APP 3 (Dyspnée Subite) Flashcards
6 questions (38 cards)
1
Q
Connaitre la régulation de la respiration
A
2
Q
Connaitre les mécanismes de défenses des voies respiratoires
A
3
Q
- Expliquer l’étiologie et la physiopathologie de la MPOC
A
4
Q
- Distinguer la bronchite chronique de l’emphysème
A
5
Q
- Nommer les manifestations cliniques et expliquez les manifestations cliniques
de la MPOC
* Dyspnée,
* Toux productive chronique,
* Thorax en tonneau,
* Cachexie,
* Bulles pulmonaires,
* Hypoxémie,
* Hypercapnie
A
6
Q
- Justifier les variations de l’hémoglobine, (polyglobulie et de l’anémie
chronique) en lien avec la MPOC
A
7
Q
- Connaitre la classification des stades de la MPOC
A
8
Q
- Connaitre l’examen physique des voies respiratoires, l’inspection, la palpation
(amplitude respiratoire, mouvements symétriques) et l’auscultation pulmonaire
A
9
Q
- Justifier les résultats de l’auscultation pulmonaire dans un contexte de MPOC
A
10
Q
- Décrire le test, la procédure et les particularités des examens paracliniques en
lien avec la MPOC
* Exploration fonctionnelle pulmonaire/spirométrie
* Spirométrie d’incitation
* La radiographie pulmonaire (concept à réviser)
* Gaz sanguins/gaz artériels et gaz capillaires (concept à réviser)
* Bronchoscopie et le lavage bronchoalvéolaire
A
11
Q
- Connaitre la classe fonctionnelle, l’indication, les effets secondaires et les
surveillances infirmières relié la médication en lien avec la MPOC stade léger,
modéré, grave et très grave. Voir le tableau en annexe.
A
12
Q
- Connaitre l’indication, les effets secondaires et les soins infirmiers associés au
Mycostatin (nystatine)
A
13
Q
- Définir le rôle des glandes surrénales et de la sécrétion du cortisol dans le corps
humain.
A
14
Q
- Justifier la pertinence de prendre les corticostéroïdes le matin
A
15
Q
- Justifier le lien entre la surveillance de la glycémie et la prise des
corticostéroïdes.
A
16
Q
- Justifier la pertinence de prescrire de la Prednisone per os en dose
décroissante.
A
17
Q
- Justifier la respiration à lèvres pincées en lien avec la MPOC.
A
18
Q
- Connaitre la technique de toux contrôlée.
A
19
Q
- Déterminer les recommandations afin d’optimiser les apports alimentaires chez
les MPOC.
A
20
Q
- Nommer les complications de la MPOC
* Exacerbation
* Insuffisance respiratoire aiguë
* La dépression et anxiété
A
21
Q
- Nommer les causes, les manifestations, les traitements et les soins infirmiers en
lien avec l’exacerbation de la MPOC
A
22
Q
- Définir et nommer les causes et les manifestations en lien avec l’insuffisance
respiratoire aigüe
A
23
Q
- Justifier la position tripode en lien avec l’insuffisance respiratoire aigüe.
A
24
Q
- Connaitre le lien entre la dépression/l’anxiété et la MPOC et nommer les soins
infirmiers associés.
A
25
25. Nommer et justifier les indications thérapeutiques de l’oxygénothérapie ainsi
que l’oxygénation continue à domicile.
26
26. Connaitre l’enseignement à transmettre au client sur l’oxygénation à domicile
27
27. Expliquer les complications associées à l’oxygénothérapie
* Narcose au dioxyde de carbone
* Infection en lien avec l’oxygénothérapie
28
28. Déterminer la pertinence du sevrage d’oxygène selon la condition clinique du
patient
29
29. Connaitre les buts et les recommandations pour la pratique de l’activité
physique
30
30. Distinguer le rôle des différents intervenants dans la rééducation respiratoire et
fonctionnelle de la MPOC
31
Mme Lavoie 65 ans est hospitalisée pour MPOC exacerbé. Elle a un
antécédent de diabète de type 2. Elle a de l’oxygène via lunette nasale à
2L/min. Vous consultez le rapport de cette nuit et il est mentionné qu’elle a
reçu 2 doses de Ventolin en PRN.
Il est 8h30, madame Lavoie vous dit qu’elle a peut dormi cette nuit et
qu’elle sent son cœur battre rapidement. Elle présente également des
céphalées et des tremblements. Vous notez des sibilances et des ronchi à
l’auscultation pulmonaire. Vous prenez les signes vitaux :
- TA : 136/74
- FR :24/min
- FC :128/min
- Sat : 92% avec lunette nasale à 2L/min
- T buccale : 37.6°
Ventolin (Salbutamol)2 bouffées q4h PRN
Combivent (Ipratropium/ Salbutamol) 2 bouffées BID
Que soupçonnez-vous, justifiez?
Madame Lavoie présente des effets secondaires suite aux médicaments
reçus. 2 bouffées de Ventolin et 2 bouffées de Combivent.
Les effets secondaires du Ventolin sont : Tachycardie, nervosité,
palpitations, tremblements, irritabilité, céphalée, insomnie, anxiété,
agitation
32
Monsieur Bélanger hospitalisé pour MPOC décompensée. Vous faites son
évaluation initiale. Vous observez qu’il est dyspnéique au repos et qu’il
reçoit de l’oxygène par lunette nasale à 3L/min. Monsieur Bélanger se dit
extrêmement fatigué.
Indiquez quatre (4) éléments prioritaires manquants à votre évaluation
respiratoire.
Saturation, Fréquence respiratoire, amplitude respiratoire, tirage, ban,
cyanose péribuccale, cyanose du lit des ongles, auscultation pulmonaire
et bruits audibles, le prolongement du temps expiratoire, toux et
expectoration, respiration lèvres pincées.
33
Le lendemain matin, monsieur Bélanger se dit mieux. Sa saturation indique
95% avec lunette nasale à 3L/min. Il se dit confortable, sa respiration est à
18/min. À l’auscultation pulmonaire, il présente des ronchi, de la toux grasse
avec des expectorations jaunâtres.
Quelle sera votre intervention prioritaire?
Diminuer l’oxygène à 2L/min
L’intervention prioritaire sera de diminuer l’O2 à 2L/min. En deuxième lieu,
on devra attendre 15 minutes et recontrôler la saturation. On doit diminuer
l’oxygène progressivement afin d’effectuer un suivi de la saturation pour
qu’elle retourne dans les valeurs recommandées.
Chez les MPOC, le réflexe de la respiration devient l’hypoxémie. Il faut donc
s’inquiéter des dangers d’administrer de l’O2 car le réflexe de la respiration
pourrait être réduit. Les chémorécepteurs du centre respiratoire qui
gouvernent le réflexe de la respiration réagissent au dioxyde de carbone
et à l’oxygène. Normalement, l’accumulation de dioxyde de carbone et le
principal stimulant du centre respiratoire. En raison de l’élévation persistante du taux de CO2 lors d’une MPOC, le centre respiratoire ne réagit
plus aux augmentations de CO2 par une stimulation de la respiration.
L’hypoxémie devient donc le principal stimulant respiratoire. Si on
administre en quantité trop abondante d’O2, le rythme hypoxique est aboli
et la respiration ralentit ou s’arrête.
34
Vous avez sous vos soins madame Roy, admise pour une exacerbation de
sa MPOC. Elle a comme antécédents une hypertension artérielle et une
hypothyroïdie.
À 8h30, vous contrôlez ses signes vitaux :
TA 137/72
FC 89/min
FR 24/min
Sat 89% AA
To buccale 37,9
Madame Roy présente une toux grasse avec des expectorations verdâtres.
Elle est dyspnéique à l’effort, mais elle utilise bien la technique des lèvres
pincées.
Il est 9h30 et madame est demandée pour sa bronchoscopie.
Au retour de sa bronchoscopie, votre patiente vous demande un verre
d’eau car elle a très soif.
Que répondez-vous à madame Roy
Vous ne devez ni boire ni manger jusqu’au retour du réflexe laryngé (2
heures environ) afin d’éviter une bronchoaspiration
35
Madame Carrier, 70 ans, est hospitalisée pour une surinfection bronchique.
C’est sa deuxième hospitalisation au cours des deux derniers mois. Elle
récupère bien. Elle est atteinte d’une MPOC modérée. Au rapport, on vous
indique qu’elle a reçu sa médication de 7 h et qu’elle a passé une bonne
nuit.
Les ordonnances médicales au dossier sont les suivantes :
- Tiotropium (Spiriva), 18 mcg/caps, 1 caps en inhalation die (7 h)
- Fluticasone et Salmétérol (Advair Diskus) 250mcg/50 mcg 1 inhalation bid
(7 h-21h)
- Salbutamol (Ventolin) 100mcg 2 inhalations q 4 h (PRN)
- Prednisone (Prednisone) 50 mg PO die (8 h)
-Pipéracilline (Tazocin) 3,375 mg q 6hres (00h00, 6h00, 12h00, 18h00)
- O2 de 1 à 3 L/min par lunettes nasales pour maintenir la SpO2 ≥ 92 %
- Gaz capillaire die à 7 h 30
Il est 8 h 10, vous entrez dans la chambre de Mme Carrier : elle vient de
sortir de la salle de bains. Elle est assise au fauteuil, penchée vers l’avant.
Ses signes vitaux sont :
TA 158/74
PLS 82/min régulier
Resp 32/min, régulière et superficielle
SAT 88% avec lunette nasale à 2 L/min.
Vous restez à son chevet afin de la rassurer.
Indiquez deux (2) autres interventions prioritaires à effectuer
immédiatement auprès de madame Carrier afin de diminuer sa
dyspnée.
La faire respirer selon la technique d’expiration à lèvres pincées.
Lui administrer le bronchodilatateur à courte durée d’action (salbutamol).
Augmenter l’oxygène à 3 L/min.
Justifications
En présence de dyspnée, il faut privilégier la technique d’expiration à
lèvres pincées. Chez la personne qui présente une MPOC, les bronchioles
s’ouvrent à l’inspiration et s’affaissent lors de l’expiration. L’air reste ainsi
emprisonné dans les alvéoles et, à long terme, en diminue l’élasticité. En
expirant selon la technique des lèvres pincées, cela permet d’éviter
l’affaissement des bronchioles. Il y a alors prolongation de l’expiration et
accroissement de la pression dans les voies aériennes, ce qui réduit la
quantité d’air retenue dans les poumons. Cette technique de respiration est
donc efficace pour assurer une meilleure oxygénation chez la cliente.
D’autres techniques, comme les exercices de toux contrôlée, la technique
d’expiration par petits coups et la respiration diaphragmatique, se
pratiquent entre les crises pour améliorer la condition respiratoire de la
personne atteinte de MPOC, mais ne s’appliquent pas lors de la crise.
L’oxygène doit être administré avec discernement et à faible
concentration chez la personne atteinte d’une MPOC. Normalement, une
hypercapnie (niveau artériel élevé en CO2) stimule le cerveau à
augmenter la ventilation respiratoire afin d’éliminer l’excédent de CO2.
Lorsqu’il y a exacerbation de la maladie (MPOC), la personne présente une
hypercapnie, et la respiration est stimulée par la diminution de la
concentration en oxygène. L’administration d’une trop grande quantité
d’oxygène diminue alors ce stimulus, ce qui peut aggraver l’hypercapnie,
conduire au coma et même entraîner la mort.
36
Quelles observations supplémentaires devez-vous faire auprès de
madame Carrier pour confirmer une détérioration de sa condition
respiratoire? Nommez-en quatre (4)
* Utilisation des muscles respiratoires accessoires pour respirer
* Expectoration plus importante
* Augmentation de la toux
* Augmentation de la dyspnée
* Présence de diaphorèse
* Présence de cyanose périphérique : lèvres et ongles
* Froideur et pâleur des membres
* Œdème des MI
* Incapacité de parler en phrases complètes
* Perturbation de la condition mentale
* Présence de bruits respiratoires anormaux (ex. : stridor, sibilances,
sifflements, ronchi, craquements, râles et crépitants) ou absence
unilatérale de bruits respiratoires.
Justifications
L’utilisation des muscles accessoires démontre une difficulté respiratoire en
raison des efforts fournis pour faire pénétrer l’air. Elle peut également
présenter de la diaphorèse en raison de la difficulté respiratoire manifestée.
L’hypoxémie (diminution de l’O2 sanguin) conduit à l’hypoxie (diminution
de l’O2 dans les tissus) et provoque différentes manifestations, dont la
froideur et la pâleur des membres. Ces manifestations sont considérées
comme des signes précoces d’une diminution de l’oxygénation. La
présence de cyanose est un signe tardif de l’hypoxémie.
Le murmure vésiculaire entendu lors de l’auscultation pulmonaire est un
bruit respiratoire normal. Sa diminution et l’augmentation du temps
expiratoire sont des particularités cliniques liées à la MPOC. Toutefois, en
présence d’un bronchospasme, des sibilances peuvent s’ajouter. Les
ronchi témoignent souvent de la présence de sécrétions. Bien qu’ils soient
présents chez la personne atteinte de MPOC, ceux-ci peuvent être plus
importants en présence d’une surinfection bronchique. L’absence
unilatérale de bruits respiratoires pourrait indiquer d’autres complications,
comme une atélectasie ou un pneumothorax du côté atteint.
Les manifestations d’un comportement agressif, de confusion ou
d’altération de l’état de conscience indiquent le début d’une détérioration
rapide de la condition clinique pouvant nécessiter une assistance
ventilatoire mécanique. Ces manifestations doivent être signalées
immédiatement.
37
1 semaine plus tard, le congé de madame Carrier est signé. Vous constatez
que le médecin a modifié la prescription de prednisone.
Prednisone (prednisolone) 50 mg PO DIE X 5 jours,
Prednisone (prednisolone) 25 mg PO DIE X 5 jours,
Prednisone (prednisolone) 10 mg PO DIE X 5 jours,
Prednisone (prednisolone) 5 mg PO DIE X 5 jours,
Prednisone (prednisolone)à cesser
Madame Carrier se questionne sur cette nouvelle prescription et vous
demande si elle ne peut pas simplement arrêter la prednisone dès son
retour à la maison.
Expliquez à madame Carrier la pertinence de cette nouvelle
prescription.
Pour permettre aux glandes surrénales de reprendre leur production
graduellement. Quand de fortes doses de corticoïdes sont nécessaires
pour traiter la MPOC, les glandes surrénales ont tendance à diminuer la
libération du cortisol. Les doses décroissantes permettent la reprise
progressive de la sécrétion du cortisol plasmatique par les glandes
surrénales et ainsi éviter un choc surrénalien.
38