Alimentation Flashcards

1
Q

Quel est le lien entre l’alimentation et l’ergothérapie ?

A

L’alimentation est une activité quotidienne essentielle.

L’ensemble des habitudes de vie s’articule autour des moments de repas.
**Penser à un parent qui prend bcp de temps pour alimenter son enfant = ++ privation occupationnelle

L’alimentation comporte de multiples facteurs reliés à la personne et son environnement.

L’ergothérapie est impliquée dans le domaine de l’alimentation depuis plus d’un demi-siècle.

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2
Q

Quels sont les statistiques en lien avec les difficultés d’alimentation chez l’enfant ?

A

Sont présentes chez 25 à 45 % des enfants avec un développement typique.

Augmentent à 80% chez les enfants présentant un retard de développement.

De 3 à 10% développeront un problème clinique significatif.

En ce qui concerne la clientèle du trouble du spectre de l’autisme (TSA), le taux de difficultés d’alimentation atteint 46 à 89%.

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3
Q

Différenciez manger et s’alimenter

A

A) Manger (eating): garder et manipuler des solides ou des liquides dans la bouche et les avaler.
B) S’alimenter (feeding): Processus de préparation, d’organisation et de transport de la nourriture à la bouche.

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4
Q

Différenciez difficulté d’alimentation , trouble d’alimentation et troubles de conduite alimentaire

A

Difficulté d’alimentation: Problème dans l’activité de s’alimenter qui peut être accompagné de dysphagie ou non.

Trouble d’alimentation: Le terme « feeding disorder » est couramment utilisé pour parler des problématiques alimentaires chez l’enfant. Pas nécessairement de critère diagnostic

Trouble de conduite alimentaire ou trouble de comportement alimentaire (TCA) réfère souvent à des problèmes de comportement alimentaire tels que l’anorexie et la boulimie ( « eating disorder »).

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5
Q

Définir Restriction ou évitement de l’ingestion d’aliments/Avoidant and Restrictive Food Intake Disorder (ARFID) du DSM-V

A

Trouble de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments qui ne se manifeste pas une incapacité persistante à atteindre les besoins nutritionnels et/ou énergétiques.
• Pouvant découler de caractéristiques sensorielles de la nourriture et d’une sensibilité extrême à son apparence, sa couleur, son odeur, sa texture, sa température ou son goût.
• Pouvant également provenir d’une réponse négative associée à une expérience désagréable.

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6
Q

Différenciez Dyshpagie et troubles de déglutition

A

Dysphagie signifie: «difficulté à avaler» Toutefois, il existe plusieurs définitions… La dysphagie est également définie comme étant un trouble de la déglutition.

Trouble de déglutition (swallowing disorder) : Difficulté dans l’une des phases de la déglutition. Peut impliquer une difficulté à transférer la nourriture liquide ou solide de la cavité orale vers l’estomac en passant par la bouche, le pharynx puis l’œsophage.

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7
Q

Qu’est ce qu’une période sensible alimentaire ?

A

période ou l’acquisition de l’habileté est nettement plus facile , mais peut être appris plus difficilement plus tard

Donc : La fréquence et le moment de l’exposition au goût et aux nouvelles textures auront un impact sur l’acceptation de l’enfant à long terme

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8
Q

Quels sont les périodes sensibles alimentaires ?

A

Goût: 3 à 4 mois ( plus susceptible à cet âge d’accepter les différentes saveurs)

Texture: si intégré après 9 mois, cela est associé à une augmentation des comportements de sélectivité alimentaire.

Succion : 4 mois

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9
Q

Quels sont les conséquences de ne pas respecter les périodes sensible pour l’intégration des textures ?

A

Comme certains mouvements de la langue se développent en réponse à certaines textures. Si l’enfant n’y est pas exposé, cela aura une répercussion sur ses habiletés de mastication.

Développement: si exposé à certaines textures au-delà de 10-12 mois, auront davantage de difficulté à développer certains mouvements

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10
Q

Quels sont les symptômes des difficultés d’alimentation ?

A

Temps de repas prolongé (≥ 25 à 30 min) : Le temps n’est pas aussi important que le pourquoi c’est prolongé

Refus de la nourriture

Repas stressant : pour les parents , moment qui cause de l’anxiété

Retard dans l’autonomie à l’alimentation : motrice mais aussi progression des textures

«Mangeur de nuit» (nocturnal eating) : souvent très jeune , les reflexes reprennent le dessus quand il sont fatigué = moins vigilant

Allaitement ou biberon prolongé

Difficulté à progresser dans les textures

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11
Q

Quels sont les red flags médicaux en lien avec les difficultés d’alimentation ?

A

Dysphagie : difficulté à avaler la nourriture

Aspiration : risque lié à l’aspiration ( nourriture/reflux se dirige dans les poumons ) cause pneumonie = danger !!

Douleur durant l’alimentation : pleur , poussée , refus , détourne la tête

Vomissement/diarrhée : souvent en lien avec allergie , l’enfant fait des liens négatifs avec le repas

Retard de développement

Symptômes cardio-respiratoire : difficulté de respirer pendant l’alimentation ( sifflement)

Retard de croissance

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12
Q

Quels sont les red flags comportementaux en lien avec les difficultés d’alimentation ?

A

Red flags comportementaux

Rigidité alimentaire (sélectivité (forme , couleur) , diètes extrêmes)

«Force-feeding» : certaines conditions médicales obligent les parents sans s’en rendent compte à nourrir de force

Cesse de s’alimenter suite à un évènement traumatique : intubation /étouffement

Réaction de nausée anticipatoire : l’enfant comprend que le parent réagi au nausée ( fin du repas ) et donc cause lui-même cette réaction

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13
Q

Qu’est-ce que l’ergothérapeute évalue en général pour l’alimentation chez l’enfant ?

A

«L’ergothérapeute évalue les habiletés fonctionnelles qui affectent la capacité à avaler, à s’alimenter de manière autonome ou à être alimenté.»

Ce qu’on évalue …

L’évaluation de la fonction neuromusculosquelettique (motricité, tonus, coordination, sensibilité, posture et réflexes)

L’évaluation des aspects sensoriels et comportementaux.

L’évaluation de l’autonomie et de la participation à l’alimentation.

L’évaluation de l’influence des divers environnements sur l’activité de s’alimenter.

L’évaluation de l’impact des difficultés sur les autres habitudes de vie de la famille ou de la personne.

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14
Q

Qu’évalue-t-on au niveau de la personne ?

A

Anatomie et modifications des structures anatomiques chez l’enfant.

Présence de conditions médicales pouvant influencer l’alimentation.

Développement des habiletés motrices et orale-motrices de l’enfant.

Développement du goût et de l’autonomie à l’alimentation.

Particularités sensorielles de la personne et leur impact sur l’alimentation

Comportements et communication de l’enfant (exprime ou non sa satiété et ses préférences, repousse les aliments, lance la nourriture, détourne la tête,…)

Engagement dans l’activité, son niveau d’éveil ainsi que sa disponibilité.

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15
Q

Décrire les structures anatomiques à la naissance vs 6-8 mois

A

Naissance :

  • Stabilité apportée par la proximité des structures.
  • Les «gras sus-cutanés» (sucking pads). apportent de la stabilité à l’articulation temporo-mandibulaire.
  • La langue remplit la bouche et a une grande surface de contact avec le palais dur et le palais mou, ce qui facilite la succion.
  • Les structures rapprochées protègent les voies respiratoires.

6-8 mois

• La cavité orale commence à s’agrandir créant de la place pour la mastication

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16
Q

Quels sont les phases de la déglutition ?

A

Phase pré-orale : Débute lorsque l’enfant communique sa faim et qu’il apporte les aliments à sa bouche

Phase 1= Phase orale préparatoire : Manipulation de la nourriture en bouche (seulement) pour former le bolus. Partie postérieure de la langue se soulève Temps dépend de la texture (steak vs yogourt)

Phase 2 = Phase orale de transport : Transport du bolus de l’avant de la bouche jusqu’au pharynx.

Phase 3 = Phase pharyngée : Débute lorsque la déglutition est initiée et se termine à l’ouverture du sphincter œsophagien supérieur et du passage du bolus du pharynx à l’œsophage.

Phase 4= Phase œsophagienne : Débute lorsque le bolus entre dans l’œsophage et se termine lorsqu’il arrive à l’estomac

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17
Q

Sur quelles phases de la déglutition l’ergo intervient et pourquoi ?

A

Les phases orales car ce sont les deux seules phases qui sont volontaires

18
Q

Quelle est la prévalence ainsi que les signes cliniques des troubles de déglutition / aspiration ?

A

Prévalence : 1% = difficultés de déglutition chez les enfants dans la population générale.
***Les aspirations peuvent compromettre sérieusement la santé pulmonaire et même entraîner la mortalité

Signes cliniques d’aspiration ou de trouble de la déglutition :
• De la toux ou des étouffements pendant l’alimentation
• Pneumonie ou infection respiratoire fréquente
• Voix modifiée après les repas ou un besoin fréquent de se racler la gorge
• Cyanose durant l’alimentation
• Diminution de la saturation en oxygène ou du rythme cardiaque

19
Q

En quoi consiste une dysphagie phase orale ?

A
  • Absence de réflexe oral
  • Persistance des réflexes primitifs
  • Faible succion
  • Succion incoordonnée
  • Immaturité de la mastication
  • Faible propulsion du bolus
  • Difficulté à contenir le bolus
  • Absence ou retard d’initiation du réflexe de déglutition
20
Q

En quoi consiste une dysphagie phase pharyngée ?

A
  • Pénétration laryngée
  • Aspiration
  • D’étouffement
  • Résidus pharyngés
  • Reflux naso-pharyngé
21
Q

Nommez les atteintes pouvant affecter l’alimentation

A

Anomalies anatomiques (oro-facial et aerodigestive) : pharynx avec des trous , œsophage déconnecté de l’estomac

Troubles neurodéveloppementaux ou neuromusculaires : dystrophie musculaire , trisomie 21 , paralysie cérébrale

Problématiques cardiorespiratoires ou respiratoires : difficulté de coordonner la respiration / succion / déglutition

Troubles gastrointestinaux : diarrhée , constipation,etc.

Troubles métaboliques : très complexe , certaines enfants naissent avec des déficits en enzyme/protéines qui s’accumule dans son cerveau et font des déficits

Troubles neurologiques

Complications iatrogéniques : lié à l’aspect médical ( manœuvre) , ex problématique d’alimentation = installation tube nasogastrique = augmente inconfort = diminue alimentation

22
Q

Quel est la séquence de développement des habiletés motrices pendant la gestation ?

A

10-14 semaines de gestation

réflexe de déglutition qui aide à réguler le liquide amniotique et la maturation du parcours gastro-intestinal.

16 à 20 semaines de gestation

stimulation orale non-nutritive en suçant son pouce.

28 semaines de gestation

réflexe transverse de la langue. Lorsqu’une stimulation en latéral est faite, la langue se dirige en direction de la stimulation.

32 Semaines de gestation

le nouveau-né maîtrise davantage la coordination succion-déglutition.
*** Réflexe de vomissement apparaît à et se situe au ¼ ant. de la langue et recule graduellement.

23
Q

Nommez les habiletés orales-motrices de 0-3 mois

A

Succion non-nutritive (SNN) = sucer son pouce par exemple

2 succions/seconde • Ration succion/déglutition: 6:1 à 8:1

Les avantages de la SNN:
• Méthode de retour au calme.
• Aide le nouveau-né à maintenir un état d’éveil calme, ce qui est optimal pour l’introduction de l’alimentation.
• Stimule la fonction gastrique et facilite le processus digestif.
• Stimule la production de salive, qui contient des enzymes digestives

Succion nutritive:

1 succion/ seconde • Ration succion/déglutition: 1:1 à 1:3

Par compression (pression positive): action de compression de la langue sur la tétine.

Succion (pression négative): action de fermeture de la cavité orale par les lèvres, la langue et le palais qui crée une pression tirant le liquide en dehors de la bouteille vers l’intérieur de la bouche.

Mouvements de la langue, des lèvres et de la mâchoire ne sont pas dissociés

24
Q

Nommez les habiletés orales-motrices de 0-4 mois

A

0-4 mois:

Patron de suckling (mouvement antéro-postérieur de la langue).

25
Q

Nommez les habiletés orales-motrices de 4-6 mois

A

Langue: Mouvement de la langue progresse vers le sucking (mouvement d’élévation et abaissement de la langue).

À la cuillère:
• 4 mois: rejette le contenu à l’extérieur de la bouche.
• 6 mois: lèvre supérieure commence à être active pour vider la cuillère. Moins de pertes à l’extérieur de la bouche. L’enfant anticipe la cuillère en ouvrant la bouche

Mâchoire: Mouvements haut-bas peu gradués. Réflexe phasique de morsure
** ne pas confondre avec le réflexe tonique de morsure = PATHOLOGIQUE**

26
Q

Nommez les habiletés orales-motrices de 7-9 mois

A

à 9 mois: Augmentation de la dissociation des lèvres, de la langue et de la mâchoire.

Langue: 8 mois: émergence du mouvement latéral de la langue qui permet le déplacement des aliments de côté.

Cuillère: devient très efficace pour vider la cuillère en plaçant correctement ses lèvres.

Mâchoire: • 7 mois: Croque de façon non soutenue • 8 mois: Croque de façon graduée et mouvement diagonaux (combiné au mouvement latéral de la langue)

27
Q

Nommez les habiletés orales-motrices de 10-12 mois

A

Patron de mastication:
• Mouvements verticaux avec variations rythmiques, mouvements diagonauxrotatoires (latéralisation de la langue)
• Mouvements de la langue lors de la mastication : Transfert du centre de la langue vers les deux côtés + Mouvements d’extension-rétraction de la langue peuvent s’observer par intermittence lors de difficultés à transférer les aliments

Le patron de mastication peut se peaufiner jusqu’à l’âge scolaire (5 à 8 ans) , dépend de la texture à laquelle on est exposé

28
Q

Pourquoi évalue-t-on les habiletés motrice de l’enfant pendant l’alimentation ?

A

Évaluer les habiletés de motricité ainsi que le tonus de l’enfant et sa posture permet de bien objectiver leur impact possible sur les habiletés orales motrices ainsi que sur le développement de l’autonomie à l’alimentation.

29
Q

Quel est la séquence de développement du gout et des préférences ?

A

Avant la naissance :Préférence déjà présente via le liquide amniotique

Naissance :Préférence innée pour le sucré et les aliments riches en calories

0-6 mois : Développe ses préférences selon le goût du lait

4 mois : Peut reconnaître la nourriture par son goût et son odeur et apprend rapidement à accepter une variété d’aliments

4-6 mois : Développe rapidement ses préférences. C’est le moment pour diversifier les goûts. Les enfants qui sont exposés plus tôt au goût fort (certains légumes) sont plus susceptibles d’accepter plus facilement les aliments à long terme.

9 à 14 mois :Commence à montrer la nourriture qu’il préfère

14 mois : Début du refus des aliments

18 mois à 8 ans:
• Réponse néophobique ou sélective: refus de goûter de nouveaux aliments ou groupe d’aliments
• « Pic » 18 mois à 3 ans diminuant progressivement jusqu’à 8 ans.
** Les enfants de parents néophobiques ont tendance à être davantage néophobiques

Vers 2 à 5 ans: Ses préférences sont prédictives de ce qu’il préfèrera dans le futur.

30
Q

Quel est la séquence de développement de la progression des textures ?

A

0-4 mois :Liquide exclusivement

4-6 mois : Début de l’intégration des solides
• Maturité du système digestif
• Meilleur contrôle de tête et du tronc
• Peut demeurer assis sans aide
• Ouvre la bouche à l’arrivée des aliments
• Peut manifester son désintérêt en reculant ou détournant la tête
• Peut prendre de la nourriture et la porter à sa bouche
• Intégration des aliments riches en fer pour débuter: céréales de bébé et viandes.

7-9 mois : début des aliments texturés; Écrasés à la fourchette; Solides fondants

9-12 ans :Petits morceaux demandant peu de mastication

1 ans : l’enfant peut manger les mêmes repas que l’adulte en petits morceaux

31
Q

En quoi consiste l’Hypersensibilité/Hyperréactivité ?

A
  • Grimace, retrait, dédain.
  • Ne porte pas d’objet à la bouche.
  • Haut-le-cœur (réaction de nausée) avec les nouvelles textures, vomissement,
  • Meilleure performance avec les solides fondants que les purées texturées.
  • Recrache les morceaux présents dans des aliments texturés.
  • Préfère s’alimenter seul.
  • Refuse les aliments trop chauds ou trop froids. • N’aime pas avoir les mains sales.
  • Mastication immature.
32
Q

En quoi consiste l’Hyposensibilité/Hyporéactivité ?

A
  • Préfère les aliments avec des goûts prononcés. • Remplit sa bouche ou prend de grosses bouchées.
  • Haut-le-cœur (réflexe nauséeux) provoqué par le bolus qui est transporté vers l’arrière-gorge avant qu’il ne soit suffisamment mastiqué
  • Peu conscient des aliments sur ses lèvres ou sur ses mains.
  • Aime croquer dans des aliments durs.
  • Mastication immature.
33
Q

DIfférenciez reflexe nauséaux , réflexe de toux , étouffement et haut le coeur

A

«gag reflex», réflexe nauséeux et réflexe pharyngé: Contraction de l’arrière-gorge produite lorsque l’on touche le palais, la partie postérieure de la langue ou près des amygdales comme moyen de prévention lorsque quelque chose tente de s’introduire dans la gorge.

Réflexe de toux: vise à protéger les voies aériennes.

Étouffement : Lorsqu’il y a interruption de respiration par compression ou par un corps étranger qui bloque les voies respiratoires supérieures (la trachée)

Haut-le-cœur: Souvent confondu avec un réflexe de vomissement. Toutefois, les haut-le-cœur ne sont pas toujours déclenchés par une stimulation orale et peuvent être d’origine sensorielle on parle alors de réaction de nausée. Ex : si y a rien dans la bouche = ne peut pas être réflexe

34
Q

Que doit-on considérer au niveau physique de l’environnement dans l’évaluation ?

A

Lieu (hôpital, domicile, milieu de garde, milieu scolaire) : ex horaire établie en milieu scolaire ne correspond pas tjrs à la faim de l’enfant

Sensoriel (bruits, la lumière, la température, les distractions)

Outils utilisés (ustensiles, biberon)

Horaire des repas

Positionnement

35
Q

Quels sont les différents types de comportements de l’aidant à l’alimentation ?

A
Responsive feeders  : parent détermine où, quand et ce que l’enfant mange. L’enfant détermine la quantité qu’il mangera.  
Guide l’enfant vs le contrôle  
- Mets des limites  
-Réponds aux signes de faim  
-Modifie l’horaire pour induire la faim 

Controlling feeders : près de la moitié des parents.

  • Ignore les signes de faim
  • Utilise la force, la punition ou des récompenses «inappropriées»
  • Apparaît initialement comme une technique efficace, mais devient contreproductif et entraîne une mauvaise régulation de la faim

Indulgent feeders : s’adapte et s’ajuste constamment

  • Alimente l’enfant n’importe où ou n’importe quand
  • Prépare des repas spéciaux ou multiples
  • Le parent a le sentiment qu’il est impératif de répondre aux besoins de l’enfant, mais ainsi ignore les signes de faim et ne met en place aucune limite.
  • Engendre faible consommation des aliments appropriés (lait ou aliment apprécié par l’enfant)

Neglectful feeders : Ignore les signes de faim

  • Ne répond pas à sa responsabilité de nourrir l’enfant; ainsi, n’impose aucune limite ou n’offre pas d’aliment.
  • Parents détachés lors des repas.
  • Ignore les signes de faim et les besoins physiques/émotionnels.
36
Q

Que considère-t-on au plan social de l’environnement dans l’évaluation ?

A
  • Le comportement des aidants
  • Techniques d’assistance ou d’alimentation
  • Stress parental
  • Capacité à décoder les signes de faim de l’enfant
  • Préférences alimentaires des parents
  • Équilibre occupationnel
37
Q

Que considère-t-on au plan culturel de l’environnement dans l’évaluation ?

A
  • Choix des aliments : ex enfant koréen mange feuille de nori
  • Façon de donner des aliments : certaines cultures mangent avec les doigts , un pain
  • Outils disponibles : chaise haute/ustensile pas dans toutes les cultures
  • Croyances : croyance que si on compresse la tête l’enfant arrête de s’étouffer = pas prouvé
38
Q

Que doit-on considérer au niveau de l’occupation dans l’évaluation ?

A

Historique alimentaire

Déroulement de l’activité :
• Le temps d’alimentation et l’horaire d’alimentation
• Les aliments présentés
• L’ordre de présentation des aliments

Le type d’alimentation (orale ou entérale)

L’influence des habiletés orales-motrices de l’enfant sur l’activité

Les quantités acceptées (La nutritionniste s’en occupe davantage mais on doit connaitre les quantités normal de consommation pour son âge )

Les composantes sensorielles et physiques :
• Des aliments (textures, le goût, la température)
• Des outils (la profondeur de la cuillère, l’utilisation de valve antidégât,…)

Les aliments acceptés ou refusés : Constance en termes de texture, de couleurs ou de goût

Diètes particulières

Médications

39
Q

Quels sont les évaluations standardisés pour l’alimentation ?

A
  • Il existe peu d’outils permettant de faire une évaluation de l’ensemble des sphères à considérer lors de difficultés d’alimentation.
  • La plupart permettent un dépistage des difficultés d’alimentation ou une évaluation spécifique des habiletés orales-motrices.
  • Des évaluations plus approfondies pour valider le processus de déglutition sont disponibles sous prescription médicale. (vidéofluoroscopie, l’endoscopie, l’ultrasonographie, l’électromyoggraphie)
40
Q

Une seule évaluation est-elle suffisantes pour évaluer les composantes de l’alimentation ?

A

**Bien qu’il en existe une multitude d’évaluations, aucune évaluation ne permet d’obtenir l’ensemble des informations recherchées dans le cadre de notre évaluation en tant qu’ERGOTHÉRAPEUTE.

• Ainsi, on nécessite aussi - La lecture du dossier médical - Discussion avec l’équipe médicale - Une entrevue avec la famille - Mise en situation à l’alimentation