APP 6 Flashcards

1
Q

1.Décrire de façon sommaire la lymphopoïèse, soit la maturation des lymphocytes à partir de la cellule souche hématopoïétique vers les organes lymphoïdes primaires (moelle osseuse et thymus) et les organes lymphoïdes secondaires (rate et ganglions).

A

Organes lymphoïdes primaires : moelle osseuse et thymus. C’es dans ces organes que les lymphocytes se développent.
Organes lymphoïdes secondaires : rate, tissus lymphoïdes des tractus respiratoire et intestinal, ganglions lymphatique. C’est dans ces organes que les réponses immunitaires spécifiques sont générées.

  • Les lympho B maturent dans la moelle osseuse puis migrent vers les organes lymphoïdes secondaires où les lympho T leur présentent des antigènes.
  • Les lympho T proviennent aussi des lymphoblastes de la moelle osseuse, mais vont plutôt maturer dans le thymus.
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2
Q

2.1Faire une représentation schématique de l’anatomie des ganglions lymphatiques.

A

**Zone corticale **: centres germinatifs et follicules (riches en LB).
Zone paracorticale : riche en LT.

Ganglion lymphatique
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3
Q

2.2Faire une représentation schématique de l’anatomie de la rate.

A

Pulpe rouge (75%) : surveille l’intégrité des GR.
Pulpe blanche (25%) : organisation similaire à celle d’un nodule lymphatique. C’est ici qu’on retrouve nos lymphocytes.

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4
Q

3.Reconnaître la distribution normale des lymphocytes T et B dans la moelle et le sang périphérique.

A

Moelle osseuse : LB > LT (CD8>CD4).
Sang périphérique : LB (20%) < LT (80%) (CD8<CD4).

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5
Q

4.1Reconnaître que des marqueurs des lymphocytes B et T sont informatifs quant à leur stade de maturation, particulièrement (sans les apprendre par coeur) :
a) CD34

A

CD34 : marqueur présent sur les ¢ souches (blastiques) B et T et les ¢ pro-B.

C’est le marqueur le plus précoce

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6
Q

4.2Reconnaître que des marqueurs des lymphocytes B et T sont informatifs quant à leur stade de maturation, particulièrement (sans les apprendre par coeur) :
b) CD19 et CD20

A

CD19 et CD20: marqueurs qui apparaissent précocement dans la lignée des lymphocytes B.

Slm LB

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7
Q

4.3Reconnaître que des marqueurs des lymphocytes B et T sont informatifs quant à leur stade de maturation, particulièrement (sans les apprendre par coeur) :
c) TdT, CD3 et CD7, CD4 et CD8

A

Tdt :
- LB : pro-B à pré-B.
- LT : préthymocyte, thymocyte cortical et thymocyte médullaire.

CD3 :
- LT seulement : à partir du petit thymocyte cortical.

CD7 :
- LT seulement : à partir du stade de différenciation pré-T.

CD4 et CD8 :
- LT seulement : à partir du petit thymocyte cortical. À ce moment, les deux marqueurs sont exprimés, mais on perd un des deux lorsqu’ils deviennet des thymocytes médullaires.

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8
Q

5.1Décrire les différentes étiologies qui entraînent une augmentation de volume des ganglions (polyadénopathies)

A

Assez intuitif. Toute infection/cancer provoque une augmentation de volume des ganglions.

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9
Q

5.2Décrire les différentes étiologies qui entraînent une augmentation de volume de la rate (splénomégalie)

A
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10
Q

Donc, qu’est-ce qui cause des splénomégalies mais pas d’enflement des ganglions?

A

Tout ce qui est relié aux GR (pulpe rouge de la rate), car ils se ressemblent quand ça concerne les GB :
- Thalassémie.
- Anémie falciforme.
- Anémie hémolytique.
- Anémie mégaloblastique.
- Malaria.

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11
Q

6.Décrire sommairement les manifestations hématologiques de la mononucléose infectieuse à EBV, du CMV et du VIH. (EBV cette carte)

A

EBV :
- Lymphocytose (au niveau des LT qui attaquent les LB infectés).
- Adénopathies cervicales.
- Mal de gorge, pharynx enflammé, amygdalite.
- Rash morbilliforme, céphalée sévère.
- Splénomégalie, hépatomégalie (15%), parfois ictère (5%).
- Rarement : neuropathie périphérique, anémie sévère (causée par l’hémolyse auto-immune), ou purpura (causé par la thrombocytopénie).

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12
Q

Manif hémato CMV

A

CMV :
- Même symptômes que mono.
- Chez l’enfant : hépatosplénomégalie.
- Chez les patients avec transplantation de moelle osseuse ou autre immunosupprimés : pancytopénie et leucocytose.

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13
Q

Manif hémato VIH

A

VIH : insuffisance médullaire et cytopénies immunes.
- Anémie (de plus en plus sévère avec la progression de la maladie, soit dû à un désordre chronique, aux médicament ou une malabsorption intestinale).
- Thrombocytopénie et neutropénie.
- Lymphopénie.
- Lymphome non-Hodgkinien (90% des cas de haut grade) : lymphome diffus à larges ¢ B et lymphome de Burkitt.
- Parfois lymphome Hodkinien de mauvais pronostic.

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14
Q

7.Définir les symptômes B.

A

1) Sudations nocturnes profuses.
2) Perte de poids >10% en 6 mois.
3) Fièvre inexpliquée > 38 oC.

La présence de ces symptômes est habituellement associée à un moins bon pronostic. La présence d’un seul de ces trois symptômes suffit pour pouvoir ajouter la lettre B après le stade d’Ann Arbor.

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15
Q

8.Reconnaître que les syndromes lymphoprolifératifs originent de cellules à différents stades de maturation et comprennent différentes entités.

A

Syndromes lymphoprolifératifs : ensemble des entités néoplasiques qui ont comme caractéristique une surproduction de lymphocytes.

5 grandes catégories :
1) Lymphome Non-Hodgkinien : prolifération maligne de cellules lymphoïdes précurseurs ou de lymphocytes B ou T matures.
2) Lymphome de Hodgkin : prolifération maligne de cellules lymphoïdes de la lignée B subissant une transformation clonale, donnant naissance aux cellules de Reed-Sternberg (provenant des lymphocytes B des centres germinaux).
3) Leucémie lymphoïde chronique : maladie indolente caractérisée par la malignité clonale de lymphocytes B matures.
4) Leucémie lymphoïde aiguë : prolifération de précurseurs lymphoïdes (de type B ou T) précoces, qui remplacent les cellules hématopoïéques normales de la moelle osseuse.
5) Myélome : (tumeur du plasmocyte – dyscrasie plasmocytaire) : prolifération clonale néoplasique de plasmocytes produisant une immunoglobuline monoclonale, qui cause une dysfonction des organes (end organ dysfunction).

Chacune de ces 5 entités a ses propres caractéristiques et peut provenir d’un stade de maturation différent. À chaque stade, on s’attend à retrouver certains marqueurs. Ainsi, si on ne les retrouve pas ou qu’il y en a en excès, ça marque une anomalie qui pourrait caractérister un cancer.

Pas mal seulement la leucémie lymphoïde aiguë qui va affecter des stades de différenciation plus précoces.
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16
Q

9.Reconnaitre que les lymphomes non-hodgkiniens sont classés en fonction de leur grade et de leur cellule d’origine. (Leur aspect morphologique est très varié, ce qui entraine un diagnostic histopathologique complexe qui n’est pas à connaitre
(classification WHO), hormis les sous-types mentionnés au prochain objectif.)

A

2 grandes classes selon les grades.

Haut grade : lymphomes hautement prolifératifs et potentiellement fatals très rapidement. Ils sont aussi très agressifs et nécessitent un traitement d’urgence. Contrairement aux lymphomes indolents, ils sont potentiellement curables avec les polychimiothérapie contemporaines.
1) Lymphome diffus à grandes ¢.
2) Lymphome de Burkitt.
3) Lymphome primaire du SNC.
4) Lymphome lymphoblastique.

Faible grade : lymphome indolents, habituellement bien tolérés chez les patients. Par contre, ces lymphomes sont typiquement incurables. Ils seront traités en suivant la méthode : « watch and wait » suivant les symptômes des patients.
1) Lymphome lymphocytaire à petites ¢ bien différenciées.
2) Lymphome lymphoplasmocytaire.
3) Lymphome de la zone marginale (rate, muqueuse, ganglions)
4)** Lymphome folliculaire**.
5) Lymphome ¢ du manteau.

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17
Q

Et qu’en est-il de la classification des lymphomes NH selon leur ¢ d’origine?

A

Les ¢ B des lymphomes ont tendance à imiter les LB normaux à différents stades de leur développement. Ils peuvent donc être divisés selon les ¢ qu’ils « imitent » :
- Précurseurs de LB de la moelle osseuse.
- LB au stade du centre germinal de l’organe lymphoide secondaire.
- LB dans le noeud lymphatique après avoir passé dans le centre germinal.

Les ¢ T des lymphomes ont tendnace à imiter :
- Précurseurs de LT de la moelle osseuse ou du thymus.
- LT mature périphérique.

18
Q

10.1Définir le mode de présentation et le pronostic des lymphomes non-Hodgkinien.

A

Présentation clinique générale des LNH :
- Adénopathies généralisées.
- Atteinte anneau Waldeyer (Arrangement annulaire des tissus lymphoïdes du pharynx).
- Atteinte extra-ganglionnaire : hépatomégalie, cerveau, peau, testicules, thryoïde.
- Symptômes B.
- Symptômes spécifiques aux sous-types.

19
Q

Décrire les stades de Ann Arbor.

A
20
Q

Décrire la présentation et le pronostic spécifique au lymphome folliculaire.

Objectif 10.1

A

Immunophénotypage : CD10-19-20-22, BCL2 et BCL6.
Cytogénétique : t(14;18) et q(32;21).
Âge médian au diagnostic : 60 ans.
Symptômes :
- Lymphadénopathies indolores, souvent étendues.
- Infiltration médullaire fréquente (70% des cas).
- Souvent asymptomatiques, car la maladie évolue lentement (phase bénigne dure plusieurs années).
- Pas de lymphocytose habituellement.

Pronostic :
- Incurable.
- Survie médiane : 7 à 10 ans.
- Facteurs défavorables : stades II-IV, anémie, valeur de LDH > normale, âge, ampleur de la maladie (taille et étendue des nodules, infiltration médullaire).

21
Q

Décrire la présentation et le pronostic du lymphome agressif : lymphome diffus à grandes cellules B.

Objectif 10.2

A

Immunophénotypage : BCL6 au centre germinal, MUM1 pour ¢ B activées.
Âge médian du diagnostic : 64 ans.
Symptômes :
- Lymphadénopathies à progression rapide.
- Infiltration de la moelle osseuse, tractus gastrointestinal, cerveau, moelle épinière, reins et autres.
- 30% : symptômes B.
- 30% : atteinte médullaire.
- 40% : atteinte extraganglionnaire.
- Moins mature que LLC donc moins bien différencié = turnover important.

Pronostic :
- Rapidement mortel si non traité.
- Potentiellement curable, survie au long terme d’environ 60%.
- Facteurs défavorables : atteinte de >2 sites extra-gangoionnaires, valeur de LDH élevée, >60 ans, stades III-IV, ECOG 2-3-4 (échelle de performance du patient).

22
Q

Décrire la présentation et le pronostic du lymphome très agressif : lymphome de Burkitt.

A

Cytogénétique : t(8;14), MYC surexprimé.
Âge médian : surtout les enfants.
Symptômes :
- Lymphadénopathie massive, souvent à la mâchoir (peut être abdominal aussi).
- Associé au EBV, malaria chronique et HIV.
- Bulky : plus de 5cm.

Pronostic :
- Excellent avec un régime de chimio à haute dose.

23
Q

Expliquer le paradoxe des lymphomes?

A

Le lymphome indolent est incurable et assure la mort en dix ans, alors que l’agressif est curable, mais sinon la mort en quelques semaines.

Pourquoi? Pcq la chimiothérapie agit sur les cellules qui se divisent rapidement ce qui caractérise souvent les cancer/lymphomes de haut grade (qui sont souvent non différencié avec un gros turn over). La chimio va tuer les cellules moins bien différencier avec un turnover important, mais après la chimio on va garder nos cellules différenciées qui ont un turn over moins important donc on va garder la LLC du départ.

24
Q

Quelle est la translocation du lymphome folliculaire?

A

t(14;18) et q(32;21)

25
Q

Quelle est la translocation du lymphome de Burkitt?

A

t(8;14) (en plus = surexpression de MYC)

26
Q

11.Définir la leucémie lymphoide chronique, sa présentation clinique et son pronostic. Expliquer son continuum avec le lymphome lymphocytaire à petites cellules bien
différentiées.

Commencer par la définition.

A

Leucémie lymphoïde chronique : accumulation de LB ou LT matures dans le sang (dans 90% des cas ce sont des LB). Les LB matures ont une expression faible d’IgM ou IgD à leur surface, une altération de leur mécanisme d’apoptose et une durée de vie plus longue (¢ B s’accumulent dans le sang, la moelle osseuse, le foie, la rate et les ganglions lymphatiques).

27
Q

Quelle est la présentation clinique de la leucémie lymphoïde chronique?

A

Présentation clinique :
- Âge moyen du diagnostic = 72 ans. 2 fois plus d’hommes que de femmes.
- 80% des diagnostics sont suite à une FSC de routine, habituellemetn pour une toute autre raison.
- Adénopathie cervicale, axillaire ou inguinale très fréquente, ganglions discrets et durs.
- Anémie possible.
- Thrombocytopénie possible avec signes d’ecchymoses ou de purpura.
- Splénomégalie (plus rarement hépatomégalie) dans des stades plus avancés.
- Immunosuppression significative possible, provenant de la dysfonction des ¢ immunitaires (vaccination recommandée) : dans la maladie initiale ce sont plutôt des infections bactériennes des sinus et du thorax, alors que dans la maladie avancée ce sont des infections virales telles que herpès zoster et infections fongiques.

28
Q

Qu’est-ce qu’on trouve au laboratoire d’une LLC?

A
  • Lymphocytose (> 5 x 109/L, peut aller jusqu’à 300 x 109/L!), très grande majorité de petits lymphocytes.
  • Présence de «smudge» cells
  • CD19, CD23 et CD5. Faible taux d’Ig de surface et expression d’une seule chaîne légère («Light chain restriction») à CD38 (marqueur de différenciation) et ZAP70 (protéine kinase) est pertinent pour le pronostic.
  • Anémie normochrome normocytaire dans les stades plus avancés (hypersplénisme ou infiltration médullaire).
  • Hémolyse auto-immune possible, thrombocytopénie et neutropénie d’origine auto-immune moins fréquente.
  • Aspiration de la moelle osseuse : Jusqu’à 95% de remplacement de la moelle osseuse par des lymphocytes.
  • ↓ [c] sérique d’immunoglobuline lors de la maladie avancée avec parfois des paraprotéines (Ig aberrantes).
Symptômes indique vraiment un stade spécifique
29
Q

Quel sont les pronostics de la LLC?

A

Expression de CD38 indique un mauvais pronostic.

30
Q

Expliquer le continuum de la LLC avec le lymphome lymphocytaire à petites cellules bien différenciées.

A

Le lymphome lymphocytaire à petites cellules bien différenciées (SLL) est en fait l’équivalent tissulaire de la leucémie lymphoïde chronique. Les cellules du lymphome ont le même immunophénotype et cytogénétique que les cellules de la LLC. La différence est que dans le SLL, les cellules tumorales s’accumulent exclusivement dans le ganglion lymphatique et il y a < 5 x 109/L lymphocytes B monoclonaux.

31
Q

12.Définir la présentation clinique, les stades et le pronostic du lymphome de Hodgkin.

A

Présentation clinique :
- Pic entre 20-30 ans et >50 ans.
- Deux fois plus d’hommes.
- Adénopathies indolores, superficielles, asymétriques et fermes. Se développent généralement à un seul endroit pour se répandre en suivant la progression de la maladie.
- Adénopathie par contiguité (de proche en proche).
- Adénopathies cervicales +++.
- Splénomégalie modeste (50% des patients) et hépatomégalie possible.
- Masse médiastinale (60-70%).
- Symptômes B (20-50%) dont le prurit assez fréquent.
- Prurit.

32
Q

Qu’est-ce qu’on retrouve au labo d’un lymphome hodgkinien?

A
  • Anémie normochrome normocytaire (stade plus avancé).
  • Neutrophilie chez 1/3 des pt.
  • Lymphopénie et perte de l’immunité à médiation cellulaire (stade avancé).
  • Plaquettes sont normales ou élevées au début, puis diminuées au stade avancé.
  • Le taux de sédimentation des érythrocytes et la CRP sont habituellement augmentés.
  • Augmention LDH au début dans 30-40% des cas.
33
Q

Quels sont les stades du LH? Et le pronostic?

A

Utiliser la stadification de Ann Arbour. Le pronostic est lié de façon inverse au stade.
- Pour donner un stade, il faut faire : PET scans et CT scans.

ATTENTION : ON CONSIDÈRE LA RATE COMME UN GANGLION ET NON UN ORGANE EXTRAGANGLIONNAIRE.
34
Q

13.1Reconnaitre les translocations chromosomiques principales associées au :
A) lymphome folliculaire.

A

t(14;18)

Le plus souvent relié à l’expression constitutive de BCL-2 aussi.

35
Q

13.2Reconnaitre les translocations chromosomiques principales associées au : B) lymphome de Burkitt :

A

t(8;14)

Dans presque tous les cas, l’oncogène MYC est aussi surexprimé.

36
Q

14.Différencier l’augmentation monoclonale et polyclonale des immunoglobulines.

A
  • Il s’agit de la présence d’une bande d’immunoglobuline monoclonale dans le sérum. Normalement, les immunoglobulines sériques sont polyclonales et représentent la production combinée de millions de cellules plasmiques différentes. Une bande monoclonale (protéine M), ou paraprotéine, reflète la synthèse de l’immunoglobuline à partir d’un seul clone de cellules plasmiques. Cela peut se produire comme une maladie néoplasique primaire, ou secondaire à une maladie bénigne ou néoplasique sous-jacente affectant le système immunitaire.
  • Dans le cas d’une néoplasie, les cellules malignes identiques qui descendent de la cellule mère seront de plus en plus nombreuses et produiront leurs propres Ig anormaux, mais qui seront donc identiques. Chaque clone donné de cellule ne réalise de réarrangement génique que d’une seule façon. Il en résulte la production d’une molécule unique d’Ig par clone.

Sur les cellules normales on a kappa et lamda. Si on a un bug, il y en a un des deux qui va être exprimer et cette cellule la va se répliquer de facon monoclonale donc ca va faire un pic. Si 1⁄2 kappa et autre 1⁄2 Lambda = polyclonale et si juste kappa = monolconale.

37
Q

15.Reconnaitre les caractéristiques cliniques d’une adénopathie qui suggèrent une cause réactionnelle ou une cause néoplasique.

A
  • Douloureux = extension rapide. Moins doulureux = chronique, extension moins rapide.
  • Les noeuds d’une adénopathie à étiologie réactionnelle (lymphome) : symétriques, caoutchouteux, fermes, mobiles (+/-).
  • Les noeuds d’une adénopathie néoplasique : dur, non mobiles en raison de leur fixation sur les tissus environnant.
38
Q

Compétence communication

16.Reconnaître l’importance de bien expliquer son diagnostic au patient, les raisons pour le traitement ou son absence, les effets secondaires et le pronostic.

A

Pour le traitement des lymphomes indolent on utilise le principe par lequel un patient est observé sans traitement, car il est peu ou pas symptomatique et ce malgré la disponibilité d’un traitement efficace. Cela peut être difficile à accepter pour un patient puisqu’il apprend qu’il a un cancer, mais on ne le traite pas même s’il y a des traitements. Ainsi, il est important de bien expliquer la situation au patient.

39
Q

Compétence communication

17.Reconnaître, pour le spécialiste en consultation, l’importance de faire part de ses conclusions au médecin de famille ayant demandé un avis.

A

C’est le médecin de famille qui fera probablement par la suite le suivi à long terme du patient si le stade est bas. S’il n’a pas toutes les infos, il ne recherchera peut-être pas des signes cliniques importants traduisant l’évolution de la maladie.

40
Q
A
41
Q
A