhibition de la sécrétion de prolactine

SYNAPSE DOPAMINERGIQUE
Dopamine : monoamine synthétisée à partir de la tyrosine, stockée dans les vésicules synaptiques
Récepteur : D1/5 (activation de l’adénylate cyclase) ou D2/3/4 (inhibition de l’adénylate cyclase)
- Post-synaptiques : activation du neurone post-synaptique
- Pré-synaptique : rétroaction négative sur l’activité électrique du neurone pré-synaptique
Transporteurs de la dopamine : réabsorption de la dopamine libérée dans la fente synaptique

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17
Q

Neuroleptique : pharmacodynamique ?

A

Action principale = anti-dopaminergique D2 :

  • Action sous-corticale sur la voie méso-limbique : action thérapeutique
  • EI : extrapyramidaux (nigro-striée), endocriniens (tubéro-infundibulaire), aggravation du dysfonctionnement préfrontal (méso-corticale)
  • Anti-dopaminergique sur les autres récepteurs dopaminergiques : D1, D3, D4…
  • Anti-sérotoninergique : 5HT2A, 5HT2C…
  • Antihistaminique : sédation, prise de poids
  • α-adrénolytique : sédation, hypotension, effets secondaires sexuels (trouble de l’érection et de l’éjaculation)
  • Anticholinergique : effets atropiniques

Action anti-sérotoninergique 5HT2
= Plupart des antipsychotiques atypiques et certains antipsychotiques classiques (chlorpromazine)
- Action 5HT2A : module l’effet anti-dopaminergique D2 en augmentant la concentration synaptique de dopamine => action anti-productive au niveau méso-limbique, activité anti-déficitaire et pro-cognitive au niveau méso-corticale et diminue les effets indésirables moteurs au niveau nigro-striée
- Action 5HT2C : anxiolyse, chute prolactinémie, gain de poids

Agonisme partiel D2
Aripiprazole = agoniste partiel : action régulatrice de l’activité dopaminergique
- Blocage du récepteur D2 sur-stimulé : effet antagoniste anti-productif
- Activation du récepteur D2 sous-stimulé : effet anti-déficitaire et chute les effets extrapyramidaux

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18
Q

Neuroleptique : classification ?

A

Effet
=> Effet sédatif : chute la tension nerveuse et l’angoisse
=> Effet incisif : chute la quantité et la prégnance des productions délirantes et hallucinatoires
- Neuroleptique sédatif : lévomépromazine, chlorpromazine, cyamémazine, loxapine
- Neuroleptique moyen (effets thérapeutiques et EI modérés) : pipotiazine
- Neuroleptique polyvalent : halopéridol, fluphénazine
- Neuroleptique désinhibiteur : sulpiride

Dose

  • Neuroleptique monopolaire = effet sédatif proportionnel à la dose : cyamémazine, alimémazine…
  • Neuroleptique bipolaire = stimulant à faible dose, sédatif à haute dose : amisulpride, sulpiride, halopéridol…

Neuroleptique classique

  • Phénothiazine : Chlorpromazine, Fluphénazine, Cyamémazin, Popotiazine, Alimémazine, Propericiazine, Lévomépromazine
  • Butyrophénone : Halopéridol, Pipampérone, Dropéridol (IM)
  • Thio-xanthène : Fupentixol, Zuclopenthixol
  • Benzamide : Sulpiride, Tiapride

Neuroleptique atypique

  • Benzamide : Amisulpride
  • Dibenzooxazépine : Loxapine, Olanzapine
  • Dibenzodiazépine : Clozapine, Quétiapine
  • Benzisoxazole : Risperidone, Paliperidone
  • Quilonolone : Aripiprazole
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19
Q

Neuroleptique : règle de prescription ?

A

Traitement d’attaque
- Choix de la molécule selon l’indication, la symptomatologie prédominante, les anciens
neuroleptiques essayés… : généralement neuroleptique atypique en 1ère intention
- Voie d’administration orale à privilégier, ou IM chez le patient agité ou opposant (loxapine…)
- Doses rapidement progressives, posologie ajustée à l’efficacité et la tolérance

Traitement de fond

  • Privilégier une monothérapie, à dose minimale efficace
  • Forme retard IM en cas d’inobservance : paliperidone, risperidone, olanzapine, aripiprazole

Arrêt de traitement

  • Envisagé après 1 an en cas de 1er épisode psychotique bref ou après 5 ans en cas de rechute
  • Envisagé selon l’évolution clinique dans les psychoses chroniques
  • Arrêt progressif (< 10% par mois) sous surveillance avec suivi au moins 12/24 mois après
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20
Q

Neuroleptique : indications ?

A

Trouble psychotique

  • Episode psychotique bref (quelle que soit son étiologie)
  • Trouble schizo-affectif
  • Trouble schizophrénique
  • Trouble délirant persistant

Trouble de l’humeur

  • Episode maniaque sévère avec ou sans symptômes psychotiques
  • Episode dépressif caractérisé avec symptômes psychotiques
  • Episode mixte avec excitation importante ou anxiété importante
  • Traitement préventif des rechutes du trouble bipolaire

Autres indications psychiatriques

  • Traitement symptomatique de courte durée de l’anxiété de l’adulte, après échec des thérapeutiques habituelles : cyamémazine ou autre neuroleptique sédatif
  • Troubles obsessionnels compulsifs résistant au traitement de 1ère ligne
  • Trouble du comportement : agitation ou agressivité (toute cause, même en cas de démence)
  • Tics de la maladie de Gilles de la Tourette
  • Insomnie rebelle : alimémazine ou autre neuroleptique sédatif

Non psychiatrique

  • Etat confuso-onirique
  • Anesthésiologie
  • Mouvements anormaux (chorée de Huntington…)
  • Antiémétique lors des chimiothérapies
  • Algie intense
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21
Q

Neuroleptique : contre-indications ?

A

Absolue

  • Effet anticholinergique : glaucome à angle fermé, HBP
  • Allongement du QT (surtout avec le sultopride)
  • Syndrome malin des neuroleptiques : CI à vie à la molécule incriminée et aux formes retard
  • Hypersensibilité

Selon la molécule :

  • Clozapine, phénothiazine : antécédent d’agranulocytose toxique
  • Sultopride : bradycardie, hypokaliémie
  • Amisulpride : phéochromocytome
  • Phénothiazine : porphyrie

Relative

  • Epilepsie (abaissement du seuil épileptogène)
  • Cardiaque : arythmie, angor, hypotension orthostatique
  • Maladie de Parkinson : privilégier la clozapine
  • Insuffisance cardiaque, respiratoire, hépatique ou rénale
  • Grossesse/allaitement
  • Sevrage à l’alcool (privilégier le tiapride), aux barbituriques ou aux benzodiazépines
  • Olanzapine, clozapine : diabète ou intolérance au glucose
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22
Q

Neuroleptique : interactions médicamenteuse ?

A
  • Baisse de l’absorption : anti-acides oraux
  • Augmentation du catabolisme par induction enzymatique : carbamazépine, rifampicine…
  • Diminution du métabolisme par inhibition enzymatique : cimétidine, paroxétine, fluoxétine…
  • Potentialisation des effets anticholinergiques : anticholinergique, antiparkinsonien, tricyclique…
  • Antagonisme des récepteurs dopaminergiques : L-dopa, agonistes dopaminergiques…
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23
Q

Neuroleptique : bilan pré-thérapeutique ?

A
  • Clinique : antécédents cardiovasculaires, grossesse/allaitement, périmètre abdominal, IMC, PA
  • Bilan biologique : NFS, iono, bilan rénal, bilan hépatique complet, glycémie veineuse à jeun, bilan
    lipidique, prolactinémie + β-hCG chez la femme en âge de procréer
  • ECG (avant et sous traitement) : recherche de trouble du rythme ou d’allongement du QT
  • EEG non systématique : discuté si atcds d’épilepsie ou traitement très épileptogène (clozapine…)
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24
Q

Neuroleptique : surveillance ?

A

Efficacité
- Régression des symptômes lors du traitement d’attaque, sans rechute sous traitement d’entretien

Tolérance
- Neuroleptique de 1ère génération : effets secondaires extrapyramidaux et neurologiques surtout
- Neuroleptique de 2nd génération : effets secondaires métabolique surtout = prise de poids, diabète,
dyslipidémie (olanzapine, clozapine, quétiapine) ou hyperprolactinémie (rispéridone, amisulpride)
- Clozapine : abaissement du seuil épileptogène, agranulocytose, constipation voire pseudo-occlusion
=> Symptômes extrapyramidaux et neurologiques : halopéridol et rispéridone surtout

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25
Q

Effets secondaires des neuroleptiques : psychiatriques ?

A
  • Etat d’indifférence motrice: passivité, émoussement affectif, repli, désintérêt => chute posologie ou changer de TTT
  • Sédation gênante => chute la posologie ou changer de traitement
  • Episode dépressif post-psychotique : trouble comorbide ou effet du traitement => prescription d’antidépresseur
  • Syndrome confusionnel : surtout en cas d’association médicamenteuse et chez le sujet âgé
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26
Q

Effets secondaires des neuroleptiques : neurologiques ?

A
  • Crise d’épilepsie iatrogène (diagnostic d’élimination) : surtout avec la clozapine
  • augmentation du risque d’AVC chez le sujet âgé dément avec un traitement prolongé par rispéridone ou olanzapine

Dystonie/dyskinésie aiguë
= A l’instauration du traitement ou changement de dose : contracture musculaire
- Céphalique surtout : trismus, protraction linguale, contracture orale/péri-orale, trouble de déglutition, blépharospasme, crise oculogyre
- Corporel : opisthotonos, torticolis
=> Correcteur anticholinergique IM ou oral : tropatépine
+ Ajustement du traitement neuroleptique

Syndrome parkinsonien
- A prédominance akinéto-hypertonique
=> Modification de posologie, passage à un neuroleptique atypique + correcteur anticholinergique oral : tropatépine (jamais d’emblée)

Syndrome hyperkinétique
- Akathisie : incapacité à garder une position, sensation angoissante d’impatience
- Tasikinésie : déambulation anxieuse avec besoin incoercible de mouvement
=> β-bloquant (propranolol) ou benzodiazépine (clonazépam) ou cyproheptadine

Dyskinésie tardive
= Mouvements anormaux, involontaires, répétitifs, incontrôlables de la face (mastication), ou plus rarement du corps (balancement, choréo-athétose) : parfois irréversible
- Survenue imprévisible après 3 mois de traitement (voire 1 mois chez le sujet âgé)
=> Tétrabénazine, modification de la molécule
=> Contre-indication aux correcteurs anticholinergiques (risque d’aggravation)

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27
Q

Effets secondaires des neuroleptiques : endocrino-métabolique ?

A
  • Prise de poids (augmentation appétit, sédation, chute métabolisme basal, augmentation leptine) : + 5 à 10 kg en moyenne
    => Changer de molécule si augmentation de l’IMC ≥ 1
  • Diabète ou intolérance au glucose : substituer le traitement, réduire la posologie
  • Troubles lipidiques : hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie
  • Hyperprolactinémie (augmentation < 100 ng/mL) : gynécomastie avec galactorrhée, aménorrhée, impuissance

Surveillance

  • Poids et IMC à 1 mois, 3 mois puis tous les 3 mois
  • ECG, glycémie à jeun et PA à 3 mois puis 1/an
  • Bilan lipidique à 3 mois puis tous les 5 ans
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28
Q

Effets secondaires des neuroleptiques : cardiovasculaires ?

A

= Allongement du QT
- Risque de torsades de pointes, FV et mort subite
=> QTc (= QT/√RR) > 450 ms chez l’homme ou 470 ms chez la femme

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29
Q

Effets secondaires des neuroleptiques : neuro-végétatifs ?

A

Anti-cholinergique

  • Sécheresse buccale peut être améliorée par l’anétholtrithione
  • Constipation, voire pseudo-occlusion (clozapine)
  • Rétention urinaire
  • Tachycardie
  • Syndrome confusionnel
  • Troubles d’accommodation, GAFA
  • RGO, troubles de déglutition

Adrénolytique

  • Hypotension orthostatique
  • Dysfonction sexuelle
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30
Q

Effets secondaires des neuroleptiques : hépatique ?

A

= hépatite cholestatique

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31
Q

Effets secondaires des neuroleptiques : allergique/toxique ?

A
  • Agranulocytose : tous, surtout sous clozapine NFS : 1 fois/semaine pendant 4 mois, puis 1/mois
  • Allergie, photosensibilisation
  • Dépôts pigmentaires rétiniens et cristalliniens voire cataracte
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32
Q

Effets secondaires des neuroleptiques : syndrome malin des neuroleptique ?

A
  • FdR : homme, jeune < 40 ans, trouble bipolaire, administration parentérale, début de traitement,
    trouble cérébral organique, association de psychotropes

Début rapidement progressif :

  • Hyperthermie à 40-41° ou hypothermie < 36°C
  • Rigidité extrapyramidale
  • Tachycardie
  • Troubles de la vigilance
  • Sueurs profuses
  • Hypotension artérielle
  • Troubles cardiorespiratoires
  • Possibles convulsions

Bio

  • Hyperleucocytose > 15 G/L à PNN, hypernatrémie, hyperkaliémie
  • augmentation CPK, LDH, ALAT/ASAT

TTT
=> Transfert urgent en réanimation et arrêt du médicament concerné
- TTT non spécifique : réhydratation, lutte contre l’hyperthermie, correction électrolytique
- Bromocriptine et amantadine (agonistes dopaminergiques) + dantrolène (myorelaxant)
- Suite : CI aux neuroleptiques retard, réintroduction d’un neuroleptique controversée

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33
Q

Anxiolytique : généralités ?

A
  • Benzodiazépines : classe principale
  • Anxiolytiques non benzodiazépiniques : carbamate, antihistaminique, azapirone, β-bloquant, etifoxine, captodiamine…
  • Autres psychotropes à action anxiolytique : neuroleptique sédatif (en courte durée), antidépresseur

Physiologie
GABA = Acide γ-amino-butyrique : neurotransmetteur inhibiteur, répartition ubiquitaire dans 40% des synapses
- 2 familles de récepteurs canaux, perméables aux anions : GABA-A et GABA-C
- 1 famille de récepteurs métabotropes : GABA-B
- Autres ligands : agoniste facilitant (anxiolytique), antagoniste, agoniste inverse (anxiogène)

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34
Q

Anxiolytique : benzodiazépine ?

A

1⁄2 vie courte = 4-8h

  • Oxazépam (Seresta®)
  • Clotiazépam

1⁄2 vie intermédiaire = 10-20h

  • Lorazépam (Temesta®) : sédative ++
  • Bromazépam (Lexomil®)
  • Alprazolam (Xanax®)
  • Clobazam (Urbanyl®)

1⁄2 vie longue = 30-150h

  • Prazépam (Lysanxia®)
  • Loflazépate d’éthyle (Victan®)
  • Clorazépate dipotassique (Tranxene®)
  • Nordazépam (Nordaz®)
  • Diazépam (Valium®)

Action

  • Liaison aux récepteurs couplés au GABAA => chute hyperexcitabilité neuronale
  • Effets : anxiolytique, sédatif, anticonvulsivant, myorelaxant, amnésiant, orexigène
  • Voie orale, IV (sous surveillance respiratoire) ou IM (si patient non observant)
  • Lipophile, catabolisme hépatique, faible inducteur enzymatique, élimination urinaire

Pharmacologie
- Efficacité rapide, dès la 1ère prise : anxiolyse, induction du sommeil, myorelaxant
- Risque de surconsommation, tolérance et dépendance
- Antidote disponible : flumazénil
=> A prescrire à la posologie la plus faible possible, pendant une durée limitée

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35
Q

Anxiolytique : azapirone ?

A

= Buspirone
= Action sérotoninergique sur les récepteurs 5HT1A
- Anxiolytique d’action retardée (> 1 semaine) et inconstante
- Sans risque de dépendance

36
Q

Anxiolytique : anti-histaminique ?

A

= Hydroxyzine Atarax®

  • Anxiolytique moins fort que les benzodiazépines, dépendance moins marquée
  • Effets indésirables : anticholinergiques, allongement intervalle QT
  • Anxiolytique de choix chez l’enfant
37
Q

Anxiolytique : b-bloquant ?

A

= Propanolol, Métoprolol
- Action adrénergique périphérique : effet anxiolytique non psychiatrique, surtout utile pour les manifestations cardio-vasculaires associée aux états émotionnels

38
Q

Anxiolytique : captodiamine ?

A
  • Peu documenté, service médical rendu insuffisant dans l’AMM
39
Q

Anxiolytique : etifoxine ?

A
  • GABAergique : seulement pour les manifestations psychosomatiques de l’anxiété
40
Q

Anxiolytique : règles de prescription ?

A
  • Durée maximale de prescription de 4 à 12 semaines
  • Début à la posologie la plus faible efficace
  • Ne pas associer 2 anxiolytiques
  • Arrêt du traitement progressif, sur une durée de quelques semaines à plusieurs mois
  • PEC spécialisée du sevrage si : troubles psychiatriques sévères associés, dépendance à d’autres produits, association à d’autres psychotropes ou insomnie rebelle
41
Q

Anxiolytique : indications ?

A
  • Traitement symptomatique de l’anxiété : traitement ponctuel de crise d’angoisse aiguë
  • Troubles de l’humeur : traitement adjuvant possible en début de traitement
  • Etat psychotique : traitement anxiolytique et sédatif, en association avec un antipsychotique à polarité
    productive
  • Insomnie associée à l’anxiété : à 1⁄2 vie courte (insomnie de début de nuit) ou longue (fin de nuit)

+ Benzodiazépine

  • Sevrage alcoolique : manifestations anxieuses, prévention du DT et des crises d’épilepsie
  • Sevrage aux barbituriques
  • Sevrage aux opiacés : préférer des neuroleptiques sédatifs (loxapine, cyamémazine)
  • Anticonvulsivant : préventif de récidive, curatif des états de mal épileptiques
  • Myorelaxant : en anesthésiologie et rhumatologie
42
Q

Anxiolytique : contre-indications ?

A
Contre-indication absolue
Benzodiazépine
- Insuffisance respiratoire sévère
- Insuffisance hépatique sévère
- Syndrome d’apnée du sommeil non appareillé
- Myasthénie
- Antécédent de réaction paradoxale
- Addiction connue pour le flunitrazépam et le chlorazépate disodique haut dosage
  • Buspirone : association à un IMAO (syndrome sérotoninergique)
  • Hydroxyzine : stade précoce de grossesse, glaucome à angle fermé, adénome prostatique
  • Carbamate : insuffisance respiratoire, insuffisance hépatique sévère
  • Etifoxine : état de choc, insuffisance hépatique ou rénale sévère, myasthénie, grossesse/allaitement
  • Captodiamine : grossesse et allaitement

Contre- indication relative
- Grossesse et allaitement
- Insuffisance rénale et hépatique : privilégier l’oxazépam en cas d’insuffisance hépatique
+ Benzodiazépine : antécédent de toxicomanie
+ Carbamate : porphyrie aiguë intermittente, myasthénie, consommation associée d’alcool

43
Q

Anxiolytique : interactions médicamenteuses ?

A
  • Diminution de l’absorption : pansement gastrique
  • Ralentisseur du catabolisme : cimétidine, disulfiram
  • Potentialisation des effets sédatifs par tout autre dépresseur du SNC : neuroleptique, alcool, opiacés…
  • Carbamate : inducteur enzymatique
44
Q

Anxiolytique : bilan pré-thérapeutique ?

A
  • Non indispensable

- Si besoin : bilan hépatique…

45
Q

Anxiolytique : effets indésirables ?

A

Benzodiazépines

  • Sédation : somnolence diurne, asthénie, sensation vertigineuse, altération de la vigilance
  • Troubles cognitifs : troubles mnésiques, altération des capacités de réaction
  • Syndrome confusionnel possible chez le sujet âgé
  • Troubles du comportement (favorisés par l’alcool)
  • Actes automatiques amnésiques : chez les patients impulsifs, possibles actes médico-légaux
  • Rebond de l’anxiété à l’arrêt du traitement

Pharmacodépendance
- FdR : demi-vie courte, posologie élevée, antécédent de dépendance, escalade des doses, traitement prolongé
- Syndrome de sevrage : anxiété, tension musculaire, insomnie, cauchemars,
labilité thymique, impression de déréalisation (voire onirisme), convulsions

Réaction paradoxale
= Augmentation paradoxale de l’anxiété, de l’agressivité, avec agitation,
confusion, désinhibition, voire convulsions
- Favorisée par l’alcool, l’agitation et l’agressivité

  • Buspirone : nausées et céphalées fréquentes en début de traitement (disparition spontanée)
  • Hydroxyzine : sédation, effet anticholinergique associé, allongement du QT
  • Réaction allergique
46
Q

Hypnotique : généralités ?

A

= induction du sommeil (état proche du sommeil physiologique) : proche des anxiolytiques

  • Benzodiazépines
  • Apparentés benzodiazépiniques : activité agoniste spécifique de l’unité α1 du récepteur GABA-1 = médicaments dit “en Z”
  • Antihistaminiques
  • Neuroleptiques sédatifs
  • Barbituriques : problème de tolérance et d’interactions médicamenteuses => ne sont plus utilisés
47
Q

Hypnotique : classification ?

A

Benzodiazépine

  • Triazolam, Témazépam, Loprazolam, Estazolam, Nitrazépam, Flunitrazépam, Lormétazépam
  • Diminution de la latence d’apparition du sommeil
  • Privilégie les stades de sommeil lent superficiel aux stades de sommeil lent profond et paradoxal
  • Remboursés par la sécurité sociale dans l’insomnie aiguë transitoire = loprazolam, lormétazépam

Apparentés benzodiazépiniques
= 2 molécules, d’action hypnotique plus spécifique :
- Zolpidem (Stilnox®) : demi-vie plus courte
- Zopiclone (Imovane®)
=> Meilleur respect de l’architecture du sommeil

Autres

  • Neuroleptique sédatif/antihistaminique : alimémazine, doxylamine, niaprazine
  • Association d’hypnotiques :
  • Clorazepate dipotassique + acepromazine + aceprométazine
  • Meprobamate + aceprométazine
48
Q

Hypnotique : indication ?

A
  • Insomnie transitoire
  • Insomnie réactionnelle
    => Une insomnie chronique n’est pas une indication d’hypnotiques
49
Q

Hypnotique : contre-indication ?

A

Zolpidem/zopiclone

  • Grossesse, allaitement
  • Enfant < 15 ans
  • Insuffisance respiratoire sévère
  • SAOS non appareillé
  • Insuffisance hépatique ou rénale
  • Myasthénie
  • Intolérance génétique au galactose
  • Déconseillé en association avec d’autres dépresseurs du SNC
  • Tout hypnotique potentiellement dépresseur respiratoire : insomnie avec SAOS non appareillé
50
Q

Hypnotique : règle de prescription ?

A

Durée limitée :

  • Quelques jours pour les insomnies réactionnelles
  • Quelques semaines pour les insomnies transitoires : maximum 2 à 4 semaines
  • Prescription non renouvelable
  • A demi-vie courte pour les insomnies d’endormissement ou le sujet âgé : privilégier le zolpidem
  • A demi-vie longue pour les insomnies de 2nd partie de nuit : privilégier le zopiclone
  • Prévenir du risque de potentialisation par la consommation d’alcool et du risque de somnolence
51
Q

Hypnotique : efficacité et tolérance ?

A
  • Efficacité : régression des troubles du sommeil

Zopiclone/zolpidem

  • Goût amer dans la bouche le matin (zopiclone surtout)
  • Amnésie antérograde
  • Somnolence diurne résiduelle (zopiclone surtout)
  • Troubles digestifs
  • Hallucinations hypnagogiques (zolpidem surtout)
  • Sensations vertigineuses, cauchemars, agitation nocturne
  • Syndrome confusionnel chez le sujet âgé
  • Risque de tolérance et de dépendance
52
Q

Thymorégulateur : généralités ?

A

Thymorégulateur = stabilisateur de l’humeur : diminue fréquence, durée et intensité des épisodes thymiques

  • Sels de lithium (Teralithe®) : à libération immédiate (250 mg) ou prolongée (400 mg)
  • Antiépileptiques : Valproate et valpromide, Carbamazépine, Lamotrigine
  • Neuroleptiques atypiques : Rispéridone, Aripiprazole, olanzapine, Quétiapine
53
Q

Thymorégulateur : physiologie ?

A

= Différents mécanismes :

  • Modifications de l’équilibre hydro-électrolytique et de l’équilibre membranaire (effet stabilisateur)
  • Modifications d’activités enzymatiques
  • Modifications de signaux intracellulaires
  • Modifications directes de certains neuromédiateurs (sérotonine, noradrénaline, GABA)
54
Q

Thymorégulateur : règle de prescription ?

A
  • En 1ère intention : lithium ou valproate selon le terrain
  • En 2nd intention : carbamazépine, lamotrigine, antipsychotique de 2nd génération

Choix selon :

  • Adolescente ou femme en âge de procréer : éviter le valproate
  • Patient suicidaire, antécédent de tentative de suicide : privilégier le lithium
  • Observance : lithium à éviter si mauvaise observance
  • Polarité de l’épisode : maniaque ou dépressif
  • Forme clinique : cycle rapide, dysphorique…
  • Augmentation progressive de posologie
  • Contraception efficace chez la femme en âge de procréer
  • Durée du traitement : au long cours
  • Ne pas arrêter brutalement : risque très élevé de rechute et de récidive
  • Suivi de l’efficacité : épisodes thymiques et leur intensité (± diagramme de l’humeur)
55
Q

Thymorégulateur : indication ?

A

= Trouble bipolaire :

  • Traitement curatif de l’épisode maniaque ou dépressif caractérisé
  • Traitement préventif de la rechute
56
Q

Thymorégulateur : classification ?

A

Sels de lithium
- Traitement curatif d’épisode maniaque + curatif d’épisode dépressif (hors AMM) + traitement préventif de rechute
=> référence, effet “anti-suicide”

Valproate

  • Traitement curatif d’épisode maniaque + traitement préventif de rechute
  • possible en 1ère intention, sauf chez la femme non ménopausée

Valpromide

  • Traitement curatif d’épisode maniaque + traitement préventif de rechute
  • en 2nd intention

Carbamazépine

  • traitement préventif de rechute
  • en 2nd intention

Lamotrigine

  • traitement curatif d’épisode dépressif (hors AMM) + traitement préventif de rechute
  • prévention des épisodes dépressifs chez les bipolaires de type 1

Quétiapine

  • Traitement curatif d’épisode maniaque + curatif d’épisode dépressif + traitement préventif de rechute
  • en 2nd intention

Aripiprazole, olanzapine

  • traitement curatif d’épisode maniaque + traitement préventif des rechutes
  • en 2nd intention

Rispéridone

  • traitement curatif d’épisode maniaque
  • en 2nd intention

Clozapine

  • Utilisé en cas de trouble schizo-affectif : prévention des rechutes
  • Potentialisateur de l’antidépresseur en cas d’épisode thymique résistant
  • Manifestations d’impulsivité avec conséquences fonctionnelles
57
Q

Lithium : généralités ?

A
  • Prise orale, absorption digestive rapide, demi-vie = 18-30h, excrétion rénale en compétition avec le Na+

Fourchette thérapeutique étroite :

  • Dosage à 12h = 0,5 à 0,8 mEq/L en cas de forme à libération immédiate ou = 0,8 à 1,2 mEq/L en cas de forme à libération prolongée
  • Rapport érythorcyto-plasmatique < 0,4 : toxique si > 0,5
58
Q

Lithium : contre-indication ?

A

Contre-indication absolue

  • Insuffisance rénale même modérée : DFG < 85 ml/min
  • Déplétion hydro-sodée ou hyponatrémie
  • Régime sans sel ou peu salé
  • Coronaropathie sévère
  • Insuffisance cardiaque instable
  • Association aux diurétiques
  • Allaitement

Contre-indication relative

  • HTA
  • Epilepsie
  • Hypothyroïdie
  • Grossesse au 1er trimestre : risque de cardiopathie congénitale d’Ebstein
59
Q

Lithium : interactions ?

A
  • augmentation lithémie : AINS, diurétique, IEC, métronidazole, cycline, ARA2
  • chute lithémie : théophilline, corticoïdes, mannitol
  • Augmente le risque de syndrome malin des neuroleptiques et de syndrome sérotoninergique
  • Augmente le risque de neurotoxicité en association à l’halopéridol ou à la carbamazépine
60
Q

Lithium : bilan pré-thérapeutique ?

A
  • Bilan biologique : NFS, ionogramme avec calcémie, bilan rénal complet avec créatininémie, urée, DFG, protéinurie et glycosurie, GAJ, bilan thyroïdien ± β-hCG chez la femme en âge
  • ECG
  • EEG si antécédent de comitialité
61
Q

Lithium : instauration et surveillance ?

A

Instauration
- Dosage de la lithémie (prélèvement le matin, 12h après la dernière prise) : tous les 5 jours jusqu’à
lithémie efficace, stable et en zone thérapeutique sur 3 dosages successifs, puis tous les mois pendant 3 mois puis tous les 6 mois

Surveillance

  • Lithémie à chaque changement de posologie, en cas d’épisode dépressif ou maniaque et en cas de risque de surdosage ou de suspicion d’intoxication
  • Lithémie, bilan rénal et bilan thyroïdien tous les 6 mois
  • Calcémie et ECG tous les ans
62
Q

Lithium : effets secondaires ?

A
  • Tremblements, signes extra-pyramidaux, somnolence diurne, trouble du sommeil
  • Prise de poids
  • Hypothyroïdie, goitre
  • Hypercalcémie, hyperparathyroïdie
  • SPUPD
  • Néphropathie tubulo-interstitielle
  • Syndrome néphrotique (glomérulonéphrite extramembraneuse)
  • Nausée, goût métallique, diarrhée, gastralgie
  • Trouble de conduction, trouble de repolarisation, myocardite
  • Hyperleucocytose avec lymphopénie
  • Acné, psoriasis, alopécie, rash cutané, prurit

Intoxication au lithium
= Surdosage ou association médicamenteuse (AINS, diurétique, cycline), insuffisance rénale, déshydratation, régime désodé, pathologie infectieuse
- Neurologique : syndrome cérébelleux (tremblements, dysarthrie, ataxie), confusion, somnolence, myoclonies, hypertonie pyramidale, hypoventilation centrale, convulsions, encéphalopathie
- Digestifs : nausées, vomissements, diarrhée
- Cardiaque : trouble de conduction
- Rénal : insuffisance rénale fonctionnelle par déshydratation

TTT

  • Traitement symptomatique : réhydratation, intubation si besoin, antiépileptique si convulsions
  • Lavage gastrique si patient conscient (non carbo-adsorbable)
  • Diurèse saline
  • Hémodialyse si coma, convulsion ou insuffisance rénale sévère
63
Q

Thymorégulateur anti-épileptique : généralités ?

A
  • Prise orale, métabolisme hépatique et élimination rénale

- Carbamazépine : inducteur enzymatique

64
Q

Valproate : contre-indication ?

A

Absolue :

  • Hépatite aiguë/chronique
  • Atcd personnel ou familial d’hépatite sévère
  • Porphyrie hépatique
  • Hypersensibilité
  • Grossesse

Relative :

  • Association à la lamotrigine
  • Allaitement
65
Q

Valproate : interactions ?

A
  • diminue valproate : méfloquine, millepertuis
  • Risque de syndrome de Lyell avec la lamotrigine
  • Interaction avec neuroleptiques, antiépileptiques, alcool
66
Q

Valproate : effets indésirables ?

A
  • Nausées, vomissements
  • Diarrhée
  • Confusion, somnolence, tremblement, hypotonie
  • Signes extrapyramidaux
  • Hépatite médicamenteuse
  • Hyperammoniémie, risque d’encéphalopathie
  • Hypofibrinogénémie
  • Cytopénie
  • Alopécie
  • Hyponatrémie
67
Q

Thymorégulateur anti-épileptique : précautions ?

A

Risque de surdosage

  • Manifestations : coma calme, hypotonie musculaire, hyporéflexie, myosis, bradypnée, acidose métabolique, hypotension, collapsus
  • TTT : évacuation gastrique, diurèse efficace, voire épuration extrarénale

Valproate et dérivés
= Tératogène : risque élevé de trouble grave du développement (40%) et de malformation congénitale (10%)
- Ne doit pas être prescrit aux adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance à toutes les autres alternatives
- Initiation et suivi par un médecin spécialiste de l’épilepsie ou du trouble bipolaire
- Contraception obligatoire

Lamotrigine
- Augmentation très progressive des doses (risque cutané)

68
Q

Thymorégulateur anti-épileptique : surveillance ?

A
  • Bilan pré-thérapeutique : NFS, bilan hépatique avec TP ± β-hCG chez la femme en âge de procréer
  • Suivi : NFS et bilan hépatique avec TP tous les mois pendant 6 mois, puis tous les 6 mois
  • Dosage possible pour surveiller l’observance et la dose efficace
69
Q

Carbamazépine : contre-indications ?

A

Absolue :

  • BAV
  • Porphyrie aiguë intermittente
  • Antécédent d’aplasie médullaire
  • Association aux IMAO (attendre 14 jours après arrêt des IMAO)
  • Hypersensibilité

Relative :

  • Grossesse : risque de malformation du tube neural
  • Allaitement
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Glaucome à angle fermé
  • Adénome de prostate
70
Q

Carbamazépine : interactions ?

A

Très nombreuses

  • augmente carbamazépine : macrolide, inhibiteur calcique, isionazide, valproate, detropropoxyphène
  • chute carbamazépine : phénobarbital, phénytoïne, théophylline
  • chute concentration : oestroprogestatif, valproate, clonazépam, halopéridol
  • augmente concentration : phénytoïne, clomipramine
71
Q

Carbamazépine : effets indésirables ?

A
  • Confusion, somnolence, vertiges, ataxie, céphalées
  • Nausées, vomissements
  • Hépatite médicamenteuse
  • Cytopénie
  • Rash cutané, syndrome de Lyell
  • Effet anticholinergique
  • Hyponatrémie
  • Prise de poids
72
Q

Lamotrigine : contre-indication ?

A

Absolue :
- Hypersensibilité
- Antécédent de syndrome de Stevens-Johnson ou de
Lyell avec la lamotrigine

Relative :
- Antécédent d’allergie ou d’éruption cutanée avec
d’autres anti-épileptiques

73
Q

Lamotrigine : interactions ?

A
  • augmente lamotrigine : valproate
  • diminue lamotrigine : phénobarbital, phénytoïne,
    carbamazépine, rifampicine, contraceptifs oraux
74
Q

Lamotrigine : effets indésirables ?

A
  • Nausées, vomissements, diarrhées, xérostomie
  • Agressivité, irritabilité, céphalées, somnolence
  • Hépatite médicamenteuse
  • Cytopénie
  • Eruption cutanée bénigne transitoire ou grave (Stevens-Johnson, Lyell)
  • Diplopie, vision floue
  • Arthralgies
75
Q

Psychostimulant : généralités ?

A

= stimulation de la vigilance et de l’attention, amélioration des difficultés d’endormissement, effet anorexigène, stimulation du système cardiovasculaire
- Amphétamines et dérivés amphétaminiques = méthylphénidate
- Adrafinil et modafinil (métabolite actif de l’adrafinil)
- Bases xanthiques : caféine, théobromine, théophylline
=> Le méthylphénidate et le modafinil sont les principaux utilisés en thérapeutique

76
Q

Méthylphénidate : généralités ?

A

= Inhibiteur de la recapture de la dopamine et de la noradrénaline, notamment au niveau de la formation réticulée et au niveau cortical : à libération immédiate (Ritaline® : durée d’action de 3h) ou prolongée (durée d’action de 6 à 10h)
- Pharmacocinétique : prise orale, important effet de 1er passage hépatique, métabolisme hépatique, élimination rénale

77
Q

Méthylphénidate : indications ?

A
  • Trouble de l’attention/hyperactivité de l’enfant > 6 ans en 2nd intention, prescription chez l’adulte hors AMM possible
  • Traitement alternatif de la narcolepsie ou de l’hypersomnie idiopathique en cas d’échec du modafinil
78
Q

Méthylphénidate : contre-indication ?

A

Contre-indication absolue

  • Enfant < 6 ans
  • Psychiatrique : angoisse, épisode dépressif caractérisé ou manifestations psychotiques
  • Hyperthyroïdie
  • Cardiaque : arythmie cardiaque, affection cardiovasculaire sévère, valvulopathie, angor sévère, HTA
  • Glaucome
  • Syndrome de Gille de la Tourette, antécédents personnels/familiaux de tics moteurs
  • Traitement associé par IMAO non sélectif ou par vasoconstricteur
  • Hypersensibilité

CI relative
- Grossesse

79
Q

Méthylphénidate : interactions ?

A
  • IMAO, antidépresseurs tricycliques, anesthésiques volatils, agents vasopresseurs
80
Q

Méthylphénidate : prescription ?

A
  • Prescription initiale réservée aux médecins hospitaliers (pédiatre, pédopsychiatre, psychiatre,
    neurologue), réévaluée et renouvelée chaque année par le spécialiste hospitalier
  • Prescription limitée à 28 jours (stupéfiant) sur ordonnance sécurisée
  • Renouvellement d’ordonnance mensuel possible par tout médecin
  • coordonnées de la pharmacie inscrites sur l’ordonnance
  • Généralement non prescrit durant les vacances scolaires et parfois pendant le weekend
  • Bilan pré-thérapeutique : consultation cardiologique (ECG, ETT) en cas d’antécédents personnels ou
    familiaux de pathologie cardiovasculaire
  • Produit dopant (prévenir les sportifs)
81
Q

Méthylphénidate : effets indésirables ?

A

= fréquents mais d’intensité légère : surveillance mensuelle poids, taille, FC et TA

  • Neuropsychique : céphalée, nervosité, insomnie, pharmacopsychose (très rare)
  • Digestif : nausées, douleurs abdominales, anorexie passagère au début du traitement (le midi)
  • Cardiovasculaire : tachycardie, palpitations, HTA
  • Musculo-squelettique : ralentissement staturo-pondéral, crampes, arthralgies
  • Hématologique : cytopénie
  • Réaction anaphylactique
82
Q

Modafénil : généralités ?

A

= Psychostimulant non amphétaminique via un effet α1-adrénergique cérébral, augmentation de la transmission dopaminergique : Mododial®
- Pharmacocinétique : 60% de liaison aux protéines, inducteur enzymatique, élimination rénale

Législation :

  • obligation de déclaration de la maladie pour contrôle d’aptitude médicale à la conduite
  • poids lourds : test de maintien de l’éveil (TME) pour confirmer l’efficacité du modiodal
83
Q

Modafénil : indication ?

A
  • Narcolepsie : efficace sur les accès de sommeil diurne seulement (cataplexie traitée par tricyclique)
  • Hypersomnie idiopathique
84
Q

Modafénil : contre-indication ?

A

CI absolue
- Hypersensibilité, allaitement

CI relative

  • Grossesse
  • Adaptation de posologie chez l’insuffisant rénal
85
Q

Modafénil : interaction ?

A

Inactivation des contraceptifs oraux et de la ciclosporine

86
Q

Modafénil : prescription ?

A
  • Prescription initiale réservée aux médecins hospitaliers (neurologue, pneumologue, spécialiste du
    sommeil) , évaluation et renouvellement annuel par le médecin hospitalier
  • Ordonnance de médicament d’exception, prescription limitée à 6 mois, délivrance limitée à 1 mois
  • Renouvellement possible par tout médecin 1 fois
  • Bilan pré-thérapeutique : consultation cardiologique (ECG, ETT) en cas d’antécédents personnels ou familiaux de pathologies cardiovasculaires
  • Produit dopant (prévenir les sportifs)
87
Q

Modafénil : effets indésirables ?

A
  • Neuropsychique : céphalées, nervosité, insomnie, confusion, dyskinésie, troubles visuels
  • Digestif : nausée, anorexie, sécheresse buccale
  • Cardiovasculaire : tachycardie, palpitation, HTA/hypotension artérielle
  • Musculaire : myalgies
  • Hématologique : éosinophilie, urticaire, voire œdème de Quincke
  • Cutanée (rare) : Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, DRESS